Conte

Par Elenis Horm le 23/3/2002 à 19:46:41 (#1161082)

Elénis resta tard dans la bibliotheque, un endroit qu'elle appreciait grandement pour ce calme et cette paix qu'il procurait. Elle prit une inspiration de bien etre et baissa les yeux sur le parchemin ancien et abimé qu'elle venait de trouver. Curieuse, elle en commenca la lecture

En ce jour de printemps, une petite fille du nom de Kiarane s'occupait de la ferme familiale avec ses freres et soeurs. Leurs parents etaient partis le matin meme a la ville pour y vendre les fruits de leur labeur au marche. Les cinq enfant du couple de fermiers restaient donc seuls et devaient surveiller les betes et les champs.
Kiarane etait la plus jeune de tous et sa curiosité etait sans pareil. Profitant de l'inatention des ses freres et soeurs ainés, elle s'engagea dans la foret toute proche.
une note explicative etait inscrite a cote du texte Notre race est de nature en concordance avec la foret.
Elénis fronca les sourcils puis reprit sa lecture
Kiarane observa un moment les petits animaux de la foret puis chaque mousse, chaque arbuste, chaque arbre... Elle etait encore innocente des dangers qu'elle encourait a se promener seule en ce lieu. La petite fille arriva bientot au milieu de vieilles ruines couvertes de vegetation. Intriguée, elle s'aventura plus loin parmi ces pierres qui semblaient plus ancienne que son propre peuple.
Sa balade dura plusieurs heures car l'innocente s'arretait a chaque batisse pour l'observer comme s'il s'agissait d'une decouverte extraordinaire.
Puis, la nuit commenca a tomber. Kiarane commenca a revenir sur ses pas. Lorsqu'elle arriva a l'orée des bois, elle croisa un homme qui l'arreta d'un geste.

- Petite, ne retourne pas chez toi ce soir car ta vie serait en danger...

Petrifiée de terreur lenfant suivit l'homme jusqu'aux ruines qu'elle avait decouvert dans la journée. Il tenta de lui expliquer avec des mots simples que l'haruspice allait bientot arriver et que tout le monde allait perir. L'homme parcourait le monde a la recherche d'ames pures a sauver. Mais il n'en avait trouvé aucune jusqu'a ce qu'il tombe sur Kiarane.
Il sortit un cristal de sa besace et le tendit a l'enfant.

-Prend le, dit-il, il mettra ton ame en surete au moment du jugement.

La fillette prit le joyau. Elle sentit des petillement au bout de ses doigts. Le cristal devint chaud et lumineux.

-Un jour, lorsque l'Haruspice aura deja jugé les notres, ton ame reprendra corps dans un etre aussi pur que tu l'es. Elevée par un serviteur d'un dieu juste et bon, tu seras a jamais vouée au bien de ta nouvelle race. Et tu pourras ainsi etre sauvee.

L'homme reprit le cristal et laissa l'enfant s'endormir pres du petit feu qu'il avait fait...

Eristhiltalandir,
Conteur Royal.

L'auteur etait un elfe. Elénis l'avait appris au cours de ses lectures dans cette meme bibliotheque. Mal a l'aise, Elle mit une main sur son ventre. Elle repensa a l'enfant que lui avait enlevé l'homme qui l'avait faite devenir seraphine, puis au cristal qu'elle avait trouvé devant sa porte quelques jours avant sa renaissance. Jamais elle n'en avait parlé a personne... Serait-il possible que cette ame ait trouvé place dans le corps de son enfant?... Non, ce n'était que des histoires...

Par Yael Ezeil le 23/3/2002 à 19:57:37 (#1161159)

Veut d'autres légendes comme ça

Par Elvos Pos le 23/3/2002 à 20:07:29 (#1161218)

Verse une larme tellement que c'est beau

Par Elenis Horm le 24/3/2002 à 21:18:17 (#1169165)

Elénis, encore toute tremblante de doute, alla reposer l'ancestral parchemin dans le vieux coffre oublie de tous dans un recoin de la bibliotheque. Comme elle revenait sur ses pas, pensive, son regard fut attiré par une ombre furtive a l'autre bout de la piece. Elle s'approcha doucement, craintive, puis ne voyant personne, poussa un soupir de soulagement et s'en retourna a ses lectures.
Quelques heures passèrent tranquillement. Relevant la tete en finissant un texte, elle vit un homme debout, face a elle, le visage cache sous une capuche brunatre. Elénis ne bougea plus et l'homme ouvrit alors la bouche.

- Bonsoir, jeune seraphine, je me nomme Rialgo mais mon nom ne doit pas vous dire grand chose... Si je suis venu ici ce soir, ce n'est que dans un seul et unique but... J'ai besoin de votre aide.

Elenis, surprise, le laissa continuer son explication.

- Ma survie depend de vous car j'ai trop longtemps ete oublié. Vous qui aimez lire et ecrire, je vous demanderai de conter mon histoire. Une question de vie ou de mort pour narrer une histoire ?
Me direz-vous. Ecoutez moi et vous comprendrez...

Elénis, voulant plus que tout aider son prochain, prit une plume et un rouleau de parchemin. Elle etala le tout sur la table et ecouta l'etrange personnage.

- Tout commenca le jour de mes fiancailles a Windhowl. Ma vie etait simple alors. J'etais marchand de tissus et mon commerce devenait de plus en plus fructueux au fil des années....

(suite bientot)

(la pas le temps desolée)

Par Asyr Sylian le 24/3/2002 à 21:39:09 (#1169328)

:lit: ;) :lit: :) :amour:

(suite)

Par Elenis Horm le 24/3/2002 à 22:00:15 (#1169502)

... J'etais fiancé a la plus belle et fortunée fille de marchand de Windhowl. Tout le monde enviait ma vie et mon satut. Un jour cependant, ma fiancée et moi allames nous promener au bord de la riviere. Le temps etait maussade mais elle rafolait etre seule en ma compagnie. Nous nous sommes assis au bord de l'eau et avons discuter de notre avenir. Un homme arriva alors vers nous et nous interrompit. Il disait se nommer Talacre et venir d'une contrée lointaine. Il nous demanda de l'heberger pour la nuit car il ne connaissait personne et n'avait pas un sous. Je lui proposais donc de venir loger a mon domicile jusqu'au lendemain.
Il fut un invite exemplaire. Apprenant nos coutumes a une vitesse ahurissante. Puis, il se fit tard et nous partimes nous coucher.
Durant la nuit, je fut reveillé par un bruit suspect. Sur mes gardes, je scrutais la chambre dans une obscurite presque totale.
Puis une voix se fit retentir.
" Ne me cherche plus " dit la voix qui etait celle de Talacre " Je suis devant toi".
"Quoi? Comment etes vous entre?" fis-je encore mal reveillé.
" Je n'ai qu'une question a vous poser : Pouvez-vous me donner votre nom en entier s'il vous plait "
"Quoi? Vous venez me reveiller au milieu de la nuit juste pour ceci? "j'eus un sourire amusé " Et bien soit, je me nomme Rialgo Matan, maintenant retournez vous coucher et laissez moi donc me reposer"
A peine j'eus termine ma phrase qu'une lueur illumina la piece. L'homme tenait dans les mains une pierre luminescente.
" Vous ne pouvez pas savoir a quel point je vous en suis reconnaissant..." Il eut un sourire qui me parut demoniaque a ce moment-la. Puis tout se troubla et je sombrais dans un sommeil profond.
Je me reveillais aux aurores, le visage humide de rosée, les vetements trempés, gisant dans l'herbe verte. Inquiet et incredule, je retournais vers la ville. Je fut surprs que tous les gens que je croisais me regarde et rient a mon passage. Je me rendais a mon domicile. Le valet gardant la porte m'en interdit l'acces. "Vous n'etes pas sire Matan. Je suis au service de mon maitre depuis pres de cinq ans et il dejeune en ce moment meme"
Plus que stupefait, je courrus vers la fontaine et regardais mon visage... Quel ne fut pas mon emoi lorsqu'a la place de mon visage si parfait et si jeune, je decouvris celui d'un monstre.
Je me cachais alors dans les plus sombres ruelles de Windhowl et observais les habitants pour comprendre ce qui s'etait passé.
Apres un long travail de recherche, je decouvris que Talacre avait pris tout ce que je possedais en volant mon apparence. Mais pire que tout, plus le temps passait plus mon nouveau corps perdait de sa substance. Le mage avait reuassi a effacer mon existence...
A present, suivant les conseils d'un autre mage, le seul moyen pour que je survive est que les gens apprenne mon histoire. Ainsi, plus de monde saura ce qui s'est produit reellement, plus longtemps sera mon existence... Vous comprenez a present pourquoi j'ai besoin de vous?

- Oui, Je comprends et j'ecris a l'instant votre vie.

A peine eut-elle le temps de finir sa phrase que l'homme avait disparu dans la nuit.