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Discipline: Danseurs du Soleil, les Derviches des Irekei

Par Evildeus le 25/2/2002 à 10:37:39 (#1020023)

Races Disponible: Irekei

Classe Disponible: Assassin, Eclaireur, Voleur et Guerrier

Voici un passage du rapport écrit par Larethonnel Vendralimo, Tisse-Lame Elfique de l’Empire Immortel, après sa brève captivité auprès des Hommes Démons au cours de la Guerre des Flammes:

«Alors les Parias dégénérés se mirent à fuir devant les grands assauts de Lestron, notre Sorcier, et les Tisse-Lame rirent en voyant s’écrouler leur bravoure tant vantée. Mais alors même que nous nous déplacions à travers les ruines fumantes de leurs tentes et taudis, la chaleur du Soleil maudit s’abattit sur nous, plus chaude qu’une forge. Ma vision devint floue, et hors du paysage ridé surgit alors un Irekei, torse nu, sa peau aussi noire que l’onyx. Il ne portait pas d’épée, mais était trop musculeux pour être un Mage. Nous tirâmes nos lames et nous élançâmes contre lui, mais il ne bougea pas, son visage mauvais restant sans expression.

Riant alors que nous arrivions sur lui, nous, Tisse-Lame, commençâmes notre danse, nous attendant à une proie facile. Alors cet étranger se mit à bouger, et apprit aux danseurs que nous étions le véritable sens du mouvement. Si rapides étaient ses membres que mes yeux ne pouvaient les suivre, et il semblait deviner de quelque manière les pensées qui traversaient mon cerveau, anticipant les pas et tours de ma danse, les contrant sans effort. Nous nous abattîmes tous sur lui, nos T’lanarionae tels une tempête d’acier, mais le démon à la peau de jais parait et esquivait, et nous ne tirâmes pas une seule goutte de son sang. Alors il frappa, sans rien de plus que ses poings et pieds nus, mais en eux était une telle force qu’ils projetaient leurs cibles dans les airs, comme frappées d’un coup de bélier. Et une telle chaleur menaçait dans son corps que nos chairs brûlaient à son contact, comme touchées par le feu.

A chaque coup il hurlait et criait tel un démon, et finalement il nous railla, clamant dans une affreuse parodie du Haut-Langage. «Vous mourez maintenant, Odieux!» cria-t-il, «Car je suis un Danseur du Soleil, et ma carreeka est pure! Sentez ma flamme!» A ces mots des flammes jaillirent de ses mains, et elles brûlaient telles des torches alors qu’il tournoyait. Je le vis plier le tranchant d’une lame de sa paume nue, puis briser l’acier enchanté d’un seul coup rapide. Jamais je n’avais vu une telle furie, ou une telle vitesse. La poussière elle-même s’élevait autour de lui dans un tourbillon, tellement ses sauts et mouvements étaient rapides. Alors nous entendîmes les cris des autres Parias, qui n’avaient fui que pour nous attirer dans le piège mortel du danseur. Seulement alors le Paria sourit, et sa joie sinistre était si terrible que j’étais sûr alors que ma fin était proche…»



Les Hommes Démons des Terres Brûlantes racontent toujours l’ancienne légende de Khar’ubar, la Main de Feu, qui le premier apprit à suivre le Sentier de la Khar’ika. Autrefois Guerrier, il trahit son propre Virakt pour meurtre, ignorant qu’il avait été en fait piégé dans son infraction de la plus haute loi Irekei. Accusé de traîtrise et considéré comme un Exilé par tous les Irekei, Kar’ubar perdit son premier nom et fut banni dans les frontières les plus lointaines du Désert, là où même les Irekei ne vont pas. Consumé par le chagrin, l’Homme Démon déchu désira mourir, mais à la fin son esprit fut le plus fort. Il apprit à s’adapter, même sous l’Enclume du Soleil, et apprit à se mouvoir et à frapper comme le Draque, le serpent et le scorpion. Avec le temps il entendit la Voix du Dragon, et apprit, dans la solitude, comment concentrer son feu d’âme, sa kar’ika, à travers la discipline, la méditation, et un entraînement rigoureux. Avec le temps encore, l’Exilé réalisa qu’il avait été trahi, et il retourna dans les terres de son peuple. L’Irekei transformé rechercha ses ennemis et les détruisit, un par un, sans autre arme que ses poings et ses pieds. Khar’ubar le renommèrent les Irekei, la Main de Feu, et une fois que sa vengeance fut assouvie, il retourna dans les étendues désertiques, à la recherche de secrets plus profonds encore. Il fut le premier à porter le titre de L’alar Khalinka, ou Danseur du Soleil, et si grand devint son nom que beaucoup d’Irekei par la suite suivirent son exemple. Et jusqu’à aujourd’hui, certains jeunes Hommes Démons entendent l’appel du feu dans leur sang, et abandonnent alors leur tribu pour rechercher un maître qui pourrait les entraîner à l’art de la Danse du Feu.

Appelés Derviches par les peuples des Terres Vertes, les Danseurs du Soleil sont les plus étranges et les plus mortels de tous les Irekei: dans un univers de rivalité entre les tribus, ils marchent seuls, bienvenue chez tous. Nés dans une race de combattants au couteau, ils ne portent pas de lame, et en effet les évitent. Le véritable pinacle de la force, enseignent les Danseurs du Soleil, ne peut être en effet atteint que lorsqu’un Irekei renonce à toute arme autre que sa chair et son esprit, devenant tel le Dragon lui-même. Peu d’Irekei ont la discipline ou l’endurance nécessaire pour devenir Danseurs du Soleil, mais ceux qui les ont deviennent les Guerriers les plus mortels que l’on connaîtra jamais.

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