l'enfant du désert

Par youpi le 8/4/2002 à 15:24:48 (#1248045)

PS : J'ai raconté ici l'histoire d'un ami mais tout ce qui est écrit ne m'a pas été compté. Je suis scribe et donc j'ai improvisé tous les éléments qui me manquait pour conter cette histoire. Elle est quand meme en grande partie basée sur les faits réels conté par le joueur.

L'histoire est un peu longue mais essayer de la lire jusqu'au bout de dites moi ce que vous en pensez, ca m'aidera a progresser en tant que scribe. Merci et bonne lecture :)

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Il faisait nuit quand les premières secousses se firent sentir.
La femme se reveilla doucement, la douleur la tirant de son sommeil en
plein milieu de la nuit.

"Il est agité cette nuit. Peut être percoit il ma peur?"

Les secousses se firent plus intense au fur et a mesure que le vacarme
extérieur augmentait. Il faisait sombre dans cette grotte, abri de fortune
pour ces gens du désert qui devaient a tout prix eviter la tempête de sable
qui s'annoncait cette après midi.

"Qu'y a t'il Ashima, est ce notre enfant qui t'as reveillée? "

"Oui, je crois qu'il arrivera sûrement bientôt"

Mais la douleur se fit si intense que la femme perdit l'équilibre, son
mari la rattrapant de justesse avant qu'elle ne tombe.
Elle essaya difficilement de reprendre son souffle

"Va chercher la sage femme, je crois qu'il viendra ce soir !"

Mais la tempête avait déjà reveillé la plupart des compagnons. La
sage femme accourue le plus vite qu'elle put et se mit au travail.
Après un long silence, perturbé uniquement par le vent qui s'engouffrait
dans la caverne, un cri d'enfant retentit dans toute la grotte.

"C'est un garcon, quel sera son nom?"

"Lloran, mon fils s'appelera Lloran, l'enfant du désert. Dites moi
sage femme, est ce que Sélène m'accorderait une faveur?"

"Demande ma fille, Sélène t'écoute..."

"Je voudrais qu'elle veille sur la vie de mon fils jusqu'à sa mort et
qu'elle le guide vers la lumière"

"Sélène y veillera sois en certaine"

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"Lloran, viens ici te nettoyer, tu est aussi sale que tes animaux."

"Oui mère je viens"

Le jeune garçon avait maintenant 8 ans. Il regardait de ses yeux d'un noir profond,
l'immensité du désert. Le soleil était haut et la température insoutenable pour un
habitant des prairies. Mais Lloran y vivait constamment, il aimait son
désert, ses dunes changeantes, ses oasis et les quelques paturages si
rares qu'ils faisaient penser a des joyaux de la nature.

Il aimait ce vent incessant qui soufflait, taillant net le visage des
hommes. Il aimait ces animaux, son seul bien matériel, mais par dessus
tout, il aimait sa mère, si douce avec lui.

"Lloran, tu est encore en train de rever ! Viens par ici prendre ton
bain, ca te fera grand bien, viens voir comme cette oasis est magnifique !"

A l'ombre des rochers, on apercevait une oasis, réserve de vie dans ce
désert aride.

La tribu avait commencé sa marche 3 jours plus tôt, cherchant de nouveaux
paturages. Ils ne leur restaient que peu de nourriture et les bêtes mourrait
de soif ou de faim.

"J'ai repéré des traces étranges depuis quelques jours, Ungara. Le
sable semble humide par endroit, comme si des hommes nous suivaient."

"Des hommes dis tu, comment est ce possible? Nous sommes seul depuis de
nombreuses années a errer dans ce désert. Cela ne doit pas nous empêcher
de continuer. Notre tribu meure de faim, nous devons poursuivre. Puisse
Sélène nous venir en aide."

Et la troupe se remit en marche. Ce n'est que parvenu a la hauteur des traces
que le massacre commenca...

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Des vers jaillirent du sable, se jetant sur la communauté et arrachant
menbres et attirant hommes et femmes dans les profondeurs du sable.
Ils mesuraient 2 mètres de long en moyenne, leur gueule étant parée de
dents de la taille d'un petit couteau.

La tribu était effrayée et abasourdie. C'étaient la première fois qu'ils
faisaient face a ces monstres. Auparavant, leur seul ennemi était le désert
et contre lui, aucune arme n'était nécessaire.

Dans le chaos de la bataille, Lloran cherchait ses parents, aidant les blessés
les remontant sur une dune en hauteur. Mais au sommet de la dune, d'autres
horreurs les attendaient. Des scorpions gigantesques, mesurant deux fois la
taille d'un homme fondirent sur les blessés.

Ils taillaient les chairs avec leur pinces, plantaient leur dards sur les
survivants qui luttaient encore. Lloran était perdu, il sentait la mort
venir, l'attendait même. Soudain, une main pris la sienne et la serra très
fort.

"Cours mon fils, suis moi !" Sa voix trahissait sa panique. Elle emmenait
son fils loin, cherchant en même temps son mari des yeux. Mais il y avait
trop de cri, trop d'horreur pour distinguer quelque chose.

Ils coururent longtemps jusqu'à ce que leur corps ne puissent plus suivre
leur volonté. Face a eux, se dressait une caverne, un refuge contre ces
atrocités.

Ils s'y refugièrent, laissant la fatigue s'éparée d'eux. L'echo de leurs
souffles se répercutaient sur les parois de la caverne. Puis d'un coup,
ils entendirent des bruits dans la grotte. Paniquée, Ashima chercha une
cachette et trouva dans l'extremité d'une paroi rocheuse, une mince
cavité, à peine assez grande pour son fils.

"Lloran, entre vite la dedans et prend ceci" Elle lui tendit un petit couteau
dont elle se servait pour couper ses cheveux.

"Reste caché et surtout ne fais pas de bruit mon fils. Prie Sélène, prie !"

Lloran ferma les yeux et se mit a rever. Il voyait sa déesse qui le prennait
dans ses bras, l'entrainant loin de cette grotte, loin de ce jour maudit.
Il resta ainsi pendant un moment qui lui parut infinie jusqu'a ce qu'un
cri lui fit reprendre ses esprits.

"Mère !" Poussé par une force invisible, il se rua hors de sa caverne.
Dans la grotte, il faisait sombre. Etendue sur le sol, a quelques mètres
de l'entrée de la grotte, une femme gisait dans son sang.

"Mère !" Un homme se retourna, il était penché sur le cadavre, fouillant
le cadavre de la femme ainsi étendue. Lloran ne prit pas le temps de
réflechir lorsqu'il vit la main de l'homme se porter sur la garde de
son épée. Il se jeta sur lui, tenant fermement son couteau dans sa main
droite. Lorsqu'il enfonca sa lame dans la gorge du pillard, et qu'il
l'entendit émettre son dernier son, il sut que son ancienne vie vennait
de prendre fin.

A jamais, il ne serai plus le simple nomade du désert. Il resta a coté
du corps de sa mère, veillant sur son corps comme il l'avait fait de son
vivant. Le soir, il avait pris sa décision, versa sa dernière larme et
adressa une prière a Sélène avant de quitter la caverne.

"S'il reste des survivants de notre peuple, je dois les retrouver mère.
Je le dois pour Sélène qui m'a permis de vivre !"

Résolu, l'enfant du désert s'enfonca dans les dunes pour y errer à jamais
a la recherche des siens.

Par Myriel le 8/4/2002 à 21:32:57 (#1250520)

j'aime bien ton style, c'est clair, continues

Par thuvvik le 9/4/2002 à 23:44:55 (#1257891)

D'un conteur a un autre je dirais ceci... c'est très joli hi hi ...


dommage que cela soit si court sourit