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Le Roy est toujours aussi enlevé...
Par Gadjio le 22/3/2002 Ă 21:05:03 (#1155665)
Après une trêve uniquement imputable à l’Alzheimer avancé de leur auteur, les aventures du club des cinq reprennent leur paisible cours.
Je tiens à profiter de cet aparté pour préciser que la digression sur la druidesse et le requin de l’épisode 2 n’était ni le résultat d’une escapade de ma part avec mon amie Marie-Jeanne, ni le fruit d’un abus des cannabinols que proscrit ce forum, comme l’ont sous-entendu de façon offensante certains de ceux que je considérais alors encore comme des amis (non mais sans blague :p). Il s’agissait simplement d’une référence aux réponses de Karen et Yganor, pour bien montrer que mes rp sont interactifs et que tout ce que je mets en scène l’est avec le soutien inconditionnel des concernés (Kalyss, range ce fléau je te prie… :D). Et je ne ferai même pas de commentaire concernant les demeurés aveugles et autistes qui n’ont pas su trouver l’épisode 2. *sifflote*
Gabe,
le joueur derrière Gadjio, Galadorn, Dodgee et tant d’autres
Certains jours, on aurait mieux fait de rester couché. De l’avis général –mais non formulé– de l’escorte de la Princesse, celui-là en était un. Il avait commencé la veille, avec cet inénarrable Conseil Royal dont la seule évocation demeurait soporifique. Il s’était prolongé d’une nuit bien trop blanche pour remplir sa fonction ordinaire, aussi blanche que les choux qu’avaient faits leurs premières investigations. Et l’aube avait attendu la fin des tours de passe-passe du pire des charlatans pour les jeter sur le dallage froid et sans hospitalité du temple de Stonecrest. Un régal. Bien sûr, ils n’avaient probablement pas encore subi suffisamment de… péripéties pour vraiment s’animer d’intentions meurtrières à l’égard du Destin, et la Princesse se mit en devoir d’y remédier.
Sur le parvis du temple, une demi-douzaine de séraphes offraient un spectacle détonnant dont ils étaient à la fois les artificiers et les cibles. Aux ailes et à la débauche de mana, la noble Delilah crut tout d’abord à un colloque de l’ordre de Syl, qu’elle se plut à saluer. Une de ces « erreurs », comme, improbablement, le parvis en voit des dizaines chaque heure, la détrompa avant que sa suite n’ait le temps de le faire et le malencontreux éboulement qu’elle reçut la plaça dans une logique martiale à laquelle elle n’avait qu’une seule réponse. Quelques instants plus tard elle avait raccompagné les séraphes dans l’asile du temple plus rapidement que s’ils eussent fait la route à pied. Elle épousseta machinalement un coude et un genou que la brièveté du combat n’avait pas eu le temps de salir et engagea son groupe à quitter la ville. Tous suivirent sans un commentaire, refusant de songer aux doléances auxquelles ils feraient face, le lendemain, sur le forum royal.
Ils s’éclipsèrent de l’enclave humaine avec un maximum de discrétion, tout à fait conscients des risques que constituait un tel déplacement en terres hostiles. Ils furent confrontés aux embuscades des chapardeurs, aux meutes de loups, à la marmaille d’Ogrimar et aux terribles nécro-gobelins. Chacune de ces rencontres fut réglée avec diplomatie et aucune goutte de sang ne fut versée. Et ils parvinrent enfin au plus extrême Nord de l’île maudite, où des vents glacials balayaient sempiternellement la plage du Destin, où s’élançaient vers l’azur les terribles obélisques du Destin et où leur route s’achevait face à une mer du Destin qui aurait mieux fait d’être tiède et limpide.
- Ne me dites pas qu’il va falloir nager… fit la Princesse d’une voix geignarde. Je déteste nager. Et j’ai passé trois heures à faire ma permanente, sans parler du maquillage…
- L’accès au Cœur du Destin se trouve de l’autre côté de ce bras de mer, Princesse, expliqua le Chevalier Feals. Le seul moyen de l’atteindre passe par ces obélisques.
La très noble Delilah, que les vents glacials frigorifiaient, afficha très peu de patience pour ce qu’elle considéra immédiatement comme un affront. Elle ouvrit la bouche pour manifester son exaspération, mais la Vicomtesse la devança et compléta l’explication d’une précision salutaire.
- Les obélisques indiquent l’emplacement d’un pont invisible qui enjambe la mer. Une fois que l’on a découvert cela, la traversée n’est plus un problème.
Pour illustrer ses dires, elle s’élança sur le pont sous le regard plus que sceptique de la Princesse. Et le miracle se produisit. Le Baron et le Capitaine sans nom remercièrent conjointement leurs dieux d’avoir exaucé leur prière. Dans une chute éléphantesque, la Vicomtesse s’affala sur l’absence de pont et s’en trouva quitte pour un plongeon sans grâce dans les vagues qui venaient lécher la côte. Il y eut quelques murmures gênés, mais pas réellement de commentaire. La situation ne s’y prêtait que trop.
Après une courte marche sur l’arche invisible, le groupe atteignit un îlot pour le moins mystérieux. Comme personne ne désirait perdre de temps en tourisme inutile, ils allèrent droit à la Crypte du Destin, un mausolée sinistre dressé là par une civilisation dont nul livre n’avait gardé la trace. Ils y pénétrèrent avec circonspection, troublés par l’atmosphère malveillante qui émanait de l’architecture même du lieu, et déconcentrés par le flic-floc caractéristique d’une robe diaphane qui s’égoutte. L’intérieur s’avéra à l’avenant de l’extérieur. Les moisissures grimpaient sur les pierres effritées, dégageant leur lot de pestilences fétides, tandis que sur le sol épais de poussière et de crasse courrait une vermine aveugle et effrayée, autant de cafards sordides fuyant les entrailles pourries des rats et d’arachnides corrompues crissant dans l’ombre de leurs toiles. Le ballet méphitique et disgracieux de ces milliers d’êtres invisibles était orchestré par une créature odieuse, ramassée sur elle-même, qui soliloquait ses élucubrations délirantes d’une voix morne et macabre.
- Penseriez-vous que l’intérêt ontologique d’une causalité propre à l’être et au devenir ne puisse refuser, paradoxalement, la logique d’une dichotomie extrinsèque à sa conséquence ? Car, considérant de prime abord la perspective d’un moi dans toute son ipséité, la surdéfinition de la valeur propre des choses ne peut avoir comme but projetable une décision a posteriori qui ne soit inhérente à l’objet même de cette dichotomie. Auquel cas la cause serait à la fois raison de la forme et forme de la raison, en tant qu’elle ne se manifeste que par une contingence du soi. Est-ce là vraiment une appréhension corrélative de l’ontologie initiale ?
Tous observèrent la silhouette fluctuante du spectre Deux-Âmes comme s’il s'était agi d’un démonte-pneu en polystyrène. Après avoir mûrement réfléchi cette déclaration de guerre, le Capitaine sans nom dégaina son épée. La Princesse intervint.
- Je n’ai pas vraiment l’impression que le postulat d’une réalité a posteriori qui serait adhérente à la dichotomie être/devenir soit applicable en considérant une telle convergence. Ce serait l’indice d’une diffraction sémantique semblable à l’antinomie même de toute ipséité… ce qui ne peut cadrer avec l’ontologie sur laquelle le devenir s’appuie. Ne croyez-vous pas ?
Elle s’était adressée à l’être fangeux avec l’aplomb et la gravité typique de son rang. Ce dernier en resta songeur plusieurs minutes, qu’ils mirent à profit pour cliquer sur le portail luminescent.
- Pardonnez ma piètre connaissance des lettres, Princesse, risqua le Baron, mais que signifiait votre réponse ?
- Rien, répondit-elle très naturellement. Mais je connais ce genre d’individus. Ils commencent par vous parler d’ontologies et deux mois après ils viennent sonner à votre porte pour vous faire rejoindre le culte des Témoins d’Artherk. Très peu pour moi.
La suite du voyage se poursuivit dans un silence à peine troublé par des flic-floc de plus en plus espacés.
(Ah, ben le jeu vient de se lancerÂ… je continuerai plus tard. :))
Par Dodgee MIP le 22/3/2002 Ă 21:11:20 (#1155689)
non mais je le saurais si c'etait le cas... *pas rassuré tout de même*
Par Gengis Khan le 22/3/2002 Ă 21:21:55 (#1155730)
C mieux que de s'occuper des probs de securité ,de vol etc ,n'est ce pas ?
*repart satisfait*
Le Roy est toujours aussi enlevé...
Par Azulynn Kissous le 22/3/2002 Ă 21:26:52 (#1155766)
Par Kathryl FPLI le 22/3/2002 Ă 22:07:04 (#1155975)
Gadjioooooooo ?
On a a parler toi et moi :D
Par Gadjio le 22/3/2002 Ă 22:07:53 (#1155982)
Je tiens à nier moi aussi la présence de qui que ce soit où que ce soit, y compris celle d'un Gabe derrière moi.
Galadorn.
(Oups, trompé de compte ! :D)
Par Zeed Mithror le 22/3/2002 Ă 23:14:11 (#1156393)
Par Alanis Lyn le 23/3/2002 Ă 10:42:30 (#1157427)
Pourvu que le serveur tombe en panne pour que tu puisses nous ecrire la suite !
Ljd Alanis (mais pas derriere Gadjio, ni Dodgee, ni Galadorn, mais ca peut s'arranger...)
PS : DeuxAmes, je suis desolee, je t'ai reconnu dès ta premiere ligne... :D
Re: Le Roy est toujours aussi enlevé...
Par Lars Sylrus le 23/3/2002 Ă 14:44:39 (#1158919)
Provient du message de Gadjio :
Tous observèrent la silhouette fluctuante du spectre Deux-Âmes comme s’il s'était agi d’un démonte-pneu en polystyrène. Après avoir mûrement réfléchi cette déclaration de guerre, le Capitaine sans nom dégaina son épée.
PTDRRR !! :D
Qui n'avait pas reconnu deux ames ! ;)
Bon allé Gad', le jeu marche pu la ! elle est ou la suite ?
Par Gabriel Thylin le 23/3/2002 Ă 17:18:51 (#1160038)
Par Alanis Lyn le 23/3/2002 Ă 20:48:33 (#1161471)
Gadjio, il ne te reste plus qu'a ecrire la suite.
PS : Non, ce n'est rien, ne me remerciez pas !
Par Kathryl FPLI le 23/3/2002 Ă 20:51:24 (#1161492)
Provient du message de Alanis Lyn :
Hehehe... Grace a mes talents de Sélènite, j'ai reussi a m'introduire dans la salle haute securité ou sont entreposés les serveurs T4C, et a tirer la prise de notre serveur.
Gadjio, il ne te reste plus qu'a ecrire la suite.
PS : Non, ce n'est rien, ne me remerciez pas !
j'en connais une qui va se faire lyncher :mdr:
Par Deux âmes de Feyd le 23/3/2002 à 20:54:04 (#1161511)
P.S.: La suite Gadjiooooo !!! ;pp
Par Gadjio le 24/3/2002 Ă 2:13:33 (#1163511)
Hehehe... Grace a mes talents de Sélènite, j'ai reussi a m'introduire dans la salle haute securité ou sont entreposés les serveurs T4C, et a tirer la prise de notre serveur.
Gadjio, il ne te reste plus qu'a ecrire la suite.
Oh eh bien... Ca partait d'une très bonne intention mais...
J'ai passé la journée loin du pc et je suis rentré tard d'un repas un peu trop arrosé (ah les ravages du chouchen...). Et je crois que demain ce sera pareil... Donc en gros : tant mieux que les serveurs soient en panne :p :p
Quant à tes insinuations, Zeed, je ne vois vraiment pas de quelle nécromancienne tu parles. Encore des accusations en l'air et complètement gratuites, c'est évident ! (ah, tu n'avais pas parlé de nécromancienne ? :rolleyes: oups... :D) Et puis, à ma décharge, j'ai toujours veillé à rédiger différemment les récits de Gadjio (à la première personne, notamment), et celui-là était un peu l'exception... Enfin zut, quoi, depuis quand un baron, même un peu perturbé par l'alcool, doit se justifier devant un paladin-baladin multi-tâche berserk disparu ? Non mais je vous jure...
Ljd Gadjio, Gortak, Lazarius, et tant d'autres
qui n'aime pas les contraintes Ă©ditoriales :bouffon:
Par Yolinne MIP le 24/3/2002 Ă 4:42:20 (#1163812)
Gadounettt!! *le course* Mais non ! ce n'est pas pour une bisouxxx et une demande en mariage cette fois ! c'est juste pour la suite !!!
Yo*admiratrice secrete de son barounet adore :p*yo
Par Kathryl FPLI le 7/6/2002 Ă 20:54:56 (#1610875)
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