Mauvais pressentiment

Par Selicia le 5/6/2002 à 13:14:25 (#1596649)

Archiviste : Ce n'est pas possible, je vous le répète
Selicia : Par tous les démons de l'enfer ... êtes vous totalement borné ? De part mon entrainement d'ombre, j'ai reçu les enseignements des mages, je dois pouvoir avoir accès à la bibliothèque interdite.
Archiviste : Humpf, entraînement d'ombre ? Ombre d'entraînement voulez vous dire. Vous n'êtes pas une magicienne confirmée, vous n'êtes même pas une magicienne, je ne peux vous laisser accéder à l'enfer de la bibliothèque.

Selicia mit la main sur la garde de son fleuret, envisageant un instant de figer le sourire mielleux de l'insupportable avorton. Mais la présence de deux maîtres Eldricht et de la garde de la bibliothèque rendait illusoire toute évasion. Elle serra les dents et reprit calmement en détachant bien les syllabes.

Selicia : J'ai besoin de consulter le recueil de démonologie d'Illiach-Az-Tanar, le seul exemplaire connu se trouve dans cette bibliothèque. Il y a va de la survie de plusieurs centaines voire milliers de personnes.
Archiviste : Une question de vie ou de mort
Selicia : Voilllààà
Archiviste : Vous êtes la troisième a me faire le coup cette semaine, mpf question de vie ou de mort et pourquoi pas la fin du monde ...

De rage, l'ombre agrippa le bibliothécaire par le col et le fit passer au dessus de son bureau.

Selicia : Informe petite chose, je vais te ...
Garde : Un problème ?

Selicia reposa le petit homme et prit une profonde inspiration.

Selicia : Non, pas de problème ... pas de problème
Archiviste : Non garde, la demoiselle va être sage maintenant. Décidemment, vous les siabras, même repentis, vous restez toujours des rebus de notre peuple.

L'assassin s'approcha doucement, un sourire méchant aux lèvres et se pencha à l'oreille du bibliothécaire.

Selicia : Tu es en sureté ici, je n'en doute pas et je ne tenterai rien. Mais ce soir, quand tu prendras le chemin pour rejoindre ta maison dans Tir na nOg, fait bien attention aux rues que tu empruntes, aux mets que tu gouteras, à la couche que tu utiliseras. Quand l'obscurité s'étend ... qui sait ce qui peut arriver ?

Satisfaite de l'expression d'horreur qui se peignait sur le visage de l'archiviste, elle quitta la bibliothèque et se mit en quête de celui qu'elle cherchait.

Selicia : Elend ... à quoi joues tu avec moi ?

Par MacLeodAlbion le 5/6/2002 à 13:37:34 (#1596764)

:lit: :lit: :lit: :)

Par Selicia le 6/6/2002 à 18:43:45 (#1604240)

Eldeiria : A quoi penses tu ma soeur ?
Selicia : Toujours à la même chose, ce tatouage m'obsède. Même pour notre peuple il est synonyme de malheur, alors imagine pour ces elfes bien pensant.
Eldeiria : Tu n'arrives pas à le reproduire ? Que nous puissions au moins demander à nos contacts de se renseigner.
Selicia : Je l'ai à peine vu, mais ce n'est pas le problème, je ne parviens pas à le reproduire. Seul un magicien versé dans les arts de la démonologie peut reproduire ce genre de runes interdites. Tu as appris des choses sur Symgharyl ?
Eldeiria : Symgharyl ? C'est une énigme, j'ai obtenu des informations assez éparses à dire vrai. Sa famille a été tuée apparemment par des membres de notre peuple et elle a été recueillie par Hynugel Aoil.
Selicia : Le grand mage ?
Eldeiria : Lui-même et alors qu'il n'avait pas pris d'apprenti depuis des années, il a enseigné à Symgharyl les maniements des forces sombres... avant de mourir. Noth me l'a confirmé ce matin, sa masure a été ravagée par quelqu'un ou quelque chose. Il ne reste que des ruines carbonisées et la tombe de Aoil.
Selicia : Il est mort et son apprentie est toujours vivante ... deux possibilités, elle a tué ce qui a pris la vie de son maître ou elle a tué son maître.
Eldeiria : Je reserve mon jugement pour l'heure et tu ferais bien de faire de même. Qu'est ce qui t'as pris de te jeter sur elle en pleine réunion du fil et de l'enclume ? Tu voulais te faire écharper ?
Selicia : Je ne l'ai pas compris moi-même, la vue du tatouage et le sang qui coulait de ses yeux ... je ne sais ... je devais la tuer ... quelque chose m'imposait de la tuer ou ... ou elle libérerait un fléau pour les vivants.
Eldeiria : Charmant programme dis moi.
Selicia : Oui, fort réjouissant.
Eldeiria : Que comptes tu faire maintenant ? Nous manquons d'éléments et un conflit ouvert avec le fil n'est pas souhaitable, ni pour eux, ni pour nous.
Selicia : Si notre mère était là, nous nous serions servies de son jeu de cartes pour deviner l'avenir
Eldeiria : ...
Selicia : Tu repars pour les marais ?
Eldeiria : Oui, je ... je dois
Selicia : Je sais pourquoi tu fais cela ma soeur, je te rejoindrai un jour, le moment n'est tout simplement pas encore venu pour moi.
Eldeiria : Sois prudente ma soeur
Selicia : Autant que toi

L'assassin regardait sa soeur disparaître dans le couvert de la forêt et alla se percher dans un arbre en attendant une proie. L'histoire se compliquait un peu plus et Elend refusait de l'aider à accéder à la bibliothèque interdite. Elend ... Elend aux yeux tellement tristes en lui disant non, Elend aux yeux larmoyants quand elle l'avait giflé, Elend qui avait tellement changé depuis qu'elle le connaissait.

Selicia : Mon amour ... crois tu être le seul à souffrir ...

Par Aviendha le 6/6/2002 à 18:58:07 (#1604319)

Toujours aussi agréable à lire. :)

Par Curufinwë le 7/6/2002 à 0:36:13 (#1606094)

Vi je suis d'accord avec Aviendha ct un bon moment de passer en lisant ces lignes:cool:

Par Malvyna le 7/6/2002 à 2:59:32 (#1606520)

J'adore :lit:

Par Selicia le 4/7/2002 à 13:32:48 (#1756121)

Symgharyl regarda le siabra approcher. Pourquoi la mort devait elle toujours etre la solution a ses problemes... Presque inconsciement elle esciva le coup de dague maladroit, le siabra semblait hors de lui. Elle evita un nouveau coup, elle saisit le siabra a la gorge et incanta dans une langue oubliee. Le siabra ouvrit des yeux remplis d horreur, avant de s ecrouler, inerte.

"Je suis desolee" dit elle, s accroupissant pres du cadavre.

Elle saisit sa dague et decoupa les vetements, puis, presque par instinct glissa la lame sous la peau. Curieusement, elle se rendit compte que de recuperer le coeur de sa victime etait facile... Elle frissona en se rendant compte qu elle y trouvait meme un certain ... plaisir ...
Chassant rapidement ces pensees, elle mis l organne encore chaud dans un sac de toile et parti en direction du fort frontiere de Druim Cain. Depuis l incident avec le rodeur Ahlmael, elle avait deserte sa maison de Tir Na Nog, non pas craignant pour sa securite, mais pour celle de ses compatriotes. Elle passa les fortifications, adressant un salut au gardes. Elle arriva finalement pres d un enorme rocher, ou etait grave une serie de runes, elle passa la main sur la premiere, prononcant quelques mots a voix basse... Elles se mirent a luir et se mouvoir sur la surface lisse, formant une ouverture ronde a peine de la taille d un elfe. Elle passa au travers, le passage se refermant derriere elle.

Traversant la petite salle, regardant tour a tour son lit, et le basard omnipresent. Au fond, etait installe un bloc de granit, recouvers de livres parchemins et autres composants de sorts. Deposant son macabre fardeau, elle se mit en quete d un ouvrage ancien. Finissant par mettre la main dessus, elle nota les taches brunes sur la couverture. Se rememorant vaguement le visage tordu de haine et de douleur de la creature qui le detenait... Elle ouvrit le livre a la page qu elle avait minutieusement marquee, sorti le coeur de sa toile et le deposa sur la table, emietant quelques composants autour et sur l organne...

S il savaient... M auraient ils acceptes s ils savaient le dixieme de ce que j ai appris...

Elle saisit une branche morte et se mit a incanter, la tenant au dessus de la table. L energie se mit a crepiter autour d elle et la branche se brisa net dans une gerbe de flamme a l instant ou elle cessa de parler. Le coeur se remit a battre, comme transporte d une vie nouvelle, elle plissa les yeux et examina ce dernier.
Un voile opaque se forma tout autour, et, apres quelques instant, elle finit par y distinguer des visages. Ils semblaient en grande discution, mais tout etait indistinct, aussi bien les voix que l image... Elle appercu neanmoins une grande forme, qui vint se meler du debat, puis tout s arretta.
Elle frappa du poing sur la table.

Par Hynugel, comment puis je faire quoique ce soit avec aussi peu de renseignements !! Je sens que je vais finir pa..r huu..

Elle s ecroula prise de convultions... Encore, encore une crise se dit elle presque au desespoir... Mais elle etait soulage, si cela degenerait, personne n en patirait...
Elle saisit sa manche et la releva vivement, agrippa son avant bras et pronnonca une formule complexe, faite de sylabes imprononssables et incomprehensibles pour un non initie. L air commencait a tournoyer autour d elle quand, finissant d incanter, quelque chose se mit a briller sous sa main crispee. Tout s arretta d un seul coup, comme si cela n avait jamais eu lieu.
Elle se releva peniblement, accrochee a son bureau.

Si seulement quelqun pouvait me vennir ... me vennir en aide ... Si seulement ces nobles ames du Fil pouvaient mettre fin a mes souffrances, d une maniere ou d une autre! geigna t elle...

Elle entreprit de rejoindre son lit, mais tomba quelques metres avant, terrassee par la fatigue...


Posté par Symgharyl sur le fourum du fil et de l'enclume - http://filetenclume.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?p=4478#4478

Par Selicia le 4/7/2002 à 13:34:25 (#1756131)

Presque une semaine sans la voir...

Cela lui était insupportable. Plus que sa gifle qu'il avait reçue quelques secondes avant, plus que la menace de ses lames empoisonnées, le souvenir des larmes coulant sur les joues rosies de Selicia le hantait.

Qu'il avait eu envie de l'enserrer dans ses bras à ce moment. C'était bien la première fois que l'assassin avait fait montre de... faiblesse ? Non, ce n'était pas vraiment çà... elle découvrait des sentiments forts qui lui étaient étrangers jusqu'à présent, et l'incrédulité, l'incompréhension de ce qui lui arrivait la mettait dans une rage désespérée. Et à cela s'ajoutait des évènements extérieurs tels que Symgharyl, le départ d'Eldeiria pour les marais de Cullen, l'absence d'Ahlmael...

Elend s'en flageallait mentalement, mais ces larmes étaient pour lui une victoire... il en était certain maintenant, Selicia n'éprouvait pas que curiosité cinique et intérêt froid pour l'empathe... l'aimait-elle ? Il n'en était pas persuadé encore... mais par Nuada, qu'il le désirait !

Il ne l'avait pas pris dans ses bras à ce moment-là, par simple respect pour elle... c'aurait été lui jeter sa faiblesse à la face comme un gant. Selicia était fière, à raison... et Elend n'était pas de ceux qui écrasent leur victoire en raillant et en humiliant.

Cela faisait presque une semaine ! Une semaine sans sommeil, à résister à l'envie de la voir... à se tourner et se retourner encore sur sa couche... Les larmes de Selicia... pour lui !

Le tocsin le sortit de sa rêverie. Hibernia était attaquée ! Prenant conscience de l'heure, Elend pensa que, fidèle à son habitude de couardise et de tromperie, Albion avait décidé d'attaquer lorsqu'un maximum de monde dormait.

Il se vêtit prestement, et courut en direction de Druim Ligen. Les héros d'Hibernia éveillés au milieu de la nuit courraient comme lui, débraillés, les yeux encore plein de sommeil, à la défense des reliques de force.

Passant Basar, il s'arrêta net... et eût la présence d'esprit de se charger de bois d'ébène. Présence d'esprit ? Non, car son esprit était occupé entièrement par Selicia, et quelques franges par la bataille qu'il allait livrer. Non, c'était plus... un appel qui l'avait arrêté et enjoint gentiment de prendre ce bois.

Comprenant à moitié, Elend reprit sa course, puis, après consultation des personnes réunies à Druim Ligen, apprit que les reliques de Force avaient été reprises. Sans hésitation aucune il prît un cheval direction Druim Caine. Puis il se rendit à Dun Dagda, où les défenseurs hiberniens étaient en nombre. Les portes étaient ouvertes, lui rappelant de bien mauvaises souvenirs... et réparant ces portes... Selicia.

Sans réfléchir, il se précipita vers elle. Nul mot ne fût échangé entre eux. Elle essuya la sueur qui perlait à son front. L'effort fournit lui avait coloré les joues, d'ordinaire si blanches, conférant à son visage une douceur ! Puis sa bouche arbora un sourire radieux qui effaca les portes, la voûte, le fort et tout ses occupants, la guerre, Hibernia elle-même ! Elend la vit, seule... dans un moment d'éternité, elle était son monde ! S'approchant, il voulut lui caresser le visage, jouer avec cette boucle rebelle qu'il ne lui avait encore jamais vue, elle à la coiffure si stricte. Il n'en eu guère le temps, car déjà Selicia avait pressé ses lèvres contre les siennes, dans une étreinte qui dura une minute, mais qui dura des siècles.


Posté par Elend sur le forum du fil et de l'enclume

Par nostenfer le 4/7/2002 à 13:36:13 (#1756144)

:lit: :lit: :lit:

mortel :amour:

Par Selicia le 4/7/2002 à 13:39:42 (#1756160)

Elle sortit brusquement de sa réverie, le souvenir trop présent de ce baiser flottait encore dans son esprit.

Selicia : Par la déesse, à quel jeu jouons nous tous les deux, mon amour ?

La serrure céda soudain sous ses doigts experts, après deux heures passées à neutraliser les alarmes magiques et une à torturer la serrure, l'assassin commençait à perdre patience. La porte de la bibliothèque s'ouvrit sans un grincement, le sommeil des gardes ne serait pas troublé.

La bibliothèque interdite, l'antre des hauts mages d'Hibernia, empreinte d'un tel mysticisme que le commun des mortels (et de nombreux immortels) ne pouvait l'évoquer sans se signer auparavant. Les recueils magiques bannis se trouvaient tous là, sagement rangés sur les étagères. Des secrets terrifiants étaient enfuis dans chacun des ouvrages, des pouvoirs démesurés s'offraient à chacune des pages, mais un seul intéressait l'Elfe.

Passant de rayonnage en rayonnage, elle atteignit finalement celui qui l'intéressait. Non loin des mortels recueils de nécromancie se trouvaient ceux de démonologie, elle touchait enfin au but. Son regard s'arrêta enfin sur un très ancien livre, abîmé par le temps et dont la couverture évoquait de la peau humaine.

Selicia : Le compendium de démonologie d'Illiach-Az-Tanar, je te tiens.

Fouillant son sac, elle en sortit un parchemin de neutralisation de la magie qu'elle avait dérobé à un haut mage trop porté sur l'alcool. Elle prit une profonde inspiration et lança l'incantation. Dans une explosion colorée, les protections magiques des livres s'illuminèrent avant de disparaître.

Selicia enfila des gants et saisit le livre maudit avant de le mettre dans le sac qu'elle avait apporté. S'éclipsant discrètement, elle se faufila par une fenêtre avant de reprendre son cheval. Alors que l'animal galopait loin de Tir Na nOg, l'assassin serrait contre sa poitrine son précieux trésor.

Par Selicia le 4/7/2002 à 13:48:24 (#1756202)

La petite clairière était toujours aussi accueillante, même pour une ombre en fuite. Elle pénétra prudemment dans le lieu preservé, presque hésitante, tenant fermement dans ses bras le recueil. Ici, loin des sources artificielles de magies, au coeur de la nature, elle serait mieux protégée des influences corruptrices de l'ouvrage.

Le posant délicatement sur une souche, elle entreprit de tourner les pages, une à une, tout en déchiffrant l'écriture. Ce n'était pas seulement la couverture, mais l'ensemble du livre qui était fait de peau humaine, Illiach-Az-Tanar était décidement fou à lier et le contenu du livre était le reflet exact de son auteur.

Des imprécations, injures, digressions couvraient les pages sans logique apparente, recouvrant parfois les textes. Elle comprenait désormais pourquoi tous ceux qui avaient tenté d'étudier ces textes interdits avaient sombré dans la folie et l'aliénation. Tout n'était que destruction, dévastation, torture, souffrance et prédication apocalyptique. Mais l'ouvrage était le seul connu comme étant complet quand aux démons.

Soudain, alors que sa vision commençait à se troubler, un dessin attira son attention. L'image torturée était partiellement effacée par le temps, mais le doute n'était pas permis, il s'agissait du tatouage qu'arborait Symgharyl sur son avant-bras. Pris de frénésie, elle lut attentivement les notes du démonologue, son visage déformé par l'horreur.

Un mot se répétait sans cesse ... Legion ... Legion ... celui aux multiples visages, le corrupteur, le destructeur. Autant de titres de gloire qui faisaient de lui un haut seigneur des démons. Sortant une plume et un parchemin de son sac, elle recopia difficilement les inscriptions. Lorsqu'elle eut finit, elle referma précipitamment l'ouvrage maléfique et le remit dans le sac protecteur. La souche était noircie et l'ombre dut la bruler pour éviter de voir la corruption s'étendre.

Elle serrait le sac contenant le livre de plus en plus fort contre son coeur. Pour la première fois depuis longtemps, elle avait peur ... peur comme jamais depuis sa fuite dans les marais de Cullen. Cette fois, les maîtres du Fil et de l'Enclume devraient l'écouter et cette fois, Elend la croirait.

Par Askar le 4/7/2002 à 14:39:41 (#1756476)

:lit: :lit: :lit:

:D

:lit: :lit: :lit:

Encore encore !!

Bravo Selicia c vraiment tres sympa vivement la suite ;)

Par MacLeodAlbion le 4/7/2002 à 20:12:38 (#1758284)

Je l'ai déja dit mais je le répète.. tu es réellement douée :) !
Bravo !

Par Selicia le 4/7/2002 à 20:51:26 (#1758415)

Merci pour les encouragements ;)

Par Agmar Damaly le 4/7/2002 à 23:39:15 (#1759257)

Par Mimir, quel talent !!!
La suite, la suite .....:lit: :lit:

Par chonum le 5/7/2002 à 10:39:58 (#1761239)

C'est vraiment tres bien.