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Quand une vie se brise, ou la violence de la réalité…
Par Alanis Lyn le 9/6/2002 Ă 0:30:39 (#1618269)
Lylia,
Plus que jamais je vous cherche, et je ne vous trouve pas… Il ne me reste que ce vélin pour déverser le flot inutile de mon désespoir.
Comment décrire la douleur qu’on ressent lorsque se brise le miroir des illusions ? Etais-je donc si aveugle, pour avoir voulu croire coûte que coûte en cet improbable idéal ? Pour m’abandonner à cette ivresse, pour construire mon existence autour d’une chimère ? M’investir et livrer l’essence de mon âme dans une vie, un amour, qui ne m’appartenaient pas ? Etrange comme une simple image anéantit en un instant tant de rêves et d’espoirs… Triste retour à la réalité que de voir l’être aimé entre les bras d’une autre… De comprendre enfin en ses actes, ses gestes, en ses douces paroles, autre chose que l’indicible passion dont ma confiance aveugle avait voulu le doter.
Naïve Alanis… Naïve et faible… Je n’ai pas même eu la force d’élever contre lui une colère vengeresse. Comme si ma vie brisée qui s’effritait a chaque souffle était seule à ma portée. Mettre fin a cette existence qui soudain perdait tout son sens, tel a été mon nouvel objectif… Libérer ce sang qui brûlait mes veines, ce venin rappelant, a chaque battement d’un cœur meurtrit, combien mon sort était risible, ma vie une dérisoire farce entre les mains de marionnettistes hilares.
Longtemps j’ai joué avec cette dague, longtemps j’ai contemplé cette pierre de destinée qui ne m’inspirait plus que répugnance. Une seule image, celle de mon fils, a retenu ma main… Je vivrai pour lui. Pour lui et pour ma Déesse.
Je ne sais de quoi sera fait l’avenir, mais je connais trop bien la douleur du passé… Perçante souffrance dans le néant qu’est devenue mon existence… elle seule me rappelle que je suis encore en vie.
- Alanis -
Par Iann-Nyo Darken le 9/6/2002 Ă 0:36:33 (#1618306)
Par Ibuki Tribal le 9/6/2002 Ă 0:39:35 (#1618316)
Par Phoenix Ardent le 9/6/2002 Ă 0:47:03 (#1618357)
wow :eek:
Par Arken le 9/6/2002 Ă 1:34:55 (#1618565)
Elle n'y etait pas, Henoutsen aussi interogeais Alanis, cette derniere fini par dire qu'elle se trouvais a Lighthaven, tres vite, ils la rejoignirent, elle etait là tournée vers l'ocean, le regard vide, ses amis s'enquire a nouveau de se qui lui arrivait, elle ne disait pas grand chose, ce qu'elle disait n'avait du moins pas beaucoup de sens pour Arken. Il s'avanca vers Henoutsen, lui chuchottant que seule avec elle, Alanis se confierais peu etre mieux, il s'eloigna alors, pas trop loin, attendant des nouvelles qui le rassurerait.
Un peu plus tard, Laverna arriva, en larmes et paniquée. Elle cherchait Alanis. Arken, se demandant le rapport entre le boulversement de Laverna et le trouble d'Alanis, l'emmena vers elle. Elle discuterent un peu du centre d'aide aux demunis. Puis Alanis les remercia tout trois de leur soutiens et se retourna vers l'ocean, comme si elle etait a nouveau seule au monde.
Henoutsen, Laverna et Arken s'eloignerent alors, non s'en dire à leur soeur qu'elle pouvais compter sur leur soutien a tout moment. Arken, lui ne comprenais toujours pas ce qui arrivais à Alanis, il demanda à Henoutsen se qu'Alanis lui avait dit; Elle avait perdu espoir en l'amour, Laverna quand a elle, leur raconta que Alanis lui avait demandé de s'occuper du centre d'aide aux demunis, elle ne voulais plus mettre les pieds a Windhowl.
Que s'etait il passé exactement ? Arken ne le savait pas, seulement, qu'Alanis perde espoir en l'amour, qu'elle abandonne ce centre d'aide, son projet, qui lui tenais tant a coeur, qu'elle ne veuille plus remettre les pieds a Windhowl, seul quelque chose qu'avait fait Cormyr pouvait etre la cause de cette fuite, de ce trouble. La colere s'entendait dans la voix d'Arken lorsqu'il declamais ses conclusions à ses soeurs de foie, à cet instant, mieux vallais pour Cormyr de ne pas le croiser.
Par Azulynn Sylrus le 9/6/2002 Ă 2:25:15 (#1618716)
( :chut: )
Par Carna Rogue le 9/6/2002 Ă 7:07:28 (#1619089)
Presque malgré elle pourtant, elle ne put s'empêcher de sourire, songeant a quelle fantastique désordre cela allait succéder, sans doute nobles, fidèles de sélènes et de syl s'entredéchireraient-ils en un conflit ravageur pour la cause d'un simple amour dont la chute avait entrainé la plus grande des souffrances... oui... définitivement, les souffrances de l'âme restaient sans égal...
Peu importe qu'on y voie la main de la tisseuse, du destin implacable ou du maître du chaos, les choses promettaient de devenir intéressantes. Pourtant, ce n'était là que simple intérêt d'intriguante, et il n'effaçait pas la peine qu'elle ressentait pour Alanis.
HRP : d'une émouvante tristesse...étrange aussi comme parfois les vies virtuelles basculent d'un extrême a l'autre en une simple soirée... en bien ou en mal
Par Kuja :-D emoniak le 9/6/2002 Ă 12:24:39 (#1619822)
Par Cormyr le 9/6/2002 Ă 12:37:04 (#1619900)
Depuis longtemps il savait ce double amour impossible. Il avait tenté un temps de maintenir l'illusion qu'il y parviendrait. Mais il s'était rendu compte qu'il risquait de tout perdre.
Pour Alanis, pour celle qu'il aimait le plus, pour préserver cet être doux et fragile, il s'était éloigné d'un commun accord de son premier amour.
Mais hier Elle était revenue. Elle semblait brisée, perdue... Elle l'avait émue, il s'était laissé entrainer par cet amour qu'il avait su enfouir au fond de lui mais sans jamis avoir pu l'effacer complètement. Il avait succombé.... il était tombé dans le piège d'une vengeance terrible.
Il ne saurait jamais si cette vengeance était le fruit d'un amour abandonnée, ou si comme Elle lui lui avait révélé, Elle ne l'avait jamais aimé. Mais Elle avait réussie.... Alanis s'était enfuie, s'était fermé à lui, elle le rejetait désormais...
Jamais elle n'arrivera Ă comprendre, jamais elle me croira...
DĂ©sespoir...
Cormyr lui rédigea une lettre, seul moyen qu'il lui restait pour communiquer avec elle, pour lui expliquer... une dernière tentative pour lui faire comprendre...
Il cacheta la lettre qu'il déposa sur la table de leur demeure puis il referma la porte de leur maison, si triste, si vide désormais.
Il quitta la ville à pied, marchant lentement. Comme si la ville faisait écho à son desespoir il ne croisa personne, les rues étaient désertes. Pas d'aventurier s'entrainant aux portes de la ville non plus. Il était bien seul à présent...
Par sans nom le 9/6/2002 Ă 15:12:09 (#1620940)
Cela m'etonnais de sa part. Mais chose plus etonnante encore, le duc etait distant et semblait m'evitait ces derniers temps.
Je finirais bien par trouver ce qui se trame ici ...
Il se passe quelque chose entre eux, c'est certain, et a mon avis ...
Le reste de la phrase coulait de source dans mon esprit.
DĂ©cidement ... les ducs passent mais se ressemblent tous ...
Par Lorana le 9/6/2002 Ă 19:04:29 (#1622375)
Par Deux âmes de Feyd le 9/6/2002 à 20:07:56 (#1622729)
Insouciance, science de la vie.
Par Idalael Lyn le 9/6/2002 Ă 20:13:48 (#1622768)
- Cornebouc ! Foutentraille ! ... PĂ©tarade !
A l'écart, dans un tronc d'arbre mort, des cahiers d'écolier et des vêtements aux brodures dorées ont été abandonnés contre une panoplie parodique de pirate avec laquelle le jeune garçon, armé d'une redoutable conviction, entreprend de faire la guerre aux indécrottables volatiles.
Ici, le temps ne semble pas avoir prise.
Derniers pas dans WindHowl...
Par Alanis Lyn le 11/6/2002 Ă 7:05:23 (#1632486)
Parfois les réalités matérielles vous rattrapent.
Elle avait laissé tout derrière elle, sans même songer un seul instant à se retourner. Mais les jours avaient passé, et certaines affaires lui manquaient - à Idalael surtout, qui réclamait ces possessions que les adultes nomment "babioles" et les enfants "trésors".
Une dernière chose à faire et elle pourrait tourner la page.
D'apres ce qu'on lui avait dit, le Duc n'etait plus en ville. Malgré tout, même la plus mince probabilité de se retrouver face à lui paraissait inacceptable. Sans parler des Walkyries, qui ne manqueraient pas à nouveau de la harceler de questions. Non, la Nuit lui offrirait la discrétion qui lui etait chère en ces circonstances pénibles. Et un éclaireur lui permettrait d'éviter les rencontres...
Il la précéda en ville, et attendit aux portes de pierre pour lui signaler un moment propice. La jeune femme y apparu alors. Vêtue d'une large robe sombre élimée et d'une cape noire fatiguée par les voyages, le visage dissimulé sous un heaume, tout portait à voir en elle un de ces mages errants qui s'arrêtent parfois en ville pour trouver refuge pour la nuit. Oh, les gardes à l'entrée faisaient bien des contrôles parfois, interrompant le flots des passants, faisant lever les visières des casques. Même si cela devait être le cas ce soir, elle doutait être la cible d'un contrôle, de part la fonction de l'homme à ses cotés - il etait peu probable qu'il traîne avec une hors la loi...
De fait, ils entrèrent en ville sans encombres.
Ils se glissèrent dans les ruelles sous le couvert de l'invisibilité. Elle en connaissait chaque recoin (diable, elle marchait a peine qu'elle jouait déjà à s'y cacher!) et les guida vers le quartier résidentiel, évitant les chemins de patrouille des Walkyries, ses anciennes soeurs d'arme. Elle fut surprise du vague sentiment de nostalgie à la vision des rues pavées et des hautes bâtisses de pierre qui lui etaient si familières - sentiment qu'elle tacha de réprimer au plus vite.
Elle s'arrêta un instant sous les pommiers, et lui désignant l'endroit, adressa quelques mots pleins d'amertume à son compagnon. Celui-ci ne répondit que par un bref commentaire, et ils reprirent leur chemin parmi les ombres.
Elle le laissa partir devant pour repérer les environs de la maison. L'endroit etait calme, et nul garde visible pour le moment, aussi elle vint bientôt le rejoindre. Contournant lentement la maison, elle entreprit de scruter l'intérieur par les quelques fenêtres. Noir. Sans vie, la bâtisse semblait inoccupée. Semblait - Peut-etre etait-il rentré, peut-être dormait-il, peut-être quelqu'un d'autre veillait-il dans l'obscurité ? Les deux ombres s'arrêtèrent près de l'entrée et sans un bruit elle lui ouvrit la porte. Alors qu'il se glissait a l'intérieur, elle se plaqua contre le mur extérieur, a l'affût du moindre bruit. Elle n'entendit rien que ses pas a lui, discrets alors qu'il visitait chaque pièce, le grincement caractéristique de la porte de la remise, et bientôt il lui fit signe que la voie etait libre. Elle le rejoint a l'intérieur.
Elle embrassa du regard la salle à manger qui s'ouvrait devant elle. Tout semblait avoir été laissé en l'état dans lequel elle l'avait vu la dernière fois qu'elle avait quitté la maison. Quelques fruits commençaient a pourrir dans la corbeille ornant la commode, et les effluves émanant du pot de lait rappelaient tristement les principes de la fermentation fromagère.
Sur la table, pas de lettre, pas mĂŞme une note.
Elle continua son inspection dans les autres pièces, et confia sa conclusion a son complice : Cormyr n'etait peut-être même pas repassé par la maison avant de partir.
Finalement, elle s'attela à la tache pour laquelle elle etait venue. Tirant deux larges sacs de voyage de l'armoire, elle entreprit d'empaqueter les affaires d'Idalael, puis les siennes. Du moins l'essentiel : le nécessaire, mais aussi ces choses inutiles auxquelles on s'attache.
Sa tache accomplie, elle revêtit une tenue qui lui etait plus coutumière, rangeant le heaume qui l'étouffait déjà . Après quelques mots de remerciement à son éclaireur, et un dernier regard à l'endroit qui avait été sa demeure pendant près de 10 ans, elle déroula un parchemin et disparu dans un bref éclat lumineux.
Par Prophetia Astrae le 11/6/2002 Ă 10:13:11 (#1633046)
Par Arken le 11/6/2002 Ă 11:39:21 (#1633712)
Ils longerent rapidement la muraille, arriver au verger, elle luit dit simplement ces mots, c'est la. Il fit un bref commentaire puis a sa demande alla verifier que la voie etait libre. Il passa devant la maison de son amie sans s'arreter, il continua un peu, fit le tour des maisons qui juxtait celle d'Alanis verifier si personne ne guettait dans l'ombre, personne. Il retourna devant la maison, il en fit le tour regardant par les fenetres, pas âme qui vivent, il ecouta quand meme un moment, aucun bruit, si il y avait quelqu'un il dormais surement.
Il previns Alanis que la voie etait libre, elle arriva et fit elle meme son petit tour de verification. Il commenca a crocheter la serrure quand Alanis lui tendit les clés, il entrouvit la porte, a l'affut du moindre bruit, puis entra. La premiere chose qu'il vit fut une lettre poser sur la table, se chien espererait il mettre le doute dans l'esprit de sa femme, la ferait il encore souffrir avec cette lettre, l'eclaireur decida de prendre la lettre, il la lirais et aviserait plus tard de ce qu'il en ferait.
Autre detail, la fiole qui contenais la potion de Prophetia, elle etait pleine. Enfin, il examina chaque piece, toutes vides, il fit un signe Ă Alanis qui vint ramasser ses affaires et celle de son fils. Enfin la tache avait ete accompli et ils partirent de cette maison.
Alors qu'il etait seul, il lit la lettre, il voulais eviter qu'Alanis ne se fasse pieger mais se fut lui qui etait sous l'emprise du doute apres l'avoir lu. Il fallais qu'il est certaine precision sur ce qu'il connaissais de l'histoire des precisions essentielles qui pourraient avoir leur importance. Il eu une conversation franche avec Alanis, puis avec une autre personne, jouant un grand role dans l'histoire.
Encore des incertitudes planaient, cependant un elements lui revint en tete, Idalael, le fils d'Alanis.. et de Cormyr. Le jour meme, l'eclaireurl avait pu voir sa fille tenir des propos du fait qu'il n'avais pas ete là pour elle durant toutes ces années. Idalael.. l'archer avait il le droit de prendre une decision qui pourrais privé cet enfant de son pere ?
Arken venais de prendre une decision, il retourna a Windhowl, prit le meme chemin qu'un peu plus tot, cette fois ci, il avait la clés, il entra rapidement dans la maison et prit la fiole qui etait sur la table. Mais maintenant le plus dur restait a faire, ou pouvais donc se trouver Cormyr ?
Par Vicomtesse Kalyss le 11/6/2002 Ă 16:19:39 (#1635662)
Elle avait ouvert son coeur expliquant brievement ce qu'il c'est passé.
La Vicomtesse avait eu la puce a l'oreille, en allant voir Kathryl son Oncle, elle rencontra le Baron, son Capitaine Arken et Alanis qui tenaient une discussion asser etrange.
Et alors qu'elle les salua par leur titre, elle commis la maladresse de l'appeller Duchesse.
La reaction ne se fit pas attendre, WindHowl n'avait plus de Duchesse fut la reponse d'Alanis.
Bien apres avoir vu Alanis a SilverSky sur la greve du Port, Kalyss partit voir le Duc Cormyr a WindHowl.
Lorqu'elle arriva a la maison Ducale, elle frappa a la porte et attendis une hypothetique reponse...
Le silence environant lui montra que la reponse ne viendra pas.
Elle actionna la poignée, sachant pertinament que la porte serait fermée.
Ce qui n'etait la cas, etrangement la porte etait ouverte, quelqu'un avait il oublié de fermer a clé ?
La Vicomtesse hesita un instant puis entra.
Il y a t'il quelqu'un ?
Pas de reponse mis a part un silence pesant.
Elle avanca dans le salon, seul le bruit de ses bottes au reflet ocean rompait l'atmosphere inquietante de la demeure.
Un claquement de doigt et la lumiere s'installa dans la penombre.
Arrivée devant la table le peu de poussiere presente avait été agitée, quelqu'un etait passé recement.
Ne desirant pas pousser son investigation plus loin et ayant clairement vu la maison abandonée, elle partit voir Hanck, lui saurait surement en tant que Main de Syl ou se trouvait Cormyr, le sage de Syl.
Par Keped Elfy le 11/6/2002 Ă 17:09:00 (#1635967)
Par Alanis Lyn le 19/6/2002 Ă 8:21:46 (#1682529)
Cette nuit la, un promeneur errant près de LightHaven aurait pu être témoin d'une entrevue parmi tant d'autres.
Un archer athlétique au visage grave, une jeune femme vêtue d'un heaume mais dont l'arme, la silhouette et la tenue rappelaient celle que jadis l'on appelait "Duchesse".
L'intrus n'aurait pas entendu leur discours, des paroles échangées sans troubler le calme de la nuit.
Mais il aurait vu peut-être l'homme sortir une lettre, et la lenteur avec laquelle elle prit la missive. Comment elle regarda longuement l'enveloppe, caressant machinalement du doigt le sceau brisé.
Et comment finalement, d'un geste calme mais décidé, elle déchira en quatre la lettre, réduisant ensuite le parchemin en fragments plus fins.
Ces confettis volèrent au vent, tels des pétales de rose fanés, pour aller rejoindre les flots.
Très droite face au rivage, son expression impénétrable derrière son masque, elle regarda ces frêles esquifs flotter un instant sur les vagues, et s'évanouir peu a peu entre les ondes...
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