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Ce que l'on ne peut avour (message Ă  l'attention d'Ilda)

Par FMP_EnGuY le 21/2/2002 Ă  18:46:11 (#995399)

(hrp: le titre est mal tapé, c'est: Ce que l'on ne peut avouer)

Chère Ilda,

Quand tu liras cette missive, je ne serai plus. Ainsi, rien n'a plus d'importance, je peux parler librement.
Lors de ton arrivée chez nous, je t'ai beaucoup appréciée, certainement trop. Mais mon devoir n'était pas de le montrer. TU n'as jamais rien remarqué, mais je te considérais avec des yeux d'amour, même quand tu venais me parler de ton mariage.
Je te le dis maintenant, j'ai nourri beaucoup de rancoeur Ă  cause de cela. Mais tu avais l'air si heureuse, et tu Ă©tais d'autant plus charmante que je ne pouvais pas assombrir ton bonheur. Je me suis donc compromis involontairement.
TU as ensuite commencé à avoir tes propres problèmes et tu t'es traînée dans la boue: ton nouveau mari est peut-être un époux merveilleux, mais il ne peut t'offrir tout ce que tu mérites. Crois-tu que cela me ravisse? surtout que tu as persisté dans l'hérésie en te tournant vers l'Haruspice.

Non, pas toi, pas mon amour si frais et innocent.Pourquoi l'aveugler à ce point? C'est plus que je ne pouvais endurer, et il n'y avait pas de moyen de te soutirer à lui. Tu n'imagines pas ce que cela fait, chaque jour tu t'éloignais de moi, et tu as même été mère.

C'est à ce moment que je t'ai perdue pour toujours. MAis je ne pouvais me résoudre à t'oublier, ni même à te délivrer. Mon âme était déchirée entre l'envie de te frapper mortellement, non pas pour te punir, mais pour sauver ton âme, l'arracher à ce Maître terrible pour qui tu ne comptes pas, et entre la douleur de ne plus pouvoir te croiser en ces terres, même si cela m'était pénible car tu ne m'aimais pas.
Ma jalousie a dû prendre le dessus et me faire agir de façon plus qu'étrange, voire choquante. Je souffrais tant. Je ne me cherche pas d'excuse, mais ne finit pas ainsi, la vie est trop courte et le temps passe si vite. Même mort, je t'aimerai toujours et si les Esprits le permettent, mon totem veillera sur toi, en espérant que tu délaisseras ton faux dieu. Peut-être quelqu'un fera-t-il par amitié ce que je n'ai pu faire par amour?

Sache que si j'avais pu, j'aurais vendu mon âme à l'Haruspice pour te sauver.

Barachiel,

Suivant de Lugh et maintenant plus qu'un souvenir douloureux.

...

Par Aclys Barows le 21/2/2002 Ă  18:52:53 (#995454)

Quelle belle déclaration d'amour... Malheuresement trop tard...

Soupire

Par ilda Tinuvar le 21/2/2002 Ă  19:51:47 (#995970)

Lorsqu’Ilda voit sur sa fenêtre une marmotte gratter l’huisserie, elle ne comprend pas tout de suite, observant l’animal, elle voit soudain, qu’un petit parchemin est noué autour de son cou. Elle ouvre, saisit l’animal qui n’oppose aucune résistance et défait le document. Sitôt posée la bestiole détalle dans les bois.
Les premières lignes surprennent Ilda, qui va s’asseoir pour pouvoir lire la suite. Puis elle se décide à répondre.

Sire Barachiel,

Je suis troublée par votre missive….
-(Netrux dans lÂ’esprit dÂ’Ilda) menteuse cÂ’est ton ennemi !
-chut je ne peux pas me concentrer, et puis ce nÂ’est pas mon ennemi, cÂ’est un impur en perdition, je nÂ’ai aucun ennemi personnel !
Votre déclaration me surprend au plus haut point…. Continue d’écrire ilda…. Et j’ai le regret de vous dire que je ne peux vous répondre dans le sens que vous espérez. Je n’ai jamais ressenti pour vous, que de la contrariété, face à vos actes et discours. Je maintiens aujourd’hui, au risque, de vous attrister d’avantages que vous êtes dans l’erreur à vouloir massacrer les haruspiciens et les nécromanciens. Toute femme serait flattée par votre déclaration, mais sachez que mon cœur appartient à mon époux, même s’il vogue actuellement au delà des mers, je soupire pour lui. Je suis même contrariée que vous puissiez nourrir à mon égard de tels sentiments. Je ne désire pas votre protection, le Maître s’en charge grandement. Allez ! Monsieur, reprenez vous, et trouvez une dame à votre mesure. Bien amicalement à vous.

Ilda

Ilda roule le parchemin et saisit sa tourterelle perchée au dessus du pupitre, lui noue le document à la patte et la lâche par la fenêtre ouverte.

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