Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Demios > Chants de la vie et du temps, et autres poèmes pour mère nature.
Chants de la vie et du temps, et autres poèmes pour mère nature.
Par Aërandis le 25/3/2002 à 23:48:05 (#1176777)
Je vous ferez visiter mon pays,
Un pays de douceur et de beauté,
Qui emplit mon coeur depuis une éternité.
Mon pays n'est autre que cette terre,
La nature en est la reine-mère,
Et ses tout puissants descendants,
Sont les grands seigneurs des éléments.
Je t'emmenerai dans de mystiques clairières,
Là où s'écoulent tranquillement les rivières,
Où les licornes viennent souvent s'abreuver,
Viens avec moi, tu n'as pas finie de rêver.
Je t'emmenerai, sous un ciel de crystal,
Marcher sur la plage, face à une mer d'opale,
Puis ensemble, contemplons le coucher de soleil,
Quand les nuages se font roses, et la mer se fait miel.
Viens, viens encore te promener avec moi,
Car je connais plus de mille endroit,
Partout, la nature n'est que grâce et beauté,
Malheureusement peu d'humains semblent s'en remarquer.
Chants du temps, première partie
Par Aërandis le 25/3/2002 à 23:49:01 (#1176780)
Recouvrant d'un manteau blanc notre mère,
Tombe alors une pluie d'étoiles scintillantes,
Qui sont tout autant de pierres brillantes.
La nature profite d'un peu de sommeil
Quand les nuages lui interdisent le soleil,
Mirham est alors fort solliciter,
Pour sa chaleur et sa douce clarté.
On l'appelle la période du grand froid,
Mais ne vous méprenez, la nature garde ses droits,
Une période rude, mais néanmoins nécessaire,
Pour qu'au printemps puisse renaître la terre.
Faisont alors comme tous nos enfants,
Qui chérissent ce duvet cotonneux,
Qu'ils attendent depuis un long moment,
Et qui s'anime de leurs cris joyeux.
Ô toi, instant de beauté éphémère,
Au calme des campagnes endormis,
Mon ami, trop souvent incompris,
Au début de l'année, tu règnes, Hiver.
Chant du temps, deuxième partie
Par Aërandis le 25/3/2002 à 23:49:58 (#1176785)
Elle sème fleurs et bourgeons dans son sillage,
Belle dame, Ã la voix tendre et mielleuse,
A la magie mystique, incomprise des mages.
S'épanouissent dans les coeurs et les chants,
Celles qui sont à la vie, les roses des chants,
Ces fleurs au parfum des jours heureux,
Que l'on appelle amour, le joyau joyeu.
Et la nature doucement se réveille,
Quand le vent chasse les nuages du soleil,
Et dans ce grand festival de couleurs,
Les oiseaux revenus forment un immense choeur.
Ô toi, muse des poètes de tout temps,
Laisse moi donc chanté ta grande beauté,
Toi qui nous enchante chaque année,
Charmante demoiselle que l'on nomme Printemps.
Chant du temps, troisième partie
Par Aërandis le 25/3/2002 à 23:50:46 (#1176791)
Au fil de la musique, les danseurs s'avancent,
La topaze, arrive donc à son tour,
Succédant au temps des chants et de l'amour.
C'est le temps où la nature offre ses fruits,
Le temps où le soleil, dans le ciel, luit,
Le temps des récoltes, et puis des moissons,
Temps où chante gaiement geais et pinçons.
C'est l'époque des nuits douces et chaleureuses,
Où le jeune galant, sous un immense balcon,
Déclame une antique et belle chanson,
Pour les beaux yeux de son amoureuse.
Comme toujours, le temps semble s'arrêter,
Sous un ciel qu'on a toujours chanté,
Alors que souffle un vent emprunt de liberté,
Nous vivons les doux songes d'une nuit d'Eté.
Chant du temps, dernière partie.
Par Aërandis le 25/3/2002 à 23:51:35 (#1176793)
Jusqu'Ã ce que, plus tard, un beau matin,
Le saphir croise enfin votre chemin,
Et prenne place à son tour dans l'écrin.
Nous voici arrivé au temps de Lahmet,
Où l'eau de partout ne cesse de tombé,
Où les gens sensés rentrent chez eux,
Et où les fous sortent voir le spectacle des dieux.
C'est l'époque des tempêtes et du tonnerre,
L'époque des furieux assauts de la mer,
Alors s'unissent le ciel et l'océan,
Pour donner naissances aux plus beaux chants.
Etre chaotique qui dans l'orage tonne,
Toi qui est né, au coeur de la tempête,
Père mélancolique de tous les poètes,
A jamais jeune et vieux, mon père, mon ami, Automne.
Par Stéphanof le 26/3/2002 à 0:16:11 (#1176861)
Par Rhakim Solari le 26/3/2002 Ã 1:23:11 (#1177007)
Et comme d'habitude, c superbe :)
Par Petite Manon le 26/3/2002 Ã 9:05:59 (#1177488)
*trouve aussi que c est plus beau separé*
De si jolis textes meritent bien plusieurs posts non? ;)
*trouve dommage ces genres de reflexions, sur un si joli post*
:lit: Aërandis :lit:
Par Trinitye le 26/3/2002 Ã 11:08:03 (#1177802)
Par Alkan le 26/3/2002 Ã 11:24:07 (#1177863)
Alkan, Druide de Mirham.
Par Shary O'Donnell le 26/3/2002 Ã 12:08:01 (#1178031)
Continuez comme cela, vous nous faîtes rêver tellement,
Plus rien ne compte à nos oreilles que vos doux chants,
De ceux qui restent dans nos mémoires éternellement. :)
__________________
http://perso.wanadoo.fr/shary/Selinda2.jpg
Par cirdor le 26/3/2002 Ã 19:52:13 (#1180653)
Par Narrare Computare le 27/3/2002 Ã 0:51:07 (#1182093)
Bravo, ces chants son magnifique...
Iseü...
Le coeur à l'océan
Par Aërandis le 27/3/2002 à 21:33:48 (#1186510)
Ou encore d'un noir haineux,
Sous un beau ciel de crystal,
Ou des nuages ténébreux.
Elle revêt mille couleurs,
Elle revêt mille visages,
Selon les élans de vos coeurs,
Et l'importance des nuages.
Du doux clapotis des embruns,
Aux crêtes blanches menaçantes,
La tendre onde du matin
Devient vague déferlante.
C'est là sa terrible beauté,
Qui la rend si fascinnante,
Cette belle dame au teint bleuté,
Dangereuse et charmante.
Belle dame aux mille coiffures,
Tes cheveux se teintes de miel,
Toi, la fille de la nature,
Quand va se coucher le soleil.
Puis brune, aux mèches blondes
Sous la tempête et l'orage,
Tu recouvre notre monde,
Fille turbulente et sage.
Dame des fascinnations,
Douce amante des marins,
Fille prodige de la création.
Les hommes croisent ton chemin,
Tous succombe à ta grandeur.
Héroïne de bien des poèmes,
Laisse vagabonder mon coeur,
Et chanter combien il t'aime.
Par Lagh le 27/3/2002 Ã 21:35:23 (#1186514)
Par Dame Belladona le 28/3/2002 Ã 9:43:29 (#1188110)
Les gemmes sont un cadeau de Dame Nature. Tu as comparé les saisons aux pierres que nous disons si précieuses ...
Juste retour des choses !
*sourit*
Ton talent est sans égal Aërandis.
Encore merci de nous faire partager ces mots dont tu use avec tant de bonheur.
Par Dame-Flo -SrN- le 28/3/2002 Ã 17:05:04 (#1189756)
:merci:
Tout simplement magnifique.
Par Aegir le 28/3/2002 Ã 17:50:52 (#1190097)
Non seulement vos paroles sont magnifiques, mais de plus elles atteignent la beauté de leur sujet qui est perfection. Des poêmes entiers consacrés à la Nature, quelle affection !
Par ces rimes vous arrivez à exprimer les sentiments de votre coeur en quelques poêmes magnifiques, nous comprenons aisément que la Nature est dans votre Coeur.
Bravo Aêrandis, cela est si beau.
Par Rohan le 28/3/2002 Ã 20:38:20 (#1191265)
Envoûtante danseuse
Par Aërandis le 29/3/2002 à 23:28:22 (#1197850)
Parée d'une robe brûlante,
Une dame chaleureuse,
Ô combien envoûtante.
En une danse identique,
Mais pourtant si différente,
Par ses mouvements magiques,
Elle comble toutes vos attentes.
Compagne des longues soirées,
Et des tardives veillées d'hiver,
Sous sa douce robe ambrée,
Elle apporte chaleur et lumière.
Tu disperse l'ombre, la nuit,
Des immenses steppes glacées,
Et éloigne tous les ennuis,
Loin du voyageur menacé.
Mais sous les replis de ta jupe,
Se cache un esprit ardent,
Fidèle compagne de lutte,
Amante du château tombant.
Tu épouse les flèches de guerre,
Et enveloppe les villages,
Des cendres, tu es la mère,
Belle dame des ravages.
Reine de la cité des nains,
Tu es de toutes les fêtes,
Lumineuse guide des humains,
Qui ne voient plus loin que leur tête.
Belle dame de la nature,
Tu es le feu et la flamme,
Toi ravissante créature
Incarnée par le grand Mihram.
Le vagabond des cieux
Par Aërandis le 30/3/2002 à 12:21:51 (#1199036)
Pélerin infatiguable,
Immobile et en mouvement,
Il demeure insaisissable.
Il parcourt toute la terre,
Entre les enfers et les cieux,
Il traverse même les mers,
Invisible à nos mortels yeux.
En haut des plus hautes falaises,
A travers d'ancestrales forêts,
Il court partout sans malaise,
Pour lui, il n'y a point d'arrêt.
Courant sur les pics montagneux,
Godillant à travers l'écume,
C'est le vagabond joyeux
Qui chasse la triste Brume.
Doux rêveur sous le beau soleil,
Frère et ami des nuages,
Joyeux troubadour du ciel
Que tu modèle à ton image.
Certains jours clairs et lumineux,
Quand ton grand coeur s'illumine,
D'autres pourtant sombre et pluvieux,
Tu change à chacune de mes rimes.
Esprit libre de la nature,
Il ne connais point de règles,
Incompréhensible car peu sur,
Pareillement aux grands aigles.
Il vit d'amour et d'amitié,
De longues marches et de chants,
Vagabond jamais rassasié,
Tel est Fellil, l'ami du vent.
Le sage
Par Aërandis le 31/3/2002 à 16:30:43 (#1203703)
Immobile et silencieux,
De son regard d'un autre âge,
Entre l'enfer et les cieux,
Contemple cette belle terre,
Avec ses peuples si nombreux;
Pourtant flammes éphémères
Pour ces ancestrales yeux.
Il a connu les prophéties,
Les temps pauvres de la nature,
Mais il reste toujours ici,
Immortelle créature.
Il est la base et le corps,
Que ses frères toujours modèlent,
On le dit vivant, parfois mort,
Mais il reste toujours le même.
Chanté par les pleuples elfiques,
Miné par les hordes des nains,
Maintenant ce peuple impudique;
L'ampute. Rahhh ! Maudits humains.
Mais passe les peuple et le temps,
Il est resté et restera,
Imperturbable et patient.
Pour sur, nous ne l'oublierons pas.
Il porte les cycles, la vie,
Sur son pauvre dos vieillissant,
Parfois calme et endormis,
D'autres heureux et fleurissants.
Trop oublient de te respecter,
Mais ta colère et millénaire,
Toi, si puissante entité,
Dehom, le sage, coeur de la terre.
Par Marcheur le 31/3/2002 Ã 19:02:07 (#1204285)
Par Aërandis le 1/4/2002 à 21:29:38 (#1209733)
Par Aërandis le 3/4/2002 à 21:34:03 (#1221494)
S'éveille doucement à la vie,
Et alors son très vieux corps
Perds se parfum de nostalgie.
Soudain ! Du jour au lendemain,
Il recouvre sa cape blanche,
Qui part de ses courtes hanches
Jusqu'au bout de ses longue mains.
Ce qui semblait pourriture,
Sans aucun parfum, inodore,
Reviens dans les bras de Nature,
Répends cette odeur.... ce trésor.
Fils de la dame du printemps,
Enfant prodige de l'amour
Qu'il prend sous ses bras nuit et jour,
On l'appelle le cerisier blanc.
Par Shary O'Donnell le 4/4/2002 Ã 12:24:50 (#1224039)
Avec toutes vos rimes citées,
Vos vers qui éveillent en nous un ciel étoilé,
De grâce, poursuivez...
___________________
http://perso.wanadoo.fr/shary/Selinda2.jpg
Par Un Ange Bleu le 4/4/2002 Ã 14:47:36 (#1224720)
Par Colombine le 4/4/2002 Ã 15:38:45 (#1224959)
Mais le soucis c'est qu'en ce moment je suis disons assez sensible,
Ils me font pleurer tes poèmes,
ils sont trop beaux
*se cache les yeux pour ne pas les relire*
Bisous
Colombine
Par Shary O'Donnell le 4/4/2002 Ã 20:12:18 (#1226685)
Fleur du désert
Par Aërandis le 16/4/2002 à 14:24:53 (#1294588)
Quand le sable se fait rose,
Nait alors dans mon petit coeur,
La plus inspirée des proses.
Elle naît dans le sable et le vent,
Elle naît seule dans le désert,
Un bijou taillé par le temps,
Qui deviens matière à mes vers.
Rose, toujours différente,
Rose, toujours emplie de beauté,
Sans racine, n'est point de plante,
Symbole de la liberté.
Pierre qui apporte le bonheur,
Dans la vie, sur cette table;
Seule sa forme se fait fleur,
Ainsi est la rose des sables.
Mer de feu
Par Aërandis le 16/4/2002 à 14:30:51 (#1294623)
Baignée par une eau jaune,
Où règne en maître le soleil,
Assis, la haut, sur son trône.
Sous la tempête ou le ciel bleu,
Les vagues restent immobiles,
Assises à contempler les cieux,
Car autour, il n'y a d'îles.
La tempête, si dangereuse,
Soulèvent de grands nuages,
Elle est aussi monstrueuse,
Qu'un tsunami, vu d'une plage.
Ses poissons guettent patiemment,
Tapis dans les ombres, leur proie,
Leur doux venin s'accumulant,
On ne mord qu'une seule fois.
C'est ici une mer sans eau,
Car de sable, elle s'emplie,
Pas de répit, et point d'îlots,
Elle s'étend jusqu'à l'infini.
Par ShinningTooth le 17/4/2002 Ã 20:55:07 (#1302198)
RLP
Par Aërandis le 20/4/2002 à 13:27:40 (#1316694)
Gardien des lieux sacrés,
L'esprit emprunt de mystères,
De sagesse, et de secrets.
Sentinnelle centenaire,
Immobile, et patient,
Surveille ces être éphémères,
Depuis les tous premiers temps.
Esprit, sang de notre terre,
Corps fleuri de la nature,
Pourtant, même sans la guerre,
On te meurtri de blessures.
Vieil ermite, vieux sage,
Ton impassible visage,
A contempler tous les âges,
Vécut les oiseaux de passage.
Tu protège dans tes longs bras,
Tous les êtres que tu aimes,
A toi, notre plus vieux roy,
Je dédie ces vers, ce poème.
Vieil empereur d'Althéa,
Partout, tu es toujours présent,
Arbre ou Ent, tu es bien là ,
Où me porte l'esprit du vent.
Belle dame de la nuit
Par Aërandis le 1/5/2002 à 12:31:57 (#1379906)
Une couverture tirée sur notre terre,
D'un noir bleuté, semé d'éclat de diamant,
Par delà les montagne et par delà les mers,
S'étale cette robe au fils scintillants.
Ainsi vêtue, apparaît la belle dame,
Qui recouvre le monde de ses longs voiles;
Ainsi s'avance celle qui fait taire les lames,
Immense et belle avec sa couronne d'étoiles.
Avec pour unique compagne la lune,
Elle fait tout le tour d'Althéa chaque soir;
Alors que sa longue chevelure brune,
Nous plonge doucement dans les ombre et le noir.
Abrittant ses protégés dans la pénombre,
Son regard scintillant dans les ténèbres luit
Pour tous ceux qui vivent cachés dans les ombres,
Telle est la sombre et trè belle dame de la nuit.
Par Xatar le 1/5/2002 Ã 12:39:49 (#1379942)
Mon ami vagabond
Par Aërandis le 2/5/2002 à 21:51:38 (#1387086)
Le protégeant des dards de feu,
D'un soleil sans pitié ni coeur,
Sur la longue route des cieux.
Fidèle ami du vagabond,
Tu erres sur tous les chemins,
Par delà les mers et les monts;
Au gré du vent de ton destin.
Tu n'as ni visage ni forme,
Changeant sous le souffle du vent,
Doucement, tu te transforme,
Inspirant le barde errant.
Ami, tu es pareil à moi,
Chaque jour, tu es différent,
Tu suis toujours la même voie,
Depuis toujours, l'aube des temps.
Par Aërandis le 12/5/2002 à 21:28:43 (#1450884)
S'écrasant sur le sable fin,
Petite demoiselle si sage,
Connu un bien triste destin.
Elle qui est pourtant si forte,
Faisant tomber les falaises,
D'une main balaie les cohortes,
Mais la voila mal à l'aise.
Tant redouté des vieux marins,
Appréciée par les inconscient,
Elle trace son petit chemin
Dans les très longs sillons du vent.
Elle qui se fait tsunami,
Quand Mère nature gronde,
Emportant tous ses ennemis,
En recouvrant notre monde.
Mais aujourd'hui toute calme,
La petite vague s'échoue,
Elle a perdu ses palmes
En tombant sur le sable doux.
Par Shary O'Donnell le 12/5/2002 Ã 21:49:34 (#1450995)
Par Aërandis le 15/5/2002 à 20:05:31 (#1468866)
Ou grondement assourdissant,
Laisse donc tous mes tendres mots
Décrirent tes enchantements.
Trombe descendant des étoiles
En une magnifique chute,
Soulevant plus de mille voiles
En bas de ta descente abrupte.
Parfois doux filet scintillant,
Chantant, pareil à ma harpe,
Emplit d'éclats de diamants,
Me laiss muer comme une carpe.
Muet face à cette beauté,
Muet face à cette mélodie,
Qui m'ont autrefois enchanté,
Qui ont marqué mon esprit.
Merveille de mère Nature,
Tombant sur terre, tout doucement,
Faite de l'eau la plus pure,
Cascade, doux enchantement.
La colère des dieux
Par Aërandis le 18/5/2002 à 13:44:42 (#1484645)
De gros nuages noirs s'amoncellent,
Cachant la lumière du soleil;
Triste temps pour le pauvre ménestrel.
Puis le clair jour devient la sombre nuit,
Mais la lumière est toujours là ,
Dans les divines mains de Taranis;
Zébrant le ciel éternel d'Althéa.
Puis soudain, s'ouvre en grand les portes
De la montagne-volcan de Vulcain,
Là où les forts géants, par cohortes,
Battent le métal, marteau à la main.
Le son des coups de maillet sur l'enclume,
Se répercutent sur toute la terre,
A travers ce ciel qui s'enfume,
Répandant une terreur éphémère.
En un souffle, il parcourt mille lieues,
S'arrêtant au dessus de vos maisons,
Menaçant le paysan malheureux,
De brûler fammilles et possessions.
Partant aussi vite qu'il est venu,
Il quitte votre belle région.
La colère de dieu retourne au nues,
Laissant ici, mort et désolation.
Rose des cieux
Par Aërandis le 29/5/2002 à 19:30:28 (#1550881)
Ornant le front de la sombre dame,
Elles illuminent le firmament,
De plus de mille petites flammes.
Petite lumière dans le noir,
Feu follet au fin fond de la forêt,
Qui guide le pauvre homme qui s'égard,
Vers sa route, pour la fin de soirée.
Rose d'argent dans le jardin des cieux,
A la douce robe étincellante,
Fleur au parfum merveilleux,
Belle, calme, ô combien tentante.
Elles forment mille et une figures
Dans l'imagination des vieux humains,
Du mythe, à l'envoyé de Nature,
Certains dise y lire le lendemain.
Cette douce et vibrante lumière,
Qui guide les hommes sous la voile,
Est à jamais entourée de mystère,
Fascinnantes et magnifiques étoiles.
Par Aërandis le 23/6/2002 à 17:30:53 (#1699759)
Miroir d'argent, joyau de la voute stellaire,
Qui illumine la nuit de notre vieille terre.
Elle qui grandit doucement, puis meurt chaque mois,
Répètant ce cycle infini à chaque fois,
Influent sur Nature, composante des lois.
Compagne infatiguable du vieux marcheur,
Qu'elle suit sur sa route, préservant son bonheur,
Eloignant ténèbres et oiseaux de malheur.
J'ai fait maintes fois le tour des terre d'Althéa,
Mais où que je sois, elle était auprès de moi,
Pour éclairer la route sombre sous mes pas.
A toi, compagne, je dédis ces quelques vers,
Pour ton amitié, toi qui fus comme une mère,
Même si ta distance me désespère.
Par Shary O'Donnell le 23/6/2002 Ã 19:14:51 (#1700171)
Par Brianos le 23/6/2002 Ã 19:18:25 (#1700188)
Par Shary O'Donnell le 23/6/2002 Ã 19:20:31 (#1700199)
Par Aërandis le 6/7/2002 à 19:54:45 (#1768952)
Du haut de ce mur dressé face à l'océan,
Le barde attend les premières lumières,
Bercé par le chant des eaux et du vent.
Mais ce matin, c'est un soleil gris et terne,
Qui se lève sur ces terres abandonnés,
A l'image d'un coeur; un drapeau en berne,
Qui salut la mort, qui a définitivement renoncé.
A l'heure ou d'habitude la mer devient vermeil,
Seul quelques flèches dorée perce les nuages,
Pour autant de rêves d'amour et de merveilles
Qui se sont égarés au loin sur d'autres rivages.
Alors que d'habitude le ciel se teinte de bleu,
Celui reste d'un gris triste emplit de désespoir,
Qui pleure sa tristesse sur le monde malheureux,
Qui n'arrive à se sortir de l'horreur du noir.
Doucement s'est levé un bien sombre jour,
Dans la tristesse de la nuit et les soupirs du vent,
Qui nous anonce un futur sans bonheur ni amour,
Nature elle aussi connait une période de tourments.
Par Aërandis le 16/7/2002 à 18:00:25 (#1814398)
Doux reflet des saisons,
Feuilles dans le vent
S'envolent vers l'horizon.
Pouces vertes du printemps
Nées au creux de la rosée,
Jaunit sous le soleil ardent
Qui préside au coeur de l'été.
Elles se teintent toutes d'or,
Lorsque qu'Automne pointe son nez,
Magnifique, mais bien triste mort,
Avant qu'hiver les ait effacées.
Feuilles dans le temps
Doux reflet des saisons,
Feuilles dans le vent
S'envolent vers l'horizon.
Par Ines Athkins le 16/7/2002 Ã 22:10:03 (#1815541)
Tres beau Poemes
Par Cristale Srn le 17/7/2002 Ã 10:39:31 (#1817612)
Par Ayame le 17/7/2002 Ã 10:51:43 (#1817666)
Le chant de Nature
Par Aërandis le 20/7/2002 à 19:49:37 (#1834791)
Dans le bruit de la mer assaillant les falaises,
Dans le bruissement des feuilles quand souffle le vent,
Et dans les voix perdues de la vallée d'Ephèse.
Aussi, entends-je la symphonie de la vie
Dans le mélodieux gazouillement des oiseaux,
Dans le doux silence qui plane sur la nuit,
Même dans le coeur des hommes et dans mes mots.
Je ressent la vie et le temps au fond de moi,
Toute Nature murmure à mes oreilles,
Me contant les joies et malheurs que je ne vois,
Les grands évènements sur terre, mer, ou ciel.
Et ce chant, cette mystérieuse mélopée,
Qui résonne dans mon âme à l'infini,
Toujours changeante, emprunte de liberté,
Inspire ma plume lorsque je vous écris.
Par Selianda le 21/7/2002 Ã 0:29:57 (#1835659)
*songe*La nature a toujour ssu ammener de grand homme
Par Aërandis le 28/9/2002 à 13:17:12 (#2248889)
Tiré par les chevaux grondant de l'écume,
Il étend son champ de bataille sur la mer,
Obscurcissant le ciel, illuminant la brume.
Il porte à la main la lance dorée des dieux,
Embrasant la lande, et éclairant les cieux,
Et à son coup, on trouve un cor d'or nacré,
Souffle annonçant la cavale tant redoutée.
Barbare impitoyable, sombre meurtrier,
Il terrasse quiconque croise son chemin.
Ils sont pourtant nombreux à le braver,
Mais tous finissent par succomber, pauvre humains.
Face à ces marins impudent qui le défient,
Il zèbre l'horizon de sa longe meurtrière,
Et il abat sur eux ses lames infinies,
Armes suprêmes du sanglant seigneur des mers.
Dans sa folle fureur, sa colère éternelle;
Au coeur de la tourmente, déploie des merveilles,
Dévoilant une exquise beauté sans pareille,
Charme sauvage qui ravi le ménestrel.
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine