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Un appel
Par Shizen DuVal le 5/4/2002 à 5:03:04 (#1228563)
Misha vint me rejoindre alors que je prenais refuge près des pommiers de HavreClair. Je savais très bien pourquoi elle voulait me voir, mais je ne put réprimer un frisson quand elle formula la question : "Où est maman?" Si je le savais ma puce, jirais la chercher
Jirais la chercher
Incapable de lui expliquer pourquoi sa mère était partie, je bafouillais quelques mots. Et ma fille de me répliquer : "Si tu lappelle assez fort, les vents porteront surement ton message papa
toi ils técouteront." Oui
sans doute
mais pourquoi ny ai-je pas pensé? Peut-être que je ne désirais pas y penser. Quel monstre je fais! Priver mes enfants de leur mère pour des raisons qui méchappent à moi-même.
"Ca ne va pas papa?"
la voix de ma fille me sortit de mes pensées. Je cache mal mes émotions et mes enfants ont vite apprit à lire mes expressions. Je ne put que lui expliquer vaguement
mon cur et ma tête ne sentendent pas très bien, ils se chamaillent. Et je ne sais plus lequel écouter. Et ma fille, dans toute son innocence, me répondit découter mon cur, comme je lui avais apprit
Mais mon cur chavire, mes lèvres se souviennent du baisé de la nature
mais tout ça, je ne peux pas lui dire. Et puis laisser parler mon cur détruirait sans doutes beaucoup de choses autour de moi
Pour mes enfants, leur maman est merveilles et beautés, douces caresses, baisés de tendresse. Misha ne comprenait pas ce qui pouvait me troubler autant. Innocente enfant, je garderais le secret, tu nas pas à souffrir inutilement. Tu apprendras bien assez vite
trop vite.
Quelques câlins échangés, ainsi que la promesse de retrouver Aclys, et ma fille retrouva son sourire; Puis elle me quitta pour aller se coucher. Et je suis resté la
à me demander que faire, à questionner ma raison et mon cur
à faire renaître des souvenirs
jusqu'à ce que les images soient si forte, les sentiments si vrais, que je ne put retenir un cri à faire trembler la terre! Le nom de cette femme qui a sut voler mon cur fut porté sur les ailes du vent, là où lui seul sait aller. Je ne sais ce quil adviendra, mais je sais cependant que ta présence à mes côtés sera la seule façon de trouver certaines réponses
et peut-être me faire oublier cette troublante image, un sourire dune dryade
Par Onizuka LooWang le 5/4/2002 à 12:47:57 (#1229672)
Par Camilla Nata le 5/4/2002 à 17:57:22 (#1231530)
Une mélodie simple.Puis elle posa sa flûte sur son ventre et soupirat légerement.
Il lui manquait quelque chose .... Mais quoi?Elle ne le savait pas,ou ne voulait pas le savoir.
devenir femme enfin .....
Par Aclys Du Val le 5/4/2002 à 23:39:58 (#1233779)
Tout tourne dans ma tête, comme un vent fou, prisonnier des hautes montagnes, et ne sachant comment se délivrer de sa prison de pierre. Ho oui tout tourne, tourne et retourne encore. Des images défilent comme des miroirs brisés qui raconte un instant de vie si intense, si fort. Des images de cette main qui ce porte à mon visage. Père, mon père, te retrouver fut si facile et te détruire fut si aisé. Quaurais je pus implorer si j y était arriver, la folie, l amour ou même la raison qui sait. Apres t avoir retrouver je n ai eu de cesse que de t accuser de tous mes maux.
Le départ de maman, le tient, l amour de Shizen qui semble t il quitte mon écrin pour en rejoindre un autre, jen suis même arriver à te porter responsable de la disparition de « Mère ». Quels furent les mots qui ne franchirent pas ma bouche, et quelles tortures t aurais je infliger encore si tu n avait réagi. Réagi enfin. Instinctivement je passait ma main sur ma joue encore rougie des tes doigts. Tu as été obliger de choisir entre mourir d entendre ta fille te blâmer sans cesse ou lui montrer la voie. Enfin tu t est rendu compte que sans toi elle était perdue, et que sans une preuve de ton amour le plus sincère, jamais elle n aurait survécue. Enfin tu t est décidé à lui prouver que tu laime comme un père.
Je ressasse mon passé, mes aventures, mes angoisses, mes peines et mes joies, celles que j ais données ou volées, celle qui peut être jamais n auraient dues être miennes. Ainsi donc mon père m aime vraiment. Je frotte toujours ma joue meurtrie, mais ce n est pas le mal physique qui me pique la peau, non, la douleur j en ai déjà goûtée bien souvent, cest la choc que mon esprit à du encaissé. Je me rappel cet instant.
J était en train de parler, de hurler sur mon père pour l insulter de ma peine, de mon passé.
Plus rien ne retenait ma colère et j aurait peut être même pus le tuer. Les limites de la folie sont si ténues parfois. Au bouts de quelques minutes, les yeux rouges de larmes et le visage tordu de douleur il se leva calmement, arma son bras, et me décocha une gifle qui me projetait au sol avec une violence inouïe. Quand je me suis relevée il était déjà assit de nouveau, me regardant et pleurant comme un enfant. Il se mit alors à me parler aussi calmement qua son habitude, un sombre sentiment de dégoût dans la voix. Il me raconta alors tous ce qu il du endurer par ma faute, tout ce que ma présence lui apporta de complications et de douleur de me voir souffrir et dêtre si peut tendre avec les autres et lui même. Il me raconta comment par ma faute, il souffrit durant si longtemps malgré tous ces moments de joie et de fiertés que j ai put lui procurer. Il me raconta tout simplement sa vie.
J entendait les mots qui sortaient de sa bouche, je voyait les larmes qui sortaient de ces yeux de ne pouvoir faire autrement que de me dire ces choses en face. Et je restait bouche bée, muette, figée encore comme une statue. Je ne peut même pas dire ce que j ai ressenti à se moment, dégoût, vide, néant, un néant si énorme quil aurait put avaler le cur de mes enfants.
Apres un long moment il s approcha de moi, me pris la main tendrement et me dit
Ma puce, ne désire pas la mort, ou ma vie aura été veine, et plus encore que la tienne tu détruira celles de tes enfants et de ton époux.
et devenir celle .........
Par Aclys Du Val le 5/4/2002 à 23:41:10 (#1233784)
Il taime de toute son âme tu le sait, mais tu le détourne de son but par tes ardeurs, tu l étouffe au lieu de le laisser respirer. Prête lui ta vie comme tu la voulu, pour que la sienne soit belle et tu sera récompensée de son bonheur. Soit simplement celle qui se cache tendrement derrière son sourire, et il te restera peut être.
Il se leva enfin, je me jetait à ces pieds pour le retenir, mon regard limplorant de me garder auprès de lui et de son amour infini. Il me regarda alors avec dans le regard la tendresse dun père qui à déjà vécu tant de choses et qui ne désire que bonheur pour cette enfant qui est sienne et me dit.
Pour une fois dans ta vie, croit moi, regarde moi et comprend ce que je fait. Si tu en est capable en retour, alors ta vie sera pleine et belle.
Puis il se tu, et repris sa route vers le village de prêtres, me laissant là, seule, face à cette mer qui représente secrètement tant pour moi, tant de symboles. Alors je la regarde, jessaye de comprendre, de me convaincre que jen suis capable. Mais nest il pas déjà trop tard.
Un vent soudain plus violent que les autres soulève le sable fin et le jette dans mes yeux. A peine jenrage de ne plus y voir que jentend une voix portée par celui ci, SA voix. Il ne m en faut pas plus, je cours éperdue, je trébuche, tombe et retombe encore de ne voir ce qui m entrave sur le chemin du port, rien ne pourras me retenir désormais, je sais ce que je dois faire pour avoir l âme en paix. Il ne me faut que peu de temps pour régler cette affaire, et déjà le bateau prend la mer. Arriver au bout du chenal je vis mon père qui me regardait tendrement. Il semblait être sur cette jetée depuis un bon moment et attendre que je passe pour me faire un sourire comme jamais il ne men fit avant. Il savait avant même que je n entende. Finalement, jai les deux hommes sûrement les plus grand de ce monde dans ma vie, peut être était ce cela qui mempêchait de comprendre, mais maintenant je sais enfin, je sais
Je regarde les vagues qui cachent encore la terre de ma naissance, dans un murmure je leur parle.
Dites leur que je reviens
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