Voyage en micro Nessie

Par Yodavid le 18/2/2002 à 0:02:14 (#960172)

"Mon royaume pour un cheval" eut le malheur de dire, ce matin-là, un pauvre roi exilé contraint par maintes péripéties de voyager désormais seul et à pieds.
Je dis "malheur" et "pauvre" pour le désigner car bien que sa mise fut encore très noble, toute promesse ou souhait formulé en présence d'un conteur prend aussitôt valeur de prophétie et ne saurait par la suite être oublié.
Or donc ce matin-là, entre deux histoires plus légères, je me reposais non loin et j'entendis ces belles paroles, prélude à quelque chose de grand.
Le petit bout de chou qui parut alors manqua me faire douter. Mais il était accompagné de son petit poney et, ayant aussi entendu les royales bien que désespérées paroles, lui proposa ausitôt pour l'aider sa monture frivole.
Et sitôt qu'ils eurent fait provision à la ferme où logeait l'enfant, point trop loin de l'endroit, d'eau, de fleurs de rose à pompon sucrées et cristallisées, d'un molosse pour les escorter mesurant bien un pied de haut et d'entrain pour dessemaines, l'étrange équpage put enfin songer à se mettre en route.
Ce qu'il est advenu après cela, vous le saurez bientôt. C'est une histoire qui l'été rafraîchit et l'hiver tient chaud.
Vous y verrez comment malgré toute sa bonté le conteur dut par un artifice écarter de leur route la douce Omane, une toute jeune fille brûlant de devenir une héroine mais privée par la morale de ce brasier auquel pourtant elle aspirait.
Vous y entendrez la traversée du marais des moustiques mignons et les exploits qui y eurent lieu.
Le récit sera bien évidemment prétexte à distiller moult recettes aussi.
Comme ce troubadour qui un jour a dit que "la vie est trop courte pour être petite", je m'en retourne faire un grand somme pour songer à la façon la plus élégante de tourner tout cela.
Et j'escompte vous retrouver aussi assidus sitôt que je serai prêt.
Nous pourrons ainsi ce récit entamer.
Et quelques autres mets selon ce que chacun aura apporté.
Je vais donc m'assoupir tout de suite sous ce bel arbre aux pieds moussus, tel un hobbit très vieux qui aurait confondu confort et immobilité, créature échappée d'un conte d'un autre temps.
Nous ne commencerons que lorsque vous serez tous là.
Ne soyez donc pas pressés, ne vous hâtez donc pas.

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*prépare son duvet de séraphin irl pour se rendre à l'asile de Monfizban, bien pire que celui l'autre fou au chapeau*
*commence à songer à ses PNjs tel Dany Moon le sélénite taquin inspiré de...*
*essaie déjà de justifier son titre ridicule avec une histoire de serpent de mer miniature à venir*
*casera aussi les grenouilles géantes, oui oui, surtout les grenouilles géantes*

Re: Voyage en micro Nessie

Par Kaital Ylis le 18/2/2002 à 1:25:27 (#960912)

Provient du message de Yodavid
*casera aussi les grenouilles géantes, oui oui, surtout les grenouilles géantes*

Les géants sont bien plus intéressants lorsqu'ils sont des lapins, ti bout d'chou, crois-en en moi expérience.
Les lapins géants, là est là clef.

Splotch, conseiller somnifère.

Par Alexie Shadow le 18/2/2002 à 1:41:21 (#961059)

mouarf..j'aurais toujours du mal a me faire o nouveau nom de splotch....

sinon g hate de vouar l'histoire ;)

*lis l'histoire*

Par Fizban le 18/2/2002 à 5:23:54 (#961981)

C'est fort interessant messire Chou...
Cependant j'aurais une question... alors ? qui est réelement votre maman, vous qui avez joué dans cette fameuse pièce d'armure gloire et xp ? Pour ma part, n'ayant eu qu'un petit rôle d'une seule tirade, je n'ai pas eu accès au script.

Fiz
*se prepare à accueillir en son Monfizban, messire Chou en guest Star*

Par Katrina le 18/2/2002 à 13:24:44 (#964276)

Il est si beau, Yodavid chouchou !

*Yeux en forme de coeurs* :amour:

Hi hi hi !

Même qu'il m'a promis de me faire des papouilles :p

Hi hi hi ! Bande de jaloux ;)

Par Landri MdS le 18/2/2002 à 14:24:59 (#964777)

Oula!
messieurs, mesdames on sort du post ..oui par là..non sans exceptions à part Katrina et David, hop tout le monde dehors!
*ferme la porte derriere lui en ricanant*
sacré lui!

Par Yodavid le 18/2/2002 à 22:20:20 (#968906)

*sort vite pour échapper à Katrinana et ses coeurs-lasso en fumée rose, esquive un Fizban sautant partout avec un chapeau ridicule, un Landri au sourire torve, Splotch déguisé en VRP qui cherche à lui refourguer des lapins géants sortis d'un tout petit chapeau de femme qui doit appartenir à Mabelle pour se retrouver enfin à l'abri, chez lui*
*saute alors dans la piscine de chocolat dans sa salopette en gaufrette et en regardant un nuage de lait descendre pour délayer le tout en songeant combien tous ces gens sont fous*

Par Yodavid le 19/2/2002 à 15:19:30 (#975193)

Les premiers jours du voyage furent plutôt paisibles.
Le babillage perpétuel de l'enfant laissait croire aux moins hardis des adversaires qu'une troupe entière était en marche.
Quand à ceux qui osaient approcher plus, ils jugeaient illico qu'un vieil homme et un enfant, voilà qui était trop beau pour être vrai.
Et suspectant qu'il y avait là haruspicien sous rocher, ils tournaient brides (pour les plus riches d'entre eux) ou talons (pour ceux qui avaient toutes leurs jambes).
Nos deux voyageurs jouirent donc dans un premier temps d'une paix royale.

" - Comment que vous êtes arrivé chez nous msieur? Vous m'avez jamais dit.
- Eh bien disons qu'on m'a fait miroiter loin de mes terres trésor plus grand que ce que je possédais déjà. C'était bien évidemment une ruse pour s'emparer de mon trône pendant mon absence. Cela m'a fait réaliser combien parfois on s'évertue à aller chercher au loin le bonheur qui se tient juste à côté, à portée.
- Ah ben je suis pas d'accord avec vous msieur. Le miel de derrière la colline, il était meilleur que celui de notre voisin. Et puis...
- Certes, certes... Hmm, puisque on parle d'abeilles. Nous approchons d'un marais je crois.
- Absolument !
- Il y aura des moustiques?
- Fées qui piquent
Comme des moustiques
Fées sélénites
Ensuite filent vite
- Pardon?
- C'est une comptine pour de rire. Puis même s'il y a des moustiques, on a un tonnelet de citronnelle pour barbouiller nos salopettes.
- Oui, nos salopettes...
- Elle vous va très bien celle de papa au fait.
- Ahem, oui oui, bien sûr. Donc pas de danger dans le marais?
- Bha non, rien que des grenouilels géantes comme ça à la rigueur.
- Des greno... Euh, je reviens tout de suite."

Et il s'évanouit à la vue du batracien surdimensionné.
Il devait expliquer plus tard qu'il avait ainsi pris de l'avance et un sérieux avantage en cas de rencontre d'un ennemi plus dangereux plus tard, tel un nécromancien, devant lequel il ferait alors valoir son évanouissement d'avance, gardant donc toutes ses capacités pour cet affrontement oh combien plus dangereux.
Bref, la chochote tomba sur le sol humide dans un "floc" qui ouvrit le débat.

" - Crôôôôôôa pa, crôôôôôa pa
- Bonjour madame la grenouille.
- Crôôôôôôa pa
- Et ils veulent se battre avec vous vous dites? Parce que vous leur faites peur?
- Crôôôôôôôôôôa pa
- Bah oui, vous êtes gentille pourtant, moi non plus je ne comprends pas."

Ainsi la grenouille expliqua-t-elle au petit bout de chou croquignolet et au roi qui avait su vaince sa frayeur première (en moins de dix essais, ce qui en faisait un roi parmi les pluscourageux qu'Althea ait comptés), qu'elle et ses semblables connaissaient depuis peu des temps troublés.
Le successeur de notre bon roi, non content de déclarer la guerre à la colonie sur le témoignage d'une pauvrette apeurée (une grenouille grosse comme un poney qui veut jouer, il faut bien admettre que ça a de quoi choquer), semblait aussi vouloir s'allier au sorcier des marais.
Celui-ci, arrivé il y a peu, avait bâti sa tour en une nuit et la plus vaillante grenouille du clan, qui avait osé s'aventurer dans la tour, jamais n'en était ressortie.
Or les grenouilles ne demandaient qu'à vivre en paix.

Comment avec un peu de sagesse et beaucoup de gentillesse la lumière fut faite sur cette affaire, le roi rétabli dans ses fonctions et l'usurpateur détrôné serait trop long à vous conter ici dans le détail.
Mais vous devez savoir que grâce au don des langues du petit enfant (c'est moi qui écris donc c'est moi le héros, na !), le dialogue fut ainsi possible et le combat évité.
peu de temps après ça, une grande fête réunit les humains autour d'un concours de magie.
Les tours et illusions s'enchaînèrent.
Il y eut ce récit épique dont chaque détail apparaissait dans les airs devant le conteur pour mieux illustrer son propos, grâce à une mémé rebouteuse à qui on ne connaissait pas ces talents.
Le public eut droit aussi à un dragon d'eau modelé dans la rivière ceinturant la clairière, à des globes de lumière disposés ça et là pour éclairer ladite clairière. Et ce grâce aux charmes d'une enchanteresse de passage.
Puis vint à paraître le supposé nécromancien des marais, tenant en laisse la dernière des grandes grenouilles, comme il l'expliqua en entrée de sa démonstration.
Ce prêtre qui se prétendait garant de l'équilibre expliqua longuement que ces monstruositées n'auraient jamais du exister. Il avait d'ailleurs pris grand soin de leur redonner leur taille originelle, une par une (voilà pourquoi cette fameuse nuit où avait disparu dans la tour leur plus fameuse chasseuse, les grenouilles géantes restantes n'avaient pas vu resortir leur congénère, redevenue une "vulgaire" grenouille commune).
Et dans un "poc" de son marteau magique sur la tête de la dernière grenouille géante, il termina son oeuvre.
Oh bien sûr il dut ensuite s'expliquer avec Brehan descendu en personne de la réduction de son gibier maison.
Alors certes ces grenouilles s'étaient échappées d'un bond du bosquet que Brehan avait créé et peuplé d'animaux à sa dimension (ben oui, un lapin ordinaire ce n'est pas un challenge pour Brehan, dieu de la chasse, il lui faut des "renards-éclairs", des cerfs aux bois plus durs que la plus runique des lames ou bien encore des grenouilles géantes, sans quoi ce n'est pas drôle -merci aux terres Balafrées, univers pour Donjons et Dragons 3ème édition, pour l'inspiration-), mais ce n'était pas une raison! Non mais !
Mais le numéro qui emporta le coeur du public, ce fut le sourire d'un enfant.
La magie, parfois, ça peut être tout simple.
Mais bon, ceci est une autre histoire.

Par Enthymion le 19/2/2002 à 16:03:18 (#975505)

http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif

*s'incline devant le bambin* (mais pas trop, j'ai mal au dos hein)

Commentaire

Par Kaital Ylis le 19/2/2002 à 16:56:02 (#975936)

D'accord avec l'Enthy, sauf sur le point du lapin, qui ne semble pas être géant dans cette histoire. Et quitte à paraître lourd, je tiens à rappeller que c'est important un lapin géant, dans une histoire. Il rajoute une magie spéciale... le lapin... géant...

Splotch, géant, mais uniquement dans son esprit.

Par Enthymion le 19/2/2002 à 17:20:11 (#976136)

*donne une carotte (:p) à Mabelle*

Tiens, va rapeller ton lapin :p :D :p

*sort* :monstre:

Par Darhtagnan-MdS le 19/2/2002 à 22:27:08 (#979068)

Un petit théatre charmant... Je veux une maison dedans, et un jardin ... avec un carré de légumes, quelques salades, peut être des pommes de terre, et deux buissons ou le framboisier discute avec le groseiller ... Un arbre à miel, peut être, si j'arrive à degotter quelques graines ... un passage ombrageusement couvert par la cime d'une haie de chênes touffus, quelques raies laiteuses seulement traverseront ce toit cui-cuitant et craquant en rythme, pendant que les brins d'herbes danseront sur le glouglou de la petite ondine qui serpente entre les roseaux... on délimite mon enfance par une petite barrière d'un blanc cassé..., je voudrais aussi une vieille grange, ou je pourrais à loisir forger casseroles et alambics, et réparer les betises des complices de bout de chou... Ho, je sais, on va me dire que cela jamais ne tiendra sur une scène, qui plus est si elle est deja occupée par une mare, un vieux roi et un poney. Mais...mais je pense que si l'on se sert un peu, cela donnera un fort joli tableau.

Il faudra enfin, ultime et gourmande requete, quelques sièges a bascule, a installer sur le gravier de la cour...

hoo, on sera bien, hoooo oui, on sera bien, tous ensemble, à siroter quelques verres, à discuter du bon vieux temps, à tirer sur notre pipe et à admirer le soleil jouer avec les goutelettes ambrées de la bièrique condensation...

Hoo oui, ca sera bien ...

*se reveille*

*soupire*

Par Esquisse le 19/2/2002 à 22:38:11 (#979163)

:lit: et se réjouit

*I got headaches and toothaches and bad times to loooooooovvvvvveeeee youuuuu !*

:confus: :monstre: :doute: :cool: :confus:



:aide: :rasta: :monstre: :aide:

Par Yodavid le 20/2/2002 à 17:17:21 (#985427)

Pendant ce temps-là au chevet de Darkfang...
Le dragon tamise autant qu'il lui est possible sa voix phénoménale pour ne pas assourdir la fée qui s'active à son côté.
Elle tient soulevée une écaille qui ne tient plus guère que par sa partie supérieure.

" - Il n'en aura plus besoin pour dissimuler là des cookies.
- Il serait devenu moins gourmand?
- Oh que non !
- Alors je vais tâcher de vous recoudre de mon mieux...
- Ca ne sera pas la peine, vous êtes gentille. Vous ne finiriez-pas.
- Vous partez?
- Moi non."

La fée regarde alors sa main, l'herbe tassée de l'enclos au travers...

" - Les enfants de l'orphelinat...
- Ne vous inquiétez pas pour eux."

Ils sourient.
Le faciès du dragon semblerait un mauvais présage à tout assaillant ignare en temps normal, mais là il sourit.

" - Les petits rêves s'estompent.
- Place aux grandes espérances.
- Qui ont bien besoin d'espace."

Quelque part sur Arakas, un guerrier-loup avance.
L'île maudite s'apprête à entendre la musique de lames qui chantent.
Le matin se charge de printanières fragrances.
Le coeur de la vie sait se multiplier pour résister, cette vie qui toujours nous enchante.

" - Vous en savez quelque chose.
- Oui..."

Et du bout d'une griffe, sans avoir l'air de forcer le moins du monde, dans ce matin brumeux qui a tout l'air de n'être qu'à eux deux, le dragon fait dangereusement plier la grille de l'enclos.
Puis il pose sa tête sur ses pattes avant croisées sur le sol humide.
La jeune femme qu'on distingue désormais à peine lui dépose un baiser au-dessus de l'oeil gauche.

" - Au revoir joli volume de cuir et d'écailles. Ils sauront un jour que le dragon peut être d'or même si la cuirasse ne l'est pas. On ne vous fera jamais rentrer sur une étagère de toute façon.
- Tant qu'il ne me faut pas leur montrer mon ceur pour les persuader... Hey..."

Dans la brume devant lui, un sourire continue de flotter.
Un sourire merveilleux, la porte d'une dimension fabuleuse...
Puis lui aussi s'estompe, donnant à voir, la brume se levant peu à peu, des bribes d'Althea.
Parce que la vie qui vaut la peine sera toujours ici-bas.

Et quelque part ailleurs encore dort un rideau qui n'a encore jamais servi, tissé de fils de lune.
Le seul rayon de soleil qui perce à travers l'abri vient jouer avec l'étoffe, s'y lover, s'y blottir...

N.B. : à suivre "Vol au-dessus d'un nid de nounous", qui verra enfin l'apparition du micro Nessie (et non du micro Messie) et la fin du voyage du pitchou.
Poutoudoux à tous.

Par Yodavid le 21/2/2002 à 13:54:11 (#992834)

Après avoir pris congé du roi, qui insista pour lui fournir une escorte, le petit enfant qui inspira à un barde local ses "Contes des mille et un cookies", fit valoir que le petit serpent de lac (bon, soit, serpent d'étang) qui les suivait depuis la mi-parcours, ferait une bien suffisante escorte.
Ensemble ils s'envolèrent donc (une sorte de serpent volant d'étang en étang, encore une curiosité de la nature) et vinrent notamment à passer au-dessus d'une ferme fortifiée où le petit choisit de se ravitailler.
Voilà qui devait rester dans la mémoire du petit comme le "vol au-dessus d'un nid de nounous".
Mais nul n'en est encore revenu pour conter ce qui s'y est passé et seule cette information a filtré donc rien rien rien, vous ne saurez rien.
Sinon que Bout est arrivé au bout...

P.S.H.R.P. (*a essaye désespérépment de refiler ce background à un de ses persos mais aucun n'en a voulu*) :
Ne me demandez pas à quoi ça rime
Ce n'est pas de la poésie
Moi j'avais visé les cîmes
Et puis à la clinique y a plus d'ordi
C'est même pas sur une colline
Les seules étoiles sont dans nos têtes
Puis c'est si vieux qu'on dirait une ruine
Et on y fait jamais la fête
Mais heureusement on est nombreux
Même si on peut pas communiquer
Même tout seuls, on est heureux
Dans nos cellules capitonnées
Chacun tout seul avec sa multitude
On s'amusera bien
La voilà notre altitude
Faire un rêve d'un rien
*bon à enfermer*
*sauf que claustrophobe*
*mais bon...*

Par Katrina le 21/2/2002 à 16:45:33 (#994248)

*Admirative* :amour:

Il est trop, notre Yodavid !!!!!

Trop quoi ? Trop TOUT !!!

*Fond comme une glace au soleil*

*Le voit lui sourire*

*S'évanouit de bonheur* :rolleyes:

Par Yodavid le 22/2/2002 à 13:11:56 (#997841)

*va pour la secourir mais s'évanouit devant sa beauté*

(la suite est dans le message pour la ziairelle ;+)

Aïe had a dream...

Par Yodavid le 27/2/2002 à 16:40:45 (#1035439)

*grignote une pomme au cookie*
*regarde autour de lui de ses grands yeux brillants de curiosité* (brûlants, il trouvait que c'était pas agréable alors j'ai modifié le texte)
*une fois la pomme terminée et les pépins enterrés, se met à fredonner*

Etre gourmandé c'est pas bien
Mais être gourmand si
Galopin galopant
C'est grâce à mes cookies
Que j'avance si vite
C'est mamie qui le dit
Avec Katrinana
Ou bien msieur Touanou
On va faire un malheur !
Enfin un bonheur
Pis si ça suffit pas
On recommencera
Nom d'un péca !

Hi hi, je l'ai entendu dire à un monsieur qui passait la nuit à la maison.
Il a dit qu'une maison du menu peuple de Lighthaven, ça irait bien pour une nuit aussi.
C'est vrai qu'on est pas bien dodus. Mais courir ça fait perdre des cookies aussi. Le sac sur le dos, s'il est pas bien attaché, on en renverse.
Il ya un autre monsieur qui nous a parlé d'un péca qui s'appelait Sorry.
J'ai commencé par lui demander pourquoi péca et il a répondu que c'était parce que y avait qu'à pas.
Bizarre non?
Et puis on a aussi eu droit à l'histoire du pirate taquin, un pirataquin quoi, qui avait baptisé son vaisseau la Fatalité.
Le monsieur il a dit qu'avec un nom comme ça c'était pas un navire mais une barque et que la preuve c'était qu'il n'avait pas d'éperon à la proue.
J'ai pas compris.
J'ai juste retenu que le pirataquin il avait fait ça rien qu'en pensant à ses proies, au moment où ils verraient son navire fondre sur eux et diraient "la fatalité nous rattrape".
Ben il paraît qu'il s'est rattrapé lui-même mais ça non plus j'ai pas compris.
Ah pis il y a eu aussi l'homme à la cape fermée, au visage fermé, celui dont les gens ils disent "aussi rare qu'un sourire sur le visage de..."
Zut, j'ai oublié son nom mais il paraît que dire ça ça veut dire que la chose ben elle arrive jamais.
Et donc il y a un autre monsieur qui a voulu se moquer je crois alors il a chanté ça :

Ils ont l'art d'oublier
Jusqu'à leurs propres traces
Ils ont l'art de ne pas rêver
Pour que d'eux on se lasse
Ils ne sourient jamais
Leur souvenir dans les coeurs et les esprits est fugace
Mais au fait, de qui on parlait?...

Là il a regardé le reste des gens en riant et j'ai juste entendu le mot "ranger" mais j'ai pas bien saisi pourquoi il parlait de ranger.
En tout cas les gens ça les a fait rire.
Ils sont étranges ces grands des fois.
Sauf mamie. Mamie elle m'a dit qu'il faut pas pleurer les morts parce que sinon la barque sur laquelle ils sont elle a de l'eau du coeur sous elle et elle s'éloigne. Alors que si on ne pleure pas, la barque ne s'éloigne pas. On fait la fête et il paraît que ça peut même attirer le défont.
Comme si les gens qui partent passaient leur temps à défaire des choses.
A moins que ce ne soit une punition.
Je sais pas moi, les grands ils...
Gogoniant, les cookies !

*une odeur de brûlé se fait sentir et se permet même de picoter les nez, de sa petite aiguille*
*s'élance vers la maison*
*devant celle-ci, un homme à la mine fermée regarde divers parchemins mais ne trouvant apparemment aucune harmonie aux motifs, il saute par-dessus un clayonnage attendant d'être paré pour le printemps, sous la surveillance de choucas paisibles, puis s'éloigne à travers champs en direction de la ferme aux gens exceptionnels* (dans Mary à tout prix, film ô combien éducatif, on peut lire à un moment sur le flanc d'une camionnette destinée au transport des handicapés moteurs et/ou mentaux Centre pour personnes exceptionnelles, j'ai trouvé ça joli)

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Assurances Le Phenix
Avec nous pas de riquses
Vot' maison qu'a brûlé
On va vous la rel'ver
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P.S.Pré.Irl : je ne suis pas un cookie dans la vraie vie

Par Yodavid le 1/3/2002 à 10:50:49 (#1043277)

Des frissons le parcourent.
Certains se sont perdus alors ils sont les derniers à le quitter.
Là haut sur sa branche, enfin plutôt sous, mademoiselle tout-à-l'envers la chauve-souris le regarde l'oeil piteux.
La pauvre n'a plus ses ailes.
Elle les lui aurait bien données pour le réchauffer sans ça.
Mais un autre en avait besoin.
Maudit soit la magie qui empêche de voler...
A travers la fenêtre de la cuisine on peut apercevoir le privé de sourire, la privée de sommeil et d'ailes.
Et ils sont toujours là.
Mais qu'est-ce qui les retient donc?
La gravité, oui, certes.
Mais encore?

Pendant ce temps-là dans la petite cuisine, une mémé raconte à une troupe d'enfants le conte selon lequel Théodort devint roi par là où il avait pêché.
Quelle idée aussi d'employer des mouches tsé-tsé, tss tss.
Et donc...

*grogneur*

Par Darhtagnan-MdS le 1/3/2002 à 12:22:15 (#1043704)

*grogne*

grmmbll..

ET DONC ? ....

*sent qu'il va enfermer le yodavid au sommet d'une tour, le nourrissant uniquement en echange de la suite de ses histoires.*

Par Merry le 1/3/2002 à 12:31:58 (#1043735)

Un mot:
Féerique
(Oui, ça fait 3 mots ... enfin 8 maintenant. Euh, plutôt 11. 15 ? Bon enfin merci, c'est magnifique.)

*extasié*

Par Fizban le 1/3/2002 à 15:55:20 (#1044519)

WWWooooooWWW

C'est très zouli tout ça...

Fiz, adorateur des zoulies zhistoires...

Par Yodavid le 4/3/2002 à 17:47:16 (#1062383)

Et donc RIEN !
Le générateur de textes féériques est en panne.

*passe sur celui d'excuses*

Sire De Guep tient à vous présenter ses plus plates excuses. Elles devaient être rondes mais il s'est assis dessus tel un hurluberlu sur des cookies et...
Oh non, tout est mélangé.
Acepterez-vous un simple merci du fond du coeur pour patienter le temps que je répare tout ça?
*commence à foncer les traits des lettres de son clavier en carton, devant son écran qui n'est autre que la fenêtre donnant sur la cîme des arbres et un bout de prairie*

Comme l'a dit un grand mage aux vêtements ni tout blancs ni tout noirs, "Tout ce que vous avez à décider, c'est quoi faire du temps qui vous est imparti".
Alors, z'avez pas mieux à faire que de lire des bêtises sur un écran?
Filez donc car, comme l'a dit un autre illustre personnage (ce que les gens sont bavards tout de même), "L'amour est la seule illusion qui vaille la peine..."
Allez zou !
Je ne veux plus vous voir traîner près de mes messages !
Sinon je truffe les alentours de cookies, enfin je cookite les alentours de cookies.
Parlons un peu français correctement deux secondes.
Et puis merci pour les gentils mots.
"Des mots en l'air pour les oiseaux" (merci Fizzy pour la rue qui est à nous, un groupe gouailleur sympa comme tout), des mots qui font remonter les messages.
C'est déjà ça.
--------------------
David, lanceur de roquettes sur pizza et de concepts sur serveur, avec un bonheur inégal, cookie dingler

:D

Par Fizban le 4/3/2002 à 21:08:58 (#1064035)

Fizou, qui n'arrive pas à se connecter...

La vie est bleue.

Par Merry le 5/3/2002 à 9:36:04 (#1065631)

Oui, j'accepte.
Oui, je dois avouer que je n'ai que ça à faire. (à cette heure-ci en tout cas parce que bon .. hein. Faut pas charrier quand même.)