un amour, un depart...

Par Merimim Danulil le 8/6/2002 à 23:37:07 (#1617987)

La maison de Bubulle était calme la nuit depuis un certain temps. Mon amie m’avait permit de dormir chez elle aussi longtemps que je le souhaitais, c’est d’ailleurs ainsi que je me suis lié d’une grande amitié avec son fils, mon neveu. Nous passions des nuits à discuter de tout et de rien. Une nuit nous discutions de mon frère décédé, Falvel…

Je lui dis que Falvel lui ressemblait énormément, je lui parla de l’enfance de Falvel, lui qui avait quitté si tôt le refuge familial pour partir à l’aventure. Asofal me parla d’un rêve qu’il faisait chaque nuit, un rêve où il voyait un temple enfui dans un endroit inconnu de lui. Il me dit qu’il se sentait attirait par cet endroit et qu’il partirait bientôt pour le trouver.

La nuit se passa, ainsi quand je me réveilla la matinée était bien entamée. Je descendis et vit que Asofal avait beaucoup aidé sa mère en tout point. Je me dis qu’il y avait quelque chose de bizarre, et je me doutais ce que cela était mais n’en dit rien a Bubulle. La journée se passa sans le moindre incident. Le moment venu de se coucher, Asofal prit sa mère dans ses bras et lui dit ô combien il l’aimait et tenait à elle, Bubulle en avait les larmes au yeux, bien qu’elle ne comprit pas, enfin je pense.

Je montai dans ma chambre, prit une feuille et une plume et écrivis un mot à Bubulle.

Ma chère amie,
Cette nuit, je vais partir avec ton fils, je suis sûre qu’il ne va pas apprécier, mais je ne lui laisserais pas le choix je l’accompagnerais un point c’est tout.

Prend bien soin de toi, et ne t’en fait pas pour ton fils ou moi, on va prendre soin l’un de l’autre. Ces temps si je me sens plus vivante que jamais, j’apprécie ton fils énormément, il tien une place particulière dans mon cœur, et je ne veux le laisser seul, je ne peu l’abandonner à un départ nocturne solitaire.

Je t’embrasse très fort mon amie, et te dit à bientôt

Merimim,
Ton amie,
Ta sœur…

Je mit la lettre sur la table du salon et resta assise attendant que Asofal descendre les marches, ce qu’il fit au bout de quelques minutes. Quand il me vît, il comprît rapidement, à mon étonnement, il ne refusa pas ma présence, mais me serra dans ses bras déposant un doux baiser sur mes lèvres.

Nous partîmes quelques minutes plus tard dans la noirceur de la nuit…