Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Quies > Souvenirs d'enfance.
Souvenirs d'enfance.
Par Arta Rhéo le 5/2/2002 à 6:58:55 (#863020)
Cest dans un petit village au bord dune falaise que je suis née, de ce village, je me souviens essentiellement de la maison familiale, un peu en retrait, je me rappelle du lierre sur les murs de pierres, du grand arbre en-dessous duquel il faisait bon se coucher à labri du soleil, je me souviens du puits aussi, ou tous les matins jallais puiser de leau avec ma mère
Mon père était bûcheron, autant que je me souvienne il était grand, et costaud aussi avec ses larges épaules
il était le plus beau des papas aux yeux de la petite fille qui le contemplait sans cesse
la journée était rythmée par les coups de hache quil donnait dans la forêt, mais il était strictement interdit de le suivre dans les bois, on nous racontait que les arbres se jetaient sur nous exprès
Ma mère quant à elle soccupait de ma grande sur Déesse et faisait avec bravoure les multiples tâches domestiques
Après ma naissance elle tomba gravement malade, depuis je culpabilise encore, dire que tout ca est de ma faute
Cest sous forme de quelques anecdotes que je vais vous conter mes souvenirs, afin de vous livrer mon enfance telle quelle fut, la vie dune fillette, avant de devenir ladolescente puis la femme que je suis.
1. Le secret de larbre.
Mon enfance est marquée par tous les petits jeux que ma sur inventait, les courses dans le jardin, les galipettes dans lherbe du jardin,
des rires me reviennent en mémoire, des éclats de voix
laprès-midi quand le soleil nous épuisait, nous nous reposions sous le grand arbre avec ma sur, lune étreignant lautre, nous regardions ensemble les branches du bel arbre, les feuilles qui dansaient au bon plaisir du vent
on se laissait peu à peu gagné par la rêverie, Déesse me racontait de belles histoire, parlant delfes et de fées
tandis que les rayons du soleil nous éblouissaient, apparaissants entre les branches dodelinantes de larbre
Une nuit, alors que nos parents étaient couchés, Déesse me secoua. Elle voulait me montrer quelque chose mais : « Chut ne réveille pas papa et maman ! »
Mi-inquiète, mi-curieuse, je lai suivit et elle memmena dehors près de larbre
« Ecoute » me dit-elle. Au début je nentendis rien, mais elle insista, et au bout de cinq minutes jentendis moi aussi. Cétait comme une douce mélopée, mais juste un murmure, comme si cela venait de très loin, au début nous avions crus que cétait un homme qui au loin chantait au coin du feu, mais en tournant autour de larbre , on se rendit compte que la musique semblait sortir du grand arbre lui même
Intriguées, on se rapprocha doucement, nos pieds nus dans la froide rosée nocturne, on mit loreille sur le tronc et là on entendis les paroles fredonnées par une voix grave et douce à la fois :
« Douce nuit, douce famille,
Près de moi tant damour ,
Le père, la mère et ces deux petites filles
Me rendent heureux chaque jour
Quel plaisir, quelle joie
De les voir jouer, chanter et rigoler
Et quand fatiguée elles sont là près de moi
Je pleure de tant aimer
Douce vie, douce bohème
Entendez cette chanson
Et donnez à moi-même
La parole ce grand don »
On ne comprit pas bien toutes les paroles de cette chanson, mais on prit peur et on senfuit en courant regagner notre lit. Le lendemain, nous nosâmes pas en parler à nos parents, et nous sommes restées jouer loin de larbre, nous avions même dérogé à la tradition en faisant notre sieste par terre à lombre du puits
Durant la nuit suivante, jai entendu un bruissements étrange à la fenêtre, mal réveillée, je me suis levée, et jai été regardée par la fenêtre, quelle ne fût pas ma surprise en voyant le grand arbre en face de moi, frottant mes yeux quelques fois, je pensais quil allait retrouver sa place et que ce nétait quun rêve, mais non, il était bien là tout près de moi, je mempressa de réveiller Déesse, et on se rapprocha à deux de la fenêtre
« Bonsoir » entendit-on.
Nous nous sommes regardés, intriguées, puis en cur nous avons répondu « Bonsoir », le grand arbre se pencha vers nous et commença a nous parler, nous expliquant que la Lune lui avait offert le don de la parole pour quavec nous seules il puisse converser, depuis ce soir là, on revit larbre plusieurs nuits, ce fût lui qui nous raconta les histoires dailleurs, les histoires des autres, lui qui mit en nous le goût de laventure et celui de la découverte. Et laprès-midi quand nous allions faire nos siestes, il nous berçait de ses douces chansons
.
Par Arta Rhéo le 5/2/2002 à 7:01:17 (#863025)
....je vous avais dit que je m'y mettrais....
Ma signature pour faire joli:
Par Persianne le 5/2/2002 à 7:06:08 (#863036)
Par Olander Utalm le 5/2/2002 à 10:14:48 (#863524)
Par zdravo le 5/2/2002 à 15:20:59 (#865237)
( :lit: ) ;)
Par Arta Rhéo le 5/2/2002 à 19:16:21 (#867084)
C'est pas parce que j'écris la suite que vous pouvez pas commencer à critiquer hihi :p bande de hrp :p
Par Persianne le 6/2/2002 à 11:30:32 (#871772)
pis heu...suis po hrp :p :p
Par Helcarendil le 6/2/2002 à 11:40:34 (#871822)
Par Ansi 2 Keyl le 6/2/2002 à 11:49:57 (#871872)
Provient du message de Arta Rhéo
:lit: Ecrit la suite... :lit:
C'est pas parce que j'écris la suite que vous pouvez pas commencer à critiquer hihi :p bande de hrp :p
Aucunes critiques ! Rien à dire !
Hop hop hop !
:merci: :merci:
Tu commence fort Arta ! ;)
*poutoux* Arta
2. Le mystère du vieux puits.
Par Arta Rhéo le 7/2/2002 à 1:10:36 (#877784)
Laprès-midi, cependant, alors que jétais assise sur le banc contre la maison, Déesse sapprocha, lair perturbé
« Viens, me dit-elle, jai fait une bien étrange découverte. » Intriguée je la suivit, et elle memmena près du vieux puits.
« Ecoute, murmura-t-elle en criant bien fort : Coucou . » Quelques secondes sécoulèrent et je croyais déjà à une farce de sa part, lorsque tout à coup, une voix caverneuse répondit : «Coucou ! »
.
Cette voix venait du fond du puits, leau était pourtant claire et javais beau me pencher, je ne voyais personne
apeurée je courut me réfugier près de ma mère affairée à la cuisine. Malgré son insistance, je ne me résolut pas à mexpliquer, ne souhaitant pas trahir la confiance de ma grande sur.
Pendant une longue période, je mapprochais du puits en faisant toujours le moins de bruit possible, puis me hissant tant bien que mal sur le bord du puits, je criais ce mot magique : « Coucou ! », sans attendre la réponse, je menfuyais assez loin pour nentendre celle-ci quà labri sous le grand arbre. Cest à cette époque que mes liens avec larbre se renouèrent, et il me conta des milliers dhistoires étranges de ce genre : puits enchantés, armoires ensorcelées, animaux parlants,
Une de nos premières idées était quil sagissait dun poisson doué de la parole, après tout larbre avait bien obtenu ce don lui aussi
Les pieds dans la neige, je restais de longues heures sans dire un mot au bord du puits, espérant voir un poisson, dentendre une voix et de comprendre finalement doù sortait les paroles que nous avions entendu
A lépoque je ne comprenais pas les fous rire de ma sur qui me regardait faire, ni les sourires et clins dil de mes parents lorsquils passaient à côté de moi
Je finis par me douter quils connaissaient ce mystère et ceci me donna la patience de savoir, de comprendre par moi-même ce qui se tramait dans ce puits.
Alors que la neige fondait et que le printemps faisait apparaître les premiers bourgeons, je perdit patience. Métant approchée du puits, jentrepris descalader la margelle
je me suis penchée dangereusement et me suis sentie glisser doucement. Tout en me débattant pour retrouver léquilibre, je suis tombée, tête la première,dans leau glaciale
Je descendis profondément dans le puits, la lumière devint rare et mes poumons commençaient à se remplir deau , à moitié inconsciente, jentrevis une silhouette
puis plus rien
.
Quand je me suis réveillée, jétais dans mon lit, sous une montagne de couvertures, ma famille était là, attendant anxieusement mon réveil. Plus tard dans la journée ma sur me raconta comment notre père avertit par ses cris plongea dans le puits et me sortit de leau
Ma sur toute gênée voulut mexpliquer la blague quelle mavait faite, et entrepris de minculquer ce quétait lécho, jeus beaucoup de peine en apprenant cela, mais cette expérience unique mapprit que tout nest pas magique, cest à cette époque que jai compris la différence fondamentale entre magie et nature, entre physique et métaphysique
..mais je mégare
.
Suite à cet incident, jeus une longue conversation avec mon ami le grand arbre, et quelques jours plus tard, je suis allée discuter avec ma sur, en lui racontant que lécho nexpliquait pas tout, la voie ne répétait pas, elle répondait
Amusée et sûre delle, elle me suivit jusquau puits, je me mis à crier : « Bonjour vous allez bien ? »
la voix répondit : « Oui, fort bien et vous même ? »
après plusieurs essais, ma sur égarée senfuit affolée avertir nos parents
Jamais depuis , la voix na fait autre chose que de répéter docilement ce que nous criions
et ma sur napprit que très tard les conversations que jeus avec larbre.
Le remerciant de son aide, il me dit avec un grand sourire que cétait dame Lune quil fallait remercier, et depuis cette époque, un gros poisson tourne en rond dans notre puits enchanté.
Par Arta Rhéo le 7/2/2002 à 1:16:53 (#877805)
C'est la période de l'enfance marquée par l'innocence, la candeur, la paix et la famille, cependant (et oui, je n'ai pas encore terminé cette période), tout n'est pas rose, il y aura aussi quelques anecdotes différentes...
Tout ca pour vous situer un peu mieux...
Je voulais commencer avec un élan de fraîcheur sans en faire trop non plus...
Je suis plus qu'ouverte aux critiques, d'habitudes j'en redemande...
Bonne lecture :lit:
:amour: Arta Rhéo :amour:
Par Ansi 2 Keyl le 7/2/2002 à 10:28:29 (#878076)
Par Sméagol Rhéo le 7/2/2002 à 21:36:09 (#882476)
Bravo !
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine