L'histoire heureuse ou malheureuse d'une vie...

Par Efindae Caricia le 11/5/2002 à 4:33:11 (#1440115)

Approchez petits et grands... Je vais vous conter une histoire. Je ne sais si elle est risible ou triste. Je ne sais si vous l'aimerez ou non. Mais par contre, je sais qu'il faut que je vous la raconte.

La nuit venait a peine de deposer son doux manteau sur le village, les chaumieres etaient toutes fermees et les feux a l'interieur y brulaient. Quelques filets de fumees s'echappaient des cheminees, le vent soufflait de grandes bourrasques et faisait grincer les branches des arbres sans feuilles. La neige commencait a recouvrir le sol, les temperatures etaient au plus bas. Comme disaient les habitants du village : c'est la plus grande tempete que l'on ait jamais connu qui s'annonce.
Pendant ce temps dans une petite maison, allongee dans une piece contenant un lit, la femme criait de douleur et de joie. Une peine et un bonheur qui se cumulaient en elle. D'ici quelques temps, elle allait donner naissance.

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Les annees etaient passees, l'enfant etait devenue une jeune fille. Sa beaute egalait largement celle de sa mere... mais jamais elle ne voulut l'avouer de peur d'attrister celle qui l'avait enfante. Tout etait paisible a Dulzura, un petit village que l'on rencontre par dela la mer. Peu de gens le connaissent. C'est le village de la Douceur... mais sa definition a change au fil du temps, helas. Donc, les parents etaient fiers de leur fille, elle etait devenue une sorte de prodigue pour les simples paysans qu'ils etaient.
De son cote, la jeune fille menait une vie heureuse. Elle etait comblee de joie et sa famille lui offrait tout le bonheur possible.

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Mais un jour, le pire arriva. L'inimaginable se produisit. Le fil de l'amour s'etait casse dans cette petite chaumiere, dans ce petit village. La peine se lisait sur les visages, les cris s'entendaient dans les coeurs et les larmes. Oh les larmes, elles ne cessaient de couler. Le cimetiere etait bonde de monde, chacun etait venu se recueillir et portait son deuil d'une maniere ou d'une autre. La mere etait partie. Elle avait laisse son enveloppe charnelle mais son ame s'etait envolee vers les Cieux. Une nouvelle etoile brillait a cote de la Lune. Et de la haut, elle veillait sur sa fille comme elle le pouvait.

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La vie n'avait pas cesse une fois le deuil terminait, au contraire. Elle reprenait, mais elle ne reprenait pas comme avant. Le pere avait change, il etait devenu dur et agressif. Un regard malsain ornait son visage et un rictus ignoble ses levres. La jeune fille n'etait plus l'enfant prodigue, elle etait une chose. La chose, Sa chose. Elle devait tenir la maison, faire le menage, faire a manger, et travailler. Et le pire... Oh oui le pire. Il avait cru qu'il pourrait en faire la remplacante de sa femme. Mais elle etait sa fille, SA FILLE ! Bon sang ! L'enfant qu'il avait engendre avec une femme qui lui avait offert son coeur...

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Par une chance incroyable, lorsque venait la nuit et ses moments ou la douleur se faisait si grande. Elle avait trouve une echappatoire. Un moyen de se transporter mentalement loin de ce fou qui agissait sans scrupules. Une chance pour elle, sa mere lui avait appris a faire le vide de ses pensees et a se retrouver a des jours de marches du lieu ou etait son corps. C'est ainsi que sa vie se passa durant au moins trois longues annees. Je ne sais plus exactement... peut etre plus.

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Heureusement, un jour ou plutot devrais je dire une nuit, vint enfin le moment d'une semi delivrance. Elle avait reussi a le fuir, elle etait partie. Partie loin de sa couche, loin de sa petite maison, loin de son petit village. Surveillee pendant cette fuite impensable par la Lune et les Etoiles, elle s'etait laissee guider par les flots d'une mer assez calme.
Malgre son depart, sa souffrance ne pouvait etre appaisee. Nul ne saurait lui offrir le bonheur auquel elle aspirait. Du moins c'est ce qu'elle croyait. Du moins c'est ce que je crois.
Les chaines de ma prison sont brisees aujourd'hui mais la peine de mon coeur ne cesse de me hanter.
La nuit me laisse un repit, l'espoir d'appercevoir ma mere dans le ciel pres de la Lune. Ma mere, cette petite Etoile qui m'illumine lorsque je vis.

Par Alphée le 11/5/2002 à 23:47:54 (#1445573)

La beauté se trouve-t-elle dans la tristesse...?

Par Fazban le 12/5/2002 à 17:25:21 (#1449271)

Puisse Syl déesse de la magie et des mysteres vous aider à surmonter vos douleurs passées et à aller de l'avant.

C'est tout ce que je vous souhaite, trouver le bonheur et la plus belle des choses.