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Une fleur, une femme...
Par Lo-My le 28/5/2002 à 19:52:18 (#1544869)
Lo-My était repliée sur elle-même, confortablement adossée à son ami. Elle avait dormit sous les étoiles. Jusque tard dans la nuit elle avait pensé, à son passé, à son avenir, à elles, à eux
Ses yeux étaient maintenant paisiblement clos, mais sur ses joues sales se devinaient la marque des larmes quelle avait abondement versée. Son cur serré, elle avait trouvé le sommeil, parce quelle ne pouvait plus rester éveiller. Si son corps le lui avait permis, elle ne se serait pas assoupit.
Lyronn lavait longuement écouté, puis quand il lavait vu tombé de fatigue il sétait allongé à ses côtés et avait veillé sur elle toute la nuit. Il avait sentit un changement douloureux sopérer en elle, et à sa façon il lui avait donné un peu de réconfort
mais pas assez pour apaiser les douleurs qui la tourmentaient.
Le soleil effaçait lombre de la nuit et réveillait doucement la forêt endormie. Létalon noir approcha sa bouche de loreille de la femme et poussa un doux hennissement.
Elle ouvrit ses yeux. Quand elle vit la tête familière de son ami penché sur elle, elle ne put retenir le sourire qui se dessina sur ses lèvres.
« Mon bon Lyronn, tu es là
»
La jeune amazone se leva alors, accompagné dans son mouvement par lanimal.
« Vas maintenant, vas les rejoindre, je tappellerais
»
Tandis que son ami séloignait, Lo-My se dirigea vers une large rivière. Elle se pencha alors sur leau pour se rafraîchir, mais quand elle y aperçut le reflet de son visage, elle sarrêta, et resta là quelques secondes à observer cette image quelle connaissait depuis longtemps, mais qui aujourdhui lui paraissait étrangère.
Elle sétait maintenant enfoncée dans leau jusquaux épaules. Elle aimait le contact froid de ce liquide et resta ainsi longtemps. Ce nest que quand elle ne put plus retenir les frissons que traversaient son corps quelle décida enfin à quitter cette source de bien être.
Elle senroula dans la cape quelle avait laissée sur la berge, et sallongea au soleil, lui laissant le soin de redonner à son être la chaleur dont elle avait besoin.
A ses côtés une jeune fleur, aux pétales sombres, parsemées de taches jaunes simprégnait elle aussi de la douce chaleur de ce début de journée
Par Iraban le 29/5/2002 à 9:32:15 (#1547402)
Par Lo-My le 29/5/2002 à 12:59:34 (#1548563)
La jeune amazone marchait maintenant en direction dune clairière où depuis longtemps, vivaient le peuple de Lyronn. Arrivée sur un large rocher qui surplombait ce paradis terrestre, elle sassit et sortit dune de ses poches la frêle plante quelle avait arrachée à la terre quelques instants plus tôt.
Le soleil état déjà haut dans le ciel. Quelques trentaines de chevaux passaient paisiblement lherbe fraîche. Imperturbables, ils vivaient leur vie, insensibles aux difficultés qui dérangeaient les êtres qui les entouraient. Tous étaient habillés dune robe claire, souvent proche de blanc. Pourtant, une tâche noire se détachait de cette couleur presque unie
Dernier descendant de Belag, Lyronn était aussi le dernier porteur de cette couleur sombre qui, il y a quelques générations, recouvraient une majorité des chevaux de ce troupeau.
Pourtant, il avait toujours était respecté par ses proches et était maintenant accepter par Belag... enfin autant q'un étalon pouvait en supporter un autre.
Cette petite fleur était, elle aussi, unique. Mais ces tâches jaunes, cette particularité, étaient la cause de son exclusion
Par Serra de Saul le 29/5/2002 à 17:57:01 (#1550397)
Par Iraban le 29/5/2002 à 18:05:44 (#1550448)
Par Lo-My le 30/5/2002 à 8:22:28 (#1553466)
Les femmes le menèrent jusquau centre du camp, là, elle le firent sagenouiller. Même si beaucoup prenait plaisir à voir un homme ainsi traité, elles nen laissaient rien voir. Une des amazones qui escortait linconnu leva le bras gauche et, par ce geste, intima le silence à ses surs. Une autre, lui enleva enfin le bandeau noir qui lui recouvrait les yeux.
Lo-My avait beaucoup entendu de vieilles histoires, raconter par les plus âgées, qui décrivait ce genre de pratique. Lhomme y était toujours inférieur, soumis, terrifié, prêt à mourir, voir pire
Mais dans le regard de linconnu, elle ne percevait ni crainte, ni soumission, ni peur
« Femmes de ce peuple, voici un représentant de cette race que nous nommons les hommes. Jeunes fille regardez le, et retenez ses traits, ses particularités
souvenez-vous en pour être sans pitié le jour où vous serez face à ce genre despèce. Ils nous ont fait souffrir, pleurer. Mais ce temps est révolu !! Nous sommes maintenant nos seuls maîtres !!
»
Ces mots furent accueillis avec grand enthousiasme, mais la petite amazone ne put assister à la suite de cet événement, déjà, on entraînait les plus jeunes a lécart
[retour en arrière]
Par Anony le 30/5/2002 à 8:29:25 (#1553488)
Par Lo-My le 30/5/2002 à 18:20:09 (#1556682)
Lo-My les avait toujours imaginés imposants, cruels et sans pitié. Pour elle, ils ne savaient que faire souffrir les femmes, tuer par plaisir, boirent
Pourtant lêtre quelle avait aperçut sur lestrade semblait inoffensif, et elle sétait même surpris à éprouver de la pitié pour cet homme
Il navait pas une seule fois tenté de se défendre, de se révolter. Il était soumis aux amazones, prêt à mourir. Ses yeux même ne laissaient rien voir de ses sentiments, vident de toutes expressions ils traversaient le rang de femmes qui leur faisait face, absent, spectateur dune autre scène, dont ne sait ou. Cette sérénité du regard que1 que soit ses sentiments, la petite amazone ne le connaissait que trop bien. Depuis quelle était en âge de communiquer avec ses surs de sang, on lui avait appris à ne jamais dévoiler ses émotions, à rester impassible. Cet homme ne réagissait finalement pas si différemment delles
pourquoi alors le traiter ainsi ?Non, elle navait pas le droit de se poser ce genre de questions. Elle était une amazone, et ne devait en aucun cas se laissé amadouer par ces formes humaines
nétaient-ils pas la cause de la réclusion de son peuple, de la mort de sa mère, de la souffrance de ses aïeules ??
Un cri vint interrompre ses pensées. Son éducation reprenant le dessus, un sourire haineux vint se peindre sur son visage.
« Un de moins
»
Un homme est une bête à abattre et à haïr, voilà ce quon lui avait appris, voilà la phrase avec laquelle elle avait grandit. Jusquà un certaine période elle avait continué à obéir aveuglement à cet ordre, ne cherchant pas plus loin la cause de sa haine naturelle pour ces êtres, jusquaux jour où elle connut véritablement la signification de ce mot
La haine...
Par Lo-My le 30/5/2002 à 20:18:09 (#1557503)
Et cest en partie "grâce" à eux quelle découvrit le véritable sens de ce sentiment encré dans le cur de tous les membres de son clan.
Cétait un jour banal, mais il changea toute la mentalité de Lo-My. Ces hommes avaient tué la mère de Lyronn, doucement, cruellement. Et quand elle les vit approcher leurs armes de son ami, elle avait alors connu une rage indescriptible. Jamais elle ne se serait cru capable de venir à bout seule des ces monstres, mais la folie quils avaient éveillée en elle en décida autrement. Elle tua pour la première fois, ny prit aucun plaisir
Après cet "incident", Lo-my ne put plus jamais tuer sans raison. Maintenant quelle avait découvert la véritable folie dans laquelle vous plonge la haine, elle ne raisonnait plus comme avant
La simple vue dun homme ne suffisait plus à lui donnez envie de voir couler le sang
Voilà pourquoi elle avait depuis laissé la vie sauve à plusieurs hommes, les pensant dignes de vivre
Elle ne tuait plus par vengeance, mais par nécessité
Cest sûrement cela qui lui avait valu son exclusion
La mort quelle ne leur avait pas donné avait été interprété comme un signe de faiblesse, et apparemment avait été jugé comme dangereux pour son peuple
Elle navait maintenant comme seule famille sa jumelle, Lyronn et son troupeau
Elle nétait plus une amazone de clan de Zyiah, mais elle le restera, à sa manière
mais pour cela, peut-être lui faudra-t-il changer de vie, abandonné son passé
Lo-My se saisit de la fleur sombre quelle avait emporté et resta longtemps à la contempler.
[L'histoire des hommes qui ont tué la mère de Lyronn à déjà été écrite sur le post "Un étalon couleur d'ébène". Je n'ai donc pas jugé nécessaire de la réécrire en détail
]
Par Opheylia le 30/5/2002 à 23:09:48 (#1558618)
To be continued... Demain... ;)
Par Opheylia le 31/5/2002 à 22:17:00 (#1564861)
A peine réveillée, elle trouva la couche de sa jumelle inoccupée, et eut un rire léger dans la cabane déserte. Enfilant rapidement le cuir assoupli dont le contact sur sa peau lui était devenu naturel, elle quitta la modeste demeure et s'éloigna dans les bois, ombre dans la clarté douce et diffuse de l'aube timide.
Débouchant sur la clairière qu'elle connaissait si bien pour y être venue avec son âme jumelle, elle trouva celle-ci sur un rocher baigné des rayons naissants du soleil. Opheylia s'approcha doucement de cette silhouette qui lui ressemblait tant, s'arrêtant à quelques pas d'elle, qui l'avait senti arriver avec un sourire léger.
Bonjour à toi, ma Lo... Rêveuse ?
L'air interrogatif, elle s'assit près de sa jumelle, ses prunelles d'ombre fixées sur elle.
Par Lo-My le 1/6/2002 à 10:30:48 (#1567196)
« Quallons nous faire maintenant ?
»
Quelques mots tranchants, mais posés sur un ton neutre
Cette question elle lavait tournée et retournée dans son esprit sans jamais y trouver de réponses
enfin peut-être navait-elle pas tenu compte des solutions qui lui étaient venues
Par Opheylia le 2/6/2002 à 12:19:36 (#1575491)
Ma douce soeur... Il n'est plus possible de continuer ainsi, je crois, nous nous étiolerons vite dans cette forêt désertée, certes délicieuse mais désertée... N'est-il pas temps de la quitter ? Je pense que nous avons bien besoin de changer d'air... Louer une chambre à l'auberge de HavreClair, tout près ? Je te laisse libre, ma Lo, mais j'aimerais te voir à mes côtés...
Les yeux troublés, elle attendit la réponse de sa vis-à-vis.
Par Lo-My le 2/6/2002 à 14:03:37 (#1576169)
Elle aimait tant ce lieu, cette maison
mais cétait également le terre de Lyronn, et elle naurait jamais osé songé léloigner de ce paradis. Malheureusement, sa jumelle avait une fois de plus raison. A rester ici, elles couperaient toutes relations avec les mondes des hommes (plutôt des femmes) et rester si près du territoire de Zyiah pouvait un jour se réveler fatal
« Je ne pourrais me résigner à quitter définitivement cette terre Opheylia, et encore moi ce peuple
mais je ne peux non plus songer à te laisser partir seule... »
Sur ces mots elle désigna le vaste troupeau qui se mouvaient sous elles.
« Je pense que Lyronn me suivrait si nous partions en ville, mais je ne peux lui demander, il en souffrirait certainement
Je taccompagnerais jusquà Havre-Claire, mais je ne peux encore te dire si jy resterais
»
Elle baissa le regard, rangea la délicate fleur quelle tenait dans ces mains dans une de ses poches, et sempara de son arc et ses flèches. Se relevant, elle rabattit la capuche de sa cape, de façon à dissimuler les larmes qui inondaient son visage, mais elle savait que sa chère sur ressentait sa peine, son hésitation
Lo-My était prête à se mettre en route
et avait déjà prit sa décision, mais ne pouvait encore la dire
Par Opheylia le 2/6/2002 à 15:04:21 (#1576555)
En entrant dans la seule et unique pièce, elle se dirigea sans hésitation vers un coin où était déjà déposé le paquet qui contenait le minimum d'affaires nécessaires pour vivre à l'auberge. Elle le jeta sur son épaule, silencieuse, et reporta son regard d'abysse sans fin sur Lo-My, s'interdisant intérieurement de céder aux larmes, s'ordonnant d'être forte pour elle, par elle...
Par Lo-My le 2/6/2002 à 19:16:53 (#1578177)
Petite cabane de bois, elle se fondait dans les arbres qui lentouraient. Elle était presque aussi vielle quelles
Comment pouvaient-elles labandonner ainsi
La jeune ne comprenait pas encore pourquoi il fallait abandonner tout ceci
leu passé, leur histoire, tout allait seffacer doucement, douloureusement.
Perdu dans de tristes pensée, Lo-My navait pas entendu venir lombre qui sapprochait maintenant delle. Ce nest que quand elle sentit un poids alourdir ses épaules, quelle saperçut que son ami lavait rejoint.
« Tu es donc venu
»
La jeune amazone caressa longuement le chanfrein de létalon, attendant que sa sur sorte. Les larmes qui il y a quelques instants inondaient son doux visage avaient rapidement séché, et quand le regard de sa jumelle se porta sur elle, elle put lui répondre par un sourire. Elle était maintenant décidé
« Lyronn et bien capable de nous porter toutes les deux
»
Sur ce, la jeune amazone enfourcha habillement son ami, et tendis sa main à sa sur.
« Elle a toujours été forte pour moi, elle a souvent supporté mes peines sans rien dire
Oh ma douce sur, si tu savais comme je tiens à toi
Jamais je naurais pu te laisser partir sans moi
»
Par Opheylia le 3/6/2002 à 21:37:00 (#1586270)
D'un accord tacite avec Lo-My dont elle tenait les hanches, elle éperonna le cheval qui s'éloigna en direction de la ville, lointaine... Qui apparut bien plus vite qu'elle ne le pensait. A la vue de cette civilisation bruissante, tous ses doutes lui revinrent à l'esprit, et sentant son hésitation, le cheval continua son chemin, mais au pas, vers les lumières et la vie pétillante de HavreClair...
Par Opheylia le 10/6/2002 à 20:12:40 (#1629852)
Les soeurs, semblant miroir l'une de l'autre, finirent par atteindre l'auberge dont l'enseigne volait paresseusement au souffle du vent matinal. Opheylia descendit lestement de cheval. Il n'était plus temps d'hésiter... Sous peine de revenir en arrière. Elle tendit une main affectueuse à Lo-My...
Par Lo-My le 11/6/2002 à 19:16:07 (#1636645)
Quand il lui cacha en partie les yeux, la jeune amazone se rendit compte quil était imprégné de milles odeurs. Il embaumait le parfum de bois, et on pouvait également y deviner cette senteur donc raffolait Lo-My, trace de son temps passé auprès des chevaux. Elle regarda ensuite tendrement son étalon. Elle voyait nettement quil ne désirait en aucun cas la quitter, mais elle ne pouvait non plus lobliger à vivre dans une écurie. Cheval sauvage, il navait jamais vécu bien loin delle, et encore moins dans un lieu clos
Pourtant il ne partirait pas.
Attend-nous ici Lyronn
Je reviendrais vite.
Les deux jumelles entrèrent alors dans lauberge, mais avant de pénétrer dans ce lieu quelle ne connaissait pas Lo-My jeta un regard rempli de tristesse en direction de son passé
cette forêt quelle aimait tant. Elle entendit également le doux hennissement de son ami. Presque imperceptible, il résumait à lui seul lhésitation qui envahissait maintenant létalon, et linquiétude qui le saisit quand il vit séloigner de lui sa cavalière. Il resta cependant à sa place, tel que lui avait ordonné la jeune femme.
Nous y retournerons Lyronn
un jour
La jeune amazone nappréciait guère dêtre enfermé entre quatre murs, mais elle aurait suivi sa chère sur jusquen enfer
Je te laisse parler Ophey
je ne me pense pas capable de prononcer un mot à ces inconnus, sache seulement que jaimerais naimerais pas me séparer de Lyronn
et encore moins cette nuit
Par Opheylia le 13/6/2002 à 23:05:02 (#1651321)
...et furent assaillies immédiatement par une atmosphère radicalement différente. Des fragrances douces-amères leur montaient à la tête, relents de boissons et de nourriture de toutes sortes. Fort heureusement la matinée s'éveillait à peine, et nulle agitation marquante ne troublait l'auberge. Quelques clients isolés, déjeunant entre deux baîllements, le tavernier au sourire jovial mais encore fatigué.
Guidant toujours sa jumelle en un slalom faussement amusé (et surtout inquiet) entre les parfums de l'auberge, la jeune amazone se dirigea vers le comptoir de bois grossier, fraîchement nettoyé. L'aubergiste leva une moue ennuyée vers les deux silhouettes semblables.
- C'pour quoi les d'moiselles ?
Déroutée, Opheylia sentit Lo-My frémissante.
- Euh... Vous resterait-il... Une chambre à deux lits ?
- Ce s'ra 50 pièces d'or la nuit ma p'tite demoiselle...
L'homme eut un sourire mielleux. Sentant la répulsion monter en elle, la jeune fille décrocha sa bourse d'un geste vif avant de jeter quelques pièces d'or qui tintèrent en retombant sur le comptoir. Son vis-à-vis leur tendit une clé noirâtre, leur indiquant une chambre au 1er étage.
Opheylia sentait l'appréhension de sa jumelle pour son étalon tant aimé. Hésitante, elle la laissa prendre la parole sur ce sujet, si elle le souhaitait...
Par Lo-My le 14/6/2002 à 21:31:33 (#1657072)
Ne prononçant aucune parole, elle fit comprendre à Opheylia quelle ne tenait pas à passer ses nuits sans Lyronn, du moins, cette nuit
« Je tai suivie jusquici ma chère sur, mais avec tous ces changements, je ne pourrais me résoudre à abandonner toutes mes habitudes
je te laisse libre de passer la nuit dans cette auberge, dans un lit
mais si tu en fais ainsi, je ne dormirais pas auprès de toi ce soir
Jai besoin de lui
ainsi que de toi pour vivre
mais lui na que moi
»
Prenant enfin la parole, la jeune amazone sadressa à laubergiste.
« Je ne dormirais pas ici
»
Adressant un tendre sourire, quoique quelque peu forcé, à son double, elle sortit, rejoignant son ami
Une fois dehors, elle inspira profondément, simprégnant de cette odeur de liberté.
« A mon bon Lyronn, quil va nous être dur de nous habituer à cette nouvelle vie
Je ne suis en tout cas pas encore prête à dormir entre quatre murs
»
Sur ce, incontrolablement elle se mit à rire
elle ne savait pourquoi, mais elle était heureuse dêtre là
« Nous nallons comme même pas la laisser seule ici
nous dormirons dehors, devant cette porte
Quen dis-tu ? »
Elle proposa alors à létalon une pomme quelle venait de découvrir dans une de ses poches. Puis elle sassit dos au mur, observant avec attention les différentes personnes qui traversaient la rue, pressés, flâneurs
Elle savait que grâce au lien qui lunissait à Opheylia, celle-ci navait pas manqué une seule de ses réflexions
Lo-My était heureuse dêtre ici, davoir suivi sa sur
mais elle ne pouvait pourtant pas encore résigner à dormir dans un lieu clos
La jeune amazone laissa vagabondé ses pensées, caressant distraitement une fleur sombre aux tâches jaunes
son étalon sétait étendu à ses côtés
indifférents aux regards que leur portaient les passants, ils attendaient
Opheylia
la nuit
le lendemain
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