Laisse-moi..

Par Belgalak le 11/4/2002 à 18:43:09 (#1269768)

Ô mon Ange de l'Ombre, ma noire colombe,
Dont le parfum reste quand la présence tombe,
Dont les yeux me touchent même s'ils sont fermés,
Et dont les mots m'enivrent quand ils sont murmurés,
Ô mon Ange de l'Ombre, ma douce reine,
Laisse-moi te dire combien je t'aime.

Ô mon amour, désiré et passionné,
Dont les lèvres me transportent et me montrent volupté,
Dont les bras m'enferment en un agréable cocon,
Et dont les pensées me révèlent un bonheur sans nom,
Ô mon amour, désiré et passionné,
Laisse-moi t'aimer, te consoler.

Ô mon doux rêve, ma tendre aimée,
Dont les larmes m'ont souvent chagriné,
Dont l'odeur m'éveille et m'assoupit,
Et dont l'amour me donne joie à la vie,
Ô mon doux rêve, ma tendre aimée,
Laisse-moi t'aimer l'éternité.

Pensées d'une Amazone.

Par Opheylia le 11/4/2002 à 19:13:44 (#1269911)

Douce euphorie qui vous envahit dans cette illusion, doux euphémisme que ce mot galvaudé de nos jours...

( ;) )

Par Cinnamon le 12/4/2002 à 17:00:52 (#1274669)

Le jour ce leva à peine et Cinnamon méditait déjà dans SON coin du temple lorsque lui vint par la pensée un doux message. Un poeme exquis dont elle ne pouvait répondre tant les émotions le transpercait. De cet homme pour qui elle ferait tout, pour qui elle donnerait tout. Ne laissant rien paraitre, la jeune femme souriait au passants, les saluant esquissant un léger sourire. Fébrile, sensible, Cinnamon ne pouvait pourtant se le cacher, elle aimait cet homme. Malgré tout, elle avait peur. Peur de ce que les autres pensaient, racontaient... murmuraient. En fait, peut-être avait elle peur d'elle-même.

Plongeant dans ses pensées, la jeune femme fronça les sourcils. Une tisane à la cannelle à la main, son àme, son être ses souvenirs et son présent était attiré par cet homme. A chaque moment de la journée elle se hâtait enfin de le voir.

Son visage s'assombrit lorsqu'elle pensa au crépuscule, lorsque le soleil s'éternisait, lorsqu'elle le voyait. Si méchante pouvait elle être avec lui, comment pouvait-il rester près d'elle. Si agressive, si lointaine parfois.

Un dernier instant avant de méditer, Cinnamon ferma les yeux, pensant à cet homme dont elle avait rêvé depuis toujours. Elle laissa passer un souffle entre ses lèvres pour murmurer :

La nuit, tu es l'idée noire qui donna jour à mes nuits blanches...

Par Belgalak le 12/4/2002 à 17:42:05 (#1274900)

Il n'avait encore qu'une envie.. la voir.. Il lui fallait donc l'attendre. Sous quel visage la verrait-il aujourd'hui, le tendre et amoureux, ou l'acariâtre jaloux? Mais il s'en moquait, il aimait ces deux facettes, car il aimait celle qui se cache sous elles.

Il pouvait supporter ses reproches infondés, et ses remarques cinglantes, car il la savait encore troublée, et qu'il l'aimait par dessus tout, et trop pour la perdre si facilement, trop pour la laisser, il ferait tout pour la rendre heureuse, il le lui avait dit, et malgré leurs quelques haussements de voix, il savait qu'elle le savait, et qu'elle l'aimait, et qu'elle lui pardonnerait, bientôt ou un peu plus tard, alors il l'attendait, et pensait à elle sans cesse.

Par Cinnamon le 13/4/2002 à 20:51:57 (#1281186)

Si un jour, tu ne me vois plus dans mon coin;
Si un jour, je n'offre plus mes baisers de cannelle;
Si un jour, de ton amour je n'ai plus faim;
Alors laisse-moi une dernière fois te prendre sous mon aile.

Si un jour, je n'ai plus le sourire;
Si un jour, tu me vois avoir froid dans tes bras;
Si un jour, j'ai peur de mourir;
Alors laisse-moi une dernière fois poser mon regard sur toi.

Si un jour, pour moi tu ne ressens que de la tendresse;
Si un jour, je ne suis plus ton Ange;
Si un jour, tu vois dans mon regard la détresse;
Alors laisse-moi une dernière fois prendre ton coeur qu'au fond de mon âme précieusement je le range.

Si un jour, je doute de moi;
Si un jour, de ton regard je me lasse
Si un jour, de tes paroles je ne m'émoie
Alors laisse-moi une dernière fois crier ton nom à ceux qui passent.

Si un jour, je préfère la lumière à la nuit;
Si un jour, je n'effleure plus ton amour de mes lèvres;
Si un jour, pour toi je ne me soucis;
Alors à jamais, laisse-moi pleurer que j'ai perdu le vampire de mes rêves...

Par Belgalak le 16/4/2002 à 2:08:02 (#1292695)

Petit papillon qui volète dans le crépuscule,
Sous tes ailes d'airain, tu es douce et fragile,
Déploie-les et virevolte ma tendre libellule,
Sur mon coeur tu t'es posée, grâcieuse et agile.

Peu à peu l'as butiné, pour mieux le couvrir de roses,
Elles se sont fermées sur lui, créant un cocon douillet,
Garde-le en ton sein, n'interrompts pas la symbiose,
Il t'est lié à jamais, et t'appartient en son entier.

Et si un jour, tu veux à nouveau t'envoler,
Et le laisser dans son seul sang se noyer,
Va donc mon ange bien-aimé,
Car t'entrâver je ne voudrai.

Et en ce jour, que je ne peux que redouter,
S'il n'a pas sû seul s'étouffer,
Puissent loups et mâtins le dévorer,
Car jamais plus je n'aimerai.