La transformation en Loup Garou

Par Fenhrir le 18/5/2002 à 0:40:47 (#1482716)

Dans le feu crépusculaire, un aigle noir traverse le ciel. Ses larges ailes sont déployées et, en planant, elles ombragent la terre. Le rapace fait fuir le soleil qui se meurt dans l'eau rougeoyante. Devant lui, le jour s'évanouit à l'horizon.

Une nuit noire, sans étoile, recouvre l'univers. S'installe alors un silence profond qui étouffe le chant des oiseaux, qui fait taire le chuchotement du vent, qui assourdit le murmure des ruisseaux, qui suspend le frémissement des arbres.

Partout, les fleurs effrayées s'envolent comme des papillons, multicolores et phosphorescents. Ils s'éloignent et disparaissent, subitement, gobés par la gueule sombre d'un Loup fenris. La mort rôde à pas de loup.

Et Fenhrir , le loup garou , marche dans la forêt. Il sait que quelqu'un ou que quelque chose le poursuit. Il n'entend pas le bruissement de ses propres pas dans les feuilles mortes. Il ne perçoit aucun craquement de branche, aucun bruit.

Il a peur et son cur bat à tout rompre. Il sent que derrière lui une menace le talonne et qu'elle se rapproche. Il ne peut y échapper. Il le sait. C'est dans l'ordre des choses.

Il accélère quand même son allure. Soudain il se retourne et, dans la pénombre, il aperçoit quelqu'un courir vers lui, une lance à la main. Il le voit pointer son arme et la projeter. Il n'entend même pas le souffle de l'air de la projection mais ressent une violente douleur qui le secoue brutalement. Un choc terrible qui le terrasse. La lance l'a touché à un genou.

Il hurle à fendre l'âme tant la souffrance est aiguë. Mais aucun son ne sort de sa gueule. Il s'écrase sur le sol, blessé. Son sang chaud coule de la plaie béante. Il pressent, sans le voir, que le chasseur vient vers lui sur la pointe des pieds. Il s'arrête et le regarde agoniser.

C'est alors que Fenhrir , le loup garou , malgré sa meurtrissure, s'élance dans un ultime effort sur le chasseur qui s'arrête, surpris et figé de terreur. Fenhrir enragé, de ses fortes mâchoires, le saisit à la gorge. Il serre jusqu'à ce que l'homme tombe mort à ses pieds. De fureur, il laboure son corps de ses griffes acérées.

Il lève la tête face à la lune qui, entre les nuages orageux, apparaît au firmament, et fait entendre un dernier hurlement de désespoir. Il hurle sa solitude et court à travers la forêt.

La paix de la nuit enveloppe la Forêt. À travers les voiles de la brume, l'astre lunaire ondule et se balance. Les arbres se bercent sous la brise et les oiseaux jacassent dans l'aube timide. Tout est calme dans la nature. Une tache de sang macule le drap Blanc de la couche de Fenhrir à son reveil. sa blessure au genou s'est rouverte pendant son sommeil.

Par swotch Synaa le 18/5/2002 à 1:03:52 (#1482785)

:lit: :lit: c bo :) continue :)

Par Cador Drake Ar-Nz le 18/5/2002 à 5:53:37 (#1483263)

(Aplaudit) Continu:lit: :merci: :blabla:

Par Dovia NoirEpine le 18/5/2002 à 9:53:40 (#1483494)

:lit:

Par Justine le 18/5/2002 à 17:31:18 (#1485644)

Se réveille brusquement en entendant un hurlement non loin d'elle. Se redresse de sur sa couche de mousse et d'herbe ou elle s'était endormi après voir quitter en le Temple la veille. Le son de son coeur retentissait en elle comme un bruit de tambour. Elle arrêta de respirer de peur que la chose ne la trouve. Des brindilles et des petites tiges d'arbres sec craqua a quelques secondes d'intervalles droit devant elle ... comme si quelque chose avancait vers elle.

Elle se murmura dans sa tête "Dois-je me réfugier dans l'arbre ? Non idiote, la chose te verrait" Elle se pencha pour essayer de se fondre derrière la pierre mais une étrange force la poussa à regarder que pouvait être cette chose.

Puis plus un son. Elle semblait distinguer ce qui pouvait être un loup ... mais a la fois plus grand que qu'est-ce qu'elle avait deja vu sur ces terres. La bête la regarda un instant et disparu aussi rapidement dans la nuit. Elle resta ainsi plusieurs heures à scruter l'horizon noir dans l'espoir et la peur tout aussi mélangé de revoir la bête étrange se chuchottant à elle-même "Pourquoi ne m'a-t-elle pas attaquer ?"

Par EvangeL le 18/5/2002 à 17:32:31 (#1485649)

:lit:

Par Fenhrir le 19/5/2002 à 0:18:39 (#1487371)

Fenhrir se reveilla en même temps que le chant des oiseaux au beau matin ..
Au moment de se lever de son antre , il ressentit une grande douleur au niveau de son genou ..

il prit la décision de rester se reposer cette journée pour calmer la vivacité de sa blessure ..

Il n'avait aucuns souvenirs de la nuit passé ..
Il ferma les yeux se se mit à penser ..

Sous la lune je hurle.
Sous le soleil je cours.
Sous le vent je crie.
Sous la pluie je dors.

Vers les prairies sans fin je vais.
Vers les nuages je tourne mon regard.
Vers la Terre je dirige mes pleurs.
Vers le crépuscule je dirige mes pas.

Devant la mer et ses vagues en furie je m'arrête.
Devant les montagnes infranchissables je courbe l'échine.
Devant les déserts arides je rebrousse chemin.
Devant le gouffre des canyons je reste sans bouger.

Par delà les collines je cherche refuge.
Par delà les forêts je ressens la solitude.
Par delà les villes je redoute la haine.
Par delà les chemins je trouve le repos.

Ce dernier mot prononcé , il sombra dans un sommeil agité ..

Par Incubus le 19/5/2002 à 16:35:45 (#1489604)

:lit:
hop !!

Par Gaelle Drake3RD le 19/5/2002 à 16:37:08 (#1489614)

:lit:

Toujours aussi excellent... bravo

Par Pure-folie le 19/5/2002 à 17:27:39 (#1489765)

:lit:

Toujours aussi intéressant.

Par Perle de nuit le 19/5/2002 à 17:28:45 (#1489772)

:lit:

Par Kalypso le 19/5/2002 à 21:48:06 (#1491054)

Le vent vient lui caresser le visage ....

Par Edelia le 20/5/2002 à 0:08:42 (#1492030)

Un rouge-gorge survola un être aux yeux jaûnatres au dessus de sa tête. Il poursuiva son chemin avec un cri inhabituel pour retrouver une archère...endormie sous un arbre, épuisée.

Par Wakan Ethael TMP Glh le 20/5/2002 à 19:19:26 (#1495823)

Passe en courant , entrant l'envol du velin avec le vent..