Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Quies > Etude de cartomancie sur Althéa
Etude de cartomancie sur Althéa
Par Barkive Opensky le 18/1/2002 Ă 14:15:29 (#737520)
C'est pour l'instant une idée je ne sais pas si je pourrai mener cette théorie à terme mais elle me semble pour le moins interessante. Donc après mon étude sur l'astrologie, je me lance dans cette nouvelle étude.
Je vais commencer par le Dieu Ogrimar, que peuvent donc nous apprendre les Tarots sur ce dieu ? Tout le monde reconnaitre ce tableau ci-dessous représentant le règne d'Ogrimar (cf: prophetie.goa.com). Ce tableau nous montre donc ce que sera le règne d'Ogrimar.
http://www.ifrance.com/vaston/ico_nexus.jpg
Et celui ci nous donne bien plus d'informations que vous pouvez l'immaginez si vous l'associez Ă une carte du Tarot. En l'occurence la lame XVI la Maison-Dieu. Ci dessous:
http://www.ifrance.com/vaston/a16.gif
Regardons d'abord les similitudes entre le tableau et lame en question.
Sur le tableau vous appercevez dans le fond une tour détruite, sur la lame également vous voyez une tour foudroyée par un éclair. Cet éclair également représenté sur la tableau ! Et les personnes représentées sur la carte tout comme la personne du tableau sont totalement anéantis par ce qu'ils leur arrivent.
Que représente cette lame au juste ?
Sens initiatique.
Plus que jamais, il est primordial, avec l’arcane XVI, de dissocier le sens initiatique du sens divinatoire. Certes, son effet, sur le plan phénoménal, est souvent dramatique et douloureux. Par contre, du point de vue nouménal, la Maison-diev induit une possibilité d’évolution majeure. Nous avons précédemment établi la distinction entre la dimension exotérique (plan divinatoire, phénomène) et la dimension ésotérique (plan initiatique, essence). Aussi si l’on considère que l’arcane XVI représente l’effondrement, ce qui importe, c’est la manière dont est traité l’événement à priori négatif. Si lorsqu’on “subit” un échec, on ne voit dans celui-ci que l’aspect destructeur et dévalorisant, son effet est multiplié. Il devient alors objet d’appauvrissement et de perdition. Si, au contraire, on considère les moments douloureux, quels qu’ils soient, avec philosophie et objectivité, ils perdent leur acuité et au lieu d’affaiblir, ils enrichissent. De même que le feu, procède d’une ambivalence, et est destructeur et purificateur, l'adversité est douloureuse mais incitatrice au changement.
A propos de la Maison-diev, voilà ce que l’auteur anonyme des « Méditations sur les arcanes du Tarot » nous dit : « il ne faut pas bâtir, il faut croître : voilà son enseignement essentiel ». Pour parvenir à une meilleure compréhension de la carte, plusieurs points sont à développer :
L’échec n’existe qu’opposé à la réussite : vouloir supprimer l’échec, c’est implicitement vouloir supprimer la réussite. En ce sens que tout est une question de définition. L’individu se réfère à un système de valeurs purement subjectives. De même que nous l’avons expliqué dans l’étude de la Roue de Fortune, il ne s’agit pas de monter (la réussite) ou de descendre (l’échec) mais plutôt de trouver l’équilibre intérieur, qui seul permet de réduire les fluctuations. C’est parce que l’homme croit avoir accédé à la réalisation, qu’il souffre lorsque des transformations se produisent. Le Yi King expose que le flux est toujours suivi du reflux. Il faut accepter les entraves ; elles n’ont que l’intensité qu’on leur donne. C’est seulement en recommençant encore et encore que l’on peut s’approcher de la perfection. Ne pas tolérer que son œuvre, qu’elle soit professionnelle, artistique ou affective, soit remise en cause, c’est la croire parfaite et donc faire preuve de présomption et d’orgueil.
« Le ciel subsiste et la terre dure, Pourquoi le ciel subsiste-t-il et la terre dure-t-elle ? Parce qu’ils ne vivent pas pour eux-mêmes. Voilà qui les fait durer ». (Lao Tseu)
Tout événement est prévisible : être surpris par l’événement (heureux ou malheureux) traduit une fermeture mentale et une perte de conscience des réalités. Tout peut toujours arriver. L’étonnement, et par contrecoup la douleur, sont les expressions de l’insouciance humaine. C’est parce que l’homme se croit invulnérable, c’est-à -dire infaillible ou tout-puissant, qu’il souffre des transformations que subit sa vie. Le sage se prépare à toute éventualité et n’en redoute aucune. Cela ne veut pas dire qu’il désire l’événement décrit comme négatif ou qu’il fait preuve de fatalisme ; mais, plus simplement, cela signifie qu’il ne connaît ni l’angoisse, ni la peur et donc il est protégé de la douleur. Il n’est pas non plus pour autant indifférent. Il considère simplement que les événements sont neutres et il ne leur confère aucune valeur projective, positive ou négative. Il a la connaissance de l’ordre des choses et n’est perturbé par aucun mouvement ; de ce fait, il ne tombe jamais.
La lucidité et la clairvoyance constituent les moyens adaptés d’évitement : comme le sage, il convient d’être lucide. Cela signifie que lorsqu’il y a souffrance, il faut s’interroger sur son origine et sur sa nature. On verra alors que bien souvent, la douleur est subjective et qu’elle repose sur un conflit avec la réalité. C’est la raison pour laquelle la recherche de l’harmonie est tellement importante. Ne plus s’opposer constitue la clef du bonheur.
La clairvoyance exprime l’idée de disponibilité et d’ouverture. La Maison-diev évoque la chute que peut représenter : une perte d’emploi, une rupture affective, la perte d’un être cher, un décès, une maladie, etc. Or, d’un point de vue ésotérique, si ces situations créent de la souffrance, c’est parce que l’individu n’est pas clairvoyant. Être préparé, tel le sage, c’est garder en permanence à l’esprit la relativité des choses. Rien n’est éternel, à part l’âme. Rien n’est définitif. Refuser la perte, la mort, la disparition, la séparation, c’est encore une fois refuser le principe de changement, qui anime toutes choses. Souffrir lorsque le changement advient, c’est ne plus être dans la compréhension des rythmes. Tout est encore affaire d’attachement. Si l’on est détaché, la perte n’affecte pas ; car rien ne nous appartient jamais.
Rien n’est définitif : la Maison-diev, si elle incarne un temps de souffrance, suggère néanmoins que si tout est en perpétuelle évolution, l’adversité ne peut être définitive ; elle aussi est impermanente et elle aussi ne constitue qu’un passage. Croire que l’on est condamné à toujours être malheureux, c’est perdre la notion d’équilibre et c’est dénier le principe de vie. L’espoir est salutaire et constitue une réaction sensée et positive.
La clef se trouve en fait dans la capacité à traiter tous les événements positivement, à reconnaître le divin dans toutes les manifestations et les situations, des plus banales aux plus exceptionnelles. Tel Krishna disant à Arjuna : “Celui qui me voit partout et qui voit le Tout en moi, je ne suis jamais perdu pour lui, il n’est jamais perdu pour moi”.
Sens psychologique.
La Maison-diev se rattache au symbolisme de la chute. Sur un plan psychologique, de mĂŞme que lÂ’arcane XIII, elle sÂ’apparente Ă une angoisse de mort ou de destruction. Se rajoute, ici, la peur du vide. Nombreux sont les rĂŞves ou cauchemars qui Ă©voquent le fait de tomber.
Ce n’est pas tant l’image du morcellement qui est redouté comme avec l’arcane XIII, mais celle du vide. Tomber, c’est s’enfoncer, descendre, diminuer ; autant de termes qui renvoient à des ressentis extrêmement négatifs. Il peut s’agir aussi de la peur d’être absorbé dans les entrailles de la terre, de disparaître, d’être aspiré ou avalé par la Grande Mère nourricière. Enfin, la chute s’associe, dans les mentalités humaines, à la honte et à l’humiliation (« Comment est-il tombé si bas ? »). On accède ici à la notion de déchéance et de dégénérescence.
Tomber, n’est plus seulement dangereux ou menaçant ; mais est surtout objet de haine, de rejet, de dégoût. A toutes ces notions, est associée l’angoisse de ne pas, ou ne plus, pouvoir se relever. La chute parait toujours définitive (comme dans le rêve : on tombe sans fin). C’est de cette menace d’éternité qu’elle tire toute sa puissance. Assez paradoxalement, on s’aperçoit que, d’un point de vue projectif et identificatoire, l’arcane XIII, bien que perçu douloureusement, semble constituer, pour la plupart des gens, un passage ; alors que la Maison-diev a quelque chose d’inéluctable, de fatal et de définitif.
En dernier lieu, la Maison-diev suggère, par son graphisme, les idées ou les comportements suicidaires. Cette notion s’applique tant à une lecture réelle que symbolique. Il peut s’agir du désir de supprimer ses jours, comme de la mise constante en échec. à un niveau inconscient, de ses activités.
C’est : « La Maison-diev »
DĂ©finition du Larousse :
- « Maison, : construction destinée à l’habitation humaine »
- « Dieu : Être éternel, créateur et souverain maître de l’Univers »
Le nom est extrêmement révélateur, encore une fois, plus au niveau de la forme que du fond (de même que l’Amoureux, Tempérance, l’Étoile). Il ne s’agit pas de « La Maison de Dieu » mais de « La Maison-diev ».
La première expression, avec un article entre Maison et Dieu, aurait posé Dieu comme possesseur ou propriétaire de la Maison (de même que l’on dirait la Maison de Untel). Dans cette perspective, elle aurait représenté un lieu sacré tel un temple, une église, une mosquée, une synagogue. Elle aurait pris sens comme la Maison, accueillant Dieu, consacrée à Dieu, construite pour Dieu. Au lieu de cela, le terme « La Maison-diev », par sa contraction, supprime la notion de destinataire de l’œuvre. Elle n’est plus propriété divine, elle est « divine ». En déclinant, le mot, on pourrait penser à la Maison qui s’appelle Dieu, qui porte le nom de Dieu, qui est Dieu. Aussi, le nom exprime toute l’ambition, toute la présomption avec laquelle l’être humain édifie ses constructions matérielles ou affectives. C’est l’œuvre humaine apparentée à l’œuvre divine, l’œuvre imparfaite considérée comme parfaite.
Par Ksenia Kemler le 18/1/2002 Ă 14:29:24 (#737607)
:lit: :merci:
Par Ansi 2 Keyl le 18/1/2002 Ă 14:35:43 (#737648)
Par Barkive Opensky le 18/1/2002 Ă 22:10:14 (#740437)
Par zdravo le 18/1/2002 Ă 22:32:25 (#740556)
Continu...
:D
Par Mardram-Rakar le 18/1/2002 Ă 23:22:41 (#740821)
Par Golgoth Lochly le 19/1/2002 Ă 0:19:19 (#741155)
Par TheYoMan le 19/1/2002 Ă 11:52:30 (#742497)
Faut pas en abuser Barkive ;) :p
:ange:
Par Helcarendil le 19/1/2002 Ă 12:02:40 (#742533)
"alors là je suis sur le cul!" Dalaï Lama (il était bourré :ange: )
Par La Licorne le 19/1/2002 Ă 13:39:10 (#743002)
Par Barkive Opensky le 19/1/2002 Ă 16:23:59 (#743978)
*peut être demandé conseil à mon tarot lui même*
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine