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Une vie, une mort, le quotidien de l'assassin
Par Faruun le 20/3/2002 à 11:10:46 (#1142424)
Ce devait être les gardes personnels de celle quil avait tentée dabattre. Une femme un peu trop gênante, comme il y en a de trop dans ces jeux de pouvoirs de la haute. Les gardes pouvaient être les siens, ou ceux dun de ses protecteurs, mais ils étaient entraînés et rompus à ces poursuites, ne lui laissant guère linitiative. Il ne pouvait prendre le risque de grimper dans cette ruelle, il serait trop vulnérable, trop longtemps. Il opta pour le muret qui séparait la ruelle dun jardin, et prenant son élan, sauta pour prendre appui avant de retomber de lautre coté, en douceur. Si ses adversaires étaient proches, ils avaient du entendre le bruit, tout étouffé quil fut, ou peut-être même le voir, et il ne serait guère à labri longtemps ici. Sans plus de bruit, il commença à se faufiler dans le petit jardin en espérant trouver une issue.
Il se faisait vieux. La course poursuite lavait essoufflé bien plus quelle ne laurait du, et la tension commençait à faire son effet. Autrefois il aurait peut-être remarqué ces ombres avant dagir, et aurait pu sen débarrasser plutôt que davoir à leur échapper. Autrefois sa victime naurait pas eu le temps de crier avant quil ne lui tranche la gorge. Autrefois
Un mouvement sur le muret manqua de le surprendre, et lentement il sarc-bouta contre un arbre pour observer lombre se laisser glisser le long du mur. Enfin il pouvait voir ses poursuivants. Ses, car il ne doutait plus à présent quils devaient être plusieurs, et sans doute un autre était-il en train de couvrir celui qui courrait à présent se mettre à labri dun arbre.
Faruùn encocha lentement une flèche, remerciant une fois de plus la peinture qui privait celles ci dun reflet qui aurait pu le trahir, et avec mille précautions, commença à bander son arc. Silencieusement, il attendit une occasion, patiemment, troquant enfin le rôle du gibier pour celui du chasseur
Et la corde claqua dans lair, dun bruit sec qui résonnait aux oreilles de tous comme un danger mortel. Avec un bruit étouffé, la flèche se planta dans la cible, emportant dans son mouvement celui qui navait eu que le temps de se tourner vers elle. Avant même que le corps de sa cible nachève sa chute, Faruùn sétait mis à courir cette fois, espérant profiter de la surprise pour séloigner. Il ne se faisait guère dillusion, le bruit lavait trahi plus sûrement quune torche dans les ténèbres, et ne sachant où se trouvaient ses autres poursuivants il aurait été fou de rester au même endroit. Presque avec soulagement, il parvint jusquà un bosquet derrière lequel il sengouffra rapidement, avant de se retourner, attentif aux moindres mouvements. Derrière lui, le jardin semblait calme, silencieux. Au loin une forme allongée témoignait de sa victime, sans doute inconsciente, ou du moins hors détat de lui nuire. Il se trompait rarement sur la gravité dune blessure, et le bruit ne saurait le tromper, la flèche avait distinctement transpercé le pourpoint de cuir pour traverser la chair. Sans soins immédiats, lhomme navait que peu de chance de survie
La vision que Sélène lui offrait ne lui permettait pas de distinguer ses poursuivants, mais il les sentait proche, aux aguets eux aussi. Le ton venait dêtre donné. Il nétait plus une cible aux abois, mais un adversaire dangereux, comme en témoignait sa victime. Il ne serait plus question de lui offrir pareille occasion à présent. Silencieusement, bas sur ses appuis, Faruùn commença à se remettre en mouvement, une flèche encoché dans son arc. Jouant sur les ombres, il se faufilait dans cette obscurité dansante des feuillages caressés par le vent, insaisissable aux regards. Déjà dans son esprit il cherchait les endroits où pouvait se cacher un adversaire qui aurait du couvrir son compagnon, et surveiller lendroit doù était partie la flèche. Lentement, il fit le tour de la place sans trouver nulle trace de vie. Après un long moment de tension, il en conclut que si ses poursuivants avaient été plus nombreux, ils devaient avoir renoncé, le croyant peut être parti, ou simplement non désireux de risquer davantage leur vie. La pensée quils pouvaient lui tendre une embuscade à lextérieur lui traversa également lesprit, mais il nen fut rien. Ce soir encore, il avait échappé à la mort.
Par Phoenix Ardent le 20/3/2002 à 11:40:06 (#1142582)
un vieil assassin pas si rouillé que ca !
Par illuvar le 20/3/2002 à 12:49:44 (#1142907)
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