le Roi des Voleurs[Contes et Légendes sélénites]

Par Ange Majere le 11/3/2002 à 12:20:05 (#1099190)

Présent au rendez-vous quotidien
Ange était émerveillé par la présence du
peuple de plus en plus nombreux a venir l’écouter
Aujourd’hui pourtant pour lui c’était bien différent
Il allait conter le premier des récits écrit par sa propre plume.

Attendant qu tout le mon ai pris place, il relisait son récit
Il pris un grande bouffé d’oxygène.

Médames et messieurs aujourd’hui je vais vous conter
La première des légendes contemporaine.
Le livres des contes et des légendes est de nouveaux ouverts.

Voici la légende : le Roi des Voleurs


Il était une fois un vieil homme et sa femme, assis devant leur pauvre maison. Après le travail, ils prenaient quelque repos. Tout à coup arriva une magnifique calèche, tirée par quatre chevaux noirs, dont descendit un homme richement vêtu. Le paysan se leva, s'approcha du seigneur, lui demanda ce qu'il désirait et en quoi il pourrait lui être utile. L'étranger lui tendit la main et dit :
- Je n'ai qu'un désir : déguster pour une fois un repas campagnard. Préparez des pommes de terre comme vous le faites pour vous ; je prendrai place à votre table et leur ferai honneur avec joie.
Le paysan sourit et dit :
- Vous êtes comte, prince ou même duc. Des gens très bien ont parfois de telles envies. Que la vôtre soit satisfaite !
Sa femme alla à la cuisine et commença à laver et à éplucher les pommes de terre dont elle voulait faire des boulettes à la mode paysanne. Pendant qu'elle travaillait, le vieux dit à l'étranger :
- En attendant, venez au jardin. J'ai encore quelque chose à y faire.
Il avait creusé des trous et voulait y planter des arbres.
- N'avez-vous pas d'enfants, lui demanda l'étranger, qui pourraient vous aider dans votre travail ?
- Non, répondit le paysan. J'ai bien eu un garçon, ajouta-t-il, mais il est parti de par le monde, voici bien longtemps. C'était un jeune dépravé, malin et astucieux, mais qui ne voulait rien apprendre et ne cessait de jouer de mauvais tours. À la fin, il est parti et je n'en ai plus jamais entendu parler.
Le vieil homme prit un arbuste, le plaça dans un trou et lui adjoignit un tuteur. Et quand il eut rassemblé la terre et qu'il l'eut bien tassée, il lia l'arbre au tuteur avec des brins de paille, en haut, au milieu et en bas.
- Mais dites-moi, dit le seigneur, pourquoi n'attachez-vous pas de même à un tuteur cet arbre rabougri, là dans le coin, qui traîne presque par terre tant il est tordu, de façon qu'il pousse droit ?
Le vieux eut un sourire et dit :
- Vous parlez, Monsieur, comme vous l'entendez. On voit bien que vous ne vous êtes jamais occupé de culture. Cet arbre là est vieux et rabougri. Personne ne pourra plus jamais le redresser. C'est quand ils sont jeunes que l'on peut faire pousser les arbres droit.
- C'est comme pour votre fils, dit l'étranger. Si vous l'aviez dressé pendant qu'il était encore jeune, il ne serait pas parti. Lui aussi a dû devenir dur et rabougri.
- Certainement, rétorqua le vieux, voilà déjà bien longtemps qu'il est parti , il a dû changer.
- Le reconnaîtriez-vous s'il se présentait devant vous ?
- Je reconnaîtrais très difficilement ses traits, répondit le paysan. Mais il est possède un signe particulier, une cicatrice sur l'épaule, qui ressemble à une flèche.
À ces mots, l'étranger retira sa veste, dénuda son épaule et montra la cicatrice au paysan.
- Seigneur Dieu ! s'écria celui-ci, tu es vraiment mon fils.
Et l'amour qu'il avait pour son enfant gonfla son coeur.
- Mais, ajouta-t-il, comment peux-tu être mon fils ? Tu es devenu un grand seigneur. Comment en es-tu arrivé là ?
- Ah ! père, répondit le seigneur, le jeune arbre était attaché à un tuteur trop faible et il a poussé tordu. Maintenant, il est trop vieux et ne se redressera plus. Comment j'en suis arrivé là ? Je suis devenu voleur. Mais ne vous effrayez pas ; je suis le Roi des voleurs. Pour moi n'existent ni serrures ni verrous. Tout ce qui me plaît m'appartient. Ne croyez pas que je vole comme un quelconque voleur. Non. je ne prends que le superflu des riches. Les pauvres peuvent être tranquilles ; je leur donnerais plutôt que de leur prendre.
- Ah ! mon fils, dit le vieux, tout cela ne me plaît pas pour autant. Un voleur est un voleur. Je te le dis : cela finira mal.
Il le conduisit auprès de sa mère et lorsqu'elle apprit qu'il était son fils, elle en pleura de joie. Mais quand il lui dit qu'il était devenu le roi des voleurs, son visage se couvrit de larmes de tristesse. Finalement, elle dit :
- Même s'il est voleur, il est mon fils et je suis heureuse de le revoir.
Ils prirent tous place à table et le voleur mangea de nouveau avec ses parents la mauvaise nourriture qu'il avait connue si longtemps............

le soleil commencais à éclairer les rues de Lightheaven.
le moment pour Ange de disparaitre. Il etait heureux de
voir que le mombre de personne l'écoutant n'avait pas
grandement diminué malgrès la longueur du récit

-le soleil apparait et le moment de mon départ est venu
Que ceux qui souhaite connaitre la suite vienne demain
au meme endroit

Enfant de la nuit
Gardien des Reves





la suite bientot

Par Esper G Sylrus le 11/3/2002 à 12:23:47 (#1099211)

:lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit:

Par Dodgee MIP le 11/3/2002 à 12:26:26 (#1099229)

Présent comme à chaque fois pour écouter ces contes de la nuit, le troubadour s'était une fois de plus mêlé à la foule toujours plus nombreuse lors des passages du conteur. Cette fois encore, il n'eut qu'une envie, celle d'attendre la suite de ce conte...

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Oh comment Ange m'a devancé d'une minute pour poster son conte :p

Par Delorfilia le 11/3/2002 à 13:07:26 (#1099509)

:lit: http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon7.gif

Par Arken le 11/3/2002 à 13:14:19 (#1099555)

*espere pouvoir etre la le lendemain pour ecouter la suite*

Par Dias Tribal le 11/3/2002 à 19:51:58 (#1102069)

:lit: *hop, met ca sur le site*

Par Ange Majere le 11/3/2002 à 22:47:09 (#1103555)

a la meme heure comme chaque soir Ange etait la
revétu de sa cape noir à la lueur d'une lanterne
il etait venu conter la suite de son récit

-Heureux de voir tant de personnes présente, je vais vous
conté la suite de la légende du Roi des Voleurs.


Une fois le repas fini le Pere dis a son fils:
- Si notre seigneur, le Roi, là-bas dans son château, apprend qui tu es et ce que tu fais, il ne te prendra pas dans ses bras et ne te bercera pas comme il l'a fait le jour de ton baptême ; il t'enverra balancer au bout d'une corde.
- Soyez sans inquiétude, mon père, dit le fils. Il ne me fera rien : je connais mon métier. Aujourd'hui même, j'irai chez lui.
Quand vint le soir, le Roi des voleurs prit place dans sa calèche et se rendit au château. Le Roi le reçut avec déférence, le prenant pour un personnage respectable. Lorsque l'étranger lui eut dit qui il était, il pâlit et resta quelque temps silencieux. Puis il dit :
- Tu es mon filleul. Mon pardon tiendra lieu de justice et j'agirai imprudemment à ton égard. Puisque tu te vantes d'être le Roi des voleurs, je vais soumettre ton art à l'épreuve. Si tu échoues, la corde sera ton épouse et le croassement des corbeaux te servira de marche nuptiale.
- Monseigneur, répondit le voleur, choisissez trois épreuves aussi difficiles que vous le voudrez ; si je ne réussis pas à réaliser ce que vous demanderez, vous ferez de moi selon votre bon plaisir.
Le Roi réfléchit un instant, puis il dit :
- Eh bien ! pour commencer, il faudra que tu me voles un cheval à l'écurie ; en deuxième lieu, il te faudra retirer les draps de notre lit pendant que nous y serons couchés, ma femme et moi, sans que nous nous en apercevions. En même temps, tu retireras, de son doigt, l'alliance de mon épouse. En troisième et dernier lieu, je veux que tu procèdes à l'enlèvement du prêtre et de son assistant en plein temple. Prends bien note de tout cela, car il en va de ta vie !
Le Roi des voleurs se rendit à la ville la plus proche. Il acheta de vieux habits à une paysanne et s'en revêtit. Il se farda le visage avec de la couleur brune, y dessinant même des rides. Il remplit un petit tonneau de vin de Stoneheim auquel il mélangea un puissant soporifique. Il plaça le tonneau sur un support fixé à son dos et, d'une démarche vacillante, il se rendit à pas lents au château du Roi.
Lorsqu'il y parvint, il faisait déjà nuit. Il s'assit sur une pierre dans la cour, se mit à tousser comme une vieille poitrinaire et se frotta les mains comme s'il mourait de froid. Devant la porte des écuries, des gardes étaient allongés autour d'un feu. L'un d'eux remarqua la femme et lui cria :
- Viens par ici, petite mère, viens te réchauffer près de nous. Puisque tu n'as pas de toit, prends le gîte qui se trouve sur ton chemin.
La vieille s'approcha d'eux en boitillant, leur demanda de la débarrasser du support et du tonneau et s'assit auprès d'eux.
- Qu'as-tu donc dans ton tonneau, la vieille ? demanda l'un des gardes.
Un bon coup de vin, répondit-elle.Je vis de ce commerce. Pour de l'argent et quelques bonnes paroles, je vous en donnerai volontiers un verre.
- Apporte voir ! dit le garde.
Elle le servit et les autres suivirent l'exemple de leur camarade.
- Holà ! les amis, cria l'un d'eux à ceux qui se tenaient dans l'écurie, il y a ici une petite mère qui a du vin aussi vieux qu'elle. Buvez-en un coup ; ça vous réchauffera l'estomac mieux que notre feu.
La vieille porta son tonneau dans l'écurie. Un des soldats était assis sur le cheval tout sellé du comte ; un autre tenait la bride, un troisième s'occupait de natter la queue. La vieille versa à boire tant qu'on voulut, jusqu'à épuisement de la source. Bientôt, la bride tomba de la main de celui qui la tenait et lui-même s'en alla ronfler par terre ; l'autre abandonna la queue, s'allongea et ronfla plus fort encore ; celui qui était en selle y resta, mais sa tête s'inclina presque jusque sur le cou du cheval , il s'endormit à son tour et se mit à émettre des bruits de soufflet de forge. Les gardes qui étaient dehors dormaient depuis longtemps. Ils ne bougeaient pas plus que s'ils eussent été de pierre. Quand le Roi des voleurs vit que tout avait bien marché, il plaça dans la main de l'un une corde à la place de la bride, à l'autre un balai de paille en remplacement de la queue. Mais qu'allait-il faire du troisième, celui qui était sur le cheval ? Il ne voulait pas le faire tomber : il se serait réveillé et aurait pu crier. Le voleur trouva le bon moyen : il défit les courroies de la selle, accrocha celle-ci à des cordes qui pendaient au mur dans des anneaux et hissa le cavalier au plafond. Puis il attacha solidement la corde à un poteau. Il eut tôt fait de libérer le cheval de sa chaîne. Mais on risquait d'entendre le bruit que feraient ses sabots sur les pavés de pierre de la cour. Il les enveloppa de vieux chiffons, fit sortir le cheval avec précaution de l'écurie et de la cour, lui sauta dessus et partit au galop.
Quand le jour fut levé, le voleur se précipita au château avec le cheval. Le Roi venait de se réveiller et il regardait par la fenêtre.
- Bonjour, Monseigneur ! lui cria le voleur. Voici le cheval que j'ai réussi à sortir de l'écurie. Regardez comme vos gardes dorment bien ! Et si vous allez à l'écurie, vous verrez comme vos gardes s'y sont mis à l'aise.
Le Roi ne put s'empêcher de rire. Puis il dit :
- Tu as réussi une fois. Il n'en ira pas de même la prochaine. Et je te préviens ; puisque tu t'es présenté comme voleur, agis en voleur.

d'un geste très lent il referma le livre

-Le jour se lève mes amis je vous conterais la suite la nuit
prochène.
-A demain et que Sélène eclaire vos nuit et guide votre
imaginaire vers le pays des Reves.


Enfant de la Nuit


Gardien des Reves


la suite dans le prochaine épisode

Par Ange Majere le 12/3/2002 à 19:06:23 (#1107106)

*donne un grand coup de pied dans son post*
*va bientot poster la suite*

Par Morgul le 12/3/2002 à 19:09:54 (#1107128)

:lit: :amour:

Par Ibuki Tribal le 12/3/2002 à 20:12:37 (#1107517)

Et hop un post :rolleyes: toujours aussi bien Ange *sourire* :lit:

Par Ange d'Yr le 12/3/2002 à 22:39:47 (#1108605)

:lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :chut:

la suite la suite la suite !!!

Par L'Ombre Masquée le 13/3/2002 à 3:22:43 (#1109489)

Comme chaque soir,une ombre veillait sur Ange pendant qu'il était absorbé par les histoires et les légendes qu'il contait.
Sa qualité d'orateur était impressionnante,nul ne savait comme lui attirer l'attention des habitants de LightHaven et pour bon nombre d'entre eux,il était devenu difficile de trouver le sommeil avant d'avoir entendu l'un de ses contes.
Les Enfants de la Nuit avaient de la chance de le compter parmis leurs membres...

Par Laza le retour ! le 13/3/2002 à 10:25:28 (#1110031)

Edité parce que Gab le vaut bien

Par ptit.geant le 13/3/2002 à 11:31:32 (#1110246)

:) *debout derriere la foule ecoutant son ami conter*

*sourit*

*attend la suite avec impatience*
:lit:

Ptit geant

Par Iwakura Shin OS le 13/3/2002 à 12:37:27 (#1110508)

:lit: :lit: :lit: :lit:

*attend la suite impatiemment*

Par Ange Majere le 13/3/2002 à 13:46:27 (#1110865)

Il était surpris de voir une nouvelle fois tant de monde
Et quelle fut sa surprise de voir même certaine tête qu’il
n’aurait jamais espéré voir ici.


-Ne traînons pas mes amis voici la suite de la légende du Roi des Voleurs.


Le soir, quand la Reines s'en fut se coucher, elle serra bien fort les doigts de la main qui portait l'alliance et le Roi lui dit :
- Toutes les portes sont fermées et verrouillées ; je vais rester éveillé et j'attendrai le voleur. S'il entre par la fenêtre, je l'abats.
Le Roi des voleurs, lui, se rendit dans l'obscurité au gibet, en décrocha un pauvre pécheur qui pendait là et, sur son dos, il le porta au château. Il appuya une échelle sous la fenêtre de la chambre à coucher du Roi et commença à grimper. Quand il fut arrivé assez haut pour que la tête du mort apparaisse à la fenêtre, le Roi, qui guettait depuis son lit, tira un coup de d’arbalète. Aussitôt, le voleur laissa dégringoler le pendu, sauta lui-même au bas de l'échelle et se cacha dans un coin. La lune était si brillante qu'il vit nettement le Roi descendre par l'échelle, et porter le cadavre dans le jardin. Il commença à y creuser un trou pour l'enterrer. " Voilà le bon moment ", se dit le voleur. Il se faufila hors de son coin et monta par l'échelle, dans la chambre de la Reine.
- Ma chère épouse, dit-il en contrefaisant la voix du Roi, le voleur est mort. Mais comme il était mon filleul et qu'il fut plus coquin que méchant, je ne veux pas qu'il soit exposé à la honte publique. J'ai également pitié de ses pauvres parents. Avant que le jour se lève, je vais l'ensevelir moi-même dans le jardin pour que l'affaire ne s'ébruite pas. Donne-moi les draps pour que j'y enveloppe le corps.
La Reine lui donna les draps.
- Et puis, sais-tu, j'ai envie d'être généreux. Donne-moi donc ta bague. Le malheureux a risqué sa vie pour elle ; qu'il l'emporte dans la tombe.
La Reine ne voulait pas aller contre la volonté de son mari et, quoiqu'il lui en coûtât, elle retira l'alliance de son doigt et la lui tendit. Le voleur partit avec son butin et arriva sans encombre à la maison, avant même que le Roi eût achevé son travail de fossoyeur.
Il en faisait une figure, le Roi, le lendemain matin, quand le voleur lui rapporta les draps et l'anneau !
- Serais-tu sorcier ? lui demanda-t-il. Qui t'a sorti de la tombe dans laquelle je t'ai moi-même enfoui ? Qui t'a rendu la vie ?
- Ce n'est pas moi que vous avez enterrée dit le voleur, mais un pauvre pécheur enlevé au gibet.
Et il lui raconta en détail comment il avait fait. Le Roi dut convenir qu'il était vraiment un voleur plein de ruse.
- Mais tu n'en as pas fini ! lui dit-il. Il te reste une dernière tâche à accomplir et si tu n'y réussis pas, tout ce que tu as déjà fait ne te servira de rien.
Le voleur sourit et ne répondit pas.

il referma le livre et sans dire un mot comme si tout le monde
avait compris.la place se vida

-A demain pour la fin de la légende

Enfant de la Nuit
Gardien des Reves

Par Balkis Legend le 13/3/2002 à 13:58:13 (#1110923)

*adore les légendes*

*attend la suite avec impatience*

Très beau Ange :amour:

Par Laza le retour ! le 13/3/2002 à 15:07:35 (#1111248)

a la fin ils sont libérés et le voleur se fait degager , moi aussi je lit les comtes de grimm :)

Par Ange Majere le 13/3/2002 à 17:01:24 (#1111923)

Laza c'est pas bien de raconter la fin de l'histoire et tous ceux qui la connaisse po.
[edite pour Laza:je suis pas la pour te plaire]

Par Laza le retour ! le 13/3/2002 à 17:38:04 (#1112123)

Rien t'empeche de faire montrer tes vrais talents d'ecriture en changeant la fin au lieu de faire une pale copie que meme un gamin saurait faire

Par Esper G Sylrus le 13/3/2002 à 17:49:52 (#1112194)

*sourit a ange dans un coin de la sale, se leva et vin le voir*J'ai hate a la suite mon Ange...;)

Par Laza le retour ! le 13/3/2002 à 19:58:37 (#1113002)

[Tss tss Laza, ça s'appelle du trolling ça... merci de respecter Ange. - NDB]

Par Dumbledore Elae le 13/3/2002 à 20:19:32 (#1113093)

*songeant au Duc*

Ange sachez que je veux toujours vous voir..... *regard sombre*

Par Ibuki Tribal le 13/3/2002 à 20:42:44 (#1113225)

[...]

Par Ange Majere le 13/3/2002 à 20:42:57 (#1113228)

le Lendemain au meme endroit

Voici la fin de la légende du Roi des Voleurs


Lorsque la nuit fut venue, il se rendit au temple de la Capital avec un grand sac sur le dos, un paquet sous le bras et une lanterne à la main. Dans le sac, il y avait des crabes et dans le paquet des petites bougies. Le voleur s'installa dans le cimetière, sortit un crabe du sac, et lui colla une bougie sur le dos. Il l'alluma, posa l'animal sur le sol et le laissa marcher. Il en prit un deuxième, procéda à la même opération et continua ainsi jusqu'à ce qu'il eût retiré tous les crabes du sac. Il s'affubla alors d'un long manteau noire qui ressemblait à une robe de moine et fixa à son menton une longue barbe grise. Rendu méconnaissable, il pénétra dans le temple. L'horloge du clocher sonnait précisément minuit. Quand le dernier coup eut tinté, il cria très fort, d'une voix perçante :
- Oyez, pauvres pécheurs ! L’haruspice est arrivée ! Le jour du jugement dernier n'est plus éloigné ! Ecoutez ! Ecoutez ! Que celui qui veut aller au Paradis entre dans mon sac. Je suis saint Artherk, celui qui ouvre ou ferme la porte du Paradis. Regardez, dehors, dans le cimetière, les morts sortent de leurs tombes et rassemblent leurs ossements. Venez, venez, entrez dans le sac, l’Haruspice est la !
Sa voix retentit dans tout la Capital. Le prêtre et son assistant, qui habitaient tout près du temple, l'avaient entendue les premiers. Lorsqu'ils virent les lumières se promenant dans le cimetière, ils comprirent que quelque chose d'inhabituel se passait et se rendirent au temple. Ils écoutèrent le prêche du voleur pendant quelque temps. Puis l’assistant toucha le prêtre du coude et dit :
- Après tout, il ne serait pas mauvais de profiter de l'occasion et d'aller ensemble, sans plus de difficulté, au Paradis, avant le jugement dernier.
- Bien sûr, répondit le prêtre. C'est ce que je me disais. Si vous êtes d'accord, nous allons y aller.
- Oui, reprit l’assistant, mais la priorité vous appartient. Je vous suivrai.
Le prêtre passa donc le premier et entra dans le sac du voleur. Il s'y faufila, suivi de l’assistant. Aussitôt, le Roi des voleurs ficela solidement le sac et le tira au bas de l'escalier. Chaque fois que les têtes des deux dupes heurtaient une marche, il criait :
- Nous franchissons déjà les montagnes !
De la même façon, il les traîna à travers la Capital et quand il passait dans des flaques d'eau, il disait :
- Maintenant, nous traversons déjà les nuages de pluie !
Et quand, finalement, il monta l'escalier du château, il s'écria :
- Nous sommes dans l'escalier du paradis ; nous allons entrer dans l'antichambre !
Quand il fut arrivé en haut, il jeta le sac dans la cage aux colombes et comme celles-ci battaient des ailes, il dit :
- Entendez-vous comme les anges se réjouissent et agitent leurs ailes ?
Il referma la porte de la cage et s'en fut.
Le lendemain matin, il se rendit auprès du Roi et lui dit qu'il avait accompli sa troisième tâche en enlevant le Prêtre et son assistant en plein temple.
- Où les as-tu laissés ? demanda le Roi.
- Ils sont en haut, dans la cage aux colombes, enfermés dans un sac et s'imaginant être au Paradis.
Le Roi alla voir lui-même et vit que le voleur lui avait dit la vérité. Quand il eut libéré le prêtre et l’assistant de leur prison il dit :
- Tu es le roi des voleurs et tu as gagné. Mais disparais de mon pays ! Si on t'y revoit, tu peux être sûr de finir sur la potence.

Depuis ce jours le Roi des Voleurs prospère sur les terres du roi a son insu.
Il est le Roi des voleurs et Sélène veille sur lui et ses Enfants.
On ne prononce que rarement son nom de crainte de représaille.
Il est pourtant une Légende sur les terres du Roi.
La Légende de la ville de voleurs ,La ou se cache leur Roi.

Bonne nuit a tous et a toutes
Et qu'elle veille sur vous

Enfants de la Nuit.
Gardien des Reves.