Post réservé aux sonnets

Par *Dolly Ezeil* le 31/1/2002 à 15:30:52 (#825224)

Garou, j'ai fait mon premier calligramme :) Merci encore :) mais je ne peux le dévoiler, ne l'ayant pas encore scanné.

Donc voici une série de sonnets pour les accompagner, que vous pourrez bien sur aussi critiquer :)

Troubles en toi

Quand je répand du noir tu m’apportes la nuit,
Cachant la lumière qui me voile des cris.
Tu crois que le sombre seulement je chéri
Et éteins la lune, Seul espoir dans ce bruit.

Quand la soif me saisit tu mÂ’apportes un biscuit,
Ne lisant dans mes yeux que mon corps dépérit.
Tu crois que mon ventre exécutera le tri
De ces vils solides qui l’auront tôt détruit.

Quand pénétreras-tu la voie de ma raison,
Pour y puiser enfin mes copieuses attentes ?
Quand me combleras-tu à toutes les saisons,

Quand découvriras-tu que je suis un oison,
Qui a pour songerie, une candide entente ?
En dépit de cela, chaque instant je patiente.

Par Shammana Delyn le 31/1/2002 à 15:51:31 (#825333)

Ca aurait été avec plaisir, mais j'en ai souppé des sonnets à la fac de lettres. Ronsard et Du Bellay m'ont traumatisés, là je peux plus lol
Je n'écris que des poémes qui ressemblent à tout sauf à des sonnets :D

"Quand la soif me saisit tu mÂ’apportes un biscuit"
Heu il va bien tom amant ? il serait pas un --->:maboule:<---

"Tu crois que mon ventre nÂ’effectuera le tri
De ces vils solides qui l’auront tôt détruit. "
J'ai pas compris ce que tu voulais dire :confus:

"Quand découvriras-tu que je suis un oison,
Qui a pour songerie, une candide entente ?
En dépit de cela, chaque instant je patiente. "
ma strophe préférée, vraimment très zoulie :)

Si j'ai bien compris l'ensemble, la personne qui s'exprime est une naïve en attente d'amour de la part d'une personne qui se fiche apparement d'elle. c'est bien ca ?

Par *Dolly Ezeil* le 31/1/2002 à 16:32:10 (#825574)

Pas exactement.
C'est une femme naïve en effet qui pense que l'Amour c'est se comprendre à la perfection, lire les désirs de l'autre dans ses yeux.

Pourtant, son aimé, sans pour autant ne pas l'aimer, ne comprend rien à ce qu'elle désire. Il lui offre a nuit alors qu'elle voudrait le jour (strophe 1) et de la nourriture quand elle a soif (strophe 2).

Si tu n'as pas bien comprit, peut-etre me suis-je mal exprimée... mais bon... un poème n'a jamais une seule interprétation... :)

*y retravaillera quand elle aura l'esprit plus frais*

Par Shammana Delyn le 31/1/2002 à 16:53:30 (#825732)

Si tu n'as pas bien comprit, peut-etre me suis-je mal exprimée... mais bon... un poème n'a jamais une seule interprétation...

Bin si tu pouvais me dire à quoi tu pensais avec cette histoire de solide, j'ai l'impression de sécher devant une devinette :)

Par M-V Anovel le 31/1/2002 à 17:06:22 (#825820)

De ces vils solides qui l’auront tôt détruit.

détruit accordé avec ces vils solides ou l' ?

Heu...

Par *Dolly Ezeil* le 31/1/2002 à 19:04:10 (#826697)

Bah... que le ventre ne pourra pas trier la nouriture "solide" pour y trouver de l'eau et que ces miettes de gâteau lui détruieront le bide...
:confus: Toujours po clair ? :confus:
*Doit vraiment y retravailler...*

:eureka: ...Après re-lecture... :eureka:

Oki !!! c'est la négation qui va pas !!! j'ai fait un contre-sens !! Tu as raison désolée, je corrige ça !!!

:confus: Ava mieux là ?:confus:

Poisson hors de l'O

Par *Dolly Ezeil* le 31/1/2002 à 20:04:33 (#827186)

Un alevin erre dans un sauvage lac,
Tout fier, il baguenaude avec ses alliés.
Quand un cruel marin, sans être convié
Le piège durement et le met dans un sac.

Pauvre fretin gît là, haletant dans le bac.
Il n’a pas de chance, minable châtié,
La vie l’a sûrement amplement renié
Car il meurt triste et seul, parfumé au tabac.

Là est la vie amer d’une truite suave,
Trépasser dans une guerre, en évitant l’air.
Sachant pertinemment que le destin lÂ’enclave.

Il meurt là, délaissé, et du pêcheur l’esclave,
Le laissant déguster sa délicate chair,
Tandis que le ciel badine d’un simple éclair.

Un rêve fou

Par *Dolly Ezeil* le 10/2/2002 à 1:43:54 (#896675)

Toutes les lumières de mon âme s’éteignent,
Et je me plonge dans mes songes de bonheur.
Je reste là, étendue durant quelques heures
Sans qu’aucune noirceur des ténèbres m’atteigne.

Je me contemple escortée d’un homme parfait
Insouciante des regards se posant sur nous.
Dans ma bulle je ne perçois plus les jaloux
Car je vis à jamais dans un conte de fées !

Je reste là admirant ma félicité
Mais mon esprit acquiert alors cette anxiété
Qui me conjure de vite me réveiller.

J’écoute malgré moi ce piètre conseiller
Et je lutte contre ce rêve sans siller
Mais non, il est devenu ma réalité !


Je suis sure que ça vous manquait !! :mdr:

Par Hunjowear Isback le 10/2/2002 à 1:53:36 (#896700)

Ils sont de toi ?

Par *Dolly Ezeil* le 10/2/2002 à 11:04:25 (#897488)

Bah oui bien sur pourquoi ? :confus: