Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Quies > Mon histoire, ma vie
Mon histoire, ma vie
Par Cid De Rohan le 12/6/2002 à 23:20:24 (#1644879)
Chapitre I : Mon enfance
Tout commença il y a 22 ans, au royaume de Polaris, le royaume des glaces éternelles.
Mon père était un vampire, mais pas nimporte quel vampire. Il avait servi de nombreux rois et était réputé comme étant le plus grand et le plus brave chevalier de tout le royaume. Quand à mère, cetait lune des filles du Roy, et elle était la plus belle des femmes. Dans ces conditions, vous aviez deviné que mon enfance fut des plus heureuses. Le domaine familial était grand, le château vaste et confortable, et le peuple faisait par envers moi et ma famille, de sentiments très chaleureux, contrastant terriblement avec les rigueurs du climats.
Ma mère se chargea dès mes premières années de mon éducations, elle mapprit à lire et à compter. Faisant preuve très tôt de grande facultés pour le combat, mon père se chargea de faire de moi un chevalier.
Il menseigna ainsi lart du combat. Il mapprit à manier lépée, à diriger des troupes, mais plus que tout il menseigna lart de la chevalerie, ses codes, ses valeurs. Quand je ne mentraînais pas avec mon père, ma mère se chargeait de poursuivre mon éducation intellectuelle, menseignant à jouer de la musique. La musique, disait elle, est la seule façon de sadresser directement à lâme de quelquun.
Alors que javais 16 ans, un étrange visiteur arriva au royaume. Il su très tôt sattirer les bonnes grâces du Roy. Mais personne ne sen inquiéta, pas même mon père qui avait pourtant une profonde connaissance de lhumanité ainsi que des différents types de personnes qui la composent. Si je devais un jour revoir cet homme, je lui ferait endurer les pires sévices.
Je poursuivis mon entraînement de chevalier et, à lage de 18 ans, mon père me demanda si jétais prêt à passer l ultime étape. Il me demanda si je voulais devenir un vampire. Il mavertit que limmortalité ne serait pas facile à vivre, que je verrai mourir ceux que jaime, que je verrai le monde dans lequel je vis changer, que je survivrai aux rois et aux royaumes et que je vivrai de nombreuses batailles, toutes plus sanglantes les unes que les autres. Je sentis une profonde mélancolie mêlée de tristesse lorsque mon père me dit ces choses. Il avait vécu tant de choses, connus tant de personnes.
Il me fallu tout une semaine afin de prendre ma décision. Lorsque je me sentis enfin prêt, jallais voir mon père, et lui dit, dune voix solennelle : Je suis prêt. Nous allâmes dans ma chambre. Mon père prit mon bras, saisi sa dague et mentailla le poignet. Il bu mon sang avant de sentailler le poignet à son tour et de me donner son sang à boire. Je bu alors son sang, il avait un goût bizarre, délicieux. Puis je perdis connaissance.
Je restais inconscient une semaine. A mon réveil, jetais seul, dans mon lit. Jéprouvai une étrange sensations, je me sentais plus fort que je ne lavais jamais été. Jetais noyé dans mes pensées lorsquun bruit à ma gauche attira mon attention. Je tournai la tête et vis une araignée en train de tisser sa toile, comment avais-je pu lentendre ? Puis, je me rendis compte quil ny avais pas de torche dans la pièce et quil faisait nuit. Non seulement je naurai pas du entendre cette araignée mais je naurais pas du la voir.
Je me levai, mit quelques vêtements quand la porte souvrit. En souvrant, la porte grinça si fort que jen perdit léquilibre. Alors cétait ça être un vampire, se faire terrasser par un simple son. Mon père entra, me vis au sol, et me dis que les vampires avaient des sens plus développés que les humains et quil me faudrait un certain temps avant de les maîtriser. Il me fallu tout un mois pour apprendre à maîtriser mes sens, afin de ne plus être déséquilibré au moindre son, de ne plus être aveuglé par la moindre torche et de ne plus être étouffé par la moindre odeur.
Quand je fus enfin prêt à vivre ma nouvelle vie de vampire, mon père me raconta le terrible secret de ma naissance. Je nétais pas fils unique comme je lavais toujours cru. Ma mère avais eu des jumeaux. Javais un frère. Toutefois, au royaume de Polaris, la loi nautorise pas les familles à avoir des jumeaux. Cest un signe funeste. Des jumeaux signifiaient quil faudrait partager l héritage et cela avait été sources de nombreuses guerres fratricides. La loi était claire, ma famille bien que de sang royal ne pouvait y échapper, mes parents devaient abandonner lun de leur deux enfants. Je fut celui qui restait au près deux, alors que mon frère fut abandonné au pied dun arbre, en proie au loups et au froid.
Les paroles de mon père résonnèrent dans ma tête comme un coup de tonnerre.
Pourquoi devais-je vivre alors que mon frère devais mourir ?
Pourquoi avais-je eu droit à toute la chaleur de ce foyer alors que lui devait endurer la terrible morsure du froid ?
Je ne pouvais supporter lidée de devoir la vie au sacrifice de mon frère. Je pris mon manteau, ma dague et me dirigeais vers la sortie. Lorsque ma mère me demanda où jallais, je lui répondit dun ton froid, ayant presque de la haine dans la voie, que je partais retrouver mon frère. Comme je regrette cet instant.
Je me mit donc en quête de retrouver mon frère. Je parcourai tout le royaume, interrogeant tous ceux qui auraient pu savoir quelque chose à son sujet. Mais rien. Mes recherches restèrent désespérément vaines. Je ne savais même pas sil était simplement en vie. Apres une année entière passée à la chercher mon frère, je me décidai à rentrer au château. La colère que jéprouvai envers mes parents ne sétait pas apaisé mais je ne pouvais continuer à vivre tel un vagabond.
Je retournais donc au domaine familial, et là, cest une vision d horreur qui soffrit à mes yeux. Le château qui mavais vu grandir était en ruines, victime, visiblement, dun incendie. Je déambulais à travers les ruines et je vis les corps des serviteurs. Et là, lhorreur se fit encore plus grande. Les serviteurs nétaient pas mort brûlés ou étouffés, non, ils avaient des blessures infligées par des épées ou des lances. Ils avaient été massacrés. Je fouillais les décombre du château pour retrouver les corps de mes parents mais ils ny étaient pas. Ce fut un grand soulagement, mes parents avaient survécu.
Toutefois, le soulagement fut de courte durée. En sortant des ruines du château, je vis que le moulin du domaine avait été épargné, je priai pour que sa gardienne ait subi le même sort. Heureusement pour moi, la gardienne était là. Elle maccueilli avec le sourire et me raconta ce quil setait passé.
Le visiteur qui setait attiré les bonnes grâces du Roy avais su le convaincre, ainsi que la population de la ville que les vampires étaient une menace pour le royaume. Le Roy ordonna donc à la garde darrêter mes parents. Mais si la garde arrêta mes parents, la population, elle, sattaqua au château, pillant les richesses et massacrant les serviteurs, les traitant comme traites au royaume.
Je demandais à la gardienne du moulin ce quil était advenu de mes parents. Elle me dit quils avaient été jugés et quil seraient brûlés le jour même. Il fallait absolument que jempêche cela. Je me précipitai vers la porte mais la femme minterpella. Si jallais en ville dans cette tenue, je me ferais arrêter immédiatement. Elle avais raison. Je retournais aux ruines, me dévêtit, et prit, les vêtements dun serviteur mort.
Ainsi déguisé je parvint jusque sur la place de la ville, mais trop tard. Le bûché etait déjà en feu. Le Roy était en train de faire brûler sa propre fille ainsi que son chevalier le plus fidèle. Je mapprêtais à surgir sur la place afin de délivrer mes parents, mais mon regard croisa celui de mon père. Il était calme malgré la douleur et ne semblait éprouver aucune haine envers la population. Il remua ses lèvres et jentendis ses mots, que moi seul pouvais entendre du fait de mes facultés sensorielles accrues. Il me dit de partir, de sauver ma vie. Il était au porte de la mort et il pensait à moi. Malgré la colère, je du me résoudre à lui obéir. Quaurai-je pu faire, je navais pas darmure et une simple dague pour me défendre, la garde maurait taillé en pièces.
Je quittais la place de la ville, le cur empli de larmes mais en ne laissant rien transparaître sur mon visage. Quitter la ville ne serait pas suffisant, il me fallait quitter le royaume si je voulais vivre et ainsi, plus tard venger la mort de mes parents. Je profitai de la nuit pour embarquer sur un navire.
Le voyage dura des semaines, je vivais cacher au fond de la cale, harcelé par la faim. Je me serai bien repus du sang dun des marins mais, cela se serait remarqué et maurait obliger à me battre contre tout léquipage. Ce qui aurait eu deux issues, soit léquipage me tuai, soit je parvenais à le vaincre mais, ne sachant naviguer, je serai mort de faim. Cest pourquoi je du me résoudre à me contenter de rats. La nourriture et lair humide, saturé diode de la cale eu raison de mes forces, ainsi que de ma dague qui setait mise à rouiller. Et cest ainsi que je débarquai au royaume dAlthea, faible, vêtu de quelques vêtements déchiré et armé dune dague rouillée.
[hrp] pfiou, cest long, bravo à ceux qui ont tout lu. Si vous aimez je posterai la suite ma vie sur Althea, mais plus tard. Et puis si vous naimez pas, ben, je posterai quand meme la suite :p [/hrp]
Par Balibalo Rakar le 12/6/2002 à 23:46:29 (#1645028)
Par Kirla Melkiar le 13/6/2002 à 0:01:29 (#1645124)
Par Maelia Ketiran le 13/6/2002 à 5:45:15 (#1645912)
Par Arta le 13/6/2002 à 5:52:12 (#1645922)
hop au boulot !!
:merci:
super !!
Par Xentios Bagarth le 13/6/2002 à 8:12:13 (#1646109)
Par Eowyn Skaya le 13/6/2002 à 19:31:08 (#1650074)
La suite elle est où? ;)
Par Morrigan Lochly le 14/6/2002 à 0:45:41 (#1651870)
Promis je te laisse de la place sur le blanc si tu nous raconte la suite :rolleyes: :D
Par Lelf le 14/6/2002 à 1:14:04 (#1651953)
Par Cid De Rohan le 14/6/2002 à 2:39:53 (#1652142)
Chapitre II : Althéa, la révélation
Mes premiers jours sur Althéa furent assez difficiles. Le voyage mavait épuisé, javais une terrible envie de sang humain mais jétais trop faible et trop mal équipé pour affronter la garde qui naurait pas manqué de partir à ma recherche en découvrant les restes de mes repas. Je dus donc, une fois encore, me tourner vers autre chose que le sang humain. Les sous-sols du temple se révélèrent être un excellent garde manger. Ils regorgeaient de rats de bonnes tailles et même de chauve-souris. Jallais enfin pouvoir manger à ma faim.
Après plusieurs jours passés à me repaître de sang de rats, je me décidai enfin à explorer la ville. Cetait une petite ville de province, assez charmante je dois lavouer. La population y était très accueillante. En me mêlant à la clientèle de la taverne locale, jappris de nombreuses informations sur le royaume dans lequel je venais de débarquer. La ville dans laquelle jétais, était lune des quatre villes du royaume de Goldmoon, dirigé par le Roy Théodore XIII. Son royaume sétendait sur trois îles.
Maintenant que jetais de nouveau prêt à me battre et que jen savais un peu plus sur le royaume dans lequel jétais, il était temps pour moi de préparer ma vengeance. Il me fallait tout dabord songer à méquiper. Sans argent pour macheter une armure il me fallut accomplir quelques missions pour la population locale afin de gagner quelques pièces.
Lune de ces missions mapporta bien plus que quelques piécettes. Kalastor mavait chargé daller voir un démon nommé Balork. Ma conversation avec ce démon fut des plus intéressante. Il avait du sentir lesprit de vengeance qui mhabitait et me parla dun moyen dassouvir cette vengeance. Il me dit que, bien quétant vampire, je naurai jamais suffisamment de puissance pour vaincre une armée à moi tout seul. Il avait bien entendu raison. Toutefois il me dit quil existait un moyen pour que jacquière la puissance nécessaire, je devais mallier avec son maître : Ogrimar.
Balork mapprit ainsi tout ce que je devais savoir sur Ogrimar et sur la façon dacquérir la puissance nécessaire à laccomplissement de ma vengeance. Il me fallut plusieurs jours avant de prendre ma décision. Etait-ce bien la seule solution, ny avait il pas dautres alternatives ? Non, je devais mallier à Ogrimar, cetait le seul moyen de me venger. Je me décidai donc à faire ce que Balork mavait dit.
Au cours dune autre de mes missions, je fit une autre rencontre, qui bouleversa tout autant ma vie. Un garde mavait chargé daller tuer un troll. Je me rendit donc dans la maison où se trouvait ce troll, bien décidé à le faire passer de vie à trépas. Et là, dans cette maison, je vis une femme, une guerrière, dune grande beauté, il émanai delle une étrange vibration, je me sentais irrémédiablement attiré par elle. Je compris assez rapidement les raisons de mon attirance envers elle. Elle était un vampire, la première femme vampire que je voyais.
Nous fîmes connaissance et je me liai rapidement damitié pour elle. Un jour, elle me présenta à sa «mère», une succube. Ce jour là, je me rendit compte que je nétais pas le seul auquel Balork avait parlé dOgrimar. Il existait toute une organisation qui, dans lombre, sappliquait à servir le Maître. Une organisation faite de vampires, de succubes, dhumains habités par les âmes de démons,
. bref, que des gens sympathiques.
Je décidai de ne pas me trop me mêler à eux et à leur religion pour le moment, mais je savais quils pourraient faire de puissant alliers potentiels. Je continuai deffectuer des missions pour Kalastor, et ce dans seul but de pouvoir mallier à Ogrimar. Cest ainsi quune de ces missions me conduisit jusquà la capitale du royaume : Silversky.
Silversky était une grande ville, nayant que peu de chose en commun avec Lighthaven. Mais je ne passai que peu de temps en ville, Kalastor mavait chargé daller voir Shadeen, et je mempressai daller à sa rencontre. Ma rencontre avec Shadeen neut pas le résultat escompté, elle ne pu rien me dire sur la façon de mallier avec Ogrimar. Je décidai toutefois daccomplir pour elle quelques missions afin de renflouer ma bourse qui avait été vidée par les frais engendrés par le voyage de lîle dArakas vers celle de Ravens Dust.
Je commençai à perdre tout espoir de pouvoir un jour mallier avec Ogrimar lorsquun jour, déambulant dans la foret sans but précis, je fit la connaissance de monseigneur Damien. Ce dernier me fit part de tout ce que je devais savoir pour accomplir ma quête de pouvoir. Il me dit notamment que pour accomplir cette quête il me faudrait me rendre sur lîle de Stoneheim, la dernière île du royaume. Mais avant de me dire comment je pouvais my rendre, il me demanda de prouver ma fidélité envers son Dieu. Il voulait que je tue Shadeen et que je lui apporte une de ses boucles doreilles en guise de preuve.
Jen voulais à Shadeen de ne pas avoir pu me renseigner sur Ogrimar, je neut donc aucun remord à la tuer. Je rapportais ensuite la boucle doreille, non, en fait cest une des oreilles de Shadeen que je donnai à Damien. Ce dernier, satisfait, menvoya voir un magicien du nom de Zhakar, qui seul pouvais menvoyer à Stoneheim. Moyennant finance, ce dernier accepta de me téléporter à Stonecrest, la ville humaine de Stoneheim.
Déambulant dans les ruelles de Stonecrest je fit la rencontre de Julian, qui menvoya vers son seigneur, Sir Mordenthal. Je parti donc vers les montagnes au nord de la ville où se trouvait le château du Sir. Ma rencontre avec lui fut riche denseignements, Mordenthal mapprit tout se que je devais savoir sur les néphilims et leur formidable puissance. Il me dit que je pourrai moi même acquérir une telle puissance si je décidai de mallier à Ogrimar et de renaître. Surtout il mapprit quen renaissant je ne perdrais pas mon statut de vampire, je garderai ainsi les sens aiguisés du vampire tout en ayant la puissance des néphilims.
Mais avant que je puisse renaître, Mordenthal voulait être sûr que jen soit digne. Ainsi il me fit passer différentes épreuves que je ne trouvais guère très difficiles. Une fois les épreuves passées, il me révéla que cest lOracle qui pouvait me faire renaître et que je devais aller le trouver dans sa forteresse. Mais il me mit en garde, si la renaissance procure ne grande puissance, elle est également très dangereuse car les jeunes néphilims sont particulièrement vulnérables et ils leur faut plusieurs semaines avant de retrouver leurs pouvoirs davant renaissance et encore dautres semaines avant de pouvoir devenir plus puissant quils ne létaient en étant humain. Mais ma décision était prise, mon destin était de voir lOracle et de renaître.
Ayant souvent entendu parler des difficiles épreuves que lOracle faisait passer au futurs néphilims, je décidai de me faire accompagner par un guide, comme cela se faisait assez souvent. En questionnant autour de moi afin de trouver un guide je fit la connaissance dun néphilim. Cétait un mage et il émanait de lui une aura dune extraordinaire puissance. Sir Mordenthal ne mavait pas menti, les néphilims possèdaient réellement une puissance incroyable.
Malgré la puissance qui émanait de lui, je me sentais en sécurité. Je discutai avec lui et il accepta bien gentiment de me servir de guide pour passer les épreuves de lOracle. Nous nous avançâmes donc tous les deux en direction de la forteresse de lOracle. Une fois à lintérieur je dois dire que je fut presque déçu. Les premières salles que nous avions visité été vides, je commençais à me dire que les dangers de cette forteresse avaient été grandement exagérés. Nous arrivâmes alors à une espèce de labyrinthe.
Je compris alors quelle avait été ma méprise. A peine avions nous fait quelques pas que nous nous retrouvâmes face à une meute de bthastans. Javais souvent entendu parlé de ces créatures réputées pour leur férocité. Je mapprêtai à dégainer mon épée mais mon guide minterrompis dun geste de la main. Puis il fit quelques incantations magiques qui renforcèrent mon armure et il me dit que nous navions pas le temps de nous arrêter pour combattre.
Nous continuèrent donc notre chemin, passant devant des créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres mais sans jamais les affronter. Cest ainsi que nous arrivâmes devant lOracle. Cetait un homme dapparence assez âgée et pourtant il y avait dans ses yeux une lueur de jeunesse. Il paraissait plutôt faible et je me demandais comment un tel homme pourrait me permettre de gagner plus de puissance.
Je discutais longuement avec lOracle. Il mapprit de nombreuses choses sur ma future existence en tant que néphilim, puis me sentant enfin prêt à renaître, il me fit passer une ultime épreuve dont je me sortis victorieux. De nouveau devant lOracle, il me demanda une fois de plus si jétais bien certain de vouloir renaître. Jacquiesçai. Il incanta alors quelques formules magiques. Je sentis mon corps enveloppé par une étrange aura mystique puis plus rien.
Lorsque je rouvris les yeux, je me trouvais nu, allongé sur le sol du temple de Lighthaven. Avais-je révé ? Je me relevai, tant bien que mal et une fois debout je sentis quelque chose me tirer vers larrière. Je tournais la tête et vis une paire dailes noires, mes ailes. Je navais donc pas rêver. Jétais bien aller voir lOracle pour renaître. Je repris mes esprits et décidai denvoyer Giink, mon fidèle corbeau, porter un message de remerciement à mon guide. Je ne savais pas alors que ce puissant mage allait bientôt devenir bien plus quun simple guide.
Puis je sortis du temple, prêt à affronter cette nouvelle existence qui soffrait à moi.
[hrp] Voilà, de nouveau bravo à ceux qui ont tous lu. Les anciens auront sûrement pu mettre des noms sur les personnes que je cite sans les nommer :) . La suite bientôt, avec, notamment, ma rencontre,
ma douloureuse rencontre avec lHaruspice. [/hrp]
Par Lelf le 14/6/2002 à 3:12:16 (#1652186)
[Non c'est pas un doublon z'avez pas regardé l'heure? :p :D]
Par Morrigan Lochly le 14/6/2002 à 9:01:19 (#1652686)
La suite, la suite !!! :rolleyes:
Par Darla Of Sky le 14/6/2002 à 10:36:41 (#1653189)
Par Garou Willer le 14/6/2002 à 15:33:49 (#1655003)
Par Cid De Rohan le 21/6/2002 à 14:36:40 (#1689901)
Je commençais une nouvelle vie. Il me fallait quelques temps pour mhabituer à mes nouveaux pouvoirs, cest pourquoi je décidai de rester mentraîner à Lighthaven, à labri des dangers de Stoneheim. Cest ainsi que je fis la connaissance dune femme formidable, elle était plus âgée que moi mais nous avons rapidement sympathisés. Sur bien des points elle me rappelait ma mère. Un jour elle me dit quelle recherchait un fils. Elle était si gentille avec moi, elle ressemblait tant à ma mère. Jacceptai de devenir son fils adoptif.
Cest ainsi que de Cid de Manjow, je devins Cid De Rohan. Je découvrit que cette femme avait déjà un fils, qui nétait autre que celui qui mavait guidé à travers les difficiles épreuves de lOracle, ainsi quun autre fils plus jeune. Bien que jétais quun fils adoptif, ils devinrent rapidement comme des frères de sang pour moi. Je commençais donc une nouvelle vie, avec une nouvelle famille.
Mon double statut de vampire néphilim me permis de recouvrer rapidement ma puissance passée. Ma vengeance ne tarderait pas à saccomplir. Un jour que je me promenais à Lighthaven, je fis une rencontre avec une jeune femme qui se prétendait prêtresse dOgrimar. Elle était dune vanité sans bornes et se permettait de me toiser. Jaurai pu la tuer dun coup dépée mais, elle servait celui qui mavait accorder ma puissance, je ne pouvais la tuer sans risquer le courroux du Dieu auquel javais prêter allégeance. Je décidai donc de la laisser vivre et de continuer mon entraînement.
Par un beau matin de printemps, je me réveillais dans une maison de la ville des voleurs. Jenfilai mon armure et je sorti contempler le spectacle de la nature. Le soleil venait de se lever et éclairer les nuages dune douce lueur orangée. Les arbres aux alentours etaient en fleur, offrant à mes sens un somptueux spectacle dodeur set de couleurs. Un oiseau lire chantai dans un arbre. Que faisait-il là ? Dhabitude ces oiseaux se rencontraient dans la forêt de non retour. Je devins pensif. Ce paysage était si différent des plaines gelées de mon enfance.
Mon attention fut soudain attirée par une source d énergie à ma gauche. Je tournai la tête. Le vent sarrêta, les oiseaux cessèrent de chanter. Un portail sétait ouvert vers un autre plan dexistence. De ce portail sorti une silhouette dapparence humaine, revêtue dun long manteau et dune capuche rendant son visage impossible à distinguer. Il émanait de cet être une puissance impressionnante, cétait comme si sa seule présence avait arrêté le temps. Mais il émanait de lui autre chose,
ce nétait pas de la haine,
cétait
du mépris.
Lêtre tendit un doigt vers moi, et sans faire dautres gestes ni sans incanter une quelconque formule magique un éclair jaillit de son doigt. Instinctivement je levai mon bouclier. Je fut projeté plusieurs mètres en arrière. Lorsque je me relevai, je constatai quil ne restait de mon bouclier que quelques débris au sol.
Je dégainai mon épée, me jetai sur lindividu mais un nouvel éclair me projeta de nouveau en arrière. Je me relevai et cette fois ci, je constatai que cétait mon épée qui nétait plus que poussière. Je faisais face à lêtre. Un troisième éclair jaillit de son doigt. Cette fois ci je parvint à rester debout. Léclair ne semblait avoir eu que peu deffet quand, soudain, mon armure se brisa de toutes parts, tombant au sol en une multitude de petits débris.
Jétais nu, sans protection et sans arme face à cet être qui, par sa seule volonté, pouvait déclencher des sorts dune extraordinaire puissance. Un quatrième éclair sorti de son doigt. Je sentai ma dernière heure arriver. Je sentis une immense douleur dans mon dos. Mes ailes. Cet éclair avait réduis mes ailes à néant, il nen restait plus que quelques plumes sur le sol.
Cest alors que je compris à qui javais à faire. Lêtre qui se tenait en face de moi était l Haruspice, ou plutôt lun de ces messagers. Ces derniers temps je navais été quobséder par ma propre puissance, jétais devenu vaniteux, jen avais oublié les valeurs de la chevalerie. Et l Haruspice mavait jugé indigne de continuer mon existence.
Je me redressai, regardant fixement le messager de lHaruspice et lui dit, dun ton calme : Je suis prêt à mourir. Je ne le vis pas remuer les lèvres et pourtant je lentendis distinctement dire, dune voie caverneuse : Et bien meurt !
Un cinquième éclair jaillit de son doigt et matteignit. Cest comme si mon corps était transpercer dun million de coups dépée. Je fut projeté contre la falaise et je perdit connaissance.
Jerrais entre les mondes, aux portes du royaume des morts. Je ne sais combien de temps cela dura. Je ne sentais plus rien, ni sensations ni sentiments. Etais-je mort ? Je ne sentais même plus mon corps, le temps semblait ne plus sécouler. Etait ça la mort ? Puis jentendis Giink, mon fidèle corbeau. Il mappelait.
Giink
il mavait toujours été fidèle. Il était le seul lien entre moi et mes parents.
Mes parents
morts, tués par leur peuple, mon peuple. Mes parents que je navais pas pu venger. Non, je ne pouvais pas mourir maintenant, il me restait une tache à accomplir. Je ne pouvais pas abandonner mes parents. Le temps de les rejoindre dans lautre monde nétait pas encore venu.
La colère montait en moi, je retrouvai mes sensations, je reprenais le contrôle de mon corps. La colère devenait de plus en plus fortes. Les assassins de mes parents ne pouvaient rester impunis. Jouvrit les yeux et me relevai. Je laissais éclater ma colère et ma haine en un immense nuage de flammes. Mes ailes avaient repoussé, ma haine les avait ramenées à la vie et à défaut dêtre plus fort je me sentais plus déterminé que jamais.
Mais ma vengeance devait attendre, l Haruspice était si puissant que son retour menaçait mes projets, il risquait de détruire ce monde avant que je ne puisse me venger. Mais lHaruspice était un Dieu, et seul un autre Dieu pourrait le contrer. Je décidais donc de rechercher la prêtresse dOgrimar rencontrée à Lighthaven afin de me mettre au service du Maître. Mes efforts portèrent leur fruit. La jeune prêtresse était devenue puissante au sein de lordre. Ma foi et ma détermination à servir le Maître limpressionnèrent. Cest ainsi quelle me confia un poste important au sein de lordre, Capitaine de la garde de Windhowl, la ville appartenant à lordre, poste que joccupe encore aujourdhui.
Toutefois, ma haine envers mon peuple na pas disparue. Au contraire, je lai développée en même temps que ma technique et un jour, ceux qui ont osé sattaquer à mes parents subiront ma vengeance.
[hrp] Bravo à ceux qui ont tout lu depuis le début. Jespère que mon explication rp du bug du nb vous aura plus. Mon histoire sarrête là pour le moment, il y aura peut être un quatrième chapitre, le jour où je quitterai Althéa pour enfin accomplir ma vengeance. [/hrp]
Par Tcharek M'Sakar le 21/6/2002 à 15:39:25 (#1690284)
Bravo, ca se lit facilement c'est trés prenant et trés bien ecrit.
Ca ma donner l'envie d'écrire mon BG encore bravo.
Par Cid De Rohan le 20/8/2002 à 18:40:28 (#1992553)
Voilà suite et fin de mon histoire sur Althea. Pour ceux et celles qui nauraient pas suivi, plus de détails sur mon départ ici
[/HRP]
Chapitre IV : La vengeance
Le temps était venu.
Le bateau était enfin près à appareiller. Javais nommé un nouveau capitaine pour la garde Windhowl. La duchesse mavait informé quelle ne rentrerait pas. Je décidai donc de nommer Zdravo De Necra, Duc de Windhowl. Je savais quil était à la hauteur de cette tache, mais le voudrait-il ?
Ce nétait plus mon souci de toute façon. Les fidèles dOgrimar étaient assez nombreux et puissant pour sorganiser entre eux. Javais fait ma part et servi le Maître du mieux que je pouvais. Jétais à présent assez puissant pour accomplir ma vengeance et les fidèles du Maître létaient suffisamment pour sopposer à lHaruspice. Peut être pas éternellement, mais assez de temps pour que ma vengeance soit accomplie.
Je dis au revoir à ma famille ainsi quaux fidèles du Maître. Apparemment, tous comprenaient que je me devais de partir. Ce soir là, un banquet fut organisé. Ce fut une belle fête, inoubliable.
Le jour venait à peine de se lever, il y avait un épais brouillard à Windhowl. Je montais à bord du navire tout juste retapé. Cétait une petite embarcation, qui servait autre fois à la pêche. Quatre marins maccompagneraient dans ce voyage. Ils semblaient heureux de partir en mer, le Roy négligeant la marine, ces marins navaient pas navigué depuis longtemps.
Les marins levèrent lencre et nous partîmes. La mer était relativement calme et une légère brise nous permettait de nous éloigner rapidement du port. Windhowl disparaissait peu à peu dans le brouillard et bientôt elle disparue complètement. Je regardais Giink :
Ca y est, on rentre chez nous !
[HRP]
Voilà, à compter de maintenant, Cid De Rohan na plus aucune existence Rp.
[/HRP]
Par Nymoee De Rohan le 20/8/2002 à 18:50:03 (#1992619)
wooow mon beau-frere, je ne connaissais pas les premiers chapitres...mais c'est cool!
Je ne savais pas que tu etais adopté....maintenant je connais ton histoire :)
Bravo!
Par Solk/Ame/Angela le 20/8/2002 à 19:42:23 (#1992957)
Euh meme si t'es pas Rp, evite le pk power a l'arene *sourit* Euh moi j'y retourne pas avant 1semaine 1/2 alors j'espere que Cid De Rohan, l'invincible ne fera plus de massacre :p
Par zdravo le 21/8/2002 à 0:59:49 (#1994682)
C pas que C long... C ke C touffu :ange: :blabla:
Regarde le mien :p :maboule:
*met la vieeeeeeeeeeeelle signature* :bouffon:
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine