Réminiscence : une vieille histoire à raconter - 1

Par Urobore-Melest le 12/6/2002 à 22:46:27 (#1644629)

Oyez, oyez, bonnes gens !
Je suis un conteur de lÂ’ancien tempsÂ…

Vous voulez savoir mon nom ?
Laissons plutôt le choir...
Il n’a guère d’importance…
Seul celui des compagnons,
Dont parlent mes histoires,
A réelle pertinence…


Laissez-moi vous conter
Une histoire sans convenances
Qui ne fut complétée
Faute de correspondancesÂ…

Il y est question de deux âmes
Qui furent reliées entre elles par une simple femme.
Une histoire bien étrange,
Qui, des cieux jusqu’à la fange,
Se balade en dÂ’autres lieux,
Oubliés de nos aïeux.

Leurs noms peut-être vous diront quelque chose,
Ou peut-être ne seront-ils qu’une pauvreté morose.
Mais laissez-moi plutôt commencer à narrer,
Ce conte qui, aujourd’hui, est loin d’être achevé…

Oh ! JÂ’allais presque continuer ainsi,
Et user de ma salive à faire de la poésie…
Permettez-moi la prose que jÂ’aime davantage,
Que ces abus de rimes – je ne maîtrise guère ce verbiage !


*Toussote* Hum, humÂ…


Notre histoire commence il y a de cela de nombreuses années… Le flux du temps a sans doute figé les esprits et c’est pourquoi je me permettrais de rendre les souvenirs à votre mémoire…
Deux âmes arpentaient autrefois les Terres d’Althéa. Deux âmes qui étaient orphelines. Deux âmes aux vies bien différentes et aux idéaux opposés. Deux âmes emplies de souffrance et en quête d’un sens à leur existence.

Tout commença en des temps où la cloche commençait à sonner le glas de leur commune destinée… Il est temps désormais d’en lever le voile, car toute histoire est bonne à raconter.

Urobore était un homme bon. Son père avait été assassiné dans son enfance et avait marqué sa première interrogation sur l’existence : pourquoi le Mal existait-il ? Et quel était-il ? Il passerait sa vie entière à tenter de répondre à cette question… Il était Philosophe, et avait consacré sa vie à la gloire de Syl, Déesse de la Magie, des Mystères et de la Connaissance.

Melest Aeram, quant à lui, avait un passé plus qu’obscure. Son histoire était inconnue de tous, même de ses frères d'arme, et son visage toujours voilé derrière un casque sombre et noir, comme s’il voulait cacher ses plus sombres desseins. Le Juge était son Maître, l’Haruspice son guide, et le Feu sa parole. Heraut de l’Haruspice, il fut connu avant de disparaître comme son Prophète, en bras droit de Moork Kaï, alors Maître Hurlant des haruspiciens.

Tous deux disparurent une belle nuit où Sélène avait couché un manteau si épais que nul ne put dire où ils étaient allés.

Il est l’heure, aujourd’hui, de tout vous raconter. Il est l’heure, aujourd’hui, que la vérité se fasse…

(A suivre ! ;) )

Par Dovia NoirEpine le 12/6/2002 à 22:57:26 (#1644703)

Le jeune Bradern, rentrant tout guilleret d'une chasse éprouvante, entend la fine prose du conteur et se rapprocha, désireux d'en apprendre un peu plus en cette nuit où la clarté de Sélène guidait de son aura blâfarde les voyageurs eggarés.

S'asseyant devant le vieillard (imbu ?), le garcon ouvre de grands yeux comme des noisettes, attentif et souriant.

(Doux vers que voici, prêtre edenté gnéhéhé ;)).

Par swotch Synaa le 12/6/2002 à 23:44:10 (#1645019)

:lit: c beau :lit:

Je salue Sire Urobore

Par follet le 13/6/2002 à 12:52:46 (#1647594)

qui, dès sa prime jeunesse, s'interrogeait déjà
:)

Je salue Sire Melest
Haruspicien et honnête homme.

Comme quoi, s'il était besoin de preuves, les deux ne sont pas inconciliables

:)