Deja un pied dans la tombe...

Par Dolce Agonia EiH le 27/3/2002 à 13:00:37 (#1183458)

Les jours précèdants, Dolce avait été confrontée à bien des problèmes, a bien des gens qui ne la comprenaient pas et l'avaient ébranlé psychologiquement. Elle avait beaucoup souffert, beaucoup réfléchi, mais toutes ces réflexions ne menaient nulle part. Elle décida de retourner sur la tombe de son mentor, se recueillir, et comme la dernière fois, elle lui parla de vive voix, comme s'il était debout devant elle.


- Monsieur Barberousse.. vous qui m'avez tout apprit... je ne sais plus quoi faire, ma tête est pleine de questions dont je n'ai pas la réponse. Vous êtes parti trop rapidement, vous n'avez pas eut le temps de tout m'apprendre, j'ai des lacunes qui minent mon jugement, ma réflexion. Vous ne m'avez jamais apprit la violence, le Maitre non plus, et au fond de mon coeur la violence engendre le Chaos, ca n'est pas la bonne voix.

- Vous ne m'avez jamais parlé de Caern, de Draskor ... qui sont ces suppos du Maitre? Pourquoi sont-ils si violents? Pourquoi engendrer une telle terreur? le Maitre n'a jamais dit que la violence résoudrait les choses, sont-ils là pour prouver Sa puissance ? Abusent-ils des pouvoirs que le Maitre leur confère?? Alors le Maitre ne les controle pas, cela serait abhérant.. Il me faut une réponse a ce dilemme.

- Les gens me prennent pour une Rédemptrice qui a raté sa vocation... mais j'ai Foi Monsieur Barberousse, j'ai Foi en notre Maitre, je veux qu'Il n'ait pas à nous punir, qu'Il soit fier de l'Humanité, et qu'Il l'épargne de son Fléau. Est-ce pêcher que de prôner une alliance? la non-violence? et de croire en Lui en même temps? Oh Monsieur Barberousse, si vous étiez toujours là, à toutes ces questions vous auriez déjà répondu, ainsi je pourrais continuer mon oeuvre... propager mes croyances, je serais plus forte, je ne serais plus minée par ces lacunes, ne sachant que répondre à ceux qui m'insultent et qui insinuent que je ne suis ni des leurs, ni des autres. Seraient-ils tous aveugle a ce point que je sois la seule à penser ainsi au sein du culte? Ou est-ce moi qui suis folle?...

- Tant de questions.. et ce silence... vous avez déjà fait beaucoup pour moi Monsieur, vous méritez le repos de votre âme. J'aurais besoin de vous, tant besoin de vous en ce moment même.. car je me sens faible.. et j'abandonne peu à peu. Que le Maitre me pardonne.. qu'il abatte son Fleau sur moi en même temps que sur les Hommes...


Après ce discours qui fût un monologue, Dolce mit genoux à terre et courba le dos au dessus de la tombe. Une larme sur sa joue roula, une larme de désespoir, et tomba sur les lettres inscrites sur la tombe: Repose en Paix mon Ami. L'abandon était proche, elle puisait dans les dernières ressources de sa Foi qui pourtant était bien grande. Tous la rejettaient, même les gens de son propre culte.

Elle mit la main dans son sac et en sorti une poignée de pétales de roses, de pivoines, et plumes blanches et noires, qu'elle jetta en l'air, dans la brise du soir qui se faisait plus calme que les jours précédants, la tempête se calmant. Elle proféra quelques paroles, pour le Salut de l'âme de son mentor, et regarda s'envoler ses larmes avec ce bouquet de plumes et de pétales.

Elle se leva ensuite et monta tout en haut d'une colline, juxtaposée à la tombe de l'homme, qui se trouvait dans la forêt à ses pieds. Là haut, elle prit un glaive poli dans ses mains et l'enfonça à même le sol. Elle se remit à genoux et posa sur le manche de l'arme une couronne. Se penchant, elle mit le front à terre, devant le glaive, et déposa au sein de la terre quelques autres larmes afin de liberer le poids qui pesait en son âme.

Au dessus de sa tête, le ciel d'une clareté limpide déployait devant elle tous les tons de bleu profond. Les nuages jouaient avec le clair de la lune qui ce jour-là était pleine. L'herbe se couchait sous le souffle de la brise. Celle-ci jouait un air dans les branches dégarnies d'un vieux chêne qui poussait non loin de là, déposant son feuillage épuisé sur la tombe du défunt tant regretté. La nuit était belle, Dolce puisait en elle toute sa force, celle de sa Foi.

Par Fazban le 27/3/2002 à 20:07:33 (#1185982)

Doucement un oiseau vient se poser près de Dolce.

Il porte à la patte un message qui lui est adressé. (MP)

Il regard la jeune fille et à l'air d'atttendre.

Par Shandril Crey le 27/3/2002 à 21:02:14 (#1186324)

Shandril avait il y a peu trouvé son amie Dolce recueillie sur la tombe de son mentor, le dénommé Barberousse.

La sentant tourmentée, elle lui avait demandé de lui parler de ce qui la mettait dans cet état. Il s'en était suivi une intéressante discussion sur le monde qui les entourait, les Séraphins, le Jugement, les troubles qui touchaient Althéa ces derniers temps, et qui promettaient de se répéter.

Elle aurait voulu l'aider plus, mais elle ne pouvait que lui apporter sa chaleur, sa présence et son soutient. Les tourments de Dolce ne pouvaient trouver de solutions dans leur amitié, Dolce devait les trouver elle-même, nul ne pouvait décider pour elle comment elle devait mener sa vie, et choisir pour elle un combat.

Shandril décida donc de ne plus aborder ce sujet tant que Dolce n'en éprouverait pas le besoin et l'envie, et laissa son amie à sa méditation.

Elle ne savait pas que celle-ci se trouvait à nouveau sur la tombe de Barberousse...


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HRP : encore bravo pour ton talent d'écriture ma puce ;)
Quoi je jette des fleurs à ma topine, et alors ?? :p

Par Dolce Agonia EiH le 27/3/2002 à 21:22:20 (#1186448)

Au bout d'un long moment, Dolce cessa de pleurer, vidée des larmes qu'elle avait accumulé les derniers jours. Elle releva la tête lentement et remarqua le messager qui l'attendait. Prenant le message à sa patte, il s'envola dès lors qu'elle en avait finit avec lui.

Elle lut le message, attentivement, et malgré son tourment se mit à répondre à l'homme qui lui envoyait ce parchemin. Elle le lui envoya et regarda les étoiles qui scintillaient dans le ciel comme autant de gemmes qui composent un soleil éparpillé sur une toile d'un bleu profond. Une brillait plus que les autres, et se mit à imaginer que cette étoile était l'espoir de l'Union du Peuple, parmi une marée de désespoir.

Par Faylane le 27/3/2002 à 23:08:11 (#1187118)

Faylane avait envie de se promener et elle apercut son papa au loin et fila vers lui prenant sa main dans la sienne

Elle lui murmura a l'oreille

Atation papa cé les zens comme elle qui font les dessins sur les bras

Elle embrassa son papa qui n'avait pas l'air de faire attention a elle et repartit aussi sec

sont pas zentils les grands ...

Elle marchait en donnant un coup de pied a chaque caillou qu'elle croisait

Par Nephtys Demon le 28/3/2002 à 8:36:27 (#1187968)

*Une petite bise presque irréelle vient siffler aux oreilles de Faylane une douce musique...
Quelques feuilles dansent sur ce brin de notes surnaturel et une douce voix vint s'ajouter à ces instruments de fortune, chantant d'un ton suave qu'au moins une personne serait toujours là pour elle si elle le voulait...*

Par Merlin Dhyr le 28/3/2002 à 18:36:51 (#1190392)

Merlin vit Dolce assise sur une colline, il s'approcha sortant une courveture de son sac.
-Dolce ,depuis la mort de messir Barberousse tu ma l'air tourmenté , que ce passe il ? Que t'arrive il dis le moi je t'ecoute...
Je sais que tu te pose des question sur le jugement de l'Haruspice ,mais il ne faut y penser ,on ne sais pas quand il vas venir ,mais il faut profiter du temp qu'il nous reste.
Je ne conaissais pas Messir Barberousse ,mais il dois surement te manquer et je n'aime pas te voir dans cet etat.
Il posat la couverture sur les epaules de Dolce , ce mis a ses coter et il la pris dans ses bras.
Il leva les yeux au ciel , et posa ses yeux sur la voute celestes eclairé part de multiples etoiles.

Par Faylane le 28/3/2002 à 18:39:02 (#1190405)

Faylane est parcouru d'un léger frisson en entendant la voix lui souffler a l'oreille

Elle s'arrête un grand sourire aux lèvres et murmure

Ze vous entends madame Neptyle ...

Elle reprends son chemin le coeur plus léger

Il y a au moins une personne qui l'écoute

Elle sert sa petite pierre et sourit

Par Dolce Agonia EiH le 29/3/2002 à 8:16:25 (#1192987)

Dolce frissona dans les bras de Merlin, elle était épuisée. Ses paroles, pourtant bienveillantes ne la réconfortèrent pas. Le chagrin avait prit sa place, il était difficile de l'y déloger. Se retournant vers son visage elle lui dit:

- Mon ange... je sais que mon comportement t'inquiete mais tu ne dois pas, rien de mal ne m'arrivera. Mais... je te demanderais de ne plus revenir ici. C'est le nouveau sanctuaire de Monsieur Barberousse... un séraphin d'Artherk n'a pas sa place ici.

D'un côté, Dolce sentait qu'elle agissait anormalement à d'habitude, avant jamais elle ne lui aurait demandé de partir. Quelle était cette agressivité en elle qui l'emportait? Elle se reprit immédiatement, lui fermant les yeux et l'embrassant, lui demandant pardon d'avoir dit les paroles précedantes, et qu'il pouvait aller partout en Althéa sans sa permission, son accord étant dénué de sens. Elle se sentait de plus en plus fragile, agissant sans vraiment connaitre ce qui la pousse, aux portes de la dépression.