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La quête du plaisir
Par Aloïsia Rogue le 4/6/2002 à 10:21:33 (#1588918)
Après avoir repris conscience de l'endroit où son esprit embrumé par le sommeil l'avait laissée, elle tira sur ses membres afin de se mettre dans une position plus agréable, la tête relevée, assise dans ce berceau de confort, les jambes étendues sous le satin délicat la protégeant de ses peurs d'enfant.
Ses premières pensées, confuses, étaient partagées entre deux sentiments opposés lui laissant une impression douce-amère. Elle se réjouissait d'une nuit fort paisible et maugréait d'être l'unique passagère de son vaisseau chimérique qui la fit voyager au coeur des songes.
Elle se surprit à imaginer un corps étendu à ses côtés, une beauté printannière qu'elle aurait croisé furtivement la veille et par laquelle elle se serait laissée séduire négligeament. Un amour fugace, mais intense, partageant sa couche d'une nuit, lui laissant suspecter des ébats à sans cesse renouveler.
Une main délicate se prit à froler sa poitrine, éveillant ses sens en fabuleuses visions de bonheur. Son joli sourire mordillant sa lèvre inférieure forçait le désir.
Par le Rythme magique de la caresse, elle imaginait à nouveau cette jeune personne, belle et fragile, le regard expressif lui montrant un sentiment fort. Ses yeux pétillants de mille feux, la vie s'adonnant à se perdre en elle, sibylline et gracieuse.
Son autre main, imprégnée de tendresse, s'affairait à caresser son ventre et se dirigea peu à peu vers la fontaine des sensations qui ne semblait pas devoir tarir, orchestrée par des pensées et une action convergeante.
La simple vision de cette divine apparence, de la dulcinée de ses sens, et l'amplification de ses mouvements, rythmés avec une cadence réfrénée par sa seule imagination, portaient au zénith son émoi matinal. Ses yeux étaient à présent clos, ses pommettes rougies trahissaient alors un bien être continu, accentué par une peau frémissante, frissonante, qui la laissa dans une semi conscience.
Elle se dit peu après qu'elle se devait de ne pas rester dans cet état, il fallait qu'elle se mette en quête, une longue quête, la quête du plaisir partagé.
Alors elle se leva , prête à affronter une agréable journée et sourit radieusement.
Par Phoenix Ardent le 4/6/2002 Ã 11:22:29 (#1589256)
Par Phoenix Ardent le 4/6/2002 Ã 11:29:20 (#1589300)
L'enivrante odeur des bois, de la saleté et de ma sueur exaltait mes sens. Je ne faisais plus qu'un avec le règne animal... lors de mes parties de chasse jamais je ne sentais l'humain. Lorsque les animaux sentaient ma présence c'était par l'entremise du sifflement de ma flèche dans les airs, juste avant qu'un voile de sang ne leur recouvre les paupières.
Je me levais de ma cachette entre les arbres, prêt à affronter une agréable journée, et souris radieusement de mes dents noires comme une âme de damné.
Lors de mes périgrination je rencontra une jeune fille.
Bonjour, damoiselle...
de la bonne chaire humaine pensais-je, ca donne envie d'en croquer
Par Syndrael le 4/6/2002 Ã 13:39:55 (#1590153)
Superbement écrit.. tout simplement
Je suis sûre que tu ne resteras pas longtemps seule dans ce vaisseau chimérique
Par Nalinae Rogue le 4/6/2002 Ã 13:55:08 (#1590256)
Elle l'as observait ainsi toute la nuit ...
Comme chaque nuit d'ailleurs ... ainsi son devoir elle accomplissait ... elle veuillera sur elle jour et nuit ...
Tapie dans l'ombre , immobile comme une statue de marbre , Nalinae ne porte pas son armure ...
des sous-vètements , et une dague , prète a trancher .
Son corps est couvert de dessins , de tatouages ...
Un grand dragon bleu orne son dos ...
Et elle reste la immobile ... jusqu'au petit matin , elle observe toujours Aloisia , elle ne prète pas attention a son petit jeu de plaisir et reste froide ...
Par Carna Rogue le 4/6/2002 Ã 15:41:00 (#1590914)
Seule... elle regarde autour d'elle, non... aucune personne, juste elle et le jour timide qui tarde a prendre toute son ampleur. Elle aimerait que quelqu'un soit a ses côtés, peu importe qui, de l'instant où son corps lui ofrirait la chaleur qui combattrait ses frissons nocturnes, ou ses bras lui donneraient cette protection que son esprit se trouve incapable de lui fournir.
L'espace d'un instant, elle s'imagine glisser dans cet OCean de coton qu'est le plaisir de caresses d'abord timide, éveillant le désir au fils de ces si doux frissons, laissant deux corps enlacés plonger graduellement au coeur de ce volcan incandescent, de cet autre monde qui occulte jusqu'au soleil de la conscience.
Déjà , son imagination met son corps en émoi, la brise et le léger brouillard du matin jouant sensuellement le rôle de ces lèvres, de ses mains par trop absentes de ses réveils fastidieux. Un léger craquement, le pas lourd d'un paysan sur une branche inopportune la ramène sans merci a la réalité, a ce vide qui se trouve autour d'elle, en elle...
Cette magie d'un moment d'intimité envolée, Carna se prépare pour sa journée, glissant dans un fugitif bain maritime avant de revêtir a nouveau sa robe, ne trouvant aucun plaisir dans ces gestes qu'elle sait pourtant pouvoir être si évocateurs, mais a quoi bon si aucun spectateur, aucune spectatrice n'en est le témoin? Ecartant quelques brins d'herbes restés accrochés a ses cheveux, elle se met en devoir de parcourir la longue route qui la sépare de la ville, songeant au moyen de remédier a cet état de... manque.
Par Leylia le 4/6/2002 Ã 16:39:28 (#1591225)
Par Phoenix Ardent le 4/6/2002 Ã 16:53:10 (#1591302)
Dégage sac à puces !!
*se tourne à nouveau vers la demoiselle*
Excusez-moi, j'achève cette saloperie de clébard et je m'occupe de vous...
*sort une fine dague*
*Participe et remonte le vélin humblement *
Par Silwenne le 4/6/2002 Ã 17:29:25 (#1591510)
Une odeur de souffre monte des draps blanc
Seuls témoins du combat qui s’est livré ici.
Parfum de luxure qui embaume ces instants
Ou deux amantes furent prises de pure folie
Leurs deux corps emmêlés se confondent
A qui ce fin poignet, cette cuisse ronde ?
Comment résister aux plaisirs saphiques
Lorsque l’on a vécu ces instants magiques…
Elles s’abandonnent aux désirs charnels,
Chute éperdue dans les enfers abyssaux,
Enivrées de sens inconnus des mortels,
Parlant avec des gestes et non de mots.
Des gémissements imprègnent les murs
Encore chauds de ces ébats de murmures
Qui firent vibrer les âmes des amantes
Dans des mouvements qui vous hantent.
Le souffle court, la peau perlant de sueur,
Elles connurent l’extase du paradis féminin.
Plus haut dans les cieux, encore plus loin,
Je nÂ’ai pas plus doux souvenir que ma sÂœurÂ…
http://perso.club-internet.fr/netlight/soeurs02.jpg
Par Aina HarLeaQuin le 4/6/2002 Ã 17:37:59 (#1591553)
Par Serra de Saul le 4/6/2002 Ã 17:47:35 (#1591599)
Par La grenouille le 4/6/2002 Ã 18:57:53 (#1592025)
Par Darksoul Zenox le 4/6/2002 Ã 19:28:30 (#1592201)
Continue de revasser...j'adore!
:lit: :)
Par Gengis Khan le 4/6/2002 Ã 19:35:56 (#1592252)
Sinon tres agréable :)
Gégé - allo les pompier y a la maison qui bruuuuuuuleeee - Khan OL
Par Nayah le 4/6/2002 Ã 20:03:05 (#1592435)
:lit: et hop :)
Par Aelia Sylrus le 4/6/2002 Ã 20:57:04 (#1592783)
Par Sinthiel le 4/6/2002 Ã 22:15:03 (#1593349)
Par Phoenix Ardent le 5/6/2002 Ã 10:52:40 (#1595798)
Par Serena De Palm le 6/6/2002 Ã 15:32:07 (#1603128)
Elle etait allongée dans la chambre jumelle a celle de Aloïsia pour mieu assurer sa sécurité.
Ses oreilles entrainée entendent facilement a travers la fine cloison des petits gémissement féminins , symptoment d'un bien etre qu'elle n'a jamais connue.
Elle se leve doucement , vétis sa robe Blanche et son Bouclier Licorne et entrouvre discretement la porte de sa chambre.
un leger sourire apparut a ses levres lorsqu'elle vit Nalinae scrutant avec attention le corps de la princesse.
Sans mot dire elle retourna dans sa chambre et se rallongea , se disant que Nalinae présente la princesse ne risquait rien.
Elle se rallongea puis ecoutea la douce musique du bonheur de Aloïsia n'eprouvant aucune sensation.. malgré la beauté rare de celle qu'elle se doit de proteger... sinon l'envie.
Par Jek Nagaroth le 12/6/2002 Ã 22:38:16 (#1644589)
Par Pryest le 14/6/2002 Ã 11:25:58 (#1653537)
*adore*
Tout simplement sublime, trés bien écris!
*attend une suite avec impatience*
Par Prophetia Astrae le 13/8/2002 Ã 10:35:55 (#1955101)
Un si jolie post merite de refaire un tour vers le haut....
*espere relire de si jolie chose*
Alle Aloisia, autravail.. ;)
Prophetia
Par Tenessia le 13/8/2002 Ã 10:57:00 (#1955175)
*se souvient de son père* :
- Tenessia, vous devez dormir vos bras toujours au-dessus de vos couvertures. Si quelque trouble ou langueur intime vient vous distraire, vous vous lèverez et marcherez nu-pieds sur le carrelage, et pour débarasser de pensées douteuses, vous réciterez à haute voix les tables de multiplication de 1 à 50.
Et Tenessia avait toujours obéi à son père.
( Bravo, les filles ;) )
Par Khaelon Lloth le 13/8/2002 Ã 14:52:02 (#1956388)
Un régal pour les yeux...qui se contentent de lire;)
Par Prophetia Astrae le 13/8/2002 Ã 17:20:17 (#1957172)
Merci Aloisia
Par Syndrael le 13/8/2002 Ã 17:23:30 (#1957195)
(Mais je ne donne pas les liens, comme ça, vous devrez lire tout leurs textes pour trouver :p )
Par Caspian le 13/8/2002 Ã 18:44:59 (#1957574)
Sinon ma foi, une fort belle prose qui redonne tout son sens au plaisir :)
:merci:
Par Nevaeh/Heaven le 13/8/2002 Ã 20:55:24 (#1958136)
Seules des personnes de mauvais gout la rende vulgaire, heureusement qu'il existe des gens sachant lui rendre toute sa magie et sa poésie.
C'est ce que j'ai dit pendant longtemps mais bcp n'ont pas voulu comprendre.. dommage.:o
Par Strahd le 14/8/2002 Ã 18:25:20 (#1962661)
Par Corian Zelor le 14/8/2002 Ã 19:41:02 (#1963019)
Sinon tres joli texte en effet :)
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