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L'amour gagnera
Par Arken le 11/5/2002 à 5:23:13 (#1440196)
Une histoire d'amour naissante
Entre un homme et une femme
Vint alors une amante
Là l'histoire s'enflamme
Sous l'emprise de la folie
Quand l'incident lui fu appris
Il l'a rejetta froidement
Laissant place au tourment
Et l'amour devint haine
Et son ame en peine
C'etait selon sa pensé
Ce qu'elle devait eprouvée
Elle ne voulais plus lui parler
Elle ne voulais plus l'ecouter
Il ne pouvais plus rester
Il l'a alors abandonné
Plutot que de pardonné
Il l'avait fait souffrir
Plutot que de recommencé
Il prefererais mourir
L'amour etait bien present
Pourtant les deux amants
Avaient peur à present
D'etre la cause de tourment
Il ne la voulais que sienne
Elle ne voulait pas de chaines
Que se passerat il demain ?
Laissons faire le destin.
Alors qu'il ecrivais ces derniers mots, Arken les ratura.
Je ne peux rien faire pour mon couple, mais je peux aider mes amis pour le leur, ils s'aiment et je m'arreterais pas tant qu'ils ne seront pas a nouveau ensemble.
Par Kamyharina le 11/5/2002 à 5:47:11 (#1440225)
Par Yolinne MIP le 11/5/2002 à 8:00:26 (#1440334)
Difficile de sentir a nouveau son coeur
S'obliger ? il faut juste se laisser aller ..
La flamme ne peut que de nouveau éclairer
Car le coeur jeune dont larmes et sang s'écoulent
Retrouvera un jour la séve qui le fait vivre
Quitte à ce que le Temps lentement coule
Et qu'un jour disparaisse le givre..
Ce soir j'ai vu une âme se confier
Ce soir j'ai vu une âme pleurer
Ce soir mon coeur se crispe et s'émeut
Devant l'appel qui se déroula sous mes yeux
Ô Sélène éclaire son chemin de ta douce lueur
Que sa peine s'efface laissant le coeur libre
Que les chaînes se rompent pour ma Soeur
Et qu'elle laisse la page sur un "à suivre"..
Je t'en prie Douce Dame des Nuits
Essuie ses larmes de Ta main grâcieuse
Qu'à nouveau au delà de ses cris
Elle entende cette petite voix silencieuse
Qui la conseillera, qui l'aidera au mieux
En attendant, avec Ta bénédiction je veille
Calmant sa douleur et ses pleurs sous Tes yeux
Et que renaisse son sourire vermeil...
Par Ibuki Tribal le 11/5/2002 à 9:43:23 (#1440452)
Par Dodgee MIP le 11/5/2002 à 10:08:21 (#1440502)
Quand on baisse les armes, et qu'on perd toute notion,
Pour se perdre dans les flots, oublier sa raison,
Laisser couler les mots, s'abreuver du poison.
Et elle coule sans pudeur, elle roule sur cette peau,
Elle s'échappe du coeur, pour révéler au monde,
Toutes ces envies, ces peurs, qu'on voudrait crier haut,
Ces murmures de douceur, qui dans une larme se fondent.
Par ces deux plaies béantes, ces rivières naissantes,
On expurge la douleur, on se noie dans les pleurs,
Pour qu'enfin se tarisse, la peine de notre coeur.
C'est une prise de conscience, harmonieuse et lente,
Un dernier hommage, qu'on a su accepter,
Pour reprendre le voyage, où l'on l'avait quitté...
Par Kehldarin Osten le 11/5/2002 à 11:46:16 (#1440873)
mais c'est joli :)
et euh... touchant :ange:
Par Dawn Ocelot le 11/5/2002 à 11:51:54 (#1440896)
mais pourquoi je sais pas ecrire comme ca moa ? :sanglote:
Par Chrysaor Osten le 11/5/2002 à 14:08:44 (#1441802)
Par Silwenne le 11/5/2002 à 14:38:56 (#1442000)
Les personnages de cette tragédie ne lui semblaient pas inconnus... La gorge nouée, sans un mot, Silwenne déposa le vélin au dessus de la pile et s'en alla d'un pas rapide sa robe légère volant à sa suite.
Par Syndrael le 11/5/2002 à 16:12:53 (#1442559)
L'odeur du printemps par la fenêtre, celle du sang sur ses draps. Le souffle de la femme assise sur son lit, la main de Yolinne dans la sienne.
Elle serra cette main plus fort, le bras encore engourdi sentant lentement la vie revenir.
"Comment revient-elle ? Mon coeur a cessé de battre.. vraiment.. je ne l'entend pas. J'écoute pourtant."
Elle dormait d'un sommeil sans rêve
Elle l'avait souhaité, sans trêve
Une nuit démente sans onirisme
Dans un tombeau de fatalisme
Mais elle ne voyait rien, sinon des images, enchaînées sans suite logique, obsédantes, lancinantes.
"Je suis morte sans doute. Je n'ai pas survécu. Elle n'est pas là."
Elle remua les doigts et sentit qu'on pressait les siens
"Pourtant.."
Elle sentait une gène, au niveau de son visage, ses yeux ne pouvaient pas s'ouvrir, les larmes avaient séché, les emprisonnant.. "peut-être à jamais.."
Elle repensait à ses mots, hier et se crispa
"Je serai l'écho d'un vers, sonnant doucement dans la nuit. Lyrique et belle, immaculée. Je veux juste me dissiper.. "
Je vais devenir si froide ne plus pouvoir sentir
Je veux seulement pouvoir souffler cette étincelle
Sa flamme me brûle ma blessure empire
Je voulais tellement peu, à peine une parcelle
"Elle m'a été refusée.. j'ai été abandonnée... Elle a raison.
A quoi bon écrire, je ne jouerai plus.. ils sont tous en ma harpe.. je ne veux plus les voir, je ne veux plus les entendre, qu'ils me fuient... comme elle m'a fuit.. hier.
J'ai été abandonnée.."
Cette fois, elle eut une légère convulsion, et perçut une voix apaisante, derrière la brume noire, le voile.
"J'ai été abandonnée.. encore.. Je n'ai rien fait pourtant. J'aurais dû faire quelque chose ? J'ai tout essayé.. j'ai tout tenté.. j'ai été odieuse même..
Je l'ai torturé.. tellement, par mes mots et mes regards, je suis un monstre."
Elle serra les poings et sentit une légère douleur à l'avant bras, et une douce chaleur contre sa main.
"J'aurais tellement voulu la laisser s'envoler.. j'ai essayé.. de toute mon âme.. j'ai essayé.
Je suis égoïste et lâche.. on me l'a tant dis, c'est vrai.. c'est tellement vrai. Mais j'ai essayé.. longtemps.. si vain.. je suis si vaine. Il faut me fuir, m'abandonner.. vous ne laissez rien derrière vous.. un cadavre, une coquille, incapable même de retenir ceux qu'elle aime.
Mais je n'ai pas pu la retenir.. j'ai tout dit, j'ai tout fait. Je ne comprend pas. C'est impossible"
L'amertume empoisonnait sa gorge, le désespoir la secoua d'un tremblement.
"J'ai essayé.. Alanis.. j'y ai cru.. mais je ne suis pas aussi forte que Yolinne.. je n'ai rien vécu et pourtant.. je suis faible, j'abandonne. Et à quoi bon.. fierté ? J'ai tout perdu.. tout.."
Je vivrai comme une morte
Bercée par la mémoire
Si jamais je supporte
Un jour de me revoir
"Lâche, égoïste, mauvaise.. C'est tout ce que je suis. A quoi bon rester ?"
Cette fois elle pleura, elle y parvint.
"Peut-être es-tu là, de l'autre côté d'une lame...
Je voudrais seulement que tu sois prés de moi."
Syndrael
http://membres.lycos.fr/lanala/SyndriSign.jpg
Par Dhu Troy le 11/5/2002 à 16:15:49 (#1442581)
Par Kehldarin Osten le 11/5/2002 à 17:09:23 (#1442932)
Il avait parlé longtemps, mais avait fini par accepter. Comme Shaitan, comme le baron, comme tous les autres le devraient. Pourtant le doute n'était pas mort. Et s'il avait raison? Cette impression lancinante n'avait pas cessé depuis son départ de Lighthaven.
Kehldarin n'avait jamais été un poète, et les quelques mots qui lui traversèrent alors l'esprit n'avaient rien de comparable à ceux des menestrels de ce temps. Son esprit était fou. Cette maudite lune attisait la mélancolie. Elle attisait les regrets, mais ne changeait rien. Mais tout de même, savoir trouver les mots, quel talent.
Par Gueal Fire le 11/5/2002 à 17:36:40 (#1443085)
Par Ibuki Tribal le 11/5/2002 à 19:42:26 (#1443938)
Par Lorana le 12/5/2002 à 2:06:51 (#1446177)
Par Psyko Darth le 12/5/2002 à 2:36:27 (#1446258)
Par Yolinne MIP le 12/5/2002 à 3:14:01 (#1446340)
Dors jeune femme... Dors et oublie..
Dors pour te réveiller au petit matin
Faire de nouveau face à la vie
Et surtout faire face au Destin..
Les blessures du coeur mettent un certain temps à se refermer mais rien n'est déjà perdu d'avance. Fuir n'arrangerait rien, elle devait le comprendre, et elle était là pour l'aider, jusqu'à ce que le sourire orne de novueau ses lèvres. D'ici là elle la veillait comme sa propre fille, tentait d'effacer sa peine de ses mots, tentant de laisser les larmes couler pour abaisser le flot de la souffrance..
Par Kyriane Feals le 12/5/2002 à 14:38:11 (#1448203)
Dame Blanche, toi qui accompagne les étoiles, tes filles
Celles-là même que cet astre doré
Ton ennemi, ton amant,
Ne pourra jamais enfermer
Qu'il soit aussi puissant,
Qu'il ai ta force d'âme, ton désespoir, ta présence futile
Jamais il ne t'égalera
De loin il t'observera,
N'osera jamais s'approcher
Ne tentera jamais de t'aimer
Il sait cet instant perdu
Seul, dans un endroit inconnu
Il pleure les souvenirs
Il n'a plus rien à offrir
A ceux qui te voue leur passion
Dans d'infinis chansons
Que tu acceptes avec ivresse
Fière de tes atours, en liesse
Me donneras-tu un peu de ta sérénité parfaite
Moi qui, en ce moment, n'est plus à la fête
Je vois cet ombre qui, sournoisement, me guette
Elle s'approche tous les jours un peu plus, en quête
D'une âme perdue, libérée
Qui n'attend plus vraiment
Ce que lui offre sa destinée
Pourquoi est mort son enfant?
La vie est-elle si imparfaite, Dame Blanche
Pour que nous n'ayons pas de prise sur elle
Qu'elle soit un arbre sans aucune branche
Pour nous y raccrocher, elle, si cruelle
Je n'arrive point à la comprendre
Pourrait-elle un jour se faire prendre
A ces jeux qu'elle se plaît à jouer
Je n'en crois rien et me contentes d'esquiver
Ses assauts toujours plus ardents
Je finirais peut-être par être le gagnant...
La lune, toujours haute dans le ciel, sembla observer ce petit être qui lui offrait ces quelques vers, comme tant d'autres en cette même nuit...
Trouver les mots
Par Alanis Lyn le 13/5/2002 à 6:12:20 (#1452281)
Comment trouver les mots ? Comment lui insuffler ce souffle de vie qui lui fait défaut, perdue dans le néant de l'abandon ?
Que lui dire ? Que se réchauffer a la chaleur de l'amour est courir le risque de s'y brûler ?
Ne diront-ils pas que mes paroles sont vaines, moi l'ignorante des épreuves qu'elles ont du affronter ?
Lorsqu'autour de moi se déchirent les passions en larmes sanglantes, quel message d'espoir aurais-je a partager ? Comment pourrais-je trouver les mots ? Quel optimisme fou pousse Arken, lui même blessé, à rever de forcer le destin et défier le sort funeste des amours déchues ?
Alors je garde le silence. Je garde mes pensées, mes craintes, mes mots. Peut-etre par un regard, un sourire, une prière, retrouvera-t-elle le goût sinon de l'amour, du moins de la vie...
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