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Les Sept Gemmes [Part VI]
Par Justine Jellers le 22/3/2002 à 20:34:12 (#1155537)
Autour de lui, quatre spectres, elfes des temps anciens, aujourdhui et à jamais dans la mémoire des sages, lobservaient et laccompagnaient par la pensée. Seul Tunis, accroupi, avait les compétences lui permettant de laider et était plongé, tout comme Ellyriade, dans une quiétude somme toute relative. La pièce baignait dans une aura perceptible. Le pouvoir dEllyriade était presque palpable et la litanie que ses lèvres formulaient semblait pénétrer chaque fantôme et leur donnait un aspect plus intimidant encore. Peu à peu, une fine chape de brume remontait du sol et rendait cet endroit irréel.
Un vent tourbillonnant se mit alors à souffler, emportant avec lui les quelques bribes de brouillard qui semblaient danser. Ellyriade ouvrit les yeux et deux billes aux reflets flamboyants apparurent et fixèrent le mur. Ses paroles se firent plus distinctes et montèrent de plusieurs tons.
- ...Queës Illorn Aï Oblivian
Laube viendra par le sud...
Les elfes surent quil récitait la prière de lEnfant Egaré, complainte nécessaire pour appeler celui qui allait guider Ellyriade dans les méandres oniriques de Justine. Il fallait que cela réussisse
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Jobserve lhorizon par sept paires de yeux différents. Jy distingue des elfes amassés en nombre, savançant vers moi
vers nous. Je sens la haine monter en moi et mhabiter, comme un chien enragé prêt à être libéré et qui nattend plus que cela pour fondre sur nimporte quoi qui pourrait satisfaire sa furie. Je trépigne dimpatience. Aucun de ces elfes ne me fait peur
pas même leur nombre.
Je me regarde
nous nous observons mutuellement, paré à recevoir ceux qui cherchent à nous détruire. Ce sera la dernière bataille, celle pour laquelle nous nous sommes préparés depuis des siècles, alors que nous répandions le sang et la mort aux quatre coins des Royaumes. Par ce combat nous vaincrons et plus personne nosera sopposer à notre puissance. Nous voyons plusieurs dragons, montures titanesques des chevaliers de haut-rang qui, malgré leur imposante stature, nous font sourire par leur lenteur.
Nous sommes sept, ils paraissent infinis, mais aucun deux ne parviendra à nous battre
Les archers se mettent en position de tir, avec leurs arcs tout en courbe que seuls les elfes savent faire, tirant le meilleur parti du bois qui leur est offert. La première salve ne tarde pas à venir et je sens une déchirure à lomoplate.
Je suis Hiarkonis
et jôte la flèche qui me transperçait lépaule sans émettre le moindre grognement de souffrance. La plaie se cicatrise aussitôt et rien ne me ferait plus plaisir quétriper ces archers et exposer leurs boyaux au grand jour. Men repaître serait un luxe
Seconde salve ; aucun projectile ne nous atteint.
Puis nous attendons la charge des premiers soldats qui parviennent jusquà nous.
Nous nous séparons dans le tumulte du combat
Je suis Lokar
je prends un elfe armé dune longue épée en chasse et lui arrache la tête dune main avant de la lancer sur quelques autres venus en renfort, et me dirige vers ma prochaine victime
Je suis Ghuysh
jévite une flèche et plonge mes griffes dans labdomen de larcher le plus proche. Son sang éclabousse mon visage et, de ma langue rétractile, jen goûte le subtil arôme
Je suis Priezarak
ma massue senfonce dans les cages thoraciques comme un couteau senfonce dans une motte de beurre. Jen suis à mon vingtième elfe en dix minutes. Je les compte car jai lancé un défi à Zheryon
Je suis Zheryon
Je regarde Priezarak qui me toise car il est en avance sur moi. Je nai pas darme et me contente de mes poings pour massacrer tout ce passe à ma portée. Je saisis un membre, larrache et men sers comme dun bâton pour frapper ces maudits insectes qui osent sattaquer à moi. Un de plus. Plus que deux et je le dépasse
Je suis Hiarkonis
mon souhait se réalise enfin. Je découpe un à un tous les archers que je trouve et souris en voyant leurs intestins se répandrent dans la poussière. Ils poussent des cris aigus de surprise et les entendre me remplit dune joie non contenue. Japerçois un elfe à lécart
Je suis Killius
le petit dernier des Gemmes, malgré mes cinq siècles dexistence. Je sens une lance me passer de part en part mais elle ne ralentit même pas ma course et jextirpe la moitié du visage de son propriétaire avant de continuer vers celui qui porte la robe blanche qui maveugle tellement. Il semble tenir un objet
Je suis Gaërth
cest moi qui me suis autoproclamé chef des Gemmes car je suis de loin le plus puissant dentre nous. Je me dirige vers ce jeune chevalier elfique, monté sur un bel étalon et qui mobserve depuis le début des hostilités. Une lance passe devant moi, mais je ne fixe que cet arrogant ennemi dont jespère faire un trophée qui ornera ma caverne. Il brandit une épée crépitante et me met au défi. Je laccepte volontiers
Je suis Lokar
jai rejoins Ghuysh et, avec lui, nous entreprenons décarteler plusieurs soldats. Nous voyons la nuit tomber, alors que laprès-midi débute tout juste. Cest le ciel qui devient, peu à peu, noir, obscurcissant les combats. Surpris, nous nous arrêtons
Je suis Priezarak
cinquante-trois ! Ma masse est couverte dun liquide poisseux et pourpre. Tout comme mon corps dailleurs. Je viens décraser le crâne de mon infortuné cinquante-troisième elfe et hurle aux autres mon désir de mieux faire encore. Ceux-ci se sont arrêtés à quelques mètres de moi, attentifs. Et le ciel se
voile de ténèbres
Je suis Zheryon
je contemple lil vert de ma cinquante-deuxième victime, que jagite dans ma main. Plus quun
Je regarde alentour et voit que tous ont stoppé meurs attaques, tandis que le bleu du ciel sassombrit
Je suis Hiarkonis
je suis criblé de flèches que les pointes de fer barbelées retiennent dans ma peau, comme des sangsues. Je viens dachever un dernier archer avant de constater que plus un ne sapproche de moi. Ils paraissent patienter, attendant quelque chose. Tout à coup, le ciel prend un aspect plus ténébreux que la nuit elle-même
Je suis Killius
je distingue mieux lelfe maintenant, mais un chevalier, plus adroit que nimporte quel autre soldat de cette armée ma pris à parti et je narrive pas à men défaire. Il mattaque à laide dun lance dont la point me paraît chauffée à blanc et qui minflige une telle douleur que je peux à peine bouger. Je vois lelfe en robe blanche le ver son objet au ciel et psalmodier une incantation. Le ciel prend une teinte foncée, ce qui ne me réjouit guère
Je suis Gaërth
cet elfe dépasse de loin tous ceux que jai pu affronter dans ma vie. Jai tué son cheval, mais il continue dessayer de me terrasser, évitant soigneusement chacun de mes assauts. Son épée est entourée déclairs et chaque coup quil me porte me fait perdre mes moyens pendant une fraction de seconde, ce qui lui laisse le temps danticiper mes intentions. Je nai plus quun but en cet instant, tuer celui qui me tient tête.
Mais mes sens mavertissent dun danger encore plus grand que mon adversaire du moment. Et les ténèbres envahissent le ciel
Nous nous sentons attirés vers cet elfe endimanché, portant une couronne que certains dentre nous reconnaissons sans peine. Il sagit dAlbeërand, Protecteur des Sept Gemmes et Gardien des Geôles Interdites. Lobjet quil pote est une urne gravée de runes vers laquelle nous nous dirigeons, non sans tenter de résister.
Elle brille intensément et nous aveugle
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Tiens ?
Je ne suis plus tous ces êtres
Je suis Justine Jellers, fille dElayne et Orlan Jellers, jeune guerrière qui a Bréhan pour guide
Je me rappelle de tout.
Je suis dans une chambre denfant. Un coffre en bois est ouvert et les jouets quil contenait sont éparpillés sur le sol de pierre. Je les reconnais sans peine. Poupées devenues tour à tour princesses puis servantes dans des histoires que jinventais toute petite. Mais là, cest une autre fillette qui joue avec elles. Ses cheveux blonds impeccablement brossés tombent en cascade sur ses épaules et sa robe de satin bleu bruisse à chacun de ses mouvements.
Rapidement, elle me dévisage de ses yeux emplis de tristesse puis retourne à ses contes.
Mon attention sen détourne et je pose mon regard sur lêtre assis sur un lit visiblement trop petit pour lui. Doré de la tête aux pieds, il observe par la fenêtre un spectacle qui laccapare tout entier.
Je mapproche et regarde à travers la vitre.
Je vois une petite fille qui saute de joie à la vue dun poulain que ses parents lui offrent
Les larmes me montent aux yeux en souvenir dun moment qui restera à jamais gravé dans ma mémoire tandis que défilent les images de mon plus bel anniversaire
lannée de mes onze ans.
- Vois ce que tu as failli perdre.
Lêtre doré semble sadresser à moi dun autre monde, comme sil nétait pas réellement là. Je ne le constate que maintenant mais il semble briller dun éclat hypnotique. Il est nu mais narbore en son endroit intime aucun attrait qui puisse indiquer sil est un homme ou une femme. Sculpté comme seule une statue ancienne pouvait lêtre, sa peau palpitait sous les flux et reflux de son sang, sil en avait.
- Votre passé est votre vie. Si quelquun parvient à vous lenlever, alors vous nexistez plus. Croyez-moi si je vous dis que vous êtes passée bien prêt de votre propre éradication ; une jeune femme que la guerre na point épargnée et aux idéaux si irréalisables quil serait digne de les suivre.
Lêtre doré se lève et sapproche de moi. Un calme et une assurance surréalistes menvahissent soudainement et jai limpression que tout ce que je pourrais entreprendre réussira.
Dans la pièce, il flotte comme un espoir que les choses reprendront leur cours normal. Il bouge lentement, sans mouvement superflu qui viendrait entraver lharmonie de son corps parfait. Ses cheveux ondulent paresseusement en vagues successives et rythmées par son déplacement. Il me frôle la joue de sa main et je sens passer en moi un courant électrique qui, bien que faible, envahissait tout mon corps.
- Vous êtes un livre ouvert que je me plais à parcourir.
Il regarde avec amour la fillette qui ne prête aucune attention à nous et continue à jouer paisiblement et la rejoins.
- Je vous présente celle sans qui ma présence ici aurait été impossible. Elle est celle qui veille sur vous, qui vous suit depuis votre venue au monde. Appelez-là ange gardien si vous le souhaitez, je préfères la nommer esprit protecteur. Elle ma guidé à travers les labyrinthiques dédales de votre subconscient et permis de vous retrouver afin de vous ramener vers le monde réel. Elle est votre Enfant Egaré.
- Mais
pourquoi me dites-vous tout ceci
?
- Ne désirez-vous point apprendre ? Je croyais que cétait justement la raison de votre venue sur Althéa.
- Je le sais bien
mais
tout arrive trop vite.
- Le chemin de lapprentissage, vous le verrez, nest jamais aisé à parcourir. Mais plus vous en saurez sur ce qui vous arrive, plus vous y serez à même de répondre en cas de deuxième attaque. Une personne avertie en vaux deux, si vous me permettez demployer lun des dictons que votre peuple se plaît à inventer.
- Très bien
mais vous ne mavez toujours rien expliqué sur ce qui marrive, il me semble.
Lêtre doré paraît indigné, voire mécontent envers moi.
- Ce nest point mon travail ! Certaines personnes sont mieux placées que moi pour tout élucider. Je devais vous ramener, cest fait. Maintenant, tout ce que je pourrais dire ou faire ne serait que pure générosité de ma part, savez-vous ? Mais je dois y aller. Les personnes qui vous aideront mattendent et risquent de me rappeler de force si je ne reviens pas.
Il donne sa main à la fillette et laide à se relever. Il sapproche de la vitre et regarde au travers.
- Mais avant, je voudrais vous montrer une dernière chose. Approchez sil vous plaît.
Je mavance à mon tour vers la fenêtre et observe la scène avec une émotion supérieure à celle de tout à lheure. Une larme me descend sur la joue pour mourir au creux de mon cou.
Au dehors, un homme se bat contre plusieurs soldats au milieu dune bataille qui engage deux maisons rivales. Ses longs cheveux blonds sont collés par le sang qui jaillit à chacun de ses coups dépée. Son armure porte des traces de chocs mais il ne semble pas blessé. Sa cape est déchirée et pend lamentablement dans son dos.
- Pour lhonneur de la famille Krigg !
Plus ses attaques pleuvent et abattent des ennemis, plus nombreux reviennent les adversaires autour de lui. Son horizon nest que forêt de lames tournoyantes sous la lumière crue du soleil. Lespoir den ressortir vivant samenuise au fur et à mesure que les assauts arrivent à leur but et laffaiblissent. Dabord, un genou à terre, puis les deux, il se relève toujours, mais son sang ne cesse de sécouler sur la terre meuble du champ de bataille.
Peu à peu, il sécroule et ne porte plus quà bout de bras son arme. Là, un chevalier à la houppelande blanche sur un heaume doré lui porte un coup fatal à lendroit du cur, que jaccompagne dun cri de détresse, revivant avec angoisse ce moment difficile.
Linneas, celui à qui javais donné mon cur, était tombé en ce jour funeste qui vît notre maison terrassée et les Krigg délestés de leur domaine.
- Jaurais du mourir ce même jour
- Mais vous êtes toujours en vie, forgée par votre passé, vous avez survécu à bien dautres aventures.
Lêtre doré me désigne la fenêtre. Je my vois serrant le corps sans vie de mon fiancé. Je ne peux mempêcher de détourner le regard de ce spectacle.
- Gardez ce souvenir précieusement ici... il pose un doigt sur mon front
et ici
il me montre mon cur. Noubliez plus ce qui vous a modelée
Fin de la leçon.
Il part vers la porte de la chambre, portant la fillette dans ses bras.
- Attendez ! Qui êtes-vous ?
- Nous ne nous reverrons certainement plus. Pourquoi vous le dirais-je ? Un jour peut-être lapprendrez-vous. A présent, je dois vraiment y aller
Il ouvre la porte et une grande lumière envahit la chambre, maveuglant encore.
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- Mademoiselle ? Mademoiselle ? Dame Killhian ! Elle se réveille !
- Eh bien
nous nespérions plus son retour.
Jouvre mes yeux et maperçois que ma vue est brouillée. Je ne discerne pas qui mobserve, penché au-dessus de ma tête.
- Vous mentendez, mademoiselle ?
- O
Oui
Enfin
je crois.
Je tente de remuer un peu.
- Non ! Ne bougez pas, je vous en prie. Il vous faut un temps de réadaptation. Vous êtes restée inconsciente si longtemps.
- Inconsciente ? Combien
?
- Trois mois. Cest votre Pierre qui vous a ramenée ici couverte de brûlures. Depuis vous sembliez dormir.
Je me rappelle maintenant être tombée dans la crypte de LightHaven. Trois mois
je ne sais ce qui a bien pu se passer durant tout ce temps, mais je me souviens sans mal de tout ce que moi, jai vécu. Ces sept êtres, les elfes, lêtre doré, lEnfant Egaré
Tout cela avait lair si réel.
- Je suis
si fatiguée
- Reposez-vous, vous êtes ici en sécurité. Nous sommes heureux de vous revoir dans notre monde, mademoiselle.
Doucement, je sombre à nouveau dans les limbes du sommeil.
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Dans la petite pièce, les cinq formes spectrales des elfes assistaient au retour dEllyriade, qui cligna des yeux avant de retrouver tous ses esprits. A sa place habituelle, lurne flottait toujours, impassible, attendant sûrement le moment fatidique. Ellyriade la toisa puis reporta son attention aux elfes présents qui attendaient eux aussi, mais la patience les avait quitté.
- Me voilà.
Sur un sourire, Ellyriade observa tour à tour les cinq formes lumineuses qui, elles, le regardaient dun air furieux. Albeërand prit la parole.
- Vous avez outrepassé le cadre de ce que nous vous avions demandé.
- Jen suis désolé, mais vous maviez laissé carte blanche sur cette affaire.
- Pour la sauver, oui. Vous deviez mettre tout en uvre afin déviter quelle ne soit lobjet de ce descendant de Ghéryonus. Il me semble que linformer vous-même de la nature de ce qui lui arrivait nen faisait point parti.
- Je nai pratiquement rien révélé. Et puis, cétait pour la protéger.
- Vous voilà bien sentimental. De la part dune personne qui a à son actif la mort de centaines de personnes, je trouve cela fort déplacé.
Les yeux dEllyriade se baissèrent à lévocation de son triste palmarès.
- Cétait il y a bien longtemps. Il me semble que jai purgé une peine pour cela. Ce surnom
Dévoreur de rêves, ne me sied plus.
Lune des cinq formes sapprocha dEllyriade, lévitant doucement.
- Syllenneä, non
Elle leva la main pour faire taire son mari et prit le visage doré entre ses deux mains. Tendrement elle déposa un baiser sur son front avant de plonger son regard laiteux dans celui plus coloré dEllyriade. Elle le sonda quelques secondes et revint, silencieuse, vers son compagnon.
Albeërand la dévisagea puis sa voix mit un terme à ces quelques minutes sans autre bruit que la respiration dEllyriade.
- Bien
nous allons vous ramener là où vous devriez être. Ellaë, Irëan, accompagnez-le et surveillez bien le moindre de ses faits et gestes. Agissez en conséquence.
Ellaë savança.
- Bien, Sire.
Les deux fantômes se mirent de part et dautres dEllyriade et tous trois disparurent.
- Tunis !
Celui-ci sembla sortir de la rêverie dans laquelle il se trouvait depuis le retour dEllyriade.
- Oui, Seigneur ?
- Tu vas essayer de voir ce que fais notre ennemi, car je suis certain quil va encore préparer une contre-offensive après cette première tentative ratée. Et cessez de mappeler sire ou seigneur
par pitié.
- Bien, sei
Tunis sinclina puis disparut lui aussi.
- Quas-tu vu, ma douce ?
Syllenneä se tourna vers son mari.
- Le mal sen est allé. Je ne sais comment lexpliquer mais il semblerait que son séjour ici lai rendu plus
gentil.
- Peut-être
quoiquil en soit, nous avons encore un détail à traiter avant que tout soit prêt pour recevoir les Gemmes comme il se doit. Allons nous préparer.
Albeërand prit la main de sa compagne et tous deux séclipsèrent.
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- Nooooooooooooooooooooon !
Le cri résonna contre les murs et fut entendu bien au-delà du bureau du Maître.
- Je la tuerais de mes propres mains si je le pouvais. Nous étions si près
Thothrin ! Que sest-il passé ?
- Je navais pas prévu larrivée dEllyriade, Maître
Ssss
Comment imaginer limprévisible ? Ssss...
- Cest à toi de me le dire!
Thothrin coucha ses oreilles, signe de soumission ; le maître sortit en le bousculant et sengouffra dans le couloir.
Thothrin le suivit dans une vaste pièce où sactivait un grand nombre de personne autour de ce qui ressemblait à des cocons géants. Au nombre de trois, ceux-ci battaient tels des curs et diffusaient une lumière verte rendant lendroit plus désagréable quil ne létait déjà.
- Vois Thothrin ! Vois les instruments de ma victoire !
Si sa tête féline put émettre un sourire narquois, on y aurait pu lire toute la malice dont il était capable.
- Je nai pas dit mon dernier mot. Ces maudits elfes me le paieront.
Le maître couvait les cocons du regard comme un père le ferait pour ses enfants.
- Bien sssûr, Maître
Ssss
Par Kyriane Feals le 22/3/2002 à 23:27:43 (#1156482)
- Humpf...
*Prend sa canne à pêche*
*Lance la ligne*
...
...
...
*A une touche*
- Ouh là c'est un gros.
*Remonte le post*
Par Gabriel Thylin le 23/3/2002 à 3:08:46 (#1156911)
Par Azulynn Kissous le 23/3/2002 à 10:31:22 (#1157380)
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine