[Poème] Ce que sont les saisons à mon coeur

Par Shizen DuVal le 26/3/2002 à 18:47:14 (#1180232)

À la nature fut enfin crée
Cet esprit étrange, fils de ta terre
Un premier pas en ce royaume étranger
Premier souffle donné, un vœu de sa mère

Âme innocente, au tourment s’est éveillée
Entre promesses et caresses de sa dulcinée
Lèvres unies, corps enlacés
Doux baisé en ce cœur d’été

Flamme vacillante, chaleur oubliée
Le froid sÂ’installe, engourdit les sens
Devenu homme pour celle aimée
Homme dÂ’apparence et non dÂ’essence

En un jour redouté, le glas sonne
Messager lugubre dÂ’un matin morne
Croule esprit! sous la loi des hommes
Froid baisé en ce cœur d’automne

Terre glacée, cimes enneigées
Souffle le vent froid pour la Mère disparue
Frissons de haine, regards figés
La mort refusant un cœur blessé, mit à nu

Esprit de glace, fragile éclat de verre
Souffle maudit! portant la chaleur de la guerre
Qui fait fondre les défenses, laisse un goût amer
Mortel baisé en ce cœur d’hiver

Neige et rosée, gonflant les ruisseaux agités
Un brin de soleil en un cÂœur meurtri
Réconfort et tendresse d’amis à tord oubliés
L’enfant désespéré se serait-il assagit?

Tambours et chants, cÂœurs aimants
Éveil et merveilles, discours galants
Tourne, tourne la roue du temps
Chaste baisé en ce cœur de printemps

Pas de regrets mais .............

Par Aclys Du Val le 26/3/2002 à 19:49:20 (#1180629)

Aurait aimé n'etre que le printemps et jamais l'hiver

Par Maxx le 27/3/2002 à 1:31:55 (#1182151)

Quelle plus belle saison que l'été,
Eté qui sous ta chaleur ardente,
Vois les esprits s'échauffer, s'enlasser, s'enflammer.
Eté tu es symbole de désir brulant
De désir flambloyant.
Sous ta coupe, les passions se déchainent
Mettant de coté toutes la haine.
Oui tu es vraiment la plus brulante des saisons,
Tu es ma saison ...

Automne

Par Roshiel le 27/3/2002 à 11:04:54 (#1182926)

Qu'y a t il de plus beau que les feuilles qui tombent ?
Symbole de renouveau, beaucoup plus qu'une tombe,
Un tapi de couleur, acceuillant tout les hommes,
Un noblesse d'ange, rien qu'un instant en somme.

Une tempête glacial, un instant labile,
Un tourbillon de couleur.... Habile....
Le maron au vert, vert au jaune....
Je les regardent jouant comme des mômes.

Qu'y a t il de plus affreux que les feuilles qui tombent ?
Symbole d'une mort, beaucoup plus que d'un monde,
Un tapi de sombre, recouvrant la terre... énormes,
Un malédiction divine, pour l'eternité des hommes.

Un ouragan glacé, un infini tactile...
Un maelströme d'artifice, inutile....
Le magnifique enfer, l'enfer des hommes,
Je les esquives, les rejettant comme des gnomes.

Une saison ambigue, pour un instant superflue
La plus limpide des saisons, dénuer de raison
L'automne est homme, l'homme est passion
La passion défit la raison, la raison est l'automne,
[hardue....