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Oyez oyez gens de tous âges, sir Leeno recherche des artistes

Par Barde Leeno le 22/2/2002 Ă  20:51:29 (#1001475)

Leeno arrive à pied dans la ville de Silversky, capital aux milles merveilles. Les pieds encore boueux et le visage marqué par le voyage.

Il pose son balluchon, improvise une estrade avec un cagot de marché. Il monte dessus, s'éclairssit la voix et déclame son monologue. Sa voix est aîgue et espeiegle mais n'en restant pas moins mélodieuse. Il est habiller d'un habit de fête rouge et vert. Son visage est entierement maquillé, de blanc et de rouge. Ses cheveux également son teint en rouge voyant


Oyez mesdames, oyez messieurs !

Je me présente : Leeno, musicien itinérants. Me voici dans votre belle ville pour vous divertir et lire sur vos visage un renouveau de sourire et de gaité Il fait une révérance théatrale

Je suis à la recherche d'une troupe, je suis depuis de trop longues années seul sur les routes de nos campagnes et j'ai entendu que la capital comptait parmis ces artistes de grand musicien et de grand conteur.
Mes talents de narrateur on fait leurs preuve dans de nombreux village mais mon ambition me pousse Ă  venir apprendre Ă  la capitale.
Si il vous était gré de m'indiquer une auberge ainsi que quelques de personnes à contacter je vous en serait d'une reconnaissance immense.

Leeno s'apprete à descendre de son trône de bois quand il reprend avec plus de discrétion

Je recherche notament une personne en particulier, il se prénome Eöle Graverune, autrement appelé Poudre.

Par Tanael leLoup le 22/2/2002 Ă  20:56:38 (#1001509)

je ne connais pas cette "poudre" ... mais je connais trés bien e Plus GRD des paladin-barde de Goldmoon ... MOI :ange:

Par Barde Leeno le 22/2/2002 Ă  21:59:05 (#1001965)

Souriant

Je voit que l'humour est de mises dans la capitale, je vait me plaire ici :)

Par Darmys DeMizhar le 23/2/2002 Ă  5:11:41 (#1003194)

Huu :) Tanael s'ecoute chanter!! Que voulez vous, le soleil lui a tapé trop longtemps sur la tête :)

Vive la releve!!!

*Part en courant*

Mais non Tanael il chante bien....bien bien :Pp

Par Poudre le 23/2/2002 Ă  14:58:49 (#1005420)

Eden, capitale d'Angélus. La taverne de la Corne d'Abondance commence à se vider, à cette heure tardive. Les derniers clients vident leurs chopes pour rentrer au foyer, alors que la fumée des herbes à pipes, qui avait noyée le lieu de ténébres enivrantes pendant toute la nuit, s'estompe doucement. Pendant que le serveur, l'oeil morne, débarasse les tables, ceux qui ne se sont pas endormis se regroupent au fond de la salle, près d'une grande fenêtre aux carreaux crasseux où les habitués ont l'habitude de se conter des histoires et des légendes jusqu'au lever du jour.

Parmi les gens de la réunion, cette nuit, se trouve un homme petit, à l'air soucieux. Un jeune conteur, malingre, se tient debout à ses côtés, tendu sur ses jambes fines. Enfin, le vieux Graan Trois-Chopes, artiste contestable et touche-à-tout littéraire, rejoint le groupe en haletant.


- Salut la compagnie ! Contents d'voir l'père Graan ?
- Si on veut, rétorquent les autres en souriant.
- Bah ! Attendez d'avoir écouté le nouveau conte que j'ai rédigé pour cette belle nuit à la Corne d'Abondance ! Vous regretterez d'avoir ri de mes précédents écrits ! Ecoutez ! Ecoutez donc l'Histoire de Chat qui voulût être Homme...

Et le vieux Graan, prenant une pose mystérieuse et grandiloquente à la fois, se met à réciter le conte. Le petit barde, à l'écoute de ses mots, quitte son air soucieux pour afficher un masque de stupeur sur son visage. Il attend patiemment que le vieux ait fini en le fixant intensément.

- ...et c'est ainsi que, pénétré d'une heureuse philosophie, entouré d'attentions, de velours et de tendresse, il goûta jusqu'à son dernier jour l'exquise satisfaction d'être un simple chat.
- Excellent ! s'exclament les autres. On a peine Ă  croire que cette prose vient de toi !
- Mais c'est parce qu'elle ne vient pas de lui.

L'affirmation est un comme un coup de fouet cinglant. Le visage du vieux Graan se décompose, alors que l'assemblée se tourne vers celui qui vient de parler : un homme chétif, paré de deux ailes repliées dans son dos. Le vieux se répand en vaines paroles.

- Co...comment ça pas de moi ? Et qu'est-ce qui te fais dire cela, toi, le saltimbanque de Goldmoon ?
Il esquisse un pâle sourire.
- Ma foi. Depuis le temps que je te connais, je te sais bien incapable d'inventer un aussi beau récit. D'autant plus qu'il me rappelle quelque chose...quelque chose qui surgirait d'une autre vie. Maintenant explique toi ! Où as tu entendu ce conte ?

Son visage se fait plus dur et pénétrant. Le vieux prend peur.

- C...c'est en Goldmoon qu'j'ai entendu ça ! P...parole ! A SilverSky ! Je me promenais dans les rues de la cité lorsque j'ai croisé un ménestrel qui contait à qui les voulait entendre ces paroles ! Elles me semblaient bonnes, alors...alors...j'ai rapporté ça en Angélus !
- Son nom ?
- Leeno. C'est ça, Leeno. Je...Il a même dit qu'il comptait reformer une compagnie sur les Terres de la Lune d'Or ! Et qu'il recherchait un barde du nom d'Eole Graverune.
- Eole Graverune...cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce nom...tu entends ça, Maedevan ?

Le jeune homme à ses côtés, qui pendant toute la scène avait gardé le silence, hôche la tête subrepticement.
- Mhhh.

http://www.multimania.com/poudrez/divers/signature_poudre2.jpg

Par Barde Leeno le 24/2/2002 Ă  19:48:39 (#1015548)

Leeno, fatiguer par sa marche décida donc d'aller dans l'auberge la plus proche, pour prendre un repos bien mérité.

Le premier Ă©tablissement qu'il croisa s'appelait "La feignante". DĂ©nomination plus qu'Ă©tranger et en tout cas assez pour attirer l'attention de Leeno. Il entra donc dans la salle principale, l'auberge Ă©tait petite et de simple facture mais elle Ă©tait propre et la nourriture servit dans les assiettes avait l'air mangeable.

Leeno s'assit Ă  une table et appela l'aubergiste


- "Quesque je vous sert mon brave m'sieur ?" Dit l'homme un peu surpris par l'accoutrement fantaisiste de Leeno
- "Quelque chose qui se mange" il déposa deux petites pièces sur la table et une bonne chambre pour la nuit
- "Ca suffira pour le repas mais pas pour la chambre..."

Plus de 15 minutes plus tard, il Ă©tait servit

- "Mais dite moi monsieur, en entrant dans votre auberge j'ai pu voir sur l'enseigne "La feignante", plutĂ´t Ă©trange pour un nom d'auberge..."
- "Oui, c'est a cause de ma fille. Elle travaille ici comme serveuse mais ne fait jamais rien... dÂ’ailleurs en ce moment elle dort en cuisine et je doit tout faire Ă  sa place c'est pour ca que l'service l'est un peu long. S'cusez nous m'sieur."
- "Oh... je voit."

L'aubergiste partit et Leeno commença à manger. Les haricots était bien cuit et l'on pouvait même trouver un ou deux petits bouts de viande de gobelin caché sous les morceaux de gras.
Leeno, rassasier, regarda dans sa bourse et vit qu’il ne possédait presque plus rien. Il réfléchis quelques minutes. Il jeta un coup d'oeil sur le nombres de personnes présente. Il sourit et alla trouver l'aubergiste à son comptoir.


- "Dis moi, si je met de l'animation dans ton auberge, le temps d'un petit conte, mÂ’accorderait tu une nuit dans ton auberge ?"
- "Faut voir, si jÂ’le trouve bien cÂ’est dÂ’accord."
- "Vous ne serez pas déçu" dit il avec le sourire

Leeno sÂ’assit alors sur une des tables, pris son luth et joua quelques notes assez fort pour attirer lÂ’attention sur lui.
Tout les clients de lÂ’auberge regardait alors dans sa direction, se demandant ce quÂ’il allait bien pouvoir raconter


- "Ecoutez lÂ’histoire du seul sac au monde, oui le seul sac qui travaille !
C’était il y a bien longtemps, un homme et une femme avaient une fille unique qu’ils avaient nomme Kacha. Comme elle était enfant unique, elle ne savait rien faire : ni laver, ni coudre , ni cuisiner, rien du tout ! Dans le village tout le monde la connaissait et personne ne voulait la prendre pour épouse. C’est pourquoi elle demeurait, amère, à la maison.
Un jour pourtant, une jeune homme s’en vint au village. Kacha lui plut et il la prit pour femme. Personne ne la connaissait et lui-même ne savait rien de sa fiancée, pas même si elle était bonne à la tache. Ils se marièrent rapidement et eurent une chaumière, des vaches, un cheval et une charrette, bref, tout ce dont ils avaient besoin pour leurs ménage. Le jeune homme, du nom de Jach, se mit à l’ouvrage. Son bonheur fut de coutre durée. Lorsqu’il rentrait des champs à la maison, à midi, affamé et fatigué, le fourneau était froid et vide, la demeure non nettoyée et sa femme était encore au lit. Il se fâcha mais, plutôt que de faire des reproches à Kacha, il préféra cuisiner, laver et faire seul le ménage. Un jour pourtant, il eu une idée.
Il possédait chez lui un sac comme en portent les colporteur sur les routes et il le suspendit au-dessus du lit de Kacha. Un jour, avant de partir aux champs, il se mit à parler à ce sac et lui ordonner de lui préparer son déjeuner, de faire le ménage et la lessive avant son retour.
« Et si tu ne la pas fait, prend garde à ce qu’il pourrait t’arriver ! »
Le sac, bien entendu, ne répliqua rien et demeura pendu. Kacha se mit à rire et dit :
« Ne te fâche pas contre lui. Il fera sans doute ce que tu as commandé ! »
Elle le croyait probablement. Aussi ne se leva-t-elle mĂŞme pas de sa couche, attendant de voir le sac descendre et faire le travail Ă  sa place.
Jach rentra des champs en fin d’après-midi et, quand il vit que tout était dans le même état que ce matin, il dit au sac :
« Tu te souvient de ce que je t’ai dit ? Cette fois, tu va m’obéir ! »
Il ordonna à sa femme de décrocher le sac et de le mettre sur son dos. Kacha se mit à rire, pensant qu’il plaisantait. Mais Jach alla chercher un gros bâton et se mit à taper sur le sac que Kacha portait sur son dos. Kacha bondit et cria que cela lui faisait mal. Mais Jach continua à battre, sinon sa femme, du moins le sac.
Le lendemain, quand il fut sur le point de partir aux champs, il dit au sac :
« A midi, que tout doit prêt pour déjeuner, que tout soit propre et en ordre, sinon, je te battrai de nouveau ! »
Alors, Kacha eut peur et commença aussitôt à cuisiner, laver et faire le ménage avant le retour de Jach. A midi, lorsque celui-ci rentra des champs, il ne reconnut pas sa propre maison. Tout y était scintillant de propreté et la table était dressé pour le déjeuner. Kacha sourit à son mari et désigna le sac :
« Si tu continue ainsi, tu ne seras plus battu. »
C’est ainsi qu’un simple sac guérit Kacha de sa paresse. Et le couple vécut longtemps et heureux."

Leeno termina de jouer quelques notes sur son luth puis alla trouver lÂ’aubergiste.

- "QuÂ’en dit tu ? Ai-je droit Ă  ma chambre ?"
- "Je croit surtout quÂ’il faut que je trouve un nouveau nom Ă  mon auberge" dit il en donnant un petite clef Ă  Leeno

Par Fleur Wild-Ilsn le 24/2/2002 Ă  20:44:41 (#1015880)

*impressionée par la beauté du récit tout en étant triste que la seule manière que le mari amoureux ai trouvé soit de battre sa femme ;(*

Par Yoshimo Lombra le 25/2/2002 Ă  15:35:01 (#1021507)

*observe et ecoute Leeno sans rien dire*

Par Poudre le 25/2/2002 Ă  17:08:48 (#1022111)

Ayant entendu la sotte réaction de Fleur, un homme vêtu d'une houppelande poussièreuse, et attablé au fond de la taverne, se met à ricaner d'un air grincant.
- Elles sont bien facilement choquées, les femmes, dans ce pays...! Ca me parait on ne peut plus normal de battre une drôlesse fainéante...

Il vide son verre et se précipite dehors, sans mot dire.

Par Fleur Wild-Ilsn le 25/2/2002 Ă  17:32:14 (#1022285)

*regarde en soupirant le triste sire qui sort de la taverne*
*se parlant Ă  elle-mĂŞme* Encore un qui ne comprend pas ce qu'est l'Amour...

*se tournant vers Leeno* Mais veuillez m'excuser pour mes dires messire, votre récit était bien beau, et permettez moi de vous souhaiter la bienvenue dans la belle citée de SilverSky.
*sourit* Les conteurs et autres bardes sont toujours très appréciés en nos terres.

Par Barde Leeno le 25/2/2002 Ă  18:28:35 (#1022716)

Nul besoin de vous escuser belle dame, ce n'est qu'un simple conte destiné à m'offrir de quoi dormir avec confort :)

Jamais de ma sobre existence je n'ai battu de sac *sourire amusé* et qu'Artherk me protège de vouloir un jour me marier ! J'aime l'indépendance, elle me permet de vivre selon mes règles :)

Je vous remerci d'un tel acceuil, d'ailleurs vous me semblez être une personne qui aime écouter le réçit, pourriez-vous, par le plus grand des hasard, m'indiquer des personnes capable de m'aider dans ma recherche de partenaires ?

Par Fleur Wild-Ilsn le 25/2/2002 Ă  18:49:25 (#1022889)

Hmmm... La personne la plus Ă  mĂŞme de vous renseigner est sans nul doute dame Thorenta, la barde Royale actuelle.
Cependant, on ne la voit que trop peu ces derniers temps, alors je vous conseillerais de demander à voir une personne du clergé Iagonite. Vu que Iago est le dieu de la fête.

*sourit*
Dans tous les cas, avec de si jolis contes, je n'ai de doute que les membres de ce clergé vous contactent.
Et j'espère que j'aurais moi même la chance de vous entendre encore nous emmerveiller.

Par Yoshimo Lombra le 25/2/2002 Ă  18:53:26 (#1022922)

*disparait dans l'ombre* (sélénites©.corp)

Par Poudre le 25/2/2002 Ă  19:17:43 (#1023105)

SilverSky, 3eme jour du mois des Grandes Pluies

Maître,


Mon voyage vers l'archipel de Goldmoon s'est bien déroulé. Les eaux d'Althéa sont houleuses, mais à coeur vaillant rien d'impossible. J'ai donc accosté dans la capitale de SilverSky, où j'ai été relativement bien reçu. Cette bourgade n'a pas le faste d'Eden, mais les autochtones sont chaleureux.

Venons-en au fait. J'ai trouvé le denommé Leeno dans une taverne des bas-quartiers, après quelques jours de recherche. J'avoue que son apparence m'a déconcerté, mais vous jugerez de cela par vous même, en temps voulu. J'ai passé la soirée d'hier à l'observer, dans un coin de la taverne, et j'ai pu par là même juger de son talent artistique. Plutôt pas mal. Je me demande bien ce qu'il vous veut.

Il est à noter que l'homme est dégourdi et tenace. C'est grâce à son récit qu'il a convaincu l'aubergiste de lui louer une chambre pour la nuit. Je ne me suis pas attardé plus, j'ai dû fuir devant la niaiserie des femmes althéennes. Idéalistes. Trop. Cette taverne m'a insupporté.

Toujours est-il que l'entreprise est un succès, Maître. Je vais essayer d'entrer en contact avec lui, puis nous aviserons. Heureusement que les pigeons messagers d'Angélus sont là pour nous relier. Je vous tiendrai au courant.

L'homme retire sa gonnelle et signe la lettre d'une Ă©criture minuscule et nerveuse.

Votre dévoué,
M.M

Par Barde Leeno le 25/2/2002 Ă  19:18:21 (#1023112)

J'en serai ravi :)
Vous pourrez toujours compter sur moi pour vous divertir, j'ai encore quelques bonnes histoires en reserve :)

Maintenant, veuillez m'escuser mais j'aurais besoin d'un peu de repos, ma route à été longue et je suis plus que fatigué.

*lui fait une baise main* Au revoir et passez une bonne nuit charmante spectatrice :)

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