Espoirs et désespoir.

Par Dolce Agonia EiH le 2/4/2002 à 20:34:29 (#1214722)

Une dernière fois s'était-elle dit... une dernière fois je viens me recueillir en cet endroit. Elle était retournée sur la tombe de son mentor.
Une dernière gerbe s'était-elle dit... une dernière gerbe pour honorer sa mémoire puis ce sera mon tour d'en recevoir, même si je ne serai plus là pour les voir.
Une dernière larme s'était-elle dit... une dernière larme pour cet homme qui fut à la base de ma Foi, puis après ils en verseront aussi pour moi.
Un dernier aurevoir s'était-elle dit... un dernier aurevoir a ce monde qui ne sait pas ou il va mais qui bientot le saura.
Un dernier cri au secours s'était-elle dit... un dernier cri au secours pour voir si je peux garder de l'espoir en moi ou pas.
Une derniere lettre s'était-elle dit... une dernière lettre que j'envoie a tout le Peuple d'Althéa, qui me sauvera ou m'enterrera.

Voila la lettre en question qui fût envoyée a tous les habitants d'Althéa, peu importe le nom, la religion, l'age ou la raison.


J'ai fait mon chemin de croix
Avec une volonté de fer
J'ai suivi Sa voix
Mais maintenant je ne sais que faire.

Je n'ai pas perdu la Foi
Jamais je n'ai été aussi téméraire
C'est ce que tout le monde croit
Que mon choix n'est pas arbitraire.

Mais sachez que je suis aux abois
Et dans mon désespoir je me terre
Je vous aime et ma vie je vous dois
Vous ma famille, mes amis, mes frères.

Je vous en prie pardonnez-moi
Cet acte que je fais et j'espère
Que vous ne saurez jamais pourquoi
Je désire tant oublier l'odeur de l'air.

Je vous en prie.. sauvez-moi...
Qui que vous soyez cela m'importe guère
Je vous en prie.. sauvez-moi...
Je sens s'éfriter en moi ma pierre.

Choc

Par Shandril Crey le 2/4/2002 à 21:12:36 (#1214998)

Comme tous les habitants d'Althéa, Shandril reçut cette inquiétante lettre de désespoir. Pris par leurs problèmes quotidiens et leur égoïsme, beaucoup de gens n'y avaient sans doute accordé que peu d'intérêt.

En la lisant, Shandril eut par contre un choc des plus traumatisants. Son sang ne fît qu'un tour, elle se pinça et relut la lettre comme pour s'assurer de qu'elle ne faisait pas un cauchemar.

Son amie semblait au bord du gouffre. Que venait-il de se passer ? Il y a peu encore elles avaient eu une conversation sur leurs convictions, et comme à leur habitude, elles s'étaient comprises et aucune de leurs divergeances n'avait affecté l'une des deux jeunes femmes. Un lien exceptionnel les liait, jamais elles ne pourraient être ennemies c'était une certitude.

Elle ne perdit pas une minute et courru chez Dolce, prenant soin de passer par le lieu où était enterré Barberousse, lieu où elle risquait de la trouver...

Elle devait l'aider, Dolce avait besoin d'elle, comme jamais elle en avait eu besoin par le passé. Cette fois, c'était la Foi de son amie qui semblait faiblir, voire s'éteindre... cette Foi qui était la principale force de Dolce, et sa raison de vivre...

en lisant

Par Fazban le 3/4/2002 à 12:10:55 (#1217509)

S'étouffe en lisant la lettre, prend un parchemin et écrit rageusement:

Dame Dolche, j'ai lu votre lettre et je vous répondrai ceci:

Foutaises et stupiditées!
Mettre fin à sa vie dans l'espoir d'être sauver et ainsi sauver l'humanitée.

Pour qui vous prenez vous?! Esperez vous voir venir à vous tout le peuple d'Althéa?! Et dans le cas contraire, vous n'arrivez donc pas à prevoir qui viendra?!

Votre famille viendra, c'est sure, vos amis viendront c'est certain, quelques bonnes âmes de passage sans doute, mais vos frères haruspiciens surement pas!

Faites moi mentir c'est tout ce que je vous demande, mais ne comptez pas sur moi!

Oser demander de l'aide par des moyens aussi lâches; surment pas. Montrer vous un peu plus digne bon sang!

Etre aveugler autant par sa foi c'est la mort de l'âme, où est donc passé votre enfance, vos années d'errances, ne vous ont elles rien appris? ont-elles étaient balayées par cette éducation erroné?

Vous n'avez donc plus rien à perdre? votre famille ne compte plus pour vous? vos enfants ?...

Et que signifie donc "l'odeur de l'air" ?

Non n'esperez pas que je vienne, car il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir!...

Il pose sa plume d'un air écoeuré, envoit le message et part voir si la cloture éléctrifiée qu'il a mit en place sur la falaise est en bonne état...

Par Faylane le 3/4/2002 à 13:58:18 (#1218272)

Faylane regardait son papa écrire sur le petit bout de parchemin en ce disant qu'elle aimerait bien elle savoir écrire

Une fois partie elle regarda la lettre sans comprendre ce qui était écrit dessus

Elle prit un des parchemins de son papa et dessina un grand soleil rayonnant de lumière avec des petits enfants ce tenant par la main

Elle prit soin de bien plier comme il fallait le parchemin et dessina un gros coeur dessus

Puis elle l'attacha a la patte d'un petit oiseau et lui murmura de l'envoyer a la même personne que celui de son papa

Toute contente d'elle elle attrapa des biscuits et du lait et se régala de ces bonnes choses avant de partir en courant trouvé son papa

Par Tolkienn Hurkyl le 3/4/2002 à 14:07:19 (#1218334)

*Repense à Nabucco Lune ...... sa dispariton ........... *

* .... commence a avoir les yeux humide de tristesse ..............*


*Que lui est-il arriver ?...............*

* .............. ades larmes sur la jou ...............*

Par Merlin Dhyr le 3/4/2002 à 21:20:17 (#1221402)

Merlin reçut cette triste nouvelle et courat rejoindre son Amour .
Quand il est arriver il ne la reconaissai plus ...Elle qui etait si joyeuse la derniere fois qu'il l'avait vus etait maintenant desesperé.
Il la pris dans ses bras lui demandant ce qui ce passais ...Ce qui pouvais la rendre dans cet etat.
Quand elle lui dit ce qui ce passat Merlin ne pouvais y croire ...Il essayat de la raisoner mais elle n'ecoutait pas ,Il assistait ...Impuissant a la fin de celle qui lui avais donner temp de bonheur .
Il pensait maintenant a son avenir ...Qu'alait il devenir ...pourait il s'occuper d'Andrestos comme le fesait sa mere .
Il versat une larme , puis une autre et ce mit a pleurer .Il ne savait plus quoi faire ,il etait perdu . Il ne voulait pas lui dire au revoir ,il avait peur ...Peur de la perdre, peur de l'avenir.
Maintenant il attendait un miracle.

Par Dolce Agonia EiH le 9/4/2002 à 2:08:39 (#1252267)

Dolce revenait enfin de son absence, la détermination au coeur. Ces quelques jours ailleurs, loin de toute agitation lui fit le plus grand bien. Elle recut une premiere lettre, du pere de la jeune Faylane, mais elle ne comprit pas pourquoi cet homme qui devrait la detester... voulait ainsi la sauver sans vraiment le faire. Puis elle recut le dessin de Faylane, et un sourire accompagné d'une larme vint à la rencontre de ce soleil et de ces enfants. C'est alors qu'elle pensa a Andrestos et senti le désespoir s'emparer a nouveau d'elle.

Soudain, entre ses larmes, elle vit se poser un sombre oiseau au plumage noir mais multicolore tout près d'elle. Elle avait déjà vu cet oiseau auparavant, lors d'une précedante rencontre. Posé devant elle, il prit alors apparence humaine. Un beau jeune homme se tenait maintenant devant elle. Elle le regarda d'un oeil suspicieux, et lui demanda s'ils ne s'étaient pas déjà vus quelque part.

- Bien sur, lui dit il, nous nous sommes vus alors que tu venais de sortir de ton couvent. Je voulais savoir si tu savais vraiment ce que tu voulais, et cela me semblait le cas. Et maintenant te voila prise d'énormes doutes. D'où viennent-ils? Pourquoi changes-tu ainsi? Pourtant rien n'a changé, tu as juré de l'obeir jusqu'au bout, c'est à toi de t'adapter non?

- Mais je dois tout changer, et je ne sais pas si j'en serai capable. J'avais un but dans la vie, tout tournait autour de celui-ci, comment m'en sortir?

- Tu ne vois que ce que tu veux bien voir Dolce... Tu t'es crée tes propres chaines, tout cela est imaginaire, tu dois t'en liberer. L'Humanité a besoin de toi, autrement, je sais que tu trouveras en toi les réponses, et quelqu'un t'y aidera aussi.. regarde cette chauve-souris qui approche.. libère-toi Dolce et tu retrouveras ta raison de vivre.

En effet, un messager s'approchait. Dolce prit le parchemin et le laissa repartir, ouvrit celui-ci et avant de lire voulut remercier son visiteur. Mais il était déjà reparti, sans même dire aurevoir. Le message venait d'une de ses soeurs de culte, qui avait trouvé les mots pour la convaincre que le culte avait besoin d'elle pour poursuivre son but. C'est alors qu'elle se releva et prit le chemin des terres de son enfance.