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La libération ou l'assassinat d'un père.
Par kitiara Ryu le 9/2/2002 Ă 21:47:10 (#895482)
Le tatouage ornant mon avant bras et s’étendant sur tout mon corps la nuit devenait vraiment une plaie. Seul mon Dragon me protégeait de son influence. Je trouvais ridicule de me réveiller en pleurant du sang et brisée dans ma chair.
Je n’ai jamais été à plaindre. Et ce seul petit point sombre de ma vie allait cesser. Aveldel Soth, notre père devait mourir.
Je suis partie sans savoir où chercher, un peu à l’aveuglette. Mais quand je cherche une proie je la trouve. Il ne m’a pas fallu plus d’une semaine pour mettre la main sur l’Exécuteur. Une semaine à ruminer sans cesse ma vengeance, le moyen de l’aider à satisfaire son Dieu dans la mort et la souffrance. Le moyen de nous libérer Heresielle et moi.
Je me suis enfin retrouvée face à lui. Grand Néphi au port altier et au regard noir.. comme le mien au réveil. Un regard sans compassion, débordant de haine. D’une voix forte il me dit qu’il était fière de moi et que je revienne enfin à lui pour servir le Maitre. Servir le Maitre au sein d’un Ordre… Je lui ris au nez pour seule réponse.
Sans ajouter un mot, Aveldel sut la raison de ma venue. Je voulais sa mort. Et se serait ma plus belle bataille, peut être ma dernière je le savais. Le nécromant entame la danse de mort avec moi. Il maitrisait l’Art Sombre à la perfection mais …
Je ne me suis jamais sentie aussi légère qu’à ce moment là . Mes Ailes me servaient comme jamais, mon armure me collait comme une seconde peau, mon bouclier et ma lame étaient des parties de moi. Et toutes les leçons données par Tengu étaient en moi… Mon mari était avec moi à ce moment là . Je ne devais pas perdre, pour mes enfants, pour ma petite sœur mais surtout pour lui…
Aveldel s’épuisait vite, son grand âge se faisait sentir de plus en plus. Mon corps malgré la douleur et la faiblesse continuait sa danse.
Une estocade finale suivi, ma lame s’enfonça brusquement dans un de ces yeux sombres. Un cri, un moment de faiblesse et cela me suffit pour lui planter la dague dans le cœur. Bien profondément…
Je tombais épuisée au sol, à côté du cadavre encore chaud de mon père, le sourire aux lèvres.
Je me réveillais quelques heures plus tard… Un changement étrange se fit sentir en moi. Je n’avais pas rêvé et je n’étais plus fatiguée. J’enlevais mon armure pour regarder mon bras. Là rien.. plus de tatouage. Et je maitrisais ma soif de sang.
J’étais enfin ce que j’aurais toujours dû être. J’étais libre et Heresielle aussi. Libre d’aimer, de détester, libre de vivre. Je ne devais plus contrôler mes pulsions et mes ailes étaient enfin miennes. J’étais prête à servir mon Dieu, à servir Ogrimar.
Mais avant j’ai un mari et des enfants à unir de nouveau. Et une sœur à protéger d’elle même tant que cela m’est encore possible.
Si j’ai laissé mon pendentif à ma petite sœur, c’est pous qu’en cas d’échec Aveldel ne puisse pas retrouver Heresielle. Rien n’est jamais acquis telle est ma devise.
Mon retour nÂ’est que broutilles sans importances. Ma vie va changer. Et je lÂ’attend Ă bras ouverts.
Par Ethel Tvar le 10/2/2002 Ă 0:08:08 (#896392)
Par Snoopy le 10/2/2002 Ă 0:24:25 (#896471)
Par John Wyvern le 10/2/2002 Ă 1:11:48 (#896594)
Par Korben le 10/2/2002 Ă 1:12:42 (#896596)
Par Ethel Tvar le 10/2/2002 Ă 13:45:58 (#898302)
alors petit post tu remontes illico presto !
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