Sancta Mater Maestitia (Sainte mère Tristesse)

Par Sombre Syr le 28/6/2002 à 5:11:25 (#1722927)

« S’il existe un enfer dans ce monde, il se trouve dans le cœur d’un homme mélancolique… »



JÂ’ai toujours fait semblant,
Jamais je ne tÂ’ai voulu loin de moi,
Verser quelques larmes de sang,
Seul te voir sourire au moins une fois.

Le vent peu à peu s’est levé,
Sur les plaines désertes et glacées,
Où un voile s’est répandu,
Où l’amour n’existe plus.

…Une rivière noire dans le ciel, occulte les astres et assombrit les cieux, pleurent les anges, pleurent les amants de ne savoir qui aimer, ni comment…

Eclate tonnerre,
Délivre colère,
Pourfend les éclairs,
Répand ta misère.

… Désespoir, décadence, l’homme seul, amour futile, brûle son âme et déchire son cœur…Puis plus rien ne bouge, peu à peu calme et sérénité reprennent leur place…

Je voudrais dormir une dernière fois,
Oublier ma douleur et ma vie,
Le froid s’est emparé,
De mon enveloppe mutilée.

J'aurais tant voulu ne jamais exister,
Ni jamais avoir cru pouvoir aimer,
J'ai beau crier, elle ne m'entend pas,
J'ai beau pleurer, elle ne m'aimera pas.

Et pourtant...

Par Ayame le 28/6/2002 à 6:24:57 (#1722988)

Un souffle fendit l'air...le voile des ombres se répandaient,entrainant avec lui les pensées d'un homme bléssé,toumenté.
L'archère se remémorat une phrase que jadis il lui avait dit.

-Je suis là.


Elle laissat l'homme a sa mélancoly,si impuissante face au lourd fardeau des regrets

Par La Nature le 28/6/2002 à 18:43:10 (#1725980)

Et Antarès créa une tempête qui souleva le velin pour le ramener vers les cieux ..

Par Sombre Syr le 29/6/2002 à 1:34:18 (#1728058)

…Un ruban doré, orné de perles de Lune, ondule au vent, juste au niveau de mes yeux. Il tisse dans l’air un chemin tortueux qui aiguise ma curiosité. Maintenant à l’orée d’un bois sombre, le par-terre de cailloux que dessine l’étoffe semble me montrer une voie, une voie que j’ignore encore, moi qui suis un Prophète.
Plusieurs fois, ma main hésitante tente d’agripper le ruban qui semble se défiler à chacun de mes pas…
…Quelle est cette clairière qui à présent m’accueille ? Je n’en connais ni les arbres, ni les animaux qui la peuplent.

Je suis perdu, dans l’inconnu… j’ai besoin à mon tour d’un guide pour me montrer comment rentrer chez moi.