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Mon histoire, ma vie

Par Cid De Rohan le 12/6/2002 à 23:20:24 (#1644879)

[hrp]Cédant à la mode des background, voici le mien[/hrp]

Chapitre I : Mon enfance

Tout commença il y a 22 ans, au royaume de Polaris, le royaume des glaces éternelles.

Mon père était un vampire, mais pas n’importe quel vampire. Il avait servi de nombreux rois et était réputé comme étant le plus grand et le plus brave chevalier de tout le royaume. Quand à mère, c’etait l’une des filles du Roy, et elle était la plus belle des femmes. Dans ces conditions, vous aviez deviné que mon enfance fut des plus heureuses. Le domaine familial était grand, le château vaste et confortable, et le peuple faisait par envers moi et ma famille, de sentiments très chaleureux, contrastant terriblement avec les rigueurs du climats.

Ma mère se chargea dès mes premières années de mon éducations, elle m’apprit à lire et à compter. Faisant preuve très tôt de grande facultés pour le combat, mon père se chargea de faire de moi un chevalier.
Il m’enseigna ainsi l’art du combat. Il m’apprit à manier l’épée, à diriger des troupes, mais plus que tout il m’enseigna l’art de la chevalerie, ses codes, ses valeurs. Quand je ne m’entraînais pas avec mon père, ma mère se chargeait de poursuivre mon éducation intellectuelle, m’enseignant à jouer de la musique. La musique, disait elle, est la seule façon de s’adresser directement à l’âme de quelqu’un.

Alors que j’avais 16 ans, un étrange visiteur arriva au royaume. Il su très tôt s’attirer les bonnes grâces du Roy. Mais personne ne s’en inquiéta, pas même mon père qui avait pourtant une profonde connaissance de l’humanité ainsi que des différents types de personnes qui la composent. Si je devais un jour revoir cet homme, je lui ferait endurer les pires sévices.

Je poursuivis mon entraînement de chevalier et, à l’age de 18 ans, mon père me demanda si j’étais prêt à passer l’ ultime étape. Il me demanda si je voulais devenir un vampire. Il m’avertit que l’immortalité ne serait pas facile à vivre, que je verrai mourir ceux que j’aime, que je verrai le monde dans lequel je vis changer, que je survivrai aux rois et aux royaumes et que je vivrai de nombreuses batailles, toutes plus sanglantes les unes que les autres. Je sentis une profonde mélancolie mêlée de tristesse lorsque mon père me dit ces choses. Il avait vécu tant de choses, connus tant de personnes.

Il me fallu tout une semaine afin de prendre ma décision. Lorsque je me sentis enfin prêt, j’allais voir mon père, et lui dit, d’une voix solennelle : Je suis prêt. Nous allâmes dans ma chambre. Mon père prit mon bras, saisi sa dague et m’entailla le poignet. Il bu mon sang avant de s’entailler le poignet à son tour et de me donner son sang à boire. Je bu alors son sang, il avait un goût bizarre, délicieux. Puis je perdis connaissance.

Je restais inconscient une semaine. A mon réveil, j’etais seul, dans mon lit. J’éprouvai une étrange sensations, je me sentais plus fort que je ne l’avais jamais été. J’etais noyé dans mes pensées lorsqu’un bruit à ma gauche attira mon attention. Je tournai la tête et vis une araignée en train de tisser sa toile, comment avais-je pu l’entendre ? Puis, je me rendis compte qu’il n’y avais pas de torche dans la pièce et qu’il faisait nuit. Non seulement je n’aurai pas du entendre cette araignée mais je n’aurais pas du la voir.

Je me levai, mit quelques vêtements quand la porte s’ouvrit. En s’ouvrant, la porte grinça si fort que j’en perdit l’équilibre. Alors c’était ça être un vampire, se faire terrasser par un simple son. Mon père entra, me vis au sol, et me dis que les vampires avaient des sens plus développés que les humains et qu’il me faudrait un certain temps avant de les maîtriser. Il me fallu tout un mois pour apprendre à maîtriser mes sens, afin de ne plus être déséquilibré au moindre son, de ne plus être aveuglé par la moindre torche et de ne plus être étouffé par la moindre odeur.

Quand je fus enfin prêt à vivre ma nouvelle vie de vampire, mon père me raconta le terrible secret de ma naissance. Je n’étais pas fils unique comme je l’avais toujours cru. Ma mère avais eu des jumeaux. J’avais un frère. Toutefois, au royaume de Polaris, la loi n’autorise pas les familles à avoir des jumeaux. C’est un signe funeste. Des jumeaux signifiaient qu’il faudrait partager l’ héritage et cela avait été sources de nombreuses guerres fratricides. La loi était claire, ma famille bien que de sang royal ne pouvait y échapper, mes parents devaient abandonner l’un de leur deux enfants. Je fut celui qui restait au près d’eux, alors que mon frère fut abandonné au pied d’un arbre, en proie au loups et au froid.

Les paroles de mon père résonnèrent dans ma tête comme un coup de tonnerre.
Pourquoi devais-je vivre alors que mon frère devais mourir ?
Pourquoi avais-je eu droit à toute la chaleur de ce foyer alors que lui devait endurer la terrible morsure du froid ?

Je ne pouvais supporter l’idée de devoir la vie au sacrifice de mon frère. Je pris mon manteau, ma dague et me dirigeais vers la sortie. Lorsque ma mère me demanda où j’allais, je lui répondit d’un ton froid, ayant presque de la haine dans la voie, que je partais retrouver mon frère. Comme je regrette cet instant.

Je me mit donc en quête de retrouver mon frère. Je parcourai tout le royaume, interrogeant tous ceux qui auraient pu savoir quelque chose à son sujet. Mais rien. Mes recherches restèrent désespérément vaines. Je ne savais même pas s’il était simplement en vie. Apres une année entière passée à la chercher mon frère, je me décidai à rentrer au château. La colère que j’éprouvai envers mes parents ne s’était pas apaisé mais je ne pouvais continuer à vivre tel un vagabond.

Je retournais donc au domaine familial, et là, c’est une vision d’ horreur qui s’offrit à mes yeux. Le château qui m’avais vu grandir était en ruines, victime, visiblement, d’un incendie. Je déambulais à travers les ruines et je vis les corps des serviteurs. Et là, l’horreur se fit encore plus grande. Les serviteurs n’étaient pas mort brûlés ou étouffés, non, ils avaient des blessures infligées par des épées ou des lances. Ils avaient été massacrés. Je fouillais les décombre du château pour retrouver les corps de mes parents mais ils n’y étaient pas. Ce fut un grand soulagement, mes parents avaient survécu.

Toutefois, le soulagement fut de courte durée. En sortant des ruines du château, je vis que le moulin du domaine avait été épargné, je priai pour que sa gardienne ait subi le même sort. Heureusement pour moi, la gardienne était là. Elle m’accueilli avec le sourire et me raconta ce qu’il s’etait passé.

Le visiteur qui s’etait attiré les bonnes grâces du Roy avais su le convaincre, ainsi que la population de la ville que les vampires étaient une menace pour le royaume. Le Roy ordonna donc à la garde d’arrêter mes parents. Mais si la garde arrêta mes parents, la population, elle, s’attaqua au château, pillant les richesses et massacrant les serviteurs, les traitant comme traites au royaume.

Je demandais à la gardienne du moulin ce qu’il était advenu de mes parents. Elle me dit qu’ils avaient été jugés et qu’il seraient brûlés le jour même. Il fallait absolument que j’empêche cela. Je me précipitai vers la porte mais la femme m’interpella. Si j’allais en ville dans cette tenue, je me ferais arrêter immédiatement. Elle avais raison. Je retournais aux ruines, me dévêtit, et prit, les vêtements d’un serviteur mort.

Ainsi déguisé je parvint jusque sur la place de la ville, mais trop tard. Le bûché etait déjà en feu. Le Roy était en train de faire brûler sa propre fille ainsi que son chevalier le plus fidèle. Je m’apprêtais à surgir sur la place afin de délivrer mes parents, mais mon regard croisa celui de mon père. Il était calme malgré la douleur et ne semblait éprouver aucune haine envers la population. Il remua ses lèvres et j’entendis ses mots, que moi seul pouvais entendre du fait de mes facultés sensorielles accrues. Il me dit de partir, de sauver ma vie. Il était au porte de la mort et il pensait à moi. Malgré la colère, je du me résoudre à lui obéir. Qu’aurai-je pu faire, je n’avais pas d’armure et une simple dague pour me défendre, la garde m’aurait taillé en pièces.

Je quittais la place de la ville, le cœur empli de larmes mais en ne laissant rien transparaître sur mon visage. Quitter la ville ne serait pas suffisant, il me fallait quitter le royaume si je voulais vivre et ainsi, plus tard venger la mort de mes parents. Je profitai de la nuit pour embarquer sur un navire.

Le voyage dura des semaines, je vivais cacher au fond de la cale, harcelé par la faim. Je me serai bien repus du sang d’un des marins mais, cela se serait remarqué et m’aurait obliger à me battre contre tout l’équipage. Ce qui aurait eu deux issues, soit l’équipage me tuai, soit je parvenais à le vaincre mais, ne sachant naviguer, je serai mort de faim. C’est pourquoi je du me résoudre à me contenter de rats. La nourriture et l’air humide, saturé d’iode de la cale eu raison de mes forces, ainsi que de ma dague qui s’etait mise à rouiller. Et c’est ainsi que je débarquai au royaume d’Althea, faible, vêtu de quelques vêtements déchiré et armé d’une dague rouillée.

[hrp] pfiou, c’est long, bravo à ceux qui ont tout lu. Si vous aimez je posterai la suite ma vie sur Althea, mais plus tard. Et puis si vous n’aimez pas, ben, je posterai quand meme la suite :p [/hrp]

Par Balibalo Rakar le 12/6/2002 à 23:46:29 (#1645028)

Bon Cid g pas tout lu mais bon g enregistré le texte v me faire sa avant de me pieuter et je te donnerais mon avis ensuite ... mais je suis dors et déjà certain que c'est bien ! voila a ciao

Par Kirla Melkiar le 13/6/2002 à 0:01:29 (#1645124)

:lit: :lit: Franchement bravo j'ai bien aimé et j'ai lu de la première a la dernière phrase. J'attend la suite avec impatience.

Par Maelia Ketiran le 13/6/2002 à 5:45:15 (#1645912)

excellent!! *a tout dévoré* j'attends la suite, j'aime bien la narration comme tu la fais :) hop au boulot !!

Par Arta le 13/6/2002 à 5:52:12 (#1645922)

hop au boulot !!


:merci:

super !!

Par Xentios Bagarth le 13/6/2002 à 8:12:13 (#1646109)

:merci: Félicitations , *attend la suite* :maboule: .

Par Eowyn Skaya le 13/6/2002 à 19:31:08 (#1650074)

:lit: Très zoli moi j'adors:lit:
La suite elle est où? ;)

Par Morrigan Lochly le 14/6/2002 à 0:45:41 (#1651870)

Tout simplement magnifique, une excellente narration, une lecture plus qu'agréable, et une très belle histoire bref ... à quand la suite ? :p
Promis je te laisse de la place sur le blanc si tu nous raconte la suite :rolleyes: :D

Par Lelf le 14/6/2002 à 1:14:04 (#1651953)

Bien, bien. :) :lit:

Par Cid De Rohan le 14/6/2002 à 2:39:53 (#1652142)

[hrp] Si le premier chapitre racontait mon enfance, ce deuxième chapitre raconte, lui, ma vie humaine sur Althéa. Comment je suis passé du coté obscur de la force. Bonne lecture à tous ! [/hrp]

Chapitre II : Althéa, la révélation

Mes premiers jours sur Althéa furent assez difficiles. Le voyage m’avait épuisé, j’avais une terrible envie de sang humain mais j’étais trop faible et trop mal équipé pour affronter la garde qui n’aurait pas manqué de partir à ma recherche en découvrant les restes de mes repas. Je dus donc, une fois encore, me tourner vers autre chose que le sang humain. Les sous-sols du temple se révélèrent être un excellent garde manger. Ils regorgeaient de rats de bonnes tailles et même de chauve-souris. J’allais enfin pouvoir manger à ma faim.

Après plusieurs jours passés à me repaître de sang de rats, je me décidai enfin à explorer la ville. C’etait une petite ville de province, assez charmante je dois l’avouer. La population y était très accueillante. En me mêlant à la clientèle de la taverne locale, j’appris de nombreuses informations sur le royaume dans lequel je venais de débarquer. La ville dans laquelle j’étais, était l’une des quatre villes du royaume de Goldmoon, dirigé par le Roy Théodore XIII. Son royaume s’étendait sur trois îles.

Maintenant que j’etais de nouveau prêt à me battre et que j’en savais un peu plus sur le royaume dans lequel j’étais, il était temps pour moi de préparer ma vengeance. Il me fallait tout d’abord songer à m’équiper. Sans argent pour m’acheter une armure il me fallut accomplir quelques missions pour la population locale afin de gagner quelques pièces.

L’une de ces missions m’apporta bien plus que quelques piécettes. Kalastor m’avait chargé d’aller voir un démon nommé Balork. Ma conversation avec ce démon fut des plus intéressante. Il avait du sentir l’esprit de vengeance qui m’habitait et me parla d’un moyen d’assouvir cette vengeance. Il me dit que, bien qu’étant vampire, je n’aurai jamais suffisamment de puissance pour vaincre une armée à moi tout seul. Il avait bien entendu raison. Toutefois il me dit qu’il existait un moyen pour que j’acquière la puissance nécessaire, je devais m’allier avec son maître : Ogrimar.

Balork m’apprit ainsi tout ce que je devais savoir sur Ogrimar et sur la façon d’acquérir la puissance nécessaire à l’accomplissement de ma vengeance. Il me fallut plusieurs jours avant de prendre ma décision. Etait-ce bien la seule solution, n’y avait il pas d’autres alternatives ? Non, je devais m’allier à Ogrimar, c’etait le seul moyen de me venger. Je me décidai donc à faire ce que Balork m’avait dit.

Au cours d’une autre de mes missions, je fit une autre rencontre, qui bouleversa tout autant ma vie. Un garde m’avait chargé d’aller tuer un troll. Je me rendit donc dans la maison où se trouvait ce troll, bien décidé à le faire passer de vie à trépas. Et là, dans cette maison, je vis une femme, une guerrière, d’une grande beauté, il émanai d’elle une étrange vibration, je me sentais irrémédiablement attiré par elle. Je compris assez rapidement les raisons de mon attirance envers elle. Elle était un vampire, la première femme vampire que je voyais.

Nous fîmes connaissance et je me liai rapidement d’amitié pour elle. Un jour, elle me présenta à sa «mère», une succube. Ce jour là, je me rendit compte que je n’étais pas le seul auquel Balork avait parlé d’Ogrimar. Il existait toute une organisation qui, dans l’ombre, s’appliquait à servir le Maître. Une organisation faite de vampires, de succubes, d’humains habités par les âmes de démons, …. bref, que des gens sympathiques.

Je décidai de ne pas me trop me mêler à eux et à leur religion pour le moment, mais je savais qu’ils pourraient faire de puissant alliers potentiels. Je continuai d’effectuer des missions pour Kalastor, et ce dans seul but de pouvoir m’allier à Ogrimar. C’est ainsi qu’une de ces missions me conduisit jusqu’à la capitale du royaume : Silversky.

Silversky était une grande ville, n’ayant que peu de chose en commun avec Lighthaven. Mais je ne passai que peu de temps en ville, Kalastor m’avait chargé d’aller voir Shadeen, et je m’empressai d’aller à sa rencontre. Ma rencontre avec Shadeen n’eut pas le résultat escompté, elle ne pu rien me dire sur la façon de m’allier avec Ogrimar. Je décidai toutefois d’accomplir pour elle quelques missions afin de renflouer ma bourse qui avait été vidée par les frais engendrés par le voyage de l’île d’Arakas vers celle de Raven’s Dust.

Je commençai à perdre tout espoir de pouvoir un jour m’allier avec Ogrimar lorsqu’un jour, déambulant dans la foret sans but précis, je fit la connaissance de monseigneur Damien. Ce dernier me fit part de tout ce que je devais savoir pour accomplir ma quête de pouvoir. Il me dit notamment que pour accomplir cette quête il me faudrait me rendre sur l’île de Stoneheim, la dernière île du royaume. Mais avant de me dire comment je pouvais m’y rendre, il me demanda de prouver ma fidélité envers son Dieu. Il voulait que je tue Shadeen et que je lui apporte une de ses boucles d’oreilles en guise de preuve.

J’en voulais à Shadeen de ne pas avoir pu me renseigner sur Ogrimar, je n’eut donc aucun remord à la tuer. Je rapportais ensuite la boucle d’oreille, non, en fait c’est une des oreilles de Shadeen que je donnai à Damien. Ce dernier, satisfait, m’envoya voir un magicien du nom de Zhakar, qui seul pouvais m’envoyer à Stoneheim. Moyennant finance, ce dernier accepta de me téléporter à Stonecrest, la ville humaine de Stoneheim.

Déambulant dans les ruelles de Stonecrest je fit la rencontre de Julian, qui m’envoya vers son seigneur, Sir Mordenthal. Je parti donc vers les montagnes au nord de la ville où se trouvait le château du Sir. Ma rencontre avec lui fut riche d’enseignements, Mordenthal m’apprit tout se que je devais savoir sur les néphilims et leur formidable puissance. Il me dit que je pourrai moi même acquérir une telle puissance si je décidai de m’allier à Ogrimar et de renaître. Surtout il m’apprit qu’en renaissant je ne perdrais pas mon statut de vampire, je garderai ainsi les sens aiguisés du vampire tout en ayant la puissance des néphilims.

Mais avant que je puisse renaître, Mordenthal voulait être sûr que j’en soit digne. Ainsi il me fit passer différentes épreuves que je ne trouvais guère très difficiles. Une fois les épreuves passées, il me révéla que c’est l’Oracle qui pouvait me faire renaître et que je devais aller le trouver dans sa forteresse. Mais il me mit en garde, si la renaissance procure ne grande puissance, elle est également très dangereuse car les jeunes néphilims sont particulièrement vulnérables et ils leur faut plusieurs semaines avant de retrouver leurs pouvoirs d’avant renaissance et encore d’autres semaines avant de pouvoir devenir plus puissant qu’ils ne l’étaient en étant humain. Mais ma décision était prise, mon destin était de voir l’Oracle et de renaître.

Ayant souvent entendu parler des difficiles épreuves que l’Oracle faisait passer au futurs néphilims, je décidai de me faire accompagner par un guide, comme cela se faisait assez souvent. En questionnant autour de moi afin de trouver un guide je fit la connaissance d’un néphilim. C’était un mage et il émanait de lui une aura d’une extraordinaire puissance. Sir Mordenthal ne m’avait pas menti, les néphilims possèdaient réellement une puissance incroyable.

Malgré la puissance qui émanait de lui, je me sentais en sécurité. Je discutai avec lui et il accepta bien gentiment de me servir de guide pour passer les épreuves de l’Oracle. Nous nous avançâmes donc tous les deux en direction de la forteresse de l’Oracle. Une fois à l’intérieur je dois dire que je fut presque déçu. Les premières salles que nous avions visité été vides, je commençais à me dire que les dangers de cette forteresse avaient été grandement exagérés. Nous arrivâmes alors à une espèce de labyrinthe.

Je compris alors quelle avait été ma méprise. A peine avions nous fait quelques pas que nous nous retrouvâmes face à une meute de b’thastans. J’avais souvent entendu parlé de ces créatures réputées pour leur férocité. Je m’apprêtai à dégainer mon épée mais mon guide m’interrompis d’un geste de la main. Puis il fit quelques incantations magiques qui renforcèrent mon armure et il me dit que nous n’avions pas le temps de nous arrêter pour combattre.

Nous continuèrent donc notre chemin, passant devant des créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres mais sans jamais les affronter. C’est ainsi que nous arrivâmes devant l’Oracle. C’etait un homme d’apparence assez âgée et pourtant il y avait dans ses yeux une lueur de jeunesse. Il paraissait plutôt faible et je me demandais comment un tel homme pourrait me permettre de gagner plus de puissance.

Je discutais longuement avec l’Oracle. Il m’apprit de nombreuses choses sur ma future existence en tant que néphilim, puis me sentant enfin prêt à renaître, il me fit passer une ultime épreuve dont je me sortis victorieux. De nouveau devant l’Oracle, il me demanda une fois de plus si j’étais bien certain de vouloir renaître. J’acquiesçai. Il incanta alors quelques formules magiques. Je sentis mon corps enveloppé par une étrange aura mystique puis plus rien.

Lorsque je rouvris les yeux, je me trouvais nu, allongé sur le sol du temple de Lighthaven. Avais-je révé ? Je me relevai, tant bien que mal et une fois debout je sentis quelque chose me tirer vers l’arrière. Je tournais la tête et vis une paire d’ailes noires, mes ailes. Je n’avais donc pas rêver. J’étais bien aller voir l’Oracle pour renaître. Je repris mes esprits et décidai d’envoyer Giink, mon fidèle corbeau, porter un message de remerciement à mon guide. Je ne savais pas alors que ce puissant mage allait bientôt devenir bien plus qu’un simple guide.

Puis je sortis du temple, prêt à affronter cette nouvelle existence qui s’offrait à moi.

[hrp] Voilà, de nouveau bravo à ceux qui ont tous lu. Les anciens auront sûrement pu mettre des noms sur les personnes que je cite sans les nommer :) . La suite bientôt, avec, notamment, ma rencontre, … ma douloureuse rencontre avec l’Haruspice. [/hrp]

Par Lelf le 14/6/2002 à 3:12:16 (#1652186)

Bien, bien. :) :lit:

[Non c'est pas un doublon z'avez pas regardé l'heure? :p :D]

Par Morrigan Lochly le 14/6/2002 à 9:01:19 (#1652686)

Toujours aussi bien conté, :lit: :amour:
La suite, la suite !!! :rolleyes:

Par Darla Of Sky le 14/6/2002 à 10:36:41 (#1653189)

genial mon capitaine :)

Par Garou Willer le 14/6/2002 à 15:33:49 (#1655003)

Bravo, c'est super, j'attends la suite avec impatience.

Par Cid De Rohan le 21/6/2002 à 14:36:40 (#1689901)

[hrp]Troisième chapitre racontant ma vie en tant que néphilim et comment j’en suis arrivé là où je suis. Ce chapitre a mis un peu de temps à venir car, comme il traite d’évènements récents, il me fallait davantage de réflexion afin de prendre le recul nécessaire à une bonne narration. [/hrp]

Je commençais une nouvelle vie. Il me fallait quelques temps pour m’habituer à mes nouveaux pouvoirs, c’est pourquoi je décidai de rester m’entraîner à Lighthaven, à l’abri des dangers de Stoneheim. C’est ainsi que je fis la connaissance d’une femme formidable, elle était plus âgée que moi mais nous avons rapidement sympathisés. Sur bien des points elle me rappelait ma mère. Un jour elle me dit qu’elle recherchait un fils. Elle était si gentille avec moi, elle ressemblait tant à ma mère. J’acceptai de devenir son fils adoptif.

C’est ainsi que de Cid de Manjow, je devins Cid De Rohan. Je découvrit que cette femme avait déjà un fils, qui n’était autre que celui qui m’avait guidé à travers les difficiles épreuves de l’Oracle, ainsi qu’un autre fils plus jeune. Bien que j’étais qu’un fils adoptif, ils devinrent rapidement comme des frères de sang pour moi. Je commençais donc une nouvelle vie, avec une nouvelle famille.

Mon double statut de vampire néphilim me permis de recouvrer rapidement ma puissance passée. Ma vengeance ne tarderait pas à s’accomplir. Un jour que je me promenais à Lighthaven, je fis une rencontre avec une jeune femme qui se prétendait prêtresse d’Ogrimar. Elle était d’une vanité sans bornes et se permettait de me toiser. J’aurai pu la tuer d’un coup d’épée mais, elle servait celui qui m’avait accorder ma puissance, je ne pouvais la tuer sans risquer le courroux du Dieu auquel j’avais prêter allégeance. Je décidai donc de la laisser vivre et de continuer mon entraînement.

Par un beau matin de printemps, je me réveillais dans une maison de la ville des voleurs. J’enfilai mon armure et je sorti contempler le spectacle de la nature. Le soleil venait de se lever et éclairer les nuages d’une douce lueur orangée. Les arbres aux alentours etaient en fleur, offrant à mes sens un somptueux spectacle d’odeur set de couleurs. Un oiseau lire chantai dans un arbre. Que faisait-il là ? D’habitude ces oiseaux se rencontraient dans la forêt de non retour. Je devins pensif. Ce paysage était si différent des plaines gelées de mon enfance.

Mon attention fut soudain attirée par une source d’ énergie à ma gauche. Je tournai la tête. Le vent s’arrêta, les oiseaux cessèrent de chanter. Un portail s’était ouvert vers un autre plan d’existence. De ce portail sorti une silhouette d’apparence humaine, revêtue d’un long manteau et d’une capuche rendant son visage impossible à distinguer. Il émanait de cet être une puissance impressionnante, c’était comme si sa seule présence avait arrêté le temps. Mais il émanait de lui autre chose, … ce n’était pas de la haine,… c’était… du mépris.

L’être tendit un doigt vers moi, et sans faire d’autres gestes ni sans incanter une quelconque formule magique un éclair jaillit de son doigt. Instinctivement je levai mon bouclier. Je fut projeté plusieurs mètres en arrière. Lorsque je me relevai, je constatai qu’il ne restait de mon bouclier que quelques débris au sol.

Je dégainai mon épée, me jetai sur l’individu mais un nouvel éclair me projeta de nouveau en arrière. Je me relevai et cette fois ci, je constatai que c’était mon épée qui n’était plus que poussière. Je faisais face à l’être. Un troisième éclair jaillit de son doigt. Cette fois ci je parvint à rester debout. L’éclair ne semblait avoir eu que peu d’effet quand, soudain, mon armure se brisa de toutes parts, tombant au sol en une multitude de petits débris.

J’étais nu, sans protection et sans arme face à cet être qui, par sa seule volonté, pouvait déclencher des sorts d’une extraordinaire puissance. Un quatrième éclair sorti de son doigt. Je sentai ma dernière heure arriver. Je sentis une immense douleur dans mon dos. Mes ailes. Cet éclair avait réduis mes ailes à néant, il n’en restait plus que quelques plumes sur le sol.

C’est alors que je compris à qui j’avais à faire. L’être qui se tenait en face de moi était l’ Haruspice, ou plutôt l’un de ces messagers. Ces derniers temps je n’avais été qu’obséder par ma propre puissance, j’étais devenu vaniteux, j’en avais oublié les valeurs de la chevalerie. Et l’ Haruspice m’avait jugé indigne de continuer mon existence.

Je me redressai, regardant fixement le messager de l’Haruspice et lui dit, d’un ton calme : Je suis prêt à mourir. Je ne le vis pas remuer les lèvres et pourtant je l’entendis distinctement dire, d’une voie caverneuse : Et bien meurt !

Un cinquième éclair jaillit de son doigt et m’atteignit. C’est comme si mon corps était transpercer d’un million de coups d’épée. Je fut projeté contre la falaise et je perdit connaissance.

J’errais entre les mondes, aux portes du royaume des morts. Je ne sais combien de temps cela dura. Je ne sentais plus rien, ni sensations ni sentiments. Etais-je mort ? Je ne sentais même plus mon corps, le temps semblait ne plus s’écouler. Etait ça la mort ? Puis j’entendis Giink, mon fidèle corbeau. Il m’appelait. … Giink … il m’avait toujours été fidèle. Il était le seul lien entre moi et mes parents. … Mes parents… morts, tués par leur peuple, mon peuple. Mes parents que je n’avais pas pu venger. Non, je ne pouvais pas mourir maintenant, il me restait une tache à accomplir. Je ne pouvais pas abandonner mes parents. Le temps de les rejoindre dans l’autre monde n’était pas encore venu.

La colère montait en moi, je retrouvai mes sensations, je reprenais le contrôle de mon corps. La colère devenait de plus en plus fortes. Les assassins de mes parents ne pouvaient rester impunis. J’ouvrit les yeux et me relevai. Je laissais éclater ma colère et ma haine en un immense nuage de flammes. Mes ailes avaient repoussé, ma haine les avait ramenées à la vie et à défaut d’être plus fort je me sentais plus déterminé que jamais.

Mais ma vengeance devait attendre, l’ Haruspice était si puissant que son retour menaçait mes projets, il risquait de détruire ce monde avant que je ne puisse me venger. Mais l’Haruspice était un Dieu, et seul un autre Dieu pourrait le contrer. Je décidais donc de rechercher la prêtresse d’Ogrimar rencontrée à Lighthaven afin de me mettre au service du Maître. Mes efforts portèrent leur fruit. La jeune prêtresse était devenue puissante au sein de l’ordre. Ma foi et ma détermination à servir le Maître l’impressionnèrent. C’est ainsi qu’elle me confia un poste important au sein de l’ordre, Capitaine de la garde de Windhowl, la ville appartenant à l’ordre, poste que j’occupe encore aujourd’hui.

Toutefois, ma haine envers mon peuple n’a pas disparue. Au contraire, je l’ai développée en même temps que ma technique et un jour, ceux qui ont osé s’attaquer à mes parents subiront ma vengeance.

[hrp] Bravo à ceux qui ont tout lu depuis le début. J’espère que mon explication rp du bug du nb vous aura plus. Mon histoire s’arrête là pour le moment, il y aura peut être un quatrième chapitre, le jour où je quitterai Althéa pour enfin accomplir ma vengeance. [/hrp]

Par Tcharek M'Sakar le 21/6/2002 à 15:39:25 (#1690284)

:lit: :lit: :merci:

Bravo, ca se lit facilement c'est trés prenant et trés bien ecrit.

Ca ma donner l'envie d'écrire mon BG encore bravo.

Par Cid De Rohan le 20/8/2002 à 18:40:28 (#1992553)

[HRP]
Voilà suite et fin de mon histoire sur Althea. Pour ceux et celles qui nauraient pas suivi, plus de détails sur mon départ ici
[/HRP]

Chapitre IV : La vengeance

Le temps était venu.

Le bateau était enfin près à appareiller. Javais nommé un nouveau capitaine pour la garde Windhowl. La duchesse mavait informé quelle ne rentrerait pas. Je décidai donc de nommer Zdravo De Necra, Duc de Windhowl. Je savais quil était à la hauteur de cette tache, mais le voudrait-il ?

Ce nétait plus mon souci de toute façon. Les fidèles dOgrimar étaient assez nombreux et puissant pour sorganiser entre eux. Javais fait ma part et servi le Maître du mieux que je pouvais. Jétais à présent assez puissant pour accomplir ma vengeance et les fidèles du Maître létaient suffisamment pour sopposer à lHaruspice. Peut être pas éternellement, mais assez de temps pour que ma vengeance soit accomplie.

Je dis au revoir à ma famille ainsi quaux fidèles du Maître. Apparemment, tous comprenaient que je me devais de partir. Ce soir là, un banquet fut organisé. Ce fut une belle fête, inoubliable.

Le jour venait à peine de se lever, il y avait un épais brouillard à Windhowl. Je montais à bord du navire tout juste retapé. Cétait une petite embarcation, qui servait autre fois à la pêche. Quatre marins maccompagneraient dans ce voyage. Ils semblaient heureux de partir en mer, le Roy négligeant la marine, ces marins navaient pas navigué depuis longtemps.

Les marins levèrent lencre et nous partîmes. La mer était relativement calme et une légère brise nous permettait de nous éloigner rapidement du port. Windhowl disparaissait peu à peu dans le brouillard et bientôt elle disparue complètement. Je regardais Giink :

Ca y est, on rentre chez nous !



[HRP]
Voilà, à compter de maintenant, Cid De Rohan na plus aucune existence Rp.
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Par Nymoee De Rohan le 20/8/2002 à 18:50:03 (#1992619)

:lit:
wooow mon beau-frere, je ne connaissais pas les premiers chapitres...mais c'est cool!

Je ne savais pas que tu etais adopté....maintenant je connais ton histoire :)

Bravo!

Par Solk/Ame/Angela le 20/8/2002 à 19:42:23 (#1992957)

Tres bien :o)
Euh meme si t'es pas Rp, evite le pk power a l'arene *sourit* Euh moi j'y retourne pas avant 1semaine 1/2 alors j'espere que Cid De Rohan, l'invincible ne fera plus de massacre :p

Par zdravo le 21/8/2002 à 0:59:49 (#1994682)

:ange:

C pas que C long... C ke C touffu :ange: :blabla:

Regarde le mien :p :maboule:

*met la vieeeeeeeeeeeelle signature* :bouffon:

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