Hakamiah ( 2eme partie)

Par Lereniah le 27/5/2002 à 19:51:31 (#1538294)

Lorsqu’il vit qu’elle maîtrisait parfaitement l’art de l’invisibilité, il disparut. Hakamiah pensa qu’elle avait rêvée de l’elfe, qu’il était le fruit de son imagination. Mais son cadeau était bien là : elle pouvait se rendre invisible à volonté, et pouvait rendre visible tout ce qui ce cachait aux yeux de simples humains.

Ce don lui redonna courage. Elle ne réveilla pas le garde qui dormait et partit sans bruit. La journée passait lentement, Hakamiah prit quelques instants de repos pour s’alimenter. C’est là qu’elle aperçu les traces. Elles avaient été soigneusement effacées, mais restaient légèrement visible encore.

Hakamiah se leva prestement, et elle suivit les traces, sa progression était lente, mais ses efforts ne furent pas vain, elle tomba sur leur campement, le feu était encore tiède. Elle comprit qu’il fallait agir très vite, car ils étaient sur le point d’attaquer à nouveau. Elle se rendit invisible, et marcha à pas de velours.

Au bout de quelques heures de marche ses efforts furent récompensés. Elle entendait des personnes parler à voix basse. Elle pouvait distinguer leurs ailes noires et pourpres, signe de leur adoration d’Ogrimar. Ils préparaient bien un complot, un assassinat pour le lendemain, l’enfant d’une famille voisine. Elle comprit qu’il lui fallais attaquer, que c’était leur dernière nuit ici.

Elle se prépara donc au combat, elle se reposa un peu, mis sa deuxième robe, celle-ci était plus puissante, et lui serait d’une grande utilité. Ils étaient trois, trois nephilims, deux d’entre eux était des paladins, le dernier, sûrement le plus puissant, un mage. Elle se prit à regretter le garde qui l’accompagnait. Il aurait pu lui être d’un aide précieuse. Mais elle l’avait laissé, il fallait qu’elle arrive a se battre contre eux un par un. Elle devait donc attirer le premier guerrier.

Elle attendit la nuit, que le premier paladin prenne son tour de garde, et que les deux autres soient profondément endormis. Elle fit ensuite quelques bruits légers pour attirer le paladin. Celui-ci, sur de sa force, ne prit pas la peine de réveiller ses compères. Comme il ne la voyait pas, elle avait quelques secondes pour réfléchir au sort qu’elle allait lui lancer. Elle vit que son armure ne résistera pas au feu. Elle se concentra et une petite boule d’énergie se fit dans sa main. Elle se mit à grossir, puis commença à rougeoyer, la flamme grossit encore dans sa main, elle était devenue une boule de feu, énorme, elle recouvrait la mai entière d’Hakamiah, et lui léchait le bras. La flamme irradiait, la chaleur devenait étouffante.

Le guerrier ne voyait pas la jeune mage, mais il voyait l’énorme boule de feu qui paraissait en suspension dans els airs. Il était terrifié, mais c’était un guerrier fier, et il prit son épée, près à parer les coups, sur de son armure de métal et d’airain.

Hakamiah, d’un seul mot, envoya sa boule de feu incandescente. Celle-ci atteint le guerrier en pleine poitrine. La chaleur puissante que dégageait la boule fit fondre l’armure. Le métal brûlant qui devait protéger son maître était en train de le desservir. L’homme se transformait en torche vivante, il hurlait de douleur. Il n’était plus qu’un pantin de métal. Son corps était en feu. Il appelait Ogrimar, son dieu, à l’aide, mais il ne vint pas. Hakamiah n’avais jamais tuer, et ne supportait pas la souffrance de l’homme. Mais elle se souvint des atrocités qu’il avait commises, et elle ne fléchis pas. L’homme mourut bientôt, dans une douleur immense. La puissance du feu avait réduit en cendre la plupart de son corps.

Ses hurlements avaient réveillé le deuxième guerrier et son chef, le mage. Hakamiah, toujours invisible fit le moins de bruit possible, pour les prendre eux aussi par surprise. Elle vit que le deuxième guerrier résistera au feu, et elle voulait blesser les deux en même temps. Mais cela demandait une immense concentration. Elle se concentra, les rochers alentours commencèrent à bouger. Ils dévalèrent la pente très vite, et tombèrent sur les deux assassins.

Hakamiah se concentra et renvoya les rochers à leur place, pour voir les dégâts qu’elle avait réussi à faire.

Le guerrier était mort, ses os avaient été brisés, son corps était disloqué. A l’expression de son visage, ou ce qu’il en restait, il avait beaucoup souffert.

Le mage lui, n’avait rien, il éclata de rire, puis dit :

« Tu crois vraiment que quelques rochers vont pouvoir m’arrêter ? rends toi visible si tu as du courage, et bats toi contre moi, à égalité, a moins que tu ne sache déjà que je suis le plus fort, et que tu ne peux absolument rien contre moi »

Hakamiah réfléchissait, elle avait la preuve que le néphilim était très fort, elle savait que visible, elle serait probablement tuée. Mais elle avait le sens de l’honneur, et celui-ci lui imposait d’accepter et celui-ci lui imposait de combattre à égalité, si l’adversaire le demandait. Elle se mit donc visible, et le mage noir fut étonné et amusé, il lui dit en ricanant :

« Une femme ! C’est une femme qui a tué les deux des meilleurs guerriers à mon service... Bien joué petite, mais tu ne peux rien contre moi, tu as une compétence que je n’ai pas, je te fais donc une proposition : joins toi au rang d’Ogrimar, je te prendrais en apprentie et ferais de toi une des mages les plus puissantes. Si tu refuses, tu mourras, alors que décides-tu ? »

« Vil Ogrimarien, prépares toi au combat, car jamais je ne ferai de mal à quiconque et toujours je défendrais le bien »

Hakamiah pris son sceptre, et se concentra, elle devait très vite trouver ce qui pourrait blesser le mage, elle savait que le feu ne servirait à rien, il y résistait aisément. Elle essaya l’électricité, en invoquant la foudre, par trois fois elle l’appela et à chaque fois le néphilim, trop fort, ricanait aux faibles attaques d’Hakamiah. Celle-ci voyait sa perte arriver, mais elle de désespérait pas et elle continua a se battre. Le mage noir l’a laissa s’épuiser, puis comme il était habile a l’art de la nécromancie, il l’utilisa sur elle, il lui prenait l’essence même de sa vie, et se l’administrai a lui-même.

Lorsque Hakamiah, immobile, couchée a terre, ne pus que très difficilement respirer, il s’approcha d’elle et lui murmura :

« je peux encore te sauver, il suffit d’un mot, si tu acceptes de te joindre à nous, tu auras la vie sauve »

Hakamiah le regarda et lui dit aussi fort qu’elle pouvait :

« Jamais, jamais je ne vous rejoindrai, je préfère mourir, plutôt que de servir un dieu qui ne souhaite que le chaos »


IL ricanât longuement, puis se prépara à lui donner le coup fatal.

A ce moment la, une flèche fusa, et atteint l’Ogrimarien a l’épaule. Celui-ci retira la flèche, et, éclata de rire, il regarda Hakamiah, près à la tuer, et là, il fut pris de convulsions, ses yeux se révulsèrent. Ni lui, ni Hakamiah ne comprenait ce qui arrivait.

A ce moment la, l’elfe apparut, son arc encore tendu, une flèche en moins dans son carquois, puis il dit :

« Le poison contenu dans ma flèche va s’insinuer dans ton corps lentement, pour que tu souffres et que tu avoues ta culpabilité devant toute la ville »

Il soigna ensuite Hakamiah, puis, a trois, ils prirent le chemin du retour, car l’aube était proche. Le mage noir avançait de plus en plus difficilement, ses muscles s’atrophiaient, l’air qu’il respirait lui brûlait les poumons, sa peau devenait rouge et se consumait sur elle-même. Il hurlait de douleur.

Arrivé à la porte de la ville, l’elfe quitta Hakamiah, il ne souhaitait pas que les villageois découvre son existence. Hakamiah fis donc son entrée seulement accompagnée de son prisonnier. Elle le mis sur la place de la ville, pour qu’il soit visible de tous puis appela les gens :

« Regardez qui a tué vos enfants ! Regardez l’assassin qui les a torturés ! Regardez le responsable de tous ces meurtres ! »

Le mage noir se consumait de douleur, il était déjà presque mort, les villageois l’observaient, et l’insultaient, ils se mirent a lui jeter des pierres. Ils finirent de le tuer en le lapidant. Le mage noir mourut dans d’atroces souffrances, le poison conjugué aux pierres qu’il recevait.

Son cadavre fut laissé là, sans aucune sépulture, les gens avaient jugés qu’il ne méritait que de pourrir à même le sol. Puis ils s’excusèrent auprès d’Hakamiah la priant de les excuser de leurs soupçons infondés. Hakamiah, soulagée, rentra chez elle, en paix, elle s’installa dans sa bibliothèque, et écrivit le récit de son aventure dans le livre que Glorfindelle lisait en ce moment même. Hakamiah finit son histoire par ces mots :

« Mes chers enfants,
Vous qui lisez ceci,
N’oubliez jamais que le mal est présent,
Et qu’il est de votre devoir de le combattre,
Jusqu'à la mort s’il le faut. «


Glorfindelle, après avoir lu les sages paroles de son ancêtre, éteignit la chandelle, et partit se coucher, se promettant de dédier sa vie au bien et de ne jamais faire le mal.

Par Gengis Khan le 27/5/2002 à 19:58:38 (#1538344)

*adore les scenes de batailles*

Par Bardiel Kissous le 27/5/2002 à 20:08:38 (#1538423)

Assis sur son lit, il regardait nostalgique la pleine lune dans le ciel étoilé.
Il fut tiré de ses rêveries par le bruit étouffé d'une porte, celle de la chambre de Glorfindelle qui allait se reposer.

Esquissant un sourire, il se leva et se dirigea sans un bruit dans la petite bibliothèque, où il s'assit en face du livre des ancêtres de la famille.
Passant la main dessus, il en apprécia à nouveau le toucher si particulier, et balaya du regard les livres s'entassant ça et là, épars.

Poussant un léger soupir, comme de regrets face à une insouciance perdue, il alla dans la chambre de sa fille qui était déjà profondément endormie, et lui déposa un baiser sur le front, admirant encore son visage de porcelaine hérité de sa mère, murmurant à son oreille son amour pour sa fille.

Puis il se retira à pas de loups, fermant la porte avec précautions et retourna à sa chambre où il se rassit sur son lit, reprenant sa contemplation de la lune, un sourire rivé à son visage.

Magnifique ma puce :)

Par Lorana le 28/5/2002 à 5:58:23 (#1540702)

:lit: :)

Par Cheni Poussière le 28/5/2002 à 16:05:51 (#1543377)

Ce serait dommage de ne pas lire ceci.