De la disparition de Sire J0k de Hoze et comment il reviendra sur les terres d'Althéa

Par Lorelune le 30/6/2002 à 14:50:16 (#1733958)

Dans la nuit sombre que la pâle lune éclairait d'une faible lueur, une silhouette se découpait sur le contre-haut d'une falaise, immobile.
La jeune néphiline sentit une sourde colère monter en elle. L'amertume envahit sa bouche et le goût de fiel qu'elle y sentit se déverser lui donna la nausée. La cruauté du destin venait de lui donner sa dernière leçon. Son Maître et Mentor n'existait plus. Il venait de disparaître, la laissant désemparée, avant même de lui avoir enseigné tout son savoir, déchirée de douleur et de colère...
Il était clair à présent que si elle souffrait autant, c'était que son maître n'avait pas achevé son éducation.
Elle se devait d'être forte et plus cruelle que les aleas que la vie venaient de lui imposer... Malgré tout, au plus profond de son âme sombre elle ne pouvait accepter la réalité.
Dans sa tête, les événements des jours passés tournaient en une danse macabre et elle se remémorait les derniers instants de son insouciance et de son innocence, à jamais perdues.

Elle murmura entre ses dents serrées, portée par une détermination et une volonté sans bornes :

Il doit y avoir un moyen ! Cela ne peut être ! Et je trouverai ce moyen quoiqu'il m'en coûtât !

C'est alors qu'elle aperçut une ombre qui s'approchait d'elle, une silhouette qui lui semblait familière...
Un court instant, son coeur cessa de battre, suspendu dans sa poitrine
Il était là ! Devant elle! Tâchant de maîtriser son émotion elle s'avança lentement vers... l'homme.
Non ! Ce n'était pas lui... Mais pourtant quelle ressemblance ! C'en était troublant. Tout en lui était identique. Tout. A part cette étrange lueur dans ses yeux et cette expression qu'elle ne reconnaissait pas.

Qui êtes vous? N'approchez pas plus avant de m'avoir répondu, humain.

Cet homme n'était autre que le frère de son maître. Mais il était arrogant, vil, adepte de lumière et fanatique, revenu de sa retraite afin de venger la mort de son frère pour laver dans le sang son propre nom. Il était tout l'opposé de son frère et salissait sa mémoire de son venin à chaque parole qu'il prononçait. Il attaqua la jeune Lorelune, pour ce qu'elle représentait à ses yeux, les ténèbres et la mort, désirant la punir de ses choix, de son existence et de sa présence en ces terres.

Le combat fut rude et malgré les idées du sosie de J0k, Lorelune dut reconnaître qu'il combattit avec fougue et bravoure.

Elle recueillit alors le sang de J0k et une idée germa dans son esprit. Une voix semblait l'appeler du plus profond de son être, comme si son Maître, revenant d'outre-tombe, lui dictait la conduite à adopter.

Elle redressa fièrement la tête, à présent pleine d'une détermination qu'elle n'avait jamais éprouvée, les yeux emplis d'une flamme dévorante, un léger sourire sardonique flottant sur ses lèvres rouges et cruelles. Elle s'en retourna dans la nuit qui blanchissait.
Il était temps de partir.
Une nouvelle aube naissait et le jour ne tarderait pas à poindre.

Par Cerbere Athkins le 30/6/2002 à 15:54:53 (#1734196)

Le nephilin entendit le bruit d un combat non loin de lui.
Il decida de s'approcher discretement,quelle ne fut sa surprise en voyant son amie Lorelune combattre contre .....

Non, ce n est pas possible, JOk n a pu revenir d entres les morts.

Le nephilin n en croyait pas ses yeux, Lorelune se faisait attaquer par son maître.Quelque chose d anormal se tramait.
Le nephilin deploya ses ailes et s approcha precipitament pour faire cesser ce combat. Quand il se stoppat net.
Qui etait cet etre au trait similaire de son ami.
En scrutant plus profondement, il s appercut que ce n etait pas JOk. Tout etait identique sauf ses yeux.
ll entendit cet etre deballer sa haine envers Lorelune, il lui dit qu il etait, le frere de JOk,venut venger celui ci.
C est alors qu'il voulut venir preter main forte, mais trop tard le combat s'acheva.
Lorelune victorieuse, recupera le sang de sa victime, puis repartit.
Il la regarda disparaitre, ne voulant pas la troubler, elle avait l 'air de parler a quelqu'un.
ll se remit dans la penombre et continua de l observer jusqu'a ne plus la voir.

Par Bertime Athkins le 30/6/2002 à 23:40:26 (#1736589)

Le vent portait comme a son habitude les nouvelles de ses amis. Qu elle ne fut pas sa stupeur en apprenant que JOK revenait.

Il s'assit un instant, et medita a la chose. Mais il ne comprit ce qui ce tramé, il devait en avoir le coeur net, et parti pour cela a la rencontre de dame Lorelune...

Une aide...

Par Kalyce Athkins le 1/7/2002 à 3:58:16 (#1737486)

*Le nephilin passait par la... Il vit son fils sur le point de se jetter dans une bataille... Mais avant qu'il n'y parvint.. un homme s'ecroula inerte... Apres quelque éclaircissement, il decouvrit l'enjeu de cette lutte et n'hesita pas a prononcer ces quelques mots...*

Kalyce Athkins : Jeune Lorelune, Tu n'est pas sans savoir que la nécromancie a autant rapport avec la mort qu'avec... la vie.
Je puis, si tu le désire, t'aider dans ta tache, ton rituel si cela peut faire revenir ton maître, ... mon Ami.

N'hésite pas a me contacter, je répondrais présent...

*Le néphilin embrassa son fils et son petit frère... et s'évapora dans un nuage de souffre*

Par Lorelune le 1/7/2002 à 14:01:34 (#1739201)

La jeune néphiline s'en retournait dans la nuit lorsqu'elle fit volte face. Elle avait senti une présence derrière elle...

Qui est là?

Elle plissa les paupières afin de trouer la pénombre et de distinguer l'intrus qui avait dû assister aux événements, spectateur silencieux de son nouveau grand dessein. C'est alors que se détachant d'un coin sombre de la paroi rocheuse, une ombre ailée familière se découpa dans le ciel.

C'était son ami Cerbere. Il allait lui demander des comptes, des explications.... Elle hésitait. Devait-elle en parler? N'était-ce pas une tâche qu'elle devait accomplir seule?

Mais contre toute attente, il resta silencieux, attendant qu'elle brisa elle même le sceau du secret qu'elle portait en elle. Confiante devant la grande chaleur et la puissance qui émanaient de lui, elle décida de lui confier ses sombres desseins.
A ce moment là, Kalyce s'approcha d'eux et écouta ce que la jeune Lorelune avait à dire.

Elle leur confia tout. Comment le frère de son Maître l'avait tout d'abord irritée puis insultée et enfin provoquée en un duel à mort, comment elle avait récupéré son sang et enfin, cmment elle avait eu la révélation. Son Maître lui avait parlé avait touché son âme et était parvenu à défier toutes les lois de ce fragile univers. Revenu d'entre les morts, il lui avait confié sa volonté de reparaître sur cette terre et les moyens d'y parvenir.

Elle avait à présent une mission et c'est corps et âme qu'elle s'y adonnerait. Les deux néphilins regardaient cette jeune fille qu'ils ne reconnaissaient plus tant la détermination emplissant ses yeux et le feu dévorant la rongeant intérieurement, la transformaient... Elle semblait avoir quitté l'enfance...
Elle était devenue femme.

Une cérémonie aura lieu pour rendre un corps à Sire J0k. Je vous remercie de votre présence à mes côtés Messires.

Sire Kalyce, je ne pense pas avoir besoin d'autre aide que votre soutien, et votre présence à la cérémonie. Je solliciterai votre aide en ce qui concerne la préparation et vous sais éternellement gré de m'apporter ainsi vos connaissances.
Mais je tiens à accomplir moi même cette tâche. Mon Maître m'a appelée. Je veux m'en montrer digne.

Sur ces paroles, elle les observa afin de guetter leur réaction, impatiente mais néanmoins anxieuse...
Son devenir dépendait aussi d'eux.

Par ~ Shamilda ~ le 1/7/2002 à 17:00:04 (#1740027)

Elle était paisiblement installée au pied d'un arbre.
Presque assoupie pensant à ses futurs enfants.

Elle eut l'impression que le vent se levait. Elle sentit des frissons parcourir tout son corps. Il se passait quelque chose, à chaque fois que l'un de ses proches vivait une émotion forte, elle le ressentait de la même manière.

Elle entendit alors des voix familières, des voix qu'elle aimait, Lorelune, Kalyce, Cerbère, Bertime...
Elle se mit à la recherche de ses amis, pour savoir ce qui pouvait bien se passer.

Elle les découvrit tout les 4.
Lorelune au centre, s'adressait à eux avec une prestance et une détermination qu'elle ne lui connaissait pas.
Elle s'approcha, les embrassa tous tendrement et se mit à écouter elle aussi.


Mon amie, si ce que tu es dit est réalisable, c'est une bien heureuse nouvelle.

Ce cher Jok pourra revenir parmi nous. Voilà qui guérirait la tristesse qui nous ronge tous depuis sa tragique disparition.
Je suis vraiment très heureuse.

Seulement, tu sais que je n'approuve pas les méthodes que tu dois employer, et le sacrifice de son frère me paraît bien horrible.
Je prierai pour lui. En attendant, il est contre mes principes de participer à ce rituel, mais mon coeur et mes pensées seront avec vous mes amis.

Puissiez-vous reussir. Bon courage.

Elle les embrassa encore une fois avant de repartir.
Ils auraient le courage, la patience et l'intelligence pour mener ce projet à terme, ils n'avaient pas besoin d'elle.
Elle s'en retourna à l'ombre des arbres, heureuse de cette nouvelle, mais aussi inquiète des conséquences que ce genre de rituel peut engendrer.

Par Lorelune le 3/7/2002 à 15:13:01 (#1750960)

La Jeune Lorelune se dressait devant ses amis, la tête haute. Plusieurs lunes avaient passé depuis le jour de la révélation. Elle avait longuement réfléchi au moyen de faire revenir son Maître. Le moment de la cérémonie approchait.

Tout à coup, la jeune néphiline, secouée de spasmes violents et brutaux, entra en transe, les yeux révulsés, aussi blancs que son âme était noire. Roulée en boule, recroquevillée, elle avait l'air fragile et tout en même temps se dégageait d'elle une force qui l'auréolait de toute sa puissance. Elle se releva lentement, sans efforts, calme. Ses yeux vides brillaient d'un éclat étrange et l'on pouvait se perdre dans leurs dédales obscures, arcanes d'un mystère dont personne ne possédait encore la clef.
Elle prit la parole après un long silence pesant, que les ombres dansantes de la nuit rendaient plus inquiétant encore. Mais la voix qui parla par sa bouche n'était point la sienne:

Soyez présents dans treize lunes en des lieux que je garderai secrets jusqu'à ce que Lorelune soit prête à y pénétrer. Je vous ferai savoir où se déroulera la cérémonie.
Shamilda et Bertime, je sais que malgré votre amitié, votre présence est impossible, à cause de notre divergence d'opinion sur le monde et les pouvoirs qui nous sont donnés. Sachez que je ne vous tiendrai pas rigueur de votre absence. Soyez présents en pensée et surtout accompagnez Lorelune dans sa tâche.

La jeune fille s'écroula, tout à coup, inanimée. Ses amis s'empressèrent autour d'elle et la portèrent en des lieux de repos.

Le plus dur restait à faire....

Par Aubiwan le 3/7/2002 à 15:59:34 (#1751238)

:lit: :lit: :lit:

Par Cerbere Athkins le 3/7/2002 à 21:56:22 (#1753209)

Le nephilin s'approcha de Lorelune et la releva.
Il ramena la jeune fille chez elle.
La coucha et veilla sur elle.

Ne vous inquietez pas mon amie je serai la pour vous soutenir
dans votre projet.

La jeune Lorelune s'endormit paisiblement.

Par Lorelune le 17/7/2002 à 2:20:03 (#1816652)

La nuit commençait à tomber et le ciel, embrasé, flambait dans le crépuscule naissant. Bientôt, la lune prendrait place dans le ciel, brûlante elle aussi, rousse pour la première fois depuis longtemps.
Au centre du pentacle qu'elle avait tracé en ces terres arides où nulle vie ne semblait exister, la jeune Lorelune paraissait perdue, les yeux hagards. Elle goûtait pourtant cette heure où la lumière lui était enfin supportable. Un feu dévorant l'embrasait entière dispensant dans ses yeux une lueur en nulle autre pareille.
Elle leva lentement les bras au ciel, en une prière offerte à son Dieu, silencieuse imploration. Quand son exil prendrait-il donc fin? Quand recevrait-elle l'Appel qui mettrait un terme à sa trop longue retraite?
La solitude? Elle ne l'effrayait pas, elle en avait l'habitude. Elle l'avait choisie, même. Mais elle ne supportait pas de rester dans l'expectative. Cette longue attente la rongeait plus que tout ce qu'elle avait pu vivre. Cette âme impatiente voulait de l'action. Il fallait qu'elle trouve le chemin dans les arcanes de ce monde, des réponses à ses questions.
Soudain, mue par une force qui ne semblait pas venir d'un corps si fragile, elle se saisit d'une lame étincelante et la plongeant en son sein, en fit jaillir un liquide rouge et poisseux, qu'elle récolta dans le creux de ses mains:

Bois, Ô Ogrimar! Repaîs toi de mon sang, bois mon âme entière! Ils sont à toi! Fais moi découvrir les affres de la cruauté, que je puisse pénétrer cet univers de profondes ténèbres! Rends mon âme prête à te recevoir afin que je sois digne d'accomplir ma tâche.

Le sang se répandait sur le sol, goutte à goutte, accompagnant ces paroles lancinantes de sa douce et macabre musique.
Elle s'agenouilla alors au centre du pentacle, sentant ses forces la quitter peu à peu, attendant, tandis que sa vue se brouillait, la réponse de son Dieu, l'implorant en silence, alors que le feu du ciel se transformait en des ténèbres inquiétantes.
La lune rousse et pleine la regardait, unique témoin de cette scène.
Pantelante, Lorelune tomba sur le sol, inanimée. Sur son visage, un sourire sardonique naissait...

Par Lorelune le 10/8/2002 à 0:15:53 (#1941897)

La jeune femme entendit une voix lui parler des profondeurs de la nuit. Lentement elle rouvrit les yeux. A son grand desarroi, elle etait rentree chez elle.
Une bougie vascillante eclairait faiblement la piece. Elle etait seule. Elle esperait que son dieu, auquel elle avait offert son corps, son sang et son ame, saurait lui faire un signe et lui indiquer le chemin.

Lo...re...lune...... Lo...re.... lune....

Suspendant sa respiration, elle tendit l'oreille. Revait-elle? Elle se leva et suivant la voix lanscinante qui l'appelait sans cesse, se dirigea vers la porte et sortit dans la nuit d'encre, nappee de brume. Apres une longue marche, le silence se fit. C'etait donc ici que tout devait arriver?

Soudain, des brumes epaisses, une forme naquit splendide, immense, vaporeuse, elle se dressait devant la jeune femme dans toute sa majeste. Une voix d'outre-tombe resonna dans la nuit :

Tu es prete a present, jeune Lorelune. Prepare tout afin que la ceremonie ait lieu quand je vous appelerai, toi et les tiens. Sois digne de la marque que tu portes!

Et comme elle etait apparue, avant meme que la jeune nephiline ne put repondre, la forme s'evanouit dans l'obscurite, la laissant seule face a son destin.

Il est grand temps de prevenir les autres!

Par Lorelune le 14/9/2002 à 3:35:15 (#2153977)

La nuit glaciale pétrifiait toute forme de vie dans une profonde léthargie. Un arbre mort se découpait dans un ciel sombre, qu'un mince croissant éclairait faiblement. C'est au pied de cet arbre qui, jadis, avait porté de splendides feuilles peu communes que les pas de Lorelune l'avaient conduite. Elle se tenait là comme de nombreux jours auparavant.
Mais cette fois, elle savait qu'elle aurait la réponse à ses questions. Elle savait le moment venu.
Une brume épaisse commençait à engloutir le paysage et dévorait ciel et terre.
Du centre du pentacle qu'elle avait tracé de son sang, elle s'adressa à son Maître en ces termes:


"Ô Ogrimar! Je t'ai offert le sang d'un indigne, un infâme traître adorateur de lumière, afin que de sa mort, la vie coule de nouveau dans les veines de ton plus fidèle serviteur. Mais tu n'as pas été satisfait...
Je me suis ensuite offerte à toi corps et âme. Tu as bu mon âme entière et dévoré mon corps... Mais tu n'as pas été satisfait!
Les sacrifices que j'ai fait n'ont pas été suffisants! Ils ne t'ont pas semblés dignes de toi? Et bien soit!!! Maître de l'Ombre, tu vas être plus que comblé! Dis moi ce que tu veux! Je Jure que tu l'obtiendras"


A ces paroles, le sol se mit à trembler, et un grondement sourd se fit entendre; Les entrailles de la terre se réveillaient d'un long sommeil, tels des monstres grouillants aux tréfonds de son être.
Une macabre voix retentit solennellement:

Lorelune! J'ai entendu ton appel! Crois tu que ton maître t'ait abandonnée? Ton sacrifice n'a pas été vain... Mais il me manque encore un élément pour la cérémonie.

Je veux me repaître de ta souffrance, je veux que tu m'offres ta raison de vivre. Celui que tu veux faire revenir était passé maître dans le domaine de la cruauté... Pour qu'il revienne, je vais te donner cette leçon qu'il n'a pas eu le temps de t'enseigner.

Je veux que tu verses des larmes de sang qui te plongeront dans les ténèbres éternelles! Et qu'à jamais tu restes dans le monde de la souffrance et de la douleur... Plus jamais tu ne contempleras la beauté. Dis adieu à toutes tes ambitions présentes! La torture sera ton quotidien. Tu sauras ce que survivre signifie!

Tu as voulu tout ce qui arrive! Donne moi ce que je désire et ton Mentor reviendra sur ces terres


Un lourd silence succéda à ces paroles. Puis d'une voix ferme, Lorelune s'adressa aux ténèbres qui l'enveloppaient

Moi, Lorelune, Fille de Locky et Memnoch t'offre ce que tu désires Maître. Ta cruauté ne m'effraie pas et je me montrerai digne de toi


Les ténèbres se dissipaient... Lorelune prit son envol. Ces larmes seraient les dernières qu'elle verserait. Elles étaient un aboutissement, découlaient d'un choix. Lorsqu'elle fut au plus haut, elle fondit sur le sol, se perdant dans le vertige qu'elle ressentait et qu'elle aimait tant.... Une derniere fois... Une derniere fois.
Après cet ultime vol, elle se tint au centre du pentacle, résolue. Des larmes de sang.... Des larmes de sang... Des larmes...

Elle brandit une lame qui fendit l'air.

Par deux fois.

Elle ne ressentit presqu'aucune douleur... mais à mesure que l'aube se levait, sur les terres d'Althéa, Lorelune plongeait dans la nuit la plus profonde. Cette nuit devait durer l'éternité.

Sur ses joues, un flot impossible à tarir ruisselait, rouge. Rouge sang.

Par Cerbere Azaael le 14/9/2002 à 16:09:28 (#2156024)

Le nephilin se promenait tranquillement son epee a la main a la recherche de quelques creatures.
Il faisait nuit. Une nuit bizarre. L air etait glacial. On pouvait entendre le moindre bruit des lieues a la ronde.
Quand tout d un coup, le nephilin se trouva devant une silhouette familere. Elle etait au milieu d un pentacle de sang.
Il s approcha et vit que la jeune Lorelune pleurait du sang.
Le premier sentiment qu il eut fut de penser a un sacrifice.
Il saisit son epee plus fermement et regardait les alentours pour voir si quelqu un etait encore present.

Que s est il passe?
Lorelune dit moi qui a pu te faire cela?
Je te promene que ce crime ne restera pas impuni.

Plus il la regardait plus il vit un sentiment de bien etre sur son visage. Elle lui expliqua les gestes de son sacrifice.
Le jour commencait a se lever, le nephilin la prit avec lui et la ramena vers les terres de stoncrest.

Bravo

Par Aubiwan le 17/9/2002 à 21:15:03 (#2176366)

Pour tous ceux qui auraient ignoré ce gros boulot niveau RP, je le invite juste à lire les premières lignes du thread...

(rien que les premieres lignes les inciteront à le lire en entier :D)

J' en profite, de même pour féliciter les auteurs et les acteurs de ce post.

Bref, c' est un post qui fait vibrer et qui est tout plein d' émotions, tout du moins, c est ce que j' ai ressenti.

Amis auteurs, prenez en de la Graine (oui moi aussi)

PS: tain cte fin, elle est trop triste, changez moi ça vindiou... quoi?!? on peut pas??
:sanglote:

Félicitations *un fan*

Par Cerbere Azaael le 17/9/2002 à 22:30:52 (#2176830)

Arrivant a StoneCrest, le jeune nephilien portait toujours sa tendre amie. Son corps ruisselait de sang, elle avait les yeux fermes suite a ses attaques sur son propre visage. Malgre cette douleur, elle avait un sourire de satisfaction. Elle ne cessait de repeter: "Oh Seigneur ta volonte est exhaucee, puisse mon Mentor revenir". Le nephilin la conduisit a la fontaine et commenca de la nettoyer. Puis il l emmena se reposer dans le temple de son Maitre.
Quelques lunes plus tard, Lorelune put enfin lui expliquer la signification de son geste. Elle savait que pour elle commencait une nouvelle ere.
Elle, la fille de son prophete, avait reussi la ou nul n etait parvenu.
Elle avait ramener d entre les morts son Mentor.
Elle savait que le sacrifice de sa vue n etait pas vain.
Elle faisait partie maintenant d'Ogrimar, elle le servirait a jamais.
Cerbere ecouta ce recit avec admiration envers ce courage et cette determination.

Saches Lorelune que je resterai toujours la pour toi, tu apprendras a vivre avec ce handicap. je serai tes yeux pour le moment.

Cerbere laissa Lorelune se reposer et lui dit avant de partir: " Tu es bien la fille de Locky et Memnoch, ilspeuvent etre fiers de toi. Ogrimar a encore trouve une recrue de choix". Lenephilien disparut dans les tenebres qui constituaient son monde.

Par -Locky- le 17/9/2002 à 22:38:20 (#2176865)

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Par Kalyce Azaael Gnl-GD le 28/9/2002 à 0:00:21 (#2246864)

A la lumiere d'une bougie dansante, le vieux Général finissait d'écrire un rapport sur l'excecution d'un mendiant de Stonecrest, un homme indigne de vivre. C'est a ce moment qu'il se redressa vivement, sentit tous ses muscles se raidir, sa peau le bruler, ses ailes se deployer, son coeur battre à tout rompre.

Mais qu'est ce que... Raahhhh !!!

Un bouleversement incroyable dans l'equilibre de la vie et de la mort foudroya le nécromancien. Il vomi une bile noire, souillant ses long cheuveux blanc, il s'agrippa à sa table jusqu'a la rompre à la force de ses mains... puis, sentit la douleur passer.... peu à peu...
Sans attendre, il se dirigea en clopinant vers son pupitre sur lequel se dressait fierement un palentir d'un noir de jais.
Apres une incantation semblant sortir de l'enfer elle même, le seraphin vit l'histoire se derouler sous ses yeux... il compris alors pourquoi le cycle de la vie et de la mort avait été bouleversé. Il tenta de joindre Lorelune par onde cérébrales mais en vain... C'est Memnoch qu'il trouva pour parler...

Memnoch mon ami, je suppose que tu l'a deja senti comme moi, ta fille est digne de toi, mais... elle est a present totalement egarée... cherche la...
Nous avons besoin d'élément tels qu'elle dans notre garde... il est meme fort probable qu'elle accomplisse un jour des actions determinantes dans notre combat pour le sombre.

Kalyce n'attendit pas la reponse de son ami... il etait exténué... il pensa en lui même :

Puisse Ogrimar proteger ceux qui lui sont fideles... sinon sur qui notre puissant dieu pourra t-il compter ?

Par ~ Shamilda ~ le 28/9/2002 à 2:47:08 (#2247423)

La jeune avait quitté sa maison depuis plusieurs lunes. Sa ville, son île, son pays étaient à des lieux de l'auberge où elle se trouvait actuellement.

Elle était assise devant une glace, peignant ses longs cheveux.
La fatigue la tenait et dans un demi-sommeil elle croyait apperçevoir ceux qu'elle aimait plus que tout.
La lumière de la bougie se faisait plus douce et de petits crépitements la presager sa fin prochaine.

Shamilda sursauta alors, sortie de ses songes par de vifs coups assené à sa porte.
Surprise par une visite aussi tardive elle se dirigea vers la porte tout en restant bien sur ses gardes.
Derrière la porte elle ne trouva qu'un jeune messagé sali par la route et courbé par la fatigue.
Il lui remit une lettre et s'en retourna ausstôt, trop heureux qu'il était d'aller retrouver un lit de fortune.

La jeune femme referma doucement la porte derrière elle. Ses yeux étaient fixés sur ce pli,s intriguée par le message qu'il contenait.
Elle s'assit à la petite table qui faisait office de bureau, seul mobilié de la petite pièce.
Un tel message venant d'Althéa, comme elle avait pu le deviner au sceau qui la maintenait fermé, ne pouvait contenir que des nouvelles de la plus haute importance,
espéront qu'elles seraient bonnes.

La jeune femme deplia le papier usé par les intemperies et la poussière de la route.
Ses yeux suivaient méthodiquement chaque mots, passant de lignes en lignes.
Son visage, lui, devenait de plus en plus livide au fur et à mesure qu'elle en apprenait plus.
La main qui tenait cette maudite lettre se mit à trembler, tandis que l'autre serrait un pli de sa robe, frénétiquement, comme pour apaiser la colère qui grandissait en elle.

La bougie finie par s'etteindre, juste avant qu'on ai pu voir les larmes couler le long de son doux visage.

Dans le noir on devinait ses gestes, sa main qui saisit un petit sac, qu'elle avait pour tout bagage, une poignée qui se tourne, la porte qui se referme, puis un lourd silence.

Devant l'auberge, elle murmura ...

Mon amie, je viens te rejoindre pour t'accompagner dans cette épreuve.

Puis d'une voix soudainement plus forte et plus animée d'émotion elle ajouta,

Qu'elle route as-tu donc suivit.
Je ne comprendrai jamais ce qui peut vous animer, pauvres fous à adorer ce qui vous détruit.

Elle pensa à ses amis, ceux qu'on lui avait pourtant recommander de fuir. Mais l'amour qu'elle leur portait ne pouvait s'arretter à de tels convenances.

Par Lorelune le 28/9/2002 à 4:15:38 (#2247603)

Alors qu'elle se reposait dans une sombre grotte, veillée par ses amis, à la faible lueur d'une bougie ondulant doucement, la jeune femme se redressa prestement sur sa couche. Elle avait entendu des sons que les autres n'avaient pas encore perçus. Le bruit de pas s'amplifia. Elle l'aurait reconnu entre mille.
Son amie, sa douce amie était accourue pour lui apporter son soutien!
Elle savait ce que cela avait dû lui coûter et par dessus tout, elle sentait sa douleur, comme elle avait senti celle de tous les autres. Comme c'était étrange de voir combien les gens pouvaient souffrir par procuration, alors qu'elle même ne ressentait qu'une immense satisfaction, mêlée malgré tout d'une forte lassitude.
Soudain, à l'entrée de la grotte, les pas se figèrent. Lorelune sentit puissament toute l'horreur que tous pouvaient lire sur le visage de la belle Shamilda. Elle pouvait entendre jusqu'au battement de son pauvre coeur meurtri, affolé plus par le pénible spectacle que par la folle course qui l'avait menée en ces lieux. D'un geste lent, elle arrêta toute parole avant même qu'elle ne franchît les lèvres de Shamilda.


Je vais bien mon amie... Je vais bien. N'aies crainte. Mes yeux ne sont rien. Je vois ce que personne ne peut voir, j'entends comme personne, je suis plus sensible à tout ce qui m'entoure. Mes sens sont aiguisés comme jamais. Je n'ai rien perdu d'utile. Au contraire. J'ai gagné au delà de toute espérance et le prix que j'ai payé ne vaut guère plus qu'un fardeau dont je me suis débarrassée.
Qu'avais je besoin de voir en ces terres? Je ne suis pas sensible à la beauté des levers de soleil comme toi, aux oiseaux, aux fleurs, aux arbres centenaires. Cette beauté ne me parle pas. Je lui préfère la noirceur, les ténèbres, l'obscurité, la putrescence et les arcanes infinies de l'Ombre.
Et la souffrance physique a remplacé la douleur d'avoir perdu l'être qui m'a faite... Il est en route. et je n'éprouve plus aucun regret de mon acte.

Shamilda la belle avait écouté ces mots sans rien dire, blessée par chaque parole comme par autant de poignards pénétrant sa chair, jusqu'au coeur.
Elle s'était juste approchée de Lorelune, et l'avait serrée dans ses bras. Un douce chaleur avait envahi la jeune Néphiline. Et contre toute attente, elle ne l'avait pas repoussée. Elle se laissa bercer par ce réconfort, sachant que les êtres pour qui elle se battrait toujours était réunis autour d'elle, l'accompagnant dans son dessein, la guidant, sans la juger sur le chemin qu'elle avait choisi de suivre..

Par Lorelune le 12/11/2002 à 10:43:06 (#2542313)

Originally posted by Siria/Epsabi
*ecoute le récit que lui fait Lorelune*
*impressionné et fier de sa mère*
*espere devenir un jour lui aussi digne d'Ogrimar et comprendre cette leçon qu'est la cruauté*
*médite ces quelques paroles silencieusement*

La néphilime s'approcha de son fils. Elle posa sa main sur sa joue et plongea ses yeux morts dans les siens. Malgré sa cécité, elle le voyait mieux que quiconque. D'une voix grave, elle lui dit :

Mon fils ne doute jamais de ta valeur... Comme je te l'ai déjà dit, j'ai vu toute la noirceur qui sommeillait en toi et je t'ai choisi parce qu'Ogrimar lui même te réclamait. Tu seras digne de lui et tes exploits seront un hommage à notre Maître, sois en assuré

Elle détourna les yeux pour qu'il ne vît pas la tendresse qui s'y reflétait et d'une voix dure, se retournant complètement

Va à présent! Cours au devant de ton destin! Il n'y a pas de temps à perdre

Elle entendit la porte se refermer dans un claquement marquant la détermination de son enfant. Les pas mourrurent dans la pénombre qui enveloppait Althéa, tandis qu'un sourire se dessinait sur les lèvres de cette femme qui savait qu'elle protègerait cet être qui lui était si cher de tout ce qui pourrait le mettre en danger.

Originally posted by Siria/Epsabi

Hrp : Bravo ;) j'avais pas eu le temps de le lire la derniere fois, mais bravo à tous les protagonistes.

Merci ;)

Par Memnoch leDemon le 12/11/2002 à 12:38:04 (#2543230)

La nuit tomba.

La piece où se trouvait Lorelune, baigna dans l'ombre. Ni feu, ni lune, n'éclairaient le tableau d'une fille, d'une femme, seule, assise et dechirée par le froid.

Dans un coin d'ombre, sans un murmure, Memnoch apparut.
Il savait. Il savait le sacrifice, qu'elle avait accompli. Il avait tout vu. Distant mais présent.

Il porta un regard froid mais approbateur sur cette néphilienne.

Memnoch remua les levres, mais aucun son n'en sortit. Il sentait que le message qu'il portait à sa fille avait été entendu. Entendu par son âme.

Il replia ses ailes sur lui même avant de disparaitre, comme il etait venu. De nul part.

Pour seul témoin de cette aparition iréelle, une plume. Aussi noire que la nuit elle même. Peut etre même bien plus encore.

Par Lorelune le 13/11/2002 à 14:13:34 (#2552117)

En souffle tiède vint la sortir de sa torpeur... Elle sentit au plus profond de son être, la présence de son père. Elle sentait qu'il approuvait son parcours qu'il croyait en elle. Elle voulait qu'à jamais ses parents restent près d'elle. Elle ne se sentait pas prête à les quitter.... Néanmoins ce jour ineluctable devrait arriver. Quoi qu'elle fasse et ce, parce qu'elle ne pouvait aller à l'encontre d'une volonté plus puissante que son amour pour eux, celle du Maître. Elle devrait se plier.


Elle se retourna, avança de quelques pas, et sentit à ses pieds nus, une plume qu'elle ramassa.... nul besoin de préciser d'où elle venait. Elle savait