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Le droit de la notoriété: la lâcheté...
Par Au coin du feu... le 5/4/2002 Ă 23:23:32 (#1233691)
L’homme était bien bâti, les cheveux grisonnants, sa cape rabaissée laissait voir une armure bien brillante. Quatre hommes à une table lui faisaient signe, et c’est avec un pas assuré que l’homme allait prendre place à leurs cotés. Ce soir encore, il serait devant eux le héros qu’il est, celui qui a terrassé maints hommes avides de sangs, celui qui a brisé un ogre… ce soir encore, il leur conterait sa journée.
L’homme avait prit toutes ses aises, et beaucoup dans la salle le saluaient. Sa cape maintenant tombée, l’on pouvait voir son armure au brillant éclat, sans faille. Il portait au coté une grande épée, lame d’acier bien trempé qui pourfendait ses ennemis, arme d’apparat pour une personne de bonne famille. Il parlait d’une voix puissante, donnant ordres et conseils, taquinant les serveuses passantes. Il parlait d’une voix sûre, celle d’un homme qui a vécu, celle d’un homme qui connaît la vie. Il était puissant oui, très puissant ; et il était bon, il offrait protection et or aux femmes et enfants. Tous le respectaient, jamais il n’avait montré défaut, jamais il n’en montrerait…
La soirée avançait, les boissons coulaient à flot, les rires allant bon train. La taverne se vidait comme à son habitude à la même heure, le tavernier profitant des derniers hommes pour faire sortir les ivrognes. La nuit s’était bien passée, l’on avait beaucoup parlé, et de beaucoup de combat parlé. Le village devenait calme, jusqu’à la suivante journée.
Le soir suivant, comme celui d’après, le même homme se rendait à l’auberge, toujours silencieusement, marquant des pauses discrètes comme par crainte d’être suivit. Il avançait, courbée parmi les ombres, ne prenant sa droiture sûre qu’une fois à l’intérieur. Mais ce soir là , lorsqu’il entra, le silence était pesant. L’auberge était la même, de même que les clients, mais aucun ne semblait oser ripailler comme à leur habitude. Lorsqu’il entra, de sa fière stature, l’on pu lire en son visage la surprise, l’étonnement, et un peu de crainte. Sa voix, qui habituellement était forte et vaillante n’était qu’un murmure d’hésitation. Il voulait reculer, devant cette ambiance qu’il ne connaissait pas, lorsqu’il senti une légère frappe sur son épaule. Un homme le regardait, un sourire bienveillant aux lèvres. Il était jeune, dix sept ans maximum, et ses longs cheveux blonds lâchés rendaient son visage souriant. Il invitait le noble seigneur à s’installer à une table où se trouvait un autre homme, plus âgé de quelques années que le premier. L’on ne voyait son visage, caché sous une capuche sombre , mais l’on voyait ses yeux, perçants, brillants, froids… le chevalier n’avait fière allure devant ceux qui le connaissaient, ceux à qui il avait offert tant d’or, tant d’histoires, tant de rêves…
Les trois hommes étaient installés à la même table, le silence était total en la taverne, jusqu’à ce que l’une des serveuses hésitante s’approchait pour proposer des liqueurs. L’inconnu accepta d’une voix simple, avec remerciement. Le seigneur refusa, donnant un pourboire d’une main tremblante. Enfin, le jeune homme souriant déclina lui aussi. Se rafraîchissant lentement, l’inconnu posa son verre avec force sur la table, faisant sursauter l’ensemble des personnes présentent. Quelques murmures se faisaient entendrent, l’on ne comprenait ces gouttes de sueurs sur le visage de l’habitué, l’on ne savait qui étaient les deux inconnus. Certains parlaient de chevaliers venus le défier, d'autres pensaient à des assassins…
Lorsque l’inconnu commençait de parler, aucun n’osa plus bouger. Il s’adressa directement à celui qui était attablé en fasse de lui, d’une voix méprisante, dure, sévère… Il parlait des actions de ce dernier, assez fort pour que tous l’entendent. Le silence de la crainte laissait place au silence de l’intérêt. Tous écoutaient, seul l’habitué restait le visage baissé. Ils écoutaient les exploits de leur ami, de celui qu’ils connaissaient… ils écoutaient comment il avait terrassé 16 hommes furieux, 16 paysans désarmés ne sachant combattre… ils écoutaient comment il avait survécu à une grande bataille, en s’attaquant au Hérault, laissant ses compagnons combattre alors qu’il prenait la fuite… ils écoutaient comment il avait terrassé un géant, un simplet forçat lié par des chaînes… ils écoutaient toute la gloire qu’il avait retiré en combattant lâchement des personnes qui même si elles l’avaient voulus n’auraient pu lui faire le moindre mal…
Ils écoutaient… et regardaient… bien sûr, il avait des excuses, ce n’était pas de sa faute, il n’avait pas eu le choix… ce n’était pas vrai, ça ne s’était passé comme cela… il fallait le croire, ils le connaissaient en cette taverne, ils savaient qui il était. Oh oui, il avait des excuses, de son droit de seigneur, il a tous les droits… ils l’avaient mal regardé, il l’avait bousculé, déposant tache sur son habit… oui, il en avait le droit… la notoriété le lui permettait…
Il restait là , n’osant sortir son arme, car l’inconnu était armé, il le sentait… il regardait ses amis… ces personnes qui vivaient et riaient avec lui depuis toujours. L’aideraient il ? Accepteraient ils de prendre des risques pour lui, alors qu’en réalité, hormis rire et ripailler, ils n’avaient jamais rien avec lui fait ? Il l’espérait…
Voyant l’homme tirer lentement l’épée du fourreau, l’inconnu eut un sourire aux lèvres… il allait pouvoir venger son père, simple fermier mort pour la gloire de ce seigneur. Il se levait, jetant sa cape en arrière, l’épée en main. Il se préparait à un duel, qu’il gagnerait, l’issu était sûre. Il était presque déçu de le faire, car son adversaire ne pouvait rien, il était maître… Mais son adversaire avait il hésité, avait il pensé à ceux qu’il avait tué pour son plaisir ? Non… Il se préparait à faire sa justice, celle que personne n’oserait…
Les deux hommes étaient face à face, eux seuls étaient armés. Le seigneur tremblait, il tenait difficilement son épée. Son adversaire souriait, il ne pouvait que gagner. Le duel ne durerait pas, l’inconnu ne le voulait pas, il ne désirait s’amuser de son adversaire, il le tuerait, oui, mais en homme d’honneur.
L’inconnu désirait laisser le seigneur attaquer en premier… il ne comprenait ce sourire qu’il voyait apparaître à ses lèvres, mais cela ne le dérangeait guère. Il se préparait à prendre le coup de son adversaire, lorsque celui ci, d’un geste rapide et puissant passa son épée au travers du jeune homme blond qui l’avait invité à prendre place à la table à son entré. L’instant fut court, la douleur se lisant sur le visage jeune de l’homme. Sous la crispation qui suivait la douleur, une larme lui coulait le long du visage. Il ne comprenait ce qui lui arrivait, sa vue se troublait… sa dernière vision fut celle de son frère assommé lâchement par derrière.
Le lendemain, au village, tous purent admirer l’homme pendu, celui qu’on désignait comme voleur et assassin, qui avait voulu la vie du seigneur. L’on pouvait se réjouir, le bon seigneur veillait sur ses gens, il les protégeait, les aimait, et ils lui rendaient tant…
Par Espoir Elros le 5/4/2002 Ă 23:46:19 (#1233813)
Par Enthoniel Ezeil le 6/4/2002 Ă 11:16:34 (#1235204)
Par Gaelle Drake3RD le 6/4/2002 Ă 15:41:50 (#1236567)
Par Muabdib Serra le 8/4/2002 Ă 7:38:32 (#1245984)
Par Sephrenia Ylara le 8/4/2002 Ă 14:47:07 (#1247837)
Et j'ajouterais qu'avec les critiques lancées actuellement, je trouve ce texte pour le moins mal venu.
Par Enthoniel Ezeil le 8/4/2002 Ă 18:33:44 (#1249160)
Par Yael Ezeil le 8/4/2002 Ă 18:56:36 (#1249285)
Par Muabdib Serra le 9/4/2002 Ă 7:43:23 (#1252806)
Par Sephrenia Ylara le 9/4/2002 Ă 8:36:54 (#1252874)
Par Malhombre le 24/7/2002 Ă 19:42:38 (#1855630)
Comment un assassins avait'il pu pénétrer en ces lieux et en ressortir sans être remarqué ? Pourquoi personne n'avait rien entendu ? Mystère...
Un peu plus loin, dans son sang, étaient écrit ces simples mots : Que ce soit un baron, un duc, ou un roi : toucher un seul cheveux d'un miséreux, c'est s'en prendre à Sélène...
Par Morgul R. le 24/7/2002 Ă 19:49:40 (#1855652)
Par Gai Jin Gaia le 24/7/2002 Ă 20:55:58 (#1855984)
-Que ce soit un baron, un duc, ou un roi : toucher un seul cheveux d'un miséreux, c'est s'en prendre à Sélène... La chose est bien dites et marquante. Cet homme n'est pas si mal que cela...
[Edit: Oula... plus de fautes que d'habitude... c'est dire...]
Par Muska le 24/7/2002 Ă 21:07:55 (#1856035)
Par Enthoniel Ezeil le 24/7/2002 Ă 21:36:19 (#1856191)
Par Saiya Weeds le 24/7/2002 Ă 22:33:53 (#1856427)
Il dit d'un air pensif
Puisse de tels horreurs ne jamais exister....
Saiya baissa lentement les yeux....il se jura qu'il metrait fin au soufrances du peuple et ferait tout pour lui assurer un avenir d'or.
Il se rechaufa quelque peu au pres du feu et reparti en sa demeure, l'ésprit plus troublé que jamais
Par RedWolf-Synaa le 24/7/2002 Ă 22:35:57 (#1856437)
Par Filia Esthal le 24/7/2002 Ă 22:46:17 (#1856493)
Par Ayame le 24/7/2002 Ă 23:16:22 (#1856647)
toucher un seul cheveux d'un miséreux,c'est attirer le couroux de la Sombre.
Par penthesilee le 25/7/2002 Ă 0:14:59 (#1856972)
Peu après, un certain Malhombre fit lui aussi sont entrée dans l'ecole. Il critiquait la facon d'agir des sélènites, leurs affirmants qu'ils ne faisaent rien, qu'ils restaient assis sur leurs chaises et que seul la parole etait ce qu'ils pratiquaient.
Penthesilee croisa son regard avec celui de sa "jumelle" Nolwena, elle savait que cela n'Ă©tait pas vrai.
Mais l'homme repartit si vite, qu'aucune explication plus clair ne fut obtenue, qu'aucune parole defendant les Sélènite n'ai trouvée le temps de contredire l'homme. Chacun des sélènites present s'exprima, mais dans le vide, car l'homme avait disparu.
Dans l'esprit des Sélènites present, les memes questions survenaient, et tous se demandaient qui était cet homme....
Par Ayame le 25/7/2002 Ă 0:20:28 (#1856991)
Tiens,tiens...
*Sourit...s'avance vers l'école de Sélène,afin d'en savoir plus*
Par MorticiaAbalham le 25/7/2002 Ă 20:46:59 (#1859118)
Un certain Malhombre...
Un chemin de pierres...
Une robe blanche.
Par - Sargamatas - le 25/7/2002 Ă 21:16:31 (#1859307)
Par Lyane Horm, Gff le 25/7/2002 Ă 23:49:41 (#1859974)
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