Un nouveau départ...

Par Turin Endery le 19/3/2002 à 0:54:59 (#1136558)

Comme à son habitude il était seul dans son bureau, il ne l’avait pas quitté depuis son retour. Il ne savait pas pourquoi mais cette journée avait mal commencée, ce n’était pas un de ses bons jours. Il parcourait la pièce, pensif, quand soudain il eu un malaise, il ne comprenait pas se qui lui arrivait, il failli perdre connaissance. Il reprenait peu à peu ses esprits mais le malaise était toujours là, indescriptible, douloureux, malsain. Une étrange mélancolie s’emparait de lui, quelque chose de grave devait avoir eu lieu. Il était terrifié, il avait mal au cœur. Un souffle glaciale le fit sursauter, l’ombre était là, celle qui l’informait de tout se qui se déroulait dans le royaume, sans jamais mot dire, elle tenait une plume noire ensanglantée entre les mains qu’elle déposa à ses pieds. Cette fois si elle était venu annoncer une mort, une mort qu’il avait pressenti, comme si quelque chose en lui venait aussi de s’éteindre Il devait savoir et cette plume aller tout lui révéler. Il la ramassa délicatement la faisant glisser entre ses doigts, il avait déjà touché cette plume il en était maintenant certain. Puis il eut un flash et rentra en transe, le dont qu’il avait si longtemps développé c’était déclenché sur la plume. Des souvenirs anciens firent surface, il se voyait sur Arakas, une femme l’accompagné elle était flou, tout se qu’il aurait pu dire d’elle c’était qu’elle portait de magnifiques ailes noires. Elle se déplaçait gracieusement, riant comme une enfant, elle tournait autour de lui de plus en plus net. Une douce mélodie résonnait dans sa tête à cet instant, mélangée de rire, mélangée de chants, mélangée de mots incompréhensibles. Il devinait alors que la jeune femme portait un arc et qu’elle s’amusait à lancer ses flèches tout autour de lui. Il se souvenait alors de se moment de bonheur, il se souvenait de cette chasse aux escargots, il se souvenait alors de la jeune femme.
Le flash cessa il était de nouveau au beau milieu de son bureau une plume noire dans la main, il vacilla, se mis à genou, puis bientôt à pleurer, il se souvenait de sa tendre amie, amitié secrète, amitié complice, amitié sincère. Il était méconnaissable, anéantis, comme si son monde venait de s’écrouler tel un château de carte. Il repensait à ces instants de bonheur éphémère, bonheur perdu , aujourd’hui disparu. Il revoyait de nouveau ces instants magiques, magie rompu. Chacun de ses souvenirs joyeux le rendait encore plus triste. Il supportait alors une masse, sa peine, qui allait l’écraser. Il inspirait alors la pitié lui qui était si craint. Les larmes brûlaient ses joues , son cœur était déchiré, un océan de tourments allait l’emporter quand finalement il se releva. A la tristesse la haine surgissait. Son regard était devenu étrange, il s’avança vers l’ombre, et lui dit ces quelques mots sur un ton malsain.

Tu devais la surveiller !!! Imbécile !!!

L’ombre baissa alors la tête. Il se repris, son regard redevenant maussade et dit plus calmement ceci.

Amène moi auprès d’elle…

Ils partirent ainsi en direction de la foret qui était des plus sinistres en cette nuit sans lune, sans étoiles, la nature était-elle en deuil ?.probablement… On n’entendait que leurs pas, pas un seul bruit ne venait troubler cette quiétude. Ils étaient à présent à coté du corps sans vie de la douce Kleny. Ils avaient allumé un feu de camp, les flammes semblaient danser, se reflétant sur le visage de Kleny, elle avait l’air si paisible, si tranquille. Plus jamais on ne l’entendrait rire, plus jamais elle ne chanterait, l’éternelle petite fille Kleny s’était éteinte. Une foule de gens c’était alors réuni pour cette nuit de deuil, ceux qui l’avait connu, ceux qui étaient restés émerveillé par sa douce voix, ceux qui l’avait aimés… tous étaient là pour lui rendre un dernier hommage à elle la chanteuse de Quiès. On l’avait placée sur un lit de pétales de rose au cœur d’une barque que ses amis les plus fidèles portaient, elle était si belle, si douce, son visage d’ange semblait rayonner. Elle esquissait un sourire, elle avait trouvé le repos éternel, elle pouvait partir sereine on ne l’oublierait jamais. La foule silencieuse suivait le funeste cortège à sa tête Turin semblait les guider, illuminant la route de milles couleurs, il les conduisait au lac d’argent. Entre temps les nuages c’étaient dissipés les astres étaient réapparu venir témoigner se drame.
Le lac reflétait la lune , il n’avait jamais si bien porté son nom que se soir, ils posèrent l’embarcation sur la berge, tout le monde s’arrêta. Turin pris alors la parole montant sur le devant de la barque qui baignait alors dans l’eau froide.

Merci à tous de vous être réunis ici en se jour de tristesse, une flamme c’est aujourd’hui éteinte dans le cœur de chacun de nous. Je me devais alors de la raviver pour que toujours brille au fond de nous le souvenir de Kleny. Elle était apparu un jour notre petite chipie, elle aimait les sucettes et beaucoup s’en étaient amusés, elle n’était qu’un enfant mais déjà elle nous avait ému. Une enfant des plus adorables qui aimait aussi chanter, nombre de fois sa voix nous avait ainsi émerveillée, personne n’avait alors à redire qu’elle était la plus brillante barde de tout Goldmoon, rappelez vous sa première chanson qui était alors devenu notre hymne. Mais elle affectionnait aussi écrire des poèmes, là encore elle était de grand talent rivalisant même avec les plus grands poètes du royaume. Cet enfant a grandi et était devenu une superbe femme, elle avait conquis le cœur de nombreux hommes qui avaient succombé à ses charmes, elle si douce, si pure. *il versa une larme* . Si nous devions verser une larme pour tous les moments de bonheur qu’elle nous avait apporté nous pourrions sans peine remplir un second lac d’argent. Elle s’est éteinte notre petite chipie, notre barde, notre poétesse, notre amie, Kleny…

Il incrusta un objet au devant de la barque puis sauta sur la berge la poussant un peu. Alors la barque fut emporté vers le centre du lac, vers le reflet de la lune. Le spectacle était merveilleux la barque traversait l’eau si calme sans en rompre le fil, on aurait dit que la barque volait dans les airs et que Kleny se dirigeait vers la lune qui l’accueillait en son sein.
La barque se stoppa bientôt, net, parfaitement au centre du lac au cœur du reflet de la lune. Un groupe des plus mages du royaume inquanta alors de mystérieux quantiques, de puissants sorts de glaces furent lancés sur l’embarcation qui fut littéralement gelée. Ils avaient crée un cercueil de glace éternelle, le corps de Kleny ne se fanerait alors jamais, son image ainsi fixée dans l’esprit de chacun. L’embarcation se mis alors à vibrer puis peu à peu à sombrer…
Le reflet de la lune se refléta alors dans l’objet que Turin avait incrusté, une douce lueur rose, mais personne n’aurait pu se douter qu’il s’agissait de sa pierre de destinée…
Kleny repose aujourd’hui au fond du lac, souriante car elle sait à présent à quel point on l’aimait….
Turin tenait la plume noire entre les mains

Mortel je suis devenu en échange de se souvenir que je t’ai laissé, blessé je suis par ta mort qui m’attriste, mais la flamme est toujours en moi et je ne t’oublierais jamais , où que tu sois à présent je te souhaite une vie heureuse et plus longue que celle que tu as vécu ici parmis nous, tes amis. Au revoir Kleny…

La foule se retira alors peu à peu, les plus fidèles amis et la famille les derniers. Il y eu beaucoup de contes et légendes contées sur ce lieu, il paraîtrait que les soirs de pleine lune une douce voix hanterait ses lieux et certain aurait même reconnu la voix de la douce Kleny…

Provient du message de Anauel Senkarst :
Dès que la nouvelle lui fut apprise, Anauel ressenti un dou-
loureux mélange de haine et de désespoir. Aucune larme
n'avait coulé de ses yeux, sa douleur était au-delà de cela.

À la cérémonie funèbre qui lui était dédiée, elle avait à peine
entendu le discour du lieutenant de la garde, mais elle se rendit
toutefois compte à quel point sa mère était appréciée de tous...
Certaines gens avaient parus choqué quant a son manque de
réaction, mais elle seule savait la douleur, le desir de vengence
et le profond désespoir avec lesquels elle devait maintenant
composé...

Avant le départ de la barque contenant le corp de sa mere,
elle s'approchat doucement et regarda une derniere fois le visage
de celle qui l'avait mise au monde, celle qui l'avait bercé de sa
douce voix lorsqu'elle ne pouvait s'endormir, celle qui était tou-
jours heureuse...une seule larme coula, sortant de son oeil,
puis suivant le long de son visage pour finalement tomber sur
celui de Kleny...l'ultime hommage à celle qu'elle n'oublierait jamais

Elle vit d'un regard absent la barque partir à la dérive sur l'eau
cristalline, mais elle eut la certitude que cette image serait
gravée dans sa mémoire jusqu'à ce qu'elle meme aille
rejoindre ses ancetres.

(à suivre je l'éspère)
Désolé pour se nouveau post mais visiblement il n'avait pas été lu...(j'ai retiré le HRP)

Par Kleny Senkarst le 19/3/2002 à 1:04:31 (#1136583)

*ne sait pas quoi dire....*
:merci:

















et arretez sinon z allez me faire pleurer :(

Par une voix muette le 19/3/2002 à 1:43:28 (#1136652)

*a eu peur un instant*

recommence jamais ça tutu :)

Par Ansi de Keyl le 19/3/2002 à 18:04:41 (#1139010)

*sent son coeur recommencer à battre apres s'être arrêter une fraction de seconde*
:eek: Ne me fais plus ca j'ai failli y rester !