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Poéme (Gidzborg, Minuit, Idjiin)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:17:47 (#1171851)
Tristesse
Il est tard ce soir, une ombre passe devant les Ă©toiles.
L’obscurité envahit nos pensées et sans relâche y tisse sa sombre toile.
Au fin fond de notre être naît ce sentiment de terreur,
Le froid prédateur vient d’engloutir une âme par erreur.
Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il se trompe.
Tristesse, angoisse, souffrance, aucun sentiment ne lÂ’estompe
Son cœur noircie s’est penché sur un être aimé
Le dard a répandu son venin et Sali une fois de plus l’humanité.
La veuve faucheuse est elle cruelle au point d’abandonner ceux qui le chérissait ?
Elle arrache les vestiges de l’amour et de la beauté,
Elle flétrie la lumière et blasphème le bonheur.
Son visage cynique crache avec mépris la haine et la peur.
Surplombant les collines, les portes de lÂ’aube sÂ’ouvre enfin.
La rosée du matin laisse perler ses larmes le long du chemin,
Dans la foret les pas du malheureux se sont perdu sans méfiance
Mais de ses traces le souvenir de son existence fait naître à jamais l’espérance.
(Premier poème écrit pour une personne qui avait sauté d'un train en marche.On pourra remarquer que la technique n'était pas tres évolué a l'époque :p).
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:19:49 (#1171859)
Il y a des jours oĂą lÂ’on prend conscience de son existence
Ce sentiment si puissant ouvre nos cÂśurs vers une nouvelle conscience.
Le monde transparaît alors devant nos yeux comme immaculé,
Et il s’y reflète laissant une marque de sa beauté inavouée.
LÂ’Ă©lu de ce corps qui sÂ’embrase avec chaque jour plus de vigueur
Est un ange dont les ailes miroite la candeur.
De sa robe sanguinolente palpite les dédales infinis du bonheur
Et son regard rejette au loin les affres du malheur.
Une harmonie fleurissante vient sans cesse me lécher les oreilles
Naît alors ce sentiment exquis dont l’éxitation surpasse la veille
Mon corps jouit de cette présence qui tel le vent dans un jardin de fleur
Vient répandre son parfum exotique parmis les effluves de mon cœur.
La liqueur que tu as infusé dans mon esprit n’aura de répit
Que l’orsqu’elle aura assouvit son désir de me rendre goût a la vie.
Dans ta grande modestie, tu nÂ’accepteras jamais mes remerciements,
Pourtant ton œuvre mon amour mérite louange et applaudissement.
Ta fiancée qui t’aime plus que tout.
(Deuxième poème écrit par Minuit pour son amant Arkryl).
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:23:12 (#1171867)
Sous une lune pleine, imposante et victorieuse,
La mort ironique berce d'un sinistre rictus
Le pale visage du rejeton vomissant l'humus,
Dont les yeux ensanglantés miroitent la faucheuse.
Face a son reflet, l’obscure réalité étouffante,
Tel une poupée de nacre dans un dédale de haine
D'aucune résistance son âme rampe vers la Géhenne
Laissant son coeur de pus envahit célébrer la descente.
Un sphinx incompris, Ă©jaculant sa rage
Arrache des tombeaux de putréfiantes chairs
Ou la chaleur nauséabonde vient tel un glaire
Afficher avec cynisme son mépris du courage.
Vaincu laissant perler de fausses larmes ingrates,
De sa gorge séchée implorant le péché,
Le monstre charismatique a la force élancée
S'abreuve goulûment de la vase écarlate.
Et accomplissant ainsi le cruel destin,
De fusils instincts la malédiction se nourrit
Poussant des esprits en surnombre vers la non vie
Dont les griffes acérées reflètent celle du pantin.
Jouet ivre, tordu de souffrance, Ă l'Ă©ternelle jouvence,
Dont la beauté inaltérée cache l'innommable,
Au matin s'Ă©lance dans une demeure affable
Ou son antique famille l'attend dans une sombre transe.
(poéme écrit pour un concour de poésie)
Par Angelius le 25/3/2002 Ă 10:24:12 (#1171871)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:25:33 (#1171878)
La nuit douce et protectrice
Nous emporte lentement,
Loin de nos immuables vices
Nous berce tendrement.
Oh!! Songes vifs et euphoriques,
Aphrodisiaque tendresse
Evanescence idyllique,
Ta souveraineté se dresse.
Voile cristallin de nos désirs,
De nos passions inconscientes
Tu déverses l'élixir
Sur d'oniriques plantes.
Et loin dans le jardin mielleux,
Divinité exaltée,
Notre esprit sourit vers les cieux
Embrasant nos plaisirs secrets.
(Encore pour le meme concour...)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:27:55 (#1171892)
Ca naissance Ă©veille en nous des braises,
Qui de nos entrailles prennent leurs aises
Tissant de magnifique et perdurantes toiles,
Dont aucune force ne doit altérer le voile.
Invaincu durant les assauts des éléments
Il ne doit succomber face au temps,
Abîme ou l’oubli tente d’aspirer vainement
La divine source du secret des amants.
Tant de beauté s'épanouissant dans nos cœurs,
Pour tant de bonheur naissant par de la nos peurs,
Sulfureuse passion saupoudrant mes yeux
Tentant dÂ’y cacher les vestiges de mes vÂśux.
Si l’âme doit pâtir avec déchirement,
C’est que la sincérité des sentiments,
Telle une vapeur colorée a même le ciel immaculé,
Dans une volute de fumée noire s’est estompée.
(Ecrit contre les Ă©bat de la Dame Belladona avec un certain Axl Slash :p).
Par Trinitye le 25/3/2002 Ă 10:28:44 (#1171895)
*attend la suite*
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:32:41 (#1171907)
Ivresse du bonheur coulant a flot,
Parmis les bras incrusté de ce collier
Qui s'en va caresser la peau satinée de votre dos
Où, le regard de votre aimé,
Sur les courbes de votre corps dénudé,
Vient lécher amoureusement la beauté.
De vos parfums le ciel respire ,
Et répand comme dans un murmure
L'innommable luxure dont la misère expire.
A l'orée d'une blafarde nuit obscure
La nature vous Ă©veille avec tendresse a la passion
Et c'est avec grâce que de vos bras naît l'union.
Ces sentiments qui envahissent en surnombre.
Vos entrailles dont les doutes évaporés
Du malheur et de la tristesse entichée
Finissent par succomber dans leurs abîmes sombre.
L'aube miroitante de couleur s'est enfin levée,
Laissant à la vue de tous ces deux corps enlacés.
Qui comme de vivantes fleurs s'Ă©panouissent
Exposant leur pétales que de fines gouttes bénissent.
(Poéme écrit pour se faire pardonner de la Dame Belladona.)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:35:54 (#1171918)
Une libre mélodie aux accords bourgeonnants
S'en va caresser les papilles d'un coeur aimant,
Qui d'extravagantes émotions s'en trouve troublé,
Laissant échapper un hymne aux sons dévoués.
Il est des chants distillant dont la caduque beauté,
A l'égale d'une onde disperçant un art raffiné
Dans une eau sereine, profonde et inconnue;
Sur nos âmes errantes vient jeter son dévolu.
D’autres, plus timides, acheminés par le vent,
Exhibent avec prudence les gouffres du temps
Ou d'antiques voix se laissent Ă©couter,
Et pour la première fois libèrent leurs anxiétés.
La tendresse des mots vient effleurer nos lèvres,
Pour se graver dans notre peau de Sèvre
La douleur ouvre nos paupières a la lumière,
Pour éclabousser notre pupille du phylactère.
Lien suprĂŞme de nos passions inconscientes,
Essence divine initiant nos corps a l'attente
Qui Ă©veille dans un effort resplendissant
L'amour, de nos entrailles s'Ă©panouissant.
(Ecrit pour le 2ème concour de poésie)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:38:24 (#1171932)
Fourbe né d'un coffre sans faille,
Guidé par un gouvernail
Caché a nos yeux de glaise
Dans les cieux s'élève avec aise.
Embrassant de ses ailes opalin
Un monde qui lui appartient,
Il observe farouchement
Tout individu y pénétrant.
De son brillant pelage entiché
Ne cesse d'admirer la beauté
Qui du pacte du temps proféré
Jamais ne sera ébranlée.
Sur un lit de pierre précieuse,
Mirant d'une passion amoureuse
Un trésor plus cher a ses yeux
Que n'importe lequel de nos voeux.
L'avar paresseux somnole
Et dans l'obscurité immole
Un aventurier intrépide
Mué par une envie stupide.
(3 ème concour sur les dragons :p)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:42:49 (#1171945)
Joyeuse compagnie d'aventuriers,
Nous avions décidés de nous engager
Sur les traces d'un habile vorace
Terrorisant toute la populasse.
A l'orée d'un gigantesque rocher,
Nous pûmes humer l'odeur de sang séché.
Et déjà marqués par l'inquiétude,
Nos regards préféraient la solitude.
Malgré la peur crispant nos visages,
L'attrait du trésor nous rendit courage.
Et dans les ténèbres avancèrent
Ceux qui jamais ne reverraient lumière.
Une brise vint a nos ouies
Murmurer le présage de notre oubli
Soufflant nos torches avec aisance
Afin d'éclairer notre démence.
On put sentir vivement sa présence,
Le sol tremblait d'atroce souffrances,
Et d'affreux vestiges d'ĂŞtres humains
Laissaient deviner l'oeuvre du malin.
Quelle fut notre surprise lorsque Ă©blouis,
Nos yeux rencontrèrent la magie
D'un trésor laissant pâlir de jalousie
L'âme de nos insignifiantes vies.
Obnubilés par tant de beauté
Dans le piège béant échafaudé
Nous nous enfoncames imprudemment,
Comme aspirés par un sable mouvant.
Le gardien médusé s'éleva
Ainsi que la terreur qui nous emporta
Se déployant dans toute sa noblesse
Dardant sur nous un oeil plein de tristesse.
La légende, maîtresse aux mille visages
Nous offrit un délectable gage.
Joueuse née, je fus épargnée
D'une cruelle énigme déjouée.
Quand a mes valeureux compagnons,
Ils périrent tous dans l'armageddon,
Volcan vomissant un torrent de flamme
DĂ©chirant mĂŞme l'acier de nos lames.
Je pleure depuis l'indésirable envie
Qui nous fit pénétrer dans la nuit
Ou règne dans la plus grande solitude
Le secret d'un monstre hirsude.
(Concour de dragon)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:43:50 (#1171953)
La porte s'ouvre lentement,
En un sinistre grincement,
Laissant négligement s'échapper
Une douce odeur de fumet.
Mais quel délice messire
D'Ă©xposer vos pieds devant l'ire
De braises crépitantes
Oubliant ces peines dévorantes.
Et vos yeux s'ouvrent émerveillés
Devant la démarche accorte,
D'une dame au sourire exhibé
Qui, a la joie vous exhorte.
On se laisse parfois emporter
Duppé par le vin enchanteur
Dans une euphorie libérée
Au soin des vertus de cette liqueur
La lumiere vient alors masquer,
La crasse et la vile misere
Abrogés en ce lieu éphémère
Ou le mal se sent provoqué.
Chatouillant de son parfum
La quintessence de notre ame
Devant le Diable qui blame
La chaleur qui expie nos faims.
(Concour sur l'auberge)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:46:02 (#1171966)
Les nymphes ont appercu un matin,
Une créature défiant leur beauté
Dont la brillance des yeux opalins
Reflétait la jouvence de leurs attraits.
C'est en son sein que noblesse naquit,
Et sa robe diaprée exposa sa nudité.
La transparence joua avec l'humidité
Et plongea mes souvenirs dans l'oubli.
Sa vision fut une tentation diabolique,
Ses lèvres semblèrent roses lippées,
Ses paroles paressèrent poésies lyriques,
Ses courbes une mer de cristal agitée.
Mais ce fut son coeur aux atouts divins
Dont les rossignols parlèrent de diamantin
Qui resta gravé dans mon âme en peine
Souffrant d'avoir connu telle souveraine.
(haha Encore pour la Dame Belladona, cette fois de la part de Gidzborg)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:48:00 (#1171974)
Il y a des mots qui touches nos sentiments,
Ces mots formes des phrases et des vers
Ils s'enchaînent tous merveilleusement
Quand l'amour vous fouette jusqu'a la chaire.
On ne peut malheureusement que subir
Ce chant tyrannique qui nous transforme.
Hurler aux anges inlassablement de venir
Pour recueillir notre âme qui se déforme.
D'autres mots se soulèvent dans la brume,
Ces mots pour vous dire que vous ĂŞtes belle
Pour chanter votre finesse, celle d'une plume.
Mais des mots qui ne doivent sortir de ma stèle.
(Encore de la part de Gidz pour Dame Belladona)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:49:39 (#1171986)
Lune parmis les Ă©toiles
'
Au près de ton voile
Un enfant vient pleurer,
Bercé par ta clarté
Emergeant de sa torpeur,
Rire et chanson l'Ă©cÂśure
GĂ©missant face au vin,
Espérant l'amour en vain.
(Concour de l'auberge)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:51:45 (#1171996)
Devant l'iris d'un oeil, sobre artiste,
Le voile globuleux et sinistre
Aveugle de son pinceau habile
L'azur qui navigue en terres hostiles.
Tel un tableau aux accents oniriques,
La vision aux couleurs idylliques
S'Ă©panouit en une frĂŞle mosaĂŻque
Nimbant le jour d'une nappe phréatique.
Et la tempĂŞte vient narguer la candeur
D'une voile déchirée par la peur
L'illuminant d'Ă©clairs, Ă mĂŞme la chair,
Imposant la marque sordide d'un enfer.
Marée de perles aux reflets argentées,
Le ballet hurlant en hymne glacé
S'en va lécher jusqu'au cou la beauté
Charmant les lèvres d'une saveur salée.
(De la part d'Idjiin pour son amant King Nerkata)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:53:23 (#1172006)
LÂ’amour glisse sur ton ombre,
Fils des Ă©toiles tu sombre
Dans un abîme plus noir
Que lÂ’Abysse infini du savoir ;
OĂą une belle dame ignore
Jusqu'Ă quel point tu lÂ’adores,
Et dans l’adversité tu l’aimes
D’un amour qui brise les chaînes
Les forces contre toi se déchaînent,
Mais tu nÂ’as que faire de leur haine,
Ton destin brille de mille feux
Et se plonge dans ses yeux.
Idole que tu adules dans tes vers,
Dont le charme te libère
De ta prison dÂ’adamantin
Tu l’aimes et tu défies le malin.
(Gidz pour Dame Bella)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:55:16 (#1172014)
Le temps a forgé sa marque,
Sur l’âme imposé son étreinte,
Masqué sa tyrannie par feinte
De peur que nos cÂśurs le traque.
Voiler son Ă©cliptique vision
Face au destin qui tenaille
LÂ’avenir issu de nos entrailles
Dans une parfaite dérision,
Pousse lÂ’esprit vers la compagnie
Celle de lÂ’aventure inoubliable
Qui nous attire dans une fable
Où le héro s’attache à la vie.
A la recherche dÂ’une douce enfant,
Perdue, souffrant seule dans la nuit
Ecoutant le chant morne du gui
Balayé a son ouie au grés du vent.
(Pour la petite Molly, fille de Visper)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:57:19 (#1172022)
L’esprit se lève vers un futur,
Cherche en vain Ă savoir
Ce qui derrière le miroir
Dirige les cieux dÂ’un murmure.
L’homme connaît sa voix,
Mais a travers les Ă©nigmes
Il ne conçoit plus la belle âme,
La science a fait son choix.
Les écris parle d’une volonté
Utilisée envers le démon
Ou la plus grande question
Fut déjouée avec ingéniosité.
Dieu a préféré à toute chose
LÂ’ĂŞtre avec lequel nous vivons,
Homme de défaut, de réflexion,
Celui qui dirige sa propre prose.
Au lieu dÂ’une machine magique,
Mais dont le bonheur divin,
Tel les vertus oniriques du vin,
Aurait des élans mélancoliques.
La mort ne nous fait pas peur,
Il suffit de sentir dans le vent
Le souffle mystique du temps,
De lÂ’enfermer dans notre cÂśur.
(En réponse a un poéme de Walkyrie)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 10:59:17 (#1172028)
La nuit aime Ă chasser le jour,
Etouffant d'un mystique pas lourd
L'auréole, feu follet distinct,
Chavirant au profit d'instincts.
Les amours se mettent Ă chanter
Un rituel désenchanté
Ou la sauvagerie charnelle
Explose en orgie irréelle.
Au détour d'un chemin boueux,
Rongé de spasmes douloureux,
Le mendiant étouffé de cris
Tombe en une horrible effigie.
La catin princesse de minuit,
Face Ă une violence inouĂŻe,
Espère en vain que les ténèbres
Cacheront ses plaies macabres.
De purulentes maladies
Congédient notre paradis,
Excroissance de la misère,
Qui libère un putride enfer.
Ces terribles vents nauséeux
RĂ©pandent furoncles visqueux
Ainsi que pustules fiévreux
Traçant la marque du lépreux.
Une haine insoutenable
Offre ses bras détestable
Ă€ la vermine grouillante
D'une crypte malveillante.
Aussi, répondant au démon
S'Ă©veille au noir son du clairon
La horde cadavérique
D'une engeance hystérique.
(Pour le plaisir :p)
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 11:01:15 (#1172033)
Sombre rêveur au coeur desséché,
Ton pinceau imprégné de sang
Tel une flammèche nimbée d'encens
Coule à même le marais du péché.
Tes injonctions imprègnent les murs
Et résonnent de stridences
Au sommet d'un brasier intense,
En un gargouillement de murmures.
La cendre et la fumée enivrante
Libère de son cachot empoisonné
Un ange déchu momifié
Charmant l'assemblé démente.
Et la bĂŞte noire en proie a la rage
Comme un millier de hurlement
A travers les ombres du temps
Embrasse les visions de futurs carnages.
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 11:02:43 (#1172041)
L’agonie du jour corrobore l’avènement
D’une noirceur au ventre glouton et dément
Qui Ă©tire inlassablement ses appendis
Et efface les souvenirs de nos iris.
Elle libère de sa brume désespérante
Un souffle glacial de frisson et dÂ’Ă©pouvante,
Dans notre dos murmure une lugubre plainte
Ainsi chassant, l’espoir, d’une vénéneuse étreinte
Alors se démène tout un peuple de démon
Tissant un effrayant réseau de cocon
Dont lÂ’explosion fait jaillir de leur ruche
Une innombrable portée d’infection riche
Tel un débordement de craintes rebelles
Qui de nos cerveaux acclament leurs citadelles
En un rite qui nous Ă©touffe lentement
L’éclat de rire sadique et véhément.
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 12:56:01 (#1172686)
La terre sainte a vomit cette nuit
Une peur terrible sans nom ni esprit,
Un traitre orage de haine qui hurle,
Une sombre vengeance au crépuscule.
L'ombre s'est levée de son cercueil
Naissant comme le pire des Ă©cueil
Etirant de ses mains squeletique
Le suaire de la misere despotique.
Un visage décharné tout de chair
Décomposé,ou la vermine de l'enfer
Vient creuser la tombe de la joie,
Rampe en Noire abjection de la foi,
Poussant de Diabolique rale rauque,
L'orchestre au millier de cris glauque
Qui galvanise la Flamme qui brule
Dans son orbite, le traitre incrédule.
Par Minuit Sombre le 25/3/2002 Ă 14:19:26 (#1173252)
J'ais souri a la vie
J'ais caché les ombres
J'ais ravivé les oublis
J'ais chanté l'arbre
J'ais refermé les plaies
J'ais savouré le jour
J'ais englouti les baies
J'ais charmé les cours
J'ais caliné l'aurore
J'ais envouté la nature
J'ais enlacé ton corps
J'ais embrassé ta stature
J'ais glissé sur les mers
J'ais vogué sur le corail
J'ais porté les terres
J'ais étincelé de mail.
J'ais ouvert mon coeur
J'ais léché le divin nectar
J'ais caressé le bonheur
j'ais vécu pres des avatars.
Pour enfin te dire qu'illusoire est le malheur d'une vie, qu'une éternité de joie n'affectionne que ton propre choix.
Par AĂ«randis le 25/3/2002 Ă 16:55:01 (#1174383)
Par Minuit Sombre le 27/3/2002 Ă 22:57:14 (#1187062)
Ce fut une vague d’écume argentée,
Celle qui se balance sur le sable,
Un cÂśur vaillant qui cavale,
Qui brille tel une coquille nacré.
Elle avance toujours plus loin
Salissant le baume a ses pieds,
Et devient un cracha dÂ’airain
Rugueux comme un solide rocher
Le bruit des trompettes cuivrés
Semble ĂŞtre la voix dÂ’une mer
Déchaînée, D’une plainte amer
Etouffant un torrent dÂ’acier
Et se dresse en vainqueur né
La haute montagne du destin
Ou la victoire tant désirée
TrĂ´ne en drapeau rouge du malin
Par Arwen Dracks le 28/3/2002 Ă 10:21:45 (#1188225)
" A ce moment vint un grondement précipité : le retentissement de flots ruant tumultueusement une grande quantité de pierres. Frodo vit indistinctement en dessous de lui s'élever la rivière, dans le lit de laquelle chargeait une cavalerie de vagues empanachées. Des flammes blanches parurent à Frodon papilloner sur les crêtes, et il imagina presque vois dans l'eau des cavaliers blancs sur des blancs chevaux aux crinières bouillonantes. Les trois cavaliers immobiles au milieu du Gué furent submergés; ils disparurent soudain sous l'écume en courroux."
Tiré du Seingneur des anneaux, Livre I
Par Dame Belladona le 28/3/2002 Ă 10:33:57 (#1188268)
(je doute qu'il avait besoin de ça pour s'éveiller)
Cela a donné de superbes vers ...
Un poème que j'avais écrit en réponse à une de tes accusations, sans réfléchir, juste en posant les mots comme ils se battaient dans ma tête ont fait que cette réponse a donné un de mes poèmes préféré.
L'amour est source de vers, la colère peut aussi être muse des mots.
Par Minuit Sombre le 28/3/2002 Ă 16:58:52 (#1189717)
Bisous tout le monde et encore merci...
Par Minuit Sombre le 31/3/2002 Ă 23:41:21 (#1205571)
Oh!!! mon jour qui sourit et me regarde
Dans ta glace qui rougie de tendresse
Oh!!! mon coeur qui la nuit te garde
Tout pres, mon bel ange en détresse.
C'est un jour qui dure toute les nuits
Un cycle d'Ă©toiles qui tournent autour
Du soleil nourissant le fruit qui murrit
Parmis les feuilles tendres de l'amour.
C'est une lumière blanche qui dessine,
Un regard qui travail le jeu de notre vie
Ou la joie est sous l'écorce dure, la résine,
Qui afflux en réseau et délecte notre ésprit.
Oh!!! mon jour qui sourit et me regarde
Dans le vent qui souffle ta tendresse
Oh!!! mon coeur qui la nuit te garde
Je plonge, aveugle sourd en détresse.
Magnifique ...
Par Ame de King le 31/3/2002 Ă 23:46:32 (#1205590)
Larme
Devant l'iris d'un oeil, sobre artiste,
Le voile globuleux et sinistre
Aveugle de son pinceau habile
L'azur qui navigue en terres hostiles.
Tel un tableau aux accents oniriques,
La vision aux couleurs idylliques
S'Ă©panouit en une frĂŞle mosaĂŻque
Nimbant le jour d'une nappe phréatique.
Et la tempĂŞte vient narguer la candeur
D'une voile déchirée par la peur
L'illuminant d'Ă©clairs, Ă mĂŞme la chair,
Imposant la marque sordide d'un enfer.
Marée de perles aux reflets argentées,
Le ballet hurlant en hymne glacé
S'en va lécher jusqu'au cou la beauté
Charmant les lèvres d'une saveur salée.
Tu sais Idjiin, je crois qu'entre toi et moi, s'est moi qui aura versé le plus de larmes ...
Puisses tu un jour me revenir ...
Par Gidzborg Dracks le 21/4/2002 Ă 21:53:13 (#1324443)
Couché sur la pierre froide des tombes
Mon regard fein l'Ă©ffondrement du monde
Lentement j'étouffe serré contre un amas
De chaire moite, mes longs et terribles draps.
Comme dans un sommeil qui dure une éternité
La mort seule m'allaite moi buveur en ébriété.
Elle a bercé ma vie dans son landeau noire
Et charmé mes passions de ses traitres savoirs.
Mais il est temps... le clairon sonne mon Ă©veil
Et mon coeur se pend a ses levres vermeilles,
Noué par une haine inouie envers cette vie
Qui a trompé mes désires secrets dans l'oubli.
Alors plus rien ne compte, l'amour est illusion.
Il m'a charmé de ses belles ailes de papillon
Mais la chenille hideuse n'a trompée que mes yeux
Pour que ma conscience puisse triompher de dieu.
(Poème écrit par simple tristesse...)
Par Gidzborg Dracks le 23/4/2002 Ă 15:58:47 (#1332996)
On a alors l'image de cet instant qui est beau a nos yeux et qui pourtant n'Ă©xiste deja plus.
Ce moment n'est alors beau que lorsque certaine condition sont réunis.Premièrement il faut qu'il soit vécu par une autre personne que nous... sinon le bonheur n'éxiste pas.C'est donc dans le bonheur de l'autre que l'on trouve le sien.On est donc tres dépendant.Et puis il y a le fait de désirer le bonheur... on ressent le bonheur et la joie uniquement si l'on a envie d'etre heureux.On doit provoquer son arrivé, ce n'est donc pas quelque chose de naturel.Et on le provoque pour quel motif et pour quelle finalité... cela je ne peux y répondre... car je ne comprend pas.Peut etre un besoin indispensable a la vie (tout comme la solitude est synonyme de mort).Puis vient un dernier point en ce qui concerne cette Utopie qu'est le bonheur.Personne ne sais réellement qu'elle est le bonheur qui lui appartient puisqu'il le cherche chez l'autre.En cherchant le bonheur il cherche ce qu'il manque a son coeur car nous sommes malade et triste par nature, et c'est seulement en cherchant ce qui nous manque que l'on parvient a etre heureux.
On montre toujours aux autre ce que l'on est pas vraiment... on leur montre ce qu'il désire voir.Ce que leur conscience a conditionnée en nous.De plus nous meme par un souci de coéxistance entre conscience nous fesons de meme avec autrui.
Les hommes ont mis des lois a leur pulsion car elles sont violentes par nature.Mais qui a choisit ce qui étais violent??? on ressent parfois la brusque envie de frapper quelqu'un jusqu'a ce qu'il meurt, un reve aussi soudain qu'il peut etre réel.Pour moi cela n'a aucun sens... la mort n'a aucun sens et l'acte de tuer encore plus car il ne mene a rien.
Pourquoi tant de monde recherche de l'amour autour de lui??? C'est bien parce qu'il en a besoin.Il a besoin de voir que l'autre a quelque chose en commun avec lui.Il a besoin de se ressentir dans l'autre (je parle du point de vue sentiment... apres on peut voir autre chose :p ).Lorsque l'on observe l'autre et qu'il est different d'abord d'un point de vue corporel, on a peur et honte en meme temps, mais souvent on ne le sais meme pas (car ca arrive a la première vision).Honte d'etre different... et peur de l'etre également.Car cela signifie que ce qui nous manque ne se trouve peut etre pas chez autrui (besoin de communiquer) et que de plus on craint de paraitre devant lui comme different, on craint de ne pas pouvoir apporter notre aide.
(Heu... voila lol petit délire perso).
Par Seleno Love le 23/4/2002 Ă 16:02:57 (#1333014)
Puisses tu un jour me revenir ...
hmm et Shary ? ;)
Par Gidzborg Dracks le 23/4/2002 Ă 16:10:20 (#1333064)
Par Gidzborg Dracks le 25/4/2002 Ă 15:17:45 (#1344039)
On plonge dans la mélodie du reve
Qui harcele les Ă©paves en une grele
Pluie de cristals brillants tel une frele
Robe brodée dans la hanche d'une Eve.
Et tout ces navires a la coque déchirée
Se mettent a brandirent leur voiles
Au dessus de l'obscure visqueuse toile
Agrippant de leur filet des songes inavoués.
Pecheurs des ténèbres qui encombrent
Nos coeur vomissant leur poissons pourris
Dont les arretes tranchantes ont ternit
Notre conscience qui pleure dans l'ombre.
Demons rampants qui laissent leurs ancres
Souiller le sable blanc de notre détente,
La ou les anges chantent nos attentes,
Et y dépose la magie d'une vague ocre.
Par King Nerkata le 25/4/2002 Ă 15:22:24 (#1344062)
Par Seleno Love le 25/4/2002 Ă 17:32:08 (#1344857)
Par Minuit Sombre le 6/5/2002 Ă 0:05:36 (#1405239)
Elle s'avance la tentatrice du couchant
Enflamant le corps des pecheurs aimants
Penchant ses longs cheveux brillants
Murmurant un désire sombre et alléchant.
Son sourire est traitre et sa bouche vorace.
Ses yeux crachent une haine venimeuse
Sa langue transpire d'envies heureuses
Son corps jaillit comme la mort qui terrasse.
Par Minuit Sombre le 7/5/2002 Ă 10:40:31 (#1413193)
A nos coeur dur comme la pierre, je dis bravo, car je ne ressens plus rien, et j'aime cette sensation de supériorité, je n'aime vraiment plus rien et je ne déteste rien.
Chacun de nous est une chose si futile dans le monde, il n'est pas important de s'encombrer avec des peines, de meme que des bonheurs, vivons seulement.
Par Procyon Loken le 7/5/2002 Ă 11:34:32 (#1413552)
Si c po le cas, *respet* :lit:
Par Gidzborg Dracks le 7/5/2002 Ă 11:56:03 (#1413712)
C'est moi qui ais dénoncé la dernière personne qui a fait ca et j'ais beaucoup de respect pour les artistes, m'enfin tu peux faire des recherches si tu me crois pas.
*A la conscience tranquille*.
Par Gidzborg Dracks le 7/5/2002 Ă 17:10:29 (#1415697)
Qu'il est laid le skraug nouveau né
Il ne cesse de gémir et pleurer,
Il Balance ses mains vers le ciel
Comme s'il voulait etre Ă©ternel.
Son chagrin, il le perd avec l'age
Mais gras et sale reste son pelage,
Son corps est un festin de vermine,
Qui put et vient repousser nos narines
L'Ă©norme rat est un Solide rocher
Que seul les héros peuvent ébranler.
Ses freres sont sa force légendaire,
Q'un hurlement ameute en fourmilliaire.
Le bavard coquin est bète et méchant,
Les ténèbres dérèglent ses penchants
Et jouent de lui comme d'une peluche
Dont la vie coule tel l'eau de la cruche.
Par AĂ«randis le 7/5/2002 Ă 18:47:18 (#1416295)
Par Gidzborg Dracks le 30/5/2002 Ă 8:25:16 (#1553477)
Et viens désormais toucher chaque brique
Du monde lui infusant l'Ă©sprit du bien.
Ou chacun d'entre nous embrasse son destin.
Ensemble nous Ă©laborons des falaises
Ou l'air fais bataille incésante avec la glaise.
Ou nos prières porte atteinte aux divinités
Souriantes face a leurs serviteurs éxhaltés.
Ensemble nous Ă©rigons de grands fleuves
Et l'on façonne des vagues plus suaves,
Plus harmonieuses que le chant des sirène
Qui attire sans répit des ames en peine.
Tout cela nous sommes capables de le faire
Ensemble nous avons créé notre terre
Nos yeux ont été souillé par la nature
Mais notre instinct regne sur notre futur.
Par Cristale le 30/5/2002 Ă 8:54:48 (#1553577)
Magnifique :)
Le poéte
Par Kaouette le 31/5/2002 Ă 12:40:10 (#1561237)
Expulse naĂŻvement quelques lignes de vers
Se libérant ainsi, des craintes et des peurs
Qui l'envahissent parfois,sans soucis du lecteur
Nul besoin de grands mots! ni de formules faciles!
Il navigue exhalté sur les mers déchainées
De son inconscient houleux, auquel il tente d'enchainer
L'insouciante victime, le lecteur peu subtile.
Tu crois lire les délires, d'un fou, d'un farceur !
Mais déja sous l'emprise, de la rime si riche
Tu te perds, pris de fièvre, car ici pas de triche
Dans les mots du poète, se reflete ton ame,
Et tu crains à présent, de n'avoir assez de larmes
pour pleurer les souffrances, qui emplissent ton coeur ...
Par Axel Vaylor le 31/5/2002 Ă 12:55:38 (#1561338)
C'est magnifique!
Continuez ainsi *sourit*
Par Arwen Dracks le 31/5/2002 Ă 14:55:51 (#1562080)
Par Visper DolAerth le 31/5/2002 Ă 15:47:03 (#1562391)
Il faut que je m'y remette !!
Bravo Kaouette effectivement :)
Oulala
Par Angy Dracks le 31/5/2002 Ă 16:27:10 (#1562640)
Je suis une femme comblée..........
que de bonheur dans ce monde de brutes......
(meme si j'en fais partie) :ange:
Par Cloud/Nurgle le 31/5/2002 Ă 18:12:40 (#1563260)
Par Gidzborg Dracks le 31/5/2002 Ă 18:18:44 (#1563308)
Je t'aime ma puce.
A papa, a maman
Par Kaouette le 31/5/2002 Ă 19:37:43 (#1563822)
Elle est discrete et belle, mais rarement abandonnent
La piste qui les guides, car toujours attirés
L'un par l'autre, ils s'adonnent,
Au jeu de tous les vices,
Au jeu du sacrifice ...
Lui se livre corps et ame, pour aider son prochain
Inlassable, et constant il reste clairvoyant.
Lui si fier, lui si beau, c'est sa vie qu il donne
Quel exemple pour moi : le début de la foi ?
Elle se cache et elle rode, elle rayonne dans le noir
Inusable force, est-ce un reve illusoire ?
elle pourfend le manant, mais je l aime tellement
Quel exemple pour moi : quel coté du mirroir ?
Vous etes mon Nord et mon Sud
Mon repère, ma boussole
Dans ce monde si fourbe,
Mais rempli de merveilles ....
Par AĂ«randis le 1/6/2002 Ă 11:55:52 (#1567730)
Et j'ai vraiment adoré le poème sur le poète.
Magnifique !
Par Aegir le 1/6/2002 Ă 12:38:03 (#1567980)
:) :blabla: :) :mdr: :)
Gidzborg:(Heu... voila lol petit délire perso).
Moi c 'est le genre de délire dontje raffole :)
Par Gidzborg Dracks le 30/6/2002 Ă 23:15:38 (#1736480)
Ces mots charmeurs que l'on ne peut dire aisément,
Qui pourtant imite l'aube d'un enchantement,
Je les laisse voguer vers toi douce Kylia,
Par mon souffle qui de l'amour est le plagiat.
Car mon coeur triste souffre de ne pouvoir dire
Ce que ton ĂŞtre serein Ă la parure de mire
A fait naître parmis cet autel délabré
Qui prie sans cesse, Oh!! Sélène d'être libéré.
De toutes ces peines et souffrances illusoires
Que ton apparition onirique, chaque soir
Alimente en un ballet de couleurs mythiques,
Venant troubler nombre de souvenirs antiques,
Qui fuient le courroux de ton âme bénéfique.
Ton Ă©treinte est celle de la vie magique,
Traversant mon corps en une pluie de cristal,
Terrifiantes lames d'azur Ă l'allure d'opales,
Dont les pointes vifs ont blessés pour l'éternité
Le mal qui me ronge et que j'ais abrité.
Comment pourrais-je exprimer ta divine beauté?
Elle est la source des rêves d'hommes exaltés.
Qui reste médusés devant ta démarche
D'une grâce, d'une souplesse et d'un panache
Majestueux.Et ton image sublime
Resplendit au centre de la nature qui mime
Par ses fleurs Ă©panouies les courbes attirantes
De ta magnifique stature Ă l'allure de plante.
Et j'aimerais pouvoir seulement effleurer
De ma main tes jambes à la peau satinée.
Mais j'ais peur de devenir Ă©carlate Ă jamais
Car je ne pourrais survivre a un tel met,
Celui de goutter au délices de tes lèvres,
Qui, les miennes en abeille touché de fièvre,
Attirent, tel le miel épidémique du bonheur.
Tes yeux ou je me noies sans cesser d'avoir peur
Sont les méduses d'un océan de sirènes,
Dont le chant hypnotique, poétique m'entraîne.
Une chaleur qu'aucun brasier infernale n'ose
Elever s'empare de moi, esprit en osmose,
Mélangeant le désire, et la folie amoureuse
En une solution explosive et dangereuse.
Je ne pense plus Ă rien, juste Ă toi, celle que j'aime
Je me cache par peur de mon terrible blasphème.
Celui d'avoir cru un instant pouvoir t'emmener
Loin avec moi, Kylia, enfant lunaire au sourire nacré.
(Gidzborg qui Ă©tait amoureux de kylia et qui s'est pris un gros vent :p )
Par Gidzborg Dracks le 30/6/2002 Ă 23:16:46 (#1736486)
Et pour vivre avec toi je préfère disparaitre.
Etre celui qui chante ta gloire, ton ménestrel
Dont les notes sont a ton coté moins traitre.
Elles se chevauche, deviennent palpables,
Elles s'Ă©lancent dans une improvisation
Artistique ou chaque son a son Ă©motion
Propre, qui vient se servir a notre table,
Ou chacun devient un acteur du beau jeu,
Celui ou les cartes montrent leurs faces
VĂ©ritable et le bluff s'Ă©vanouis sans trace.
Et pourtant J'aurais aimé te faire des aveux.
Mais le courage me manque et les mots
Ne sorte plus de ma gorge nouée de craintes.
J'arbore un visage ou la joie dans l'eau
Se noie dans la flamme de mon ame Ă©teinte.
(Pareil, j'Ă©tais en forme ce jour la.)
Par Gidzborg Dracks le 30/6/2002 Ă 23:18:02 (#1736496)
Ou le ciel des anges et des démons
Serais devenu notre jardin de foi
Et les fruits de nos amours fécond
Auraient nourris l'immortalité de joie
Perpétuant la ligné de belles passions
Celle des rois et des reines de divin choix.
Mais je n'aimerais pas gâcher par ma hâte
Tout tes désires profonds d'hirondelle
Libre comme le vent, scintillante agate
Qui roucoule dans tes ailes de dentelles,
Et te laisser vivre l'apogée de ta beauté
Dans les bras d'un homme qui te déplait.
(Encore pareil...)
Par Gidzborg Dracks le 30/6/2002 Ă 23:19:05 (#1736507)
N'ayant aucune destination heureuse
En pèlerin aventurier je m'engouffre
Dans un domaine ou mes pires affres
Jaillissent avec fracas et pourrissent
Mes yeux frĂŞle qui se languissent
De voir apparaître cette douce terreur
L'ange des ténèbre inspirant la peur.
Mais je l'aime et c'est tout mon ĂŞtre
Qui devient la cible de son paraître
Qui rampe et demande pénitence
Implorant le pardon et une sentence.
Par Gidzborg Dracks le 30/6/2002 Ă 23:19:56 (#1736516)
J'entend encore les tambours d'ivoire,
La sagesse de ton idyllique savoir,
La présence de ta voix suave de mère.
Un brouillard pourpre parsemé D'éclairs
Argentés et crépitant, qu'un feu d'ébène
Auréole, transporte avec toi l'aubaine
D'une infusion de la vervaine de ta chair.
Et la faune comme la flore toute entière,
A tes pieds, enracinés comme le chêne
Sage qui béni de la rosée son Eden,
Goûtent les larmes de ton ramage fier.
Le vent, qui joue avec la fragilité des yeux
Se permet d'imaginer pour nous un flou
Vertigineux, qui laisse transparaître un cou
Délicieux enchevêtré par d'adorables cheveux,
Qui exhibent l'acharnement de la nature
A parfaire son travail, dont tout les éléments
Sont jaloux, et ou la douceur répond au temps
Formant une toile de soie élégante et dure.
Par Gidzborg Dracks le 30/6/2002 Ă 23:20:57 (#1736524)
Plonge dans les cieux glacés qui hurlent sans fin
Sa perte et espèrent sceller son maigre destin.
Défiant leur grondement il plonge dans la mer glacée.
Le froid l'assaille comme autant d'horribles mâchoires
Toute garnies de poignards d'ivoire qui transpercent
La peau, et arrachent les joyeux espoirs qui naissent.
Et l'ange qui fuit les orages s'enroule de désespoirs.
Douce Kylia, chaque jour sans toi est un sombre enfer
Ou l'araignée des Abysse tisse sa toile autour de moi
Et ou je fléchit toujours plus bas mon âme dénué de foi.
Mais ton chant mélodieux me relève sans cesse plus fort
Et je cours sur les mélodies qui tentent mon ouie démente
Cueillir les fleurs Océanes qui calmeront mon attente.
Par Gidzborg Dracks le 30/6/2002 Ă 23:22:03 (#1736530)
La Nymphe, délicate comme les feuilles tendres
De l'arbre, vénérable libérateur des enchaînés
Au lois dévastatrices, qui s'élance défendre,
Avec l'agilité de la biche, les principes humains
Qui ont fais d'elle la Gardienne des chemins
Qui refusent l'attrait de la haine et du menteur
Et se plongent en son sein riche et protecteur.
Ses paroles sont le roulement des vagues
Et le chant des dunes qui se soulèvent a l'appel
Du vent artistique.Sa fougue est celle d'une bague
Dont les reflets courent sur la pupille de la belle.
Et son coeur est tendre comme la terre fraîche
D'ou naissent en surnombre les jeunes pousses,
Il reste vaste comme les terres arides et sèches,
Profond tel les insondables et sombre crevasses.
Elyvane en piste !
Par ¤ Elyvane ¤ le 30/6/2002 à 23:43:12 (#1736611)
FĂ©licitations ! :merci:
Elyvane ...:rolleyes:
Par Gidzborg Dracks le 1/7/2002 Ă 0:34:48 (#1736915)
Mais ca ne peut etre sans interet tu veux un poème pour toi c'est ca?? :rasta: :rasta:
Elyvane en piste !
Par ¤ Elyvane ¤ le 1/7/2002 à 0:42:09 (#1736954)
Provient du message de Gidzborg Dracks
Mais ca ne peut etre sans interet tu veux un poème pour toi c'est ca??
Non merci c'est trop gentil ... :doute:
Mais dans le cadre de ta santé physique il serait dommage que cette idée te traverse l'esprit :ange:
Elyvane , gare Ă toi Gidzborg .... :hardos:
Par Arwen Dracks le 2/7/2002 Ă 0:30:02 (#1742320)
Par Kylia Athkins le 2/7/2002 Ă 7:34:06 (#1743104)
Bravo *en a la larme Ă l'oeil*
Par Benisseur Earth le 2/7/2002 Ă 11:02:46 (#1743698)
Je vous demanderai une petite faveur : si vous pouviez me les envoyez par e-mail j'en serai vraiment ravi ;)
Seul petit reproche :T4C
Il est vrai que ce n'est qu'une petite chose mais dans un post RP il vaut mieux Ă©viter:p
VoilĂ sinon je vous congratule pour cet amas d'imagination qui me fait vraiment plaisir
Par Gidzborg Dracks le 3/7/2002 Ă 1:06:24 (#1748185)
Je devrais me remettre a Ă©crire et je vous promet de faire un maximum pour laissez un petit Ă©cris chaque jour.
Par Amélyse Cpi le 3/7/2002 à 8:06:34 (#1748901)
Magnifiques !
Par Ines Athkins le 3/7/2002 Ă 10:10:19 (#1749254)
tres beau .
???
Par Fred Dust le 4/7/2002 Ă 12:32:16 (#1755823)
Maitre Rhakim semble avoir oublier quelques poemes!
*regarde la biblioteque* eh oui ! il n'y a rien ecrit au nom de Gidzborg.
Bizarre, Il me semble que Maitre Rhakim devrait les ajoutés car ils sont beau!
:merci:
A celle que j'aime a jamais
Par Praios Dracks le 7/7/2002 Ă 5:49:40 (#1770479)
J'ai d'abord cru a un mirage
Moi qui venait de faire nauffrage
D'un long et douloureux voyage
Les ĂŞtres chers qu'on a perdu
Mêlés a des amours deçus
Je regardais ainsi l'ecume
Voulant chasser mon amertume
J'attendais la un signe du ciel
Les yeux rivés sur l'horizon
Imaginant monts et merveilles
Finir par me faire une raison
Meme si la vie parait futile
Desespérer est inutile
On a tous droit au bonheur
J'attendrais patiemment mon heure
La vision se rapprochait
Autour d'elle tout s'illuminait
Redoutant un mauvais presage
J'apercu enfin un visage
il etait doux et souriant
se voulait presque rassurant
A tel point qu'un court instant
j'en oubliais tous mes tourments
Je restais la,la contemplant
Ne disant mot comme un enfant
Emerveillé par sa beauté
Qui etait donc ce messager?
Mais les souvenirs reviennent sans cesse
Mon âme ne connait plus l'allegresse
Par ignorance ou bien faiblesse
Je retournais dans ma tristesse
A t 'elle lu dans mes pensées
Ou simplement vu mes yeux mouillés
Mais comme un signe du destin
Elle me tendit soudain la main
Troublé par tant de delicatesse
Craignant de comettre une maladresse
Je tente quand meme avec finesse
D'en savoir plus sur cette déesse
Et oubliant mes prejugés
Aupres d'elle je me suis confié
Trop heureux d'être écouté
Une douce impression d'amitié
Mais le temps finit par passer
En d'autres lieux elle est allée
Et a mesure qu'elle s'eloignait
Elle s'imprimait dans mes pensées
Elle m'avait donner tant de tendresse
Qu'en moi elle avait chasser la detresse
Mon coeur la voulait pour princesse
Et redoutais qu'elle disparaisse
N'esperant plus depuis ce jour
Que de partager cet amour
Mes souvenirs gardent sa douceur
Elle est l'elue de mon coeur
Par Vilexca le 11/7/2002 Ă 11:31:09 (#1790539)
une chose à dire tous ces poèmes : WoW !
si je pouvais avoir autant de talents, qu'exprime certains de ces oeuvres
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