[Poème] Le calice...

Par Jasminya le 3/3/2002 à 10:30:14 (#1053781)

Un calice simple symbole d'amour
Doté de nul superflus atour
Par lequel je me suis liée
A mon ange pour l'éternité

Un calice qui a épousé les lèvres des amants
S'unissant dans un même serment
Promesse d'un éternel partage
Sincère et sans mirages

Ce calice devint symbole d'espoir
Pour une vie qui ne peut-être que déboires
Pour une femme fragile en armure
Qui mérite le bonheur le plus pur

Même quand tout semble perdu à jamais
Il ne faut se résigner, tirer un trait
L'étoile d'espoir veille et le calice la reflète
Vers elle, il ne faut oublier de tourner la tête


A une amie.

Jasminya Ezeil Magius

Par Cynthea le 3/3/2002 à 10:47:28 (#1053819)

Elle sortit le calice donnée la nuit auparavant par la jeune mariée, et le regarda quelques instants...Elle voulait écouter les paroles de ceux qui lui disaient de garder espoir, comme elle l'avait toujours fait...Mais elle se demandait s'il ne valait pas mieux accepter la réalité telle qu'elle était, plutôt que de se mettre à espérer, pour ensuite à nouveau être terrassée par la douleur...
Le temps l'aiderait...Le temps serait son allié...Elle avait juré de tout faire en son pouvoir pour le sauver, lui, celui qu'elle avait tant aimé...mais elle se promettait également de s'en éloigner si elle y parvenait, afin d'éviter à tous deux de nouvelles souffrances que le destin semblait vouloir les faire endurer...
Elle n'avait pas peur de lutter contre les bandits de grand chemin, les démons, les haruspiciens, les ogrimariens, ou tout autre manifestation du mal...mais que pouvait on faire contre le destin?
Elle rangea le calice à nouveau, profondément troublée...

Par Jasminya le 3/3/2002 à 16:06:24 (#1055558)

Alors qu'elle signait ce poème pour le laisser à la bibliothèque, Jasminya pensait à Cynthea, son expression, son visage, son ton mélancolique...
Elle lui rappelai... Elle-même, quelques années auparavent... Quand elle croyait que le bonheur était un utopie...
Aujourd'hui... tout a changé... Et le bonheur que Cynthea mérite, elle voudrait qu'elle en hérite.
Jasminya laissa le poème, et s'en alla marcher, troublée...