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Fin d'un dilemme
Par Dolce Agonia le 28/2/2002 à 18:52:53 (#1040683)
Mon tendre amour,
Déjà quelques semaines, même quelques mois se sont écoulés depuis le début de notre idylle. Depuis ce premier jour mon amour pour toi n'a cessé de grandir, même s'il n'avait pas tout ce qu'il voulait, pas assez pour se nourrir. Si au moins je savais où cela nous mène, si j'étais certaine que ce n'est pas pour rien que je me démène.. le temps que tu m'appartiennes je continuerais à me battre les yeux fermés, le coeur en retrait pour ne pas trop qu'il souffre, oublier la dure réalité.
Mais malheureusement le Destin en a voulu autrement. Il a mit sur la route de notre attachement une femme, un point très important: tu es marié, et c'est ce pourquoi pour l'instant je m'interdis d'esperer. Un choix je te demande maintenant de faire, je le sais cela te coutera très cher, cela m'en coûte de même, mais je dois savoir si c'est elle ou moi que tu aimes.
Cela est fort regrettable je le sais, d'en arriver à ce point, et crois-moi j'en suis désolée.. Mais j'ai déjà souffert plus que je ne puis le supporter, et maintenant je dois soit te persuader, soit abandonner.
Si tu me dis que tu ne peux pas choisir, pour toi je le ferai. Si point de réponse je reçois, je comprendrai... mais sois en certain la réalité dans laquelle je me force à continuer de marcher s'étiole sous mes pieds, je n'ai rien à quoi me raccrocher. J'ai mal à en mourrir, mets fin je t'en prie à cet épisode ou mon chemin est incertain.
Pardonne-moi de te brusquer...
Ta Douce qui est tienne si tu l'aimes
Par Dolce Agonia le 1/3/2002 à 18:47:49 (#1045318)
L'illusion était vraiment parfaite.. je m'étais bien jurée cependant de ne plus jamais un seul instant céder à sa fallacieuse fête. Comme il est triste le lendemain du grand bonheur à jamais éteint, et comment faire pour exister un instant de plus quand le coeur est troué ?
Tu n'aurais pas pu faire mieux si me détruire était ton but, en me laissant croire en nous deux et me laissant tomber une fois repu. J'aurais dû me méfier!! Je m'étais pourtant si bien barricadée, m'entourant de méfiance pour ne plus être manipulée. Mais j'ai osé à nouveau faire confiance, qu'elle imbécile je fais!!
Certes je fut heureuse l'espace d'un moment. Mais comme à chaque fois, mon espoir fut vain puisque désormais, tu es l'auteur de mes tourments, et dans ton silence calculé tu te tiens.
Ca t'amuses de me voir souffrir n'est-ce pas?
j'ai ouvert mes yeux, j'ai vu que tu m'as mentis. Moi qui ne voulait que t'aimer, ton amitié.. j'ai fermé mon cur puisque tu m'as trahie, moi qui aujourd'hui apprends hainer..
Une fois sa valise finie, elle claqua la porte de sa chambre, cria a Charisma de se depêcher, puis elles partirent toutes les deux de la taverne, elle les yeux remplis de larmes, n'osant se retourner.
Par Shetan_Averam le 2/3/2002 à 20:29:21 (#1051255)
Par Dolce Agonia le 3/3/2002 à 20:24:26 (#1057471)
L'aubergiste s'était peu à peu habitué à voir cette jeune femme encore un peu maigre vivre en sa demeure, et connaissait ses habitudes par coeur. Quelques fois il s'amusait même à préparer ses repas à l'avance, une fleur sur sa table habituelle pour l'accueillir. Il avait deviné le chagrin qui pesait sur ses épaules, peut-être l'avait-il lût dans ses yeux, alors il essayait de l'agayer du mieux qu'il pouvait.
Un jour comme tous les précedants, Dolce revînt d'une journée harassante dans la taverne, mais sur sa table habituelle se trouvait non pas seulement une jolie fleur du jardin mais aussi un parchemin un peu abîmé. Elle le prit et le lût attentivement. Caché dans un recoint de sa taverne, l'aubergiste l'observait pour voir sa réaction.
Elle ne tardit pas à arriver, Dolce avant même de finir de lire le contenu du parchemin frappa la table d'un fort coup de son poing fermé, en chiffonant le papier. Le tavernier fût surprit de sa réaction et l'aborda:
- C'est.. c'est moi qui ai mis ce document sur votre table Mademoiselle Agonia. Je me le suis permit ayant vu qu'il vous concernait. Quelqu'un vous cherche à ce qu'on y lit. J'espère qu'il ne vous veut aucun mal. Si c'est le cas je connais le nom de quelques mercenaires .. au cas ou..
- Merci l'aubergiste mais.. il ne me veut pas de mal.. tout du moins physique. Je n'aurai pas à me battre avec lui de mes poings, mais de mon coeur, soupira-t-elle.
- C'est lui qui vous fait tant souffrir alors, je vois, tout s'éclaircit. Si vous le désirez, je le connais un peu ce Shetan. Je peux faire tout ce que vous me demanderez, même cacher à ses yeux vôtre présence ici Mademoiselle.
- Vous n'aurez pas à le faire, il faudra bien un jour que je l'affronte à nouveau. Parait-il qu'il a été retenu loin de moi contre son gré... je veux bien le croire mais cela n'enlevera pas de mon coeur cette souffrance qui s'y est installée. Fais-lui parvenir un rendez-vous avec moi-même dans ton auberge, je l'y attendrai. Je compte sur toi l'aubergiste, je sais que tu es un homme bon et honnête. Tu seras récompensé. Bien.. je n'ai pas faim ce soir, je vais directement à ma chambre sans prendre de repas. Merci quand même pour tes attentions, je te recommanderai a mes compagnons.
- Bien Mademoiselle, merci Mademoiselle, tout sera fait comme vous le désirez ne vous en faites pas. Reposez-vous bien, demain sera surement une longue journée.
Dolce se leva et prit le chemin de sa chambre, laissant derriere elle ce parchemin annonçant que les prochains jours allaient être difficiles.
hmmm
Par Shetan_Averam le 4/3/2002 à 19:26:51 (#1063200)
-Que me veux tu ? pourquoi me suit tu ? parle ou meurs !
l'homme : pitié , laisez moi la vie sauve !! je dois juste vous addressez un message !
-Et bien parle ! et vite ou tu verra ton dieu de pres !
l'homme : je sais ou Dolce se trouve !
A peine avoir entendu ce nom , Shetan serra l'homme en plus contre le mur et enfoncea la dague encore plus profondement laissant le sang ruisselant couler le long de son torse.
-parle !!! ma patience a des limites !!! je veux la retrouver !!
l'homme : elle vous a donné rendez vous a la taverne de Silversky dans deux nuits !
Shetan le projeta a terre.
-Bien... part maintenant et cours lui dire que j'y serai ! et un conseil... que je ne te prenne plus a me suivre ou tu en payera le prix...
L'homme partit en courant , trebuchant a plusieurs reprises. Shetan s'assura que personne n'etait dans les parages puis reprit la route vers son point de rendez vous.
Par Dolce Agonia le 5/3/2002 à 8:54:09 (#1065527)
Le jour venu elle l'attendit impatiemment à la taverne, une tisane à la main pour se calmer. Et c'est là qu'elle le vit entrer majestueusement, il avait une aisance quasiment inée pour faire des entrées remarquées partout où il allait. Son coeur ne fit qu'un bon, elle qui pensait ne plus jamais le revoir ou sinon par hasard. Elle prit une grande respiration, bût le reste de sa tisane et se leva pour l'accueillir.
Il n'y avait pas de sourire sur ses lèvres, elle était amère et aigrie, et Shetan le remarqua. Sans vraiment le regarder elle lui dit bonjour et le prit par la main pour l'emmener dans sa chambre. Il la suivit en silence, tout en découvrant le nouveau lieu de résidence de cette femme.
Elle referma la porte derrière elle, l'aubergiste savait déjà qu'il ne fallait pas les déranger mais il resta à l'écoute au moindre incident il était prêt a intervenir. Elle avait, au matin, ramené une chaise dans sa chambre pour qu'il puisse s'asseoir. Elle lui indica alors cette chaise et elle s'assit sur son lit, prenant soin de ne pas trop froisser sa robe en s'asseyant. Une caraffe d'eau ainsi que deux verres se trouvaient sur la table de chevet, elle lui proposa un verre qu'il refusa aimablement. Elle s'en servit un qu'elle bût immédiatement, l'émotion lui avait presque coupé la voix.
Puis elle prit son courage à deux mains, le regarda dans les yeux et commença à lui parler.
- Shetan.. je ne veux pas d'explications. J'ai vu le parchemin que tu as fait publier, je sais à peu près ce qui s'est passé et cela me suffit. Je te crois car, n'en doute pas, je t'aime toujours autant malgré la haine qui a pû se former au cours des dernières semaines, de par ton absence physique et aussi de réponse. Mes messagers son revenus à destination sans mes lettres. Cela veut dire que tu les as reçues.. tout ce que je te demanderai aujourd'hui c'est une réponse à cette question que je t'ai posée sur toi, ta femme et moi. Après je te laisserai partir, ou rester. Mais, j'ai été étonnée que tu publies une telle annonce pour me retrouver. Ta femme aurait pû tomber dessus, ou un de ses amis. Mais... tu es assez grand pour savoir ce que tu fais. Ainsi donc j'attends ta réponse, je veux savoir une fois pour toute.
Quelque chose avait changé en Dolce, et cela se faisait entendre par le biais de sa voix. Elle avait grandit, mûri.. elle savait ce qu'elle voulait et était prête a assumer ses responsabilités, affronter tous les méandres de la vie. Quelque soit la réponse, elle savait déjà quoi faire pour s'en sortir, et savait aussi qu'enfin elle serait fixée.
Par Shetan_Averam le 5/3/2002 à 11:53:58 (#1066063)
-je pense que cette reponse devrait te suffirer *leger sourire*
Maintenant j'ai a faire ! je reviens ce soir ou cette nuit si tu le desire *sourit* , envoi moi un pigeon si c'est le cas...
Il l'embrassa a nouveau , puis la regarda longuement dans les yeux ... Il avait du mal a detacher son regard et son etreinte de Dolce. Finalement il y parvint et ,sans mot dire , sortit de la chambre et la referma. Il retourna a la taverne et jeta une bourse pleine de pieces d'or :
-je veux qu'elle ai une plus grande chambre , avec un grand lit , des drap changé tout les jours ! fait lui livrer une douzaine de ses fleurs tout les jours et jette les anciennes ! je veux que ses repas soit copieux , et fait des mets les plus fin et les plus delicat ! fais venir un sorcier pour qu'il lui concocte des potions pour lui redonner des couleurs ! et fais de meme pour sa soeur !
Shetan jeta deux autres bourses. puis il partit....
Par Dolce Agonia le 5/3/2002 à 14:03:40 (#1066651)
Elle le regarda partir, fermant sa porte derrière lui lorsqu'il sortit de son champs de vision. Elle ne pouvait oublier ce qui s'était passé avant et surtout esperait que cela ne se reproduise plus. Elle savait le mal que cela lui procurait lorsqu'il est loin d'elle.
Le soir venu, elle lui avait déjà écrit et envoyé une lettre, lui demandant de venir ce soir la voir s'il en avait le temps, qu'elle avait déjà été trop longtemps éloignée de lui pour le laisser repartir aussi rapidement. Elle lui avait aussi dit qu'elle ne voulait plus se cacher aux yeux des autres, cacher ses sentiments pour lui. Elle comptait bien entendu lui en reparler lorsqu'ils se reverraient.
Elle fût dérangée dans ses pensées par l'aubergiste qui lui annonçait que le repas était servit. Elle fût accueillit par celui-ci avec un grand sourire.
- Je vois que tout s'est bien passé Mademoiselle Agonia, me tromperais-je? Je le vois à ce leger sourire sur vos lèvres. Mangez à votre faim, il est temps pour vous de reprendre des forces, ou Monsieur d'Averam ne sera pas content... et me fera la morale..
- Merci beaucoup l'aubergiste, tu es très observateur, oui cela s'est mieux passé que je ne l'aurais pensé. Et merci pour ce merveilleux repas, j'en ai rarement mangé d'aussi délicieux. Je te payerai a la fin de la semaine si cela ne te dérange pas.
- Vous ne me devez aucun sous Mademoiselle, Monsieur a déjà tout arrangé, ne vous en faites pas. Bien, je reviens, si vous avez besoin de moi je suis dans l'hôtel.
- Merci a toi, je mangerai et boirai à ta santé, tu me portes chances tu sais.
- C'est un plaisir de vous porter chance alors Mademoiselle.
Puis il partit dans la partie hôtel de l'auberge. Il changea Dolce de chambre, prit la plus grande et l'aera en la rangeant. Il se dit pour lui même:
- J'ai bien fait de faire attention à cette femme.. je savais qu'elle allait beaucoup me rapporter!!
Il retourna dans la salle à manger, vit que Dolce avait finit et l'invita a regagner sa chambre, lui indiquant une nouvelle chambre.
- Mais, ce n'est pas la mienne celle-là, tu ferais mieux de te reposer, tu perds la tête.
- C'est la vôtre à présent...
Elle entra dans sa nouvelle chambre et s'étala de tout son long dans son nouveau lit, se disant que le bonheur est peut-être revenu mais qu'il fallait toujours se méfier un peu car sait-on jamais ce que l'avenir nous réserve.
Par Shetan_Averam le 5/3/2002 à 18:47:27 (#1067952)
-Dolce , je t'aime comme je n'ai jamais aimé , tu es ma pensée du mpatin , ma pensée du soir et ma pensé dans les moments dur ! aussi bien moraux que physique.. Aussi je me demandai... veux tu m'epouser ?
Par Dolce Agonia le 6/3/2002 à 8:54:56 (#1070761)
Elle l'avait attendu jusqu'à ce que sa bougie se soit éteinte d'elle même, allongée dans son nouveau lit, le ventre plein. Le tout la poussa à s'endormir d'un sommeil léger mais toute fois réparateur.
C'est là qu'elle fût réveillée d'un baiser de son tendre aimé qui lui demanda de se lever. Elle fût surprise de cette requête, se demandant la raison pour laquelle il voulait sortir à cette heure si tardive, alors qu'elle dormait déjà. Le voyant s'agenouiller, son coeur fit un bond dans sa menue poitrine et son souffle s'accelera au fil des paroles prononcées. Il la demandait en mariage.. jamais elle n'y aurait cru, tout du moins ce jour-là.
Le souffle coupé, elle dû retrouver sa respiration avant de lui répondre, mais sa décision elle l'avait déjà prise depuis des lustres, s'étant maintes fois imaginé cette même scène dans ses rêveries les plus extravagantes. Elle lui dit:
- Tu es le seul que j'ai aimé, mon premier amour, celui qui a su adoucir mon coeur qui était avant cela de pierre. Je t'aime et oui, je veux t'épouser. Je sais que tu feras de moi une femme heureuse.
Elle le vit se relever, elle ne pouvait cacher ses émotions, sa joie, et des larmes perlèrent à ses yeux au moment où il venait l'embrasser. Ce soir-là fût l'un des plus merveilleux de sa courte existence, le premier où elle pouvait dire qu'elle n'avait plus peur, peur de ce que lui réserve la vie, peur de le perdre à nouveau. Elle passa la nuit avec lui, lovée au creux de son épaule et de ses reins, dormant à poings fermés, le sourire aux lèvres, pressée de retrouver la chaleur du matin le lendemain, pour l'accompagner partout où il irait.
Par Shetan_Averam le 6/3/2002 à 11:52:32 (#1071318)
-Je n'ai pas la pretention de te rendre heureuse , mon amour , mais sache que je ferai tout pour te satisfaire ! Tu me combles de joie mais aussi de bonheur !
Il se demanda s'il pouvait rester aupres d'elle mias n'osa pas en parler :
- Tu a l'air epuisé , je vais maintenant te laisser te reposer ! je viendrai te chercher demain au moment ou le le solei est au zenith et je t'emmenerai dans un restaurant chic de WindHowl ! Si biensuir tu n'a rien de prevu *sourit*
*attend sa reponse*
Par Dolce Agonia le 6/3/2002 à 16:28:26 (#1073070)
- Bien sûr que non, je n'ai rien prévu qui puisse attendre un autre jour mon cheri. Mais, pourquoi ne pas passer la nuit ici? Le lit est assez grand pour deux et puis toi aussi tu dois être épuisé. Ainsi demain nous pourrons faire une promenade dans les bois avant d'aller se restaurer. Enfin.. tu fais comme bon te semble, je ne t'oblige à rien, je t'invite c'est tout.
Puis elle le laissa prendre sa décision.
Par Shetan_Averam le 6/3/2002 à 18:59:29 (#1074164)
(a toi la suite :p)
Par Dolce Agonia le 6/3/2002 à 20:21:20 (#1074879)
Les rêves furent doux dans ses bras, sa présence la réconfortait. Elle n'avait sûrement jamais aussi bien dormi. Son souffle sur son épaule avait bercé son sommeil, c'est pourquoi elle s'était rapprochée de lui. Elle n'avait aucune appréhension et sa présence a ses côtés ne la gênait nullement. Elle aimait spécialement lorsqu'il lui caressait tendrement les cheveux et lui murmurait des mots d'amours. Elle esperait vraiment qu'il appreciait autant ce moment qu'elle.
Et c'est ainsi que ses rêves l'emportèrent...
(... ;) ...)
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