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Le Doute et l'Océan.
Par Veteah Follis le 12/6/2002 Ă 15:34:20 (#1642033)
Il est distrait, n'ajuste les sonorités du banjo que par habitude, sans vraiment y prêter l'oreille.
Le vide qu'il ressent est immense.
La mana ne coule plus.
La Magye est absente.
Soudain, une petite voix l'interpelle.
C'est Karmina, la fille du vieil homme... elle a grandi... mais ses manières sont encore celles d'une enfant.
Le message qu'elle porte ajoute au trouble du jeune homme.
Muabdib, purifié, abandonnant son poste après vingt longues années de fidélité au Royaume.
Remerciant son amie, il ne sait trop quoi penser... son mentor est encore invalide, le forgeron est préoccupé par de vieilles histoires de famille, et les Abalham ont déjà tellement fait pour lui, l'ancien magistrat semble lui aussi perdu... vers qui se tourner...
Une pensée pour sa famille et ses amis, il s'allonge sur la plage, observant le jeu des nuages et du vent, bercé par le bruit des vagues.
Quelques heures plus tard, les Scribes ont cru à un cauchemar en voyant entrer "un jeune mendiant flâner dans les rayons, trempé jusqu'aux os". L'eau pouvait abîmer les précieux documents aussi fut-il reconduit aux portes du batiment. Non sans avoir obtenu auparavant qu'un des copistes écrive ces quelques lignes.
- Le ressac des marées et le doute ne font qu'un... ce n'est qu'une fois immergé dans ses propres peurs qu'on parvient enfin à les percevoir, et à les affronter.
Sans aucune garantie de victoire.
Je comprends maintenant la force de caractère des marins, détachés des problèmes de la terre, sans cesse confrontés à leurs angoisses.
V.F.-
Par Olanh Narisa le 12/6/2002 Ă 17:08:05 (#1642600)
Par Argentine Mayura le 12/6/2002 Ă 17:13:56 (#1642641)
Par RedWolf-Synaa le 12/6/2002 Ă 22:34:44 (#1644571)
Par Dovia NoirEpine le 12/6/2002 Ă 22:52:02 (#1644669)
Par Ayame le 13/6/2002 Ă 0:03:55 (#1645140)
Attirée par la douce mélodie de son banjo elle s'approchat silencieuse.
L'archère pris place à côtés de lui...
Vous qui aimez les fables jeune mage plein de talents...ecoutez celle qu'un vieux maître contat un soir à la taverne.
Il ya vait jadis sur cette îles,un vieil ermite...on pouvais parfois l'aperçevoir longeant lentemant la plage à pas de velour.
Il avait coutume de s'installer sur un vieux rocher observant le mouvement inlassable des vagues.
Un jeune apprentit magicien,venait souvent rendre visite au vieil homme,qui pour quelques morceaux de pains,lui faisait par de sa sagesse.
L'ermite se levat un soir de son rocher,regardant le jeune homme d'un air complice,il lui fit signe de le suivre.
L'apprentit mage s'éxécutat aussitot suivant le vieil homme jusqu'a la plage,un endroit ou le bord de mer etait recouvert de galets.
L'ermite s'emparat d'un tonneaux et fixat longuement le jeune homme sans mots dire.
Puis il demandat a son compagnons de le remplir de galets.
Le jeune homme surpris de sa demande obeit quand m^me aux paroles de l'ermite...il remplit le tonneaux de gros galets jusqu'a ce que celui ci ne puisse plus en contenir.
Le tonneaux est-'il plein?
Un peu étonné le jeune magicien répondit affirmativement au viel homme.
Vraiment?
L'ermite vit signe alors a l'apprentit d'apporter le tonneaux un peu loin,cette fois ils arrivèrent à un endroit ou la plage était couvert de graviers.
Le vieux homme verssat alors les graviers dans le tonneaux,ses derniers s'infiltrèrent entre les gros galets,remplissant ainsi un peu plus le tonneaux.
Et maintenant est-il plein?
Cette fois le jeune mage répondit par la négative,l'ermite esquissat un sourire et se dirigeat lentement en trainant le tonneaux derrère lui vers en endroit ou la plage était recouverte de sable fin.
Le jeune mage anticipat le geste du vieil homme,et se mit a remplir le tonneaux de sable qui s'infiltrat entre les gros galets et les graviers.
Est-il plein a présent?
-Non,nous pourrins encor le remplir d'eau.
-En effet.Repondit le vieil homme en déverssant le contenue du tonneaux.
-Que t'apprends cette expérience jeune homme?
Le mage le regardat d'un air dubitatif.
Amusé,l'ermite plissat les yeux plongeant son regard dans celui de l'apprentit.
Le tonneaux est ta vie,les galets sont les choses vraiment importantes Ă tes yeux,les graviers et le sable fin sont les peccadilles.
Si nous avions d'abord remplit le tonneau de graviers et de sable nous n'aurions jamais pu mettrens les galets.
De même si tu donne la priorité aux pécadilles,tu ne pourras jamais percevoir se qui est important pour toi.
Ayame se relèvat alors...elle sourit à Veteah...
J'ais pris assez de votre temps Sir...occupez vous donc de vos galets
En hommage Ă un homme qui me contat cette histoire...et qui est partit trop vite
Par swotch Synaa le 13/6/2002 Ă 1:55:59 (#1645560)
Par Veteah Follis le 13/6/2002 Ă 3:27:36 (#1645757)
"Merci pour ce conte... mais que faîtes-vous quand les galets sont devenus poussière, que l'eau a fait du mélange une boue, et que cette boue s'est séchée au soleil ? Le tonneau se fissure, incapable de contenir le tout.
Pour le moment, c'est le tonneau que je dois consolider.
Merci encore, Dame Ayame, et n'hésitez pas à revenir, j'aurai toujours un chant ou un récit, même aux heures les plus sombres.
Prenez soin de vous..."
Ayant pris congé, il déposa la robe sur le sable, et laissa l'instrument sur la couverture improvisée.
Une profonde inspiration, quelques pas de course, et le voici à nouveau plongé dans les vagues, savourant la fraîcheur de l'eau et la force de l'océan.
Par Muabdib Serra le 13/6/2002 Ă 8:41:56 (#1646206)
Par follet le 13/6/2002 Ă 13:19:58 (#1647754)
La nuit précédent le dépôt de votre écrit, je m’interrogeais sur la somme de connaissances accumulées par le marin.
Oui, curieux.
Avez-vous remarqué comme, souvent, des pensées communes se forment dans la tête de gens bien éloignés les uns et des autres et qui ne se fréquentent pas.
Cela m’a souvent interrogée.
Mais revenons Ă vos ressacs et au doute.
Vous y voyez analogie, donc.
Quelle étrange réflexion.
Le ressac passe et repasse.
Le doute en fait-il autant ?
Est-ce là le fond de votre pensée ?
Par Veteah Follis le 13/6/2002 Ă 15:15:19 (#1648569)
En quête de bois mort aux alentours de Lighthaven, le parchemin de la sage-femme lui revint en mémoire.
Toujours sur le rivage, le feu réchauffant ses membres et ses vêtements de toile, le garçon inscrivit quelques pensées sur de larges pierres, usant d'un pinceau et d'un peu d'encre, rapidement sêchée par les flammes.
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Il semble, à tort ?, que certaines questions ne trouvent de réponses parfaitement adéquates tant que nous ne voulons pas les regarder d'un oeil éclairé.
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Aussi, nous rions de ce doute, et il s'Ă©loigne... puis nous oublions les raisons qui ont fait notre joie, et l'insecte revient.
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Il peut nous paraître nuisible, mais chaque insecte a son utilité, même si nous nous bornons à le repousser.
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Ce n'est, je pense, que lorsque nous reconnaissons son existence et essayons de le comprendre, que nous pouvons enfin trouver oĂą il se trouve exactement, et se poser les bonnes questions.
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Il n'est plus parasite, mais aide.
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L'Océan contient une faune et une flore qui lui sont particulières.
Et les marins sont parvenus à rendre le Reflet du Ciel plus clair, même si certaines légendes monstrueuses courent encore et que les tempêtes rendent la vie en mer parfois difficile.
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Le Doute et la Peur nous font réagir de manière particulière.
Et l'humain est parvenu à rendre le Reflet de l'Ame plus clair, même si certaines craintes irraisonnées courent encore et que les crises de panique rendent la vie du sage parfois difficile.
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Observant tour à tour les sept pierres, il les disposa en cercle autour de lui et se tournait tantôt vers l'une tantôt vers l'autre, essayant de recomposer la pensée sans pour autant suivre le même fil.
Par Gaelle Drake3RD le 14/6/2002 Ă 1:00:20 (#1651909)
La Volonté et les Eléments.
Par Veteah Follis le 14/6/2002 Ă 3:47:43 (#1652231)
Elle aura duré toute la journée, et il doit appliquer quelques onguents, boire beaucoup d'eau, pour éviter d'avoir la peau d'un gobelin.
Au coucher de l'astre, il a écouté le bruit du vent dans les arbres. Sincère et franc, le mistral l'a pris sous son aile, lui faisant comprendre que l'épreuve n'était pas fini, secouant la branche où s'est assis le pêcheur.
La route est longue pour atteindre le Cercle des Druides, excepté quand on connait la région comme sa propre demeure.
Arrivé au pied des montagnes, il tenta d'apercevoir la cime... en vain. La lune était haute, mais l'on ne distinguait qu'une masse sombre.
L'ascension allait se révéler extrêmement difficile dans de telles conditions... mais il fallait aller jusqu'au bout. La volonté avant toute chose.
Manquant de chuter à plusieurs reprises, s'écorchant les mains et les pieds sur les arêtes saillantes, ses pensées se tournèrent vers la forêt... l'image d'une renarde et d'un lys lui vinrent alors en mémoire alors qu'il s'apprêtait à gravir la seconde corniche.
Sous la surprise, le bras droit flancha, une vive douleur traversant l'épaule. Suspendu par un bras, privé de l'usage de la Magye, il devait faire preuve de courage et parvenir à se hisser, ou se laisser tomber et arrêter là .
Agissant d'instinct, il se balança légèrement sur le côté, et agrippa la roche de l'autre main pour finalement arriver sur le plat de cette maudite corniche, surmontant la douleur de plus en plus forte.
Le spectacle du Cercle et de la Forêt des Druides sous le halo lunaire était merveilleux... il aurait aimé pouvoir partager cette vue avec Morticia, Aube, Arzelya et Noam.
Un rapide coup d'oeil sur le pied de la montagne et l'évidence se fit jour dans l'esprit du jeune alpiniste improvisé.
Amère expérience... si la montée avait été épuisante, la descente semblait quasiment impossible.
Fouillant son sac, il trouva un parchemn de rappel. Loués soient Noam et son éternelle bienveillance ! Espérant que la Magye était enfin revenue, il prononça à voix haute l'incantation et ferma les yeux.
Pour les rouvrir entre les murs du sanctuaire ! Son intuition était revenue, la Magye également !!! Attribuant cette réussite à l'aide apportée par sa nouvelle famille et leurs amis, il s'empressa d'aller leur porter la bonne nouvelle.
" Près des montages..."
Par Aube Abalham le 15/6/2002 Ă 3:44:08 (#1658483)
Puis comme elle levait les yeux vers le croisant de lune … une silhouette retint son attention, elle gravissait … à ce qu’elle pouvait en déduire … les monts… un intrépide personnage que celui la!! Pensa t elle. Elle se rapprocha mais ne pu définir qu’une forme escaladant avec lenteur …
Un sourire aux lèvres, elle s assied sur un rocher revêtu d une légère mousse et considéra avec intérêt l’humain … Elle prit quelques avelines dans son havresac et grignota, tête levée vers la cime…
Lorsque soudain, retenant un cri Â… son cÂśur se serra lorsquÂ’elle le vit se balancer d une main dans le vide Â… elle se mit rapidement sur ses pieds, prĂŞte Ă bondir. Elle poussa un soupir de soulagement le voyant se ressaisir enfin et reprendre son escalade. Murmura aux ventsÂ…
- La puissance de la détermination… de la volonté ou bien un laconique instant de folie?
Elle demeura interminablement songeuse … elle admirait du regard la lune surplombant le faîte des monts … l’image de cet homme arrivé au sommet se superposant à l’astre nocturne .. semblant faire partie intégrante de celle-ci … Puis, il disparut comme par magie. Aube fixa en sa mémoire cette représentation presque chimérique … eut une pensée pour sa déesse …
- Sélène … puisse tu me guider, illuminer mon chemin … et me donner autant de hardiesse que cet inconnu.
Elle se releva.. siffla, sourit en le voyant appaitre entre deux troncs d arbre ... et repartit s'enfoncant dans les bois ...
Par HĂ©rauts d'Artherk le 15/6/2002 Ă 7:35:51 (#1658728)
Les mots venant d'Althéa parvenait aux formes éthérées
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