Brigandage

Par Helemary le 25/2/2002 à 11:19:44 (#1020249)

Helemary est allongée dans l'herbe, légèrement en retrait de la route. L'aube éclaire doucement le monde et aucun des brigands de la troupe ne respire trop fort: Il fait frais et leur souffle exhale un nuage de vapeur qui ne sied pas à la discrétion.
Un gazouillis d'oiseau qui n'est autre que le signal de Feyr et chacun serre son arme, se prépare.

La caravane approche lentement. Elle est escortée par seulement deux hommes armés et cela fait sourire le chef de la bande de brigands.
Bénie soit la garde royale d'être si prestigieuse sa pensée est narquoise.
Les deux chariots avec un cochet chacun. Une dizaine de signes pour ses hommes et tous savent quoi faire. La tension monte quand les chariots à mesure que les chariots sont plus proches. Se faire découvrir maintenant ce serait dommage.

Un garde regarde vers elle et Helemary cesse de respirer. Quand il détourne le regard elle sait qu’il est trop tard pour qu'ils leur échappent. Un petit regret en regardant le soleil levant et puis elle donne le signal...

Par lana le 25/2/2002 à 12:15:53 (#1020600)

:lit:

Par Helemary le 25/2/2002 à 17:13:24 (#1022150)

Les brigands sont de retour dans leur repaire, les chevaux cachés et les marchandises toutes acheminées, ils prenaient enfin du repos. La parfait réussite de leur plan laisse un sourire jovial sur les lèvres de tous car vient le moment de partager le butin.

Les victuailles de notre cher bourgmestre, de quoi faire bonne chair à la place de ces pateaux de garde

Ironie, la porte résonne de quelques coups juste à cet instant. Kaal vint se placer juste devant la maigre porte de bois qui devait laisser transparaître l'activité de leur lanterne dans la ruelle au dehors. Il pivota la porte avec facilité et laissa entrer les gens qui attendaient patiemment devant.

Entrez, entrez. Venez manger à votre fin, le Roy vous invite à sa table
Et les rires des brigands de fuser alors que les pauvres gens se jettent sur les victuailles étalées là à leur attention. Plusieurs familles passèrent dans la cahute prenant chacun autant qu'ils pouvaient emporter.

Vous etes bien aimable, dame Helemary... le regard plein de gratitude des gens apportait aux plus sceptiques des acolytes de la bande un sentiment de bien-être et d'utilité qui ne leur déplaisait pas. Et cela effaçait leur grogne de faire ces dons que certains avaient qualifiés d'inutiles. Maintenant ils savaient le besoin des gens et leur famine parfois.


Une heure et demie plus tard, la salle est vide. Les brigands la quittent en silence pour aller festoyer avec ce qu'ils se sont réservés.