Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Glyph > Recueil de poèmes et contes de divers auteurs
Recueil de poèmes et contes de divers auteurs
Par Des Murmures... le 16/1/2002 Ă 23:45:38 (#729443)
Tout auteur de poèmes ou contes dans ce sujet verra un lien à son message figurer dans la bibliothèque. La règle est par conséquent changée UNIQUEMENT pour ce sujet.
Pensez à mettre un titre spécifique à chacun de vos écrits.
J'invite également les floodeurs fous et autres détourneurs de sujet à ne pas venir polluer ce sujet, il est sensé figurer dans la bibliothèque. Respectez le travail des autres :)
avant que le jours se leve
Par x'nedra le 17/1/2002 Ă 0:10:28 (#729525)
Avant que le jour se lève
Que les couleurs de l'arc en ciel
Bercent ton sommeil
De rĂŞves merveilleux
Et de gens heureux
Que tes paupières closes
Cachent des songes roses
Et qu'aucun cauchemar
Ne te rende hagard
Et si jamais ils pointent le bout de leur nez
Sache que je serais lĂ
Pour te prendre dans mes bras
Et te consoler
Que ton imagination
Te rende en amont
Bien dans ta peau
Sans rien de faux
Et peut-ĂŞtre serais-je dans tes songes
Quand tu t'allonges
Et que tu penseras Ă moi
Quand tu partiras
Dans le pays des rĂŞves
Avant que le jour se lève
Republication massive des poèmes écrits depuis presqu'un an :)
Par Funeste Tinuvar le 17/1/2002 Ă 23:15:00 (#734784)
Coeur perdu
Les lumières sont allumées.
Dans le jardin, les peupliers nus
Dévoilent leurs silhouettes efféminées.
Des ombres diffuses chantent et rient
Sous la robe légère de la nuit.
Une musique tente de s'Ă©lever jusqu'aux nues.
Ici, les âmes se sont éteintes.
Elles reposent pour un instant.
LĂ -bas, les lampions ne font qu'un.
Ils sont rassemblés pour un instant.
Les ombres diffuses s'illuminent.
Dans les ténèbres, j'imagine.
J'entrevois l'horizon
Et je vois le scintillement
De la robe du soir,
Celle de la Dame qui allume mes passions.
Les lumières étaient allumées.
Dans le jardin, les peupliers nus
Masquent leurs silhouettes efféminées.
Les ombres diffuses se sont évaporées.
Le vent a tout soufflé.
Le spectacle est fini.
Dans ma chambre, je ris.
Qu'importe mes larmes,
J'ai trouvé le calme
Et mon amour Ă©ternel.
Elle est là près de moi.
Sa douceur, elle me la donne.
Son coeur, elle me l'octroie.
Sur sa chevelure noire de jais, j'ai déposé sa couronne.
L'espace d'une nuit, je suis roi.
Je régne sur ce monde,
Sur mon trĂ´ne avec toi
Ma reine.
Je tombe.
Mon régne est fini.
Il s'en est allé avec la nuit
Et je pleure de douleur.
Là haut est resté mon coeur.
Ma reine s'est exilée.
Elle régne seule au loin
Avec mon coeur comme sceptre.
Je suis tombé
Et j'ai mon coeur en moins.
Un jour elle reviendra
Et elle me prendra.
Alors, je serai avec toi.
Sans fin.
Par DeuxFleur Klael le 18/1/2002 Ă 8:10:27 (#735844)
La douceur lancinante du soleil levant
libère mon esprit de tous tourments.
La nature reprends ses droits
et le cerf remontre ses bois.
Cette formalité ainsi remplie,
Morphé se retire, son travail accompli
Et le rossignol ainsi réveillé,
par des stridulles commence Ă s'Ă©chauffer.
Des Dieux je dus ĂŞtre l'Ă©lu
lorsque de ce spectacle, témoin je fus.
Cette licorne non sans défences,
se dressant du haut de sa magnifiscence.
Ainsis restant hébété
devant le déploiement d'une telle beauté,
je ne fis pas attention au danger pointant
se matérialisant au sein du jusant.
Grande fut donc ma stuppeur
et mon coeur s'empli de fureur
lorsqu'une horde de Gobs et de pics
fondit sur cete ĂŞtre oh combien magnifique.
La lutte héroïque de cet animal
n'eut que la furie de la horde pour Ă©gal,
mon coeur saigne encore de ce que je vis
lorsque mon tableau, d'ocre se peignit.
L'actio fut d'une telle rapidité
que je ne compris qu'une fois la horde retirée.
Mon action donc se limitant
Ă rejoindre cet ĂŞtre aggonisant.
Je pourfendis les Gobs restant
me repaissant ainsi de leur sang,
leur faisant payer cette ignoble forfaiture
qui couta la vie de cette créature.
En ce jour et Ă cette heure
je déclamai à ce monde qui se meurt,
que cette sous-race oh combien fourbe
goutterai de ma lame les foudres.
Sachez donc profiter de plaisirs simples
Qui vous rendront la vie plus humble;
N'ayez aucunes pitiée envers vos ennemis,
mais n'en oubliez jamais pour autant vos amis ...
Par Terckan le 18/1/2002 Ă 8:15:37 (#735850)
C'est trop bien rédiger pour un Klael ...
C'est qui t'a élevé DeuxFleur ? :doute: :confus:
Par DeuxFleur Klael le 18/1/2002 Ă 8:22:01 (#735854)
La nature s'endort
et les arbres couleur d'or
se couvrent d'un blanc manteau
les faisant paraître plus gros.
Le gel apparut
et l'oiseau surpris se tĂ».
Une douce robe d'argent,
couvre l'espace environnant.
La bataille fit rage.
Il n'en reste trace que par ce carnage.
Les flocons, tels une pluie de diaments
recouvrant les corps d'un linceul blanc.
Par Le Clown le 18/1/2002 Ă 13:09:25 (#737071)
:D
Par Des Murmures... le 18/1/2002 Ă 13:22:05 (#737165)
J'invite Funeste et DeuxFleur Ă fractionner leurs messages par la mĂŞme occasion.
[Poème] Une Rose parmi les marguerites
Par DĂ©mone Layn le 18/1/2002 Ă 15:23:17 (#737944)
si seule la pauvre
tu représente la différence
qui a su t'attirer toute la méfiance
trop souvent a vouloir t'assimiler
on s'y est piquée
toi une petite fleur pleine d'innocence
avec une toute autre croyance
tu es si belle et forte
mais un jour ta solitude te laissera la, Morte
ta différence est ton métier
telle est ta destinée....
depuis ma naissance on m'a appris Ă ne pas te toucher
de peur de me piquer
mais en secret je t'es visité
et je t'es beaucoup parlé
tu as su te laisser prendre
sans me piquer, mais personne pourra le comprendre
toi la petite Rose vu comme une fleur si dangereuse
tu es lÂ’ami dÂ’une petite fille courageuse
[Poeme] La Rose parmi les Marguerites (2eme partie)
Par DĂ©mone Layn le 18/1/2002 Ă 15:25:57 (#737959)
Oh petite Rose
Comment vas tu petite fleur en une journée aussi morose
AujourdÂ’hui est jour de pluie
BientĂ´t tu seras sous la nuit
Je prends le temps tous les jours
De venir te parler, car tu en vaux le détour
Je prend le temps de m’assir a tes cotés
Nous en profitons pour bavarder
Tous pourrais nous envoyer la critique
Pourtant jamais abordons nous la politique
Tout seul dans ton champs tu es très belle
Mais tu es aussi la plus rebelle
Pour toutes les marguerites
Tu nÂ’es quÂ’un mythe
Je voudrais toi mon ami te présenter
Mais comment je peux tÂ’y emmener
Sans que tu y sois tué
Pourtant petite Rose mon amitié tu ne l’as pas volé
Par Pr Jozhef Kelso le 18/1/2002 Ă 15:52:57 (#738121)
Dame Deedo Drakken
Dame Deedo la belle, a peur des necromants
Elle a deja vecu pourtant parmi les morts
Ressucitee deux fois, elle voudrait maintenant
Nous inculquer Ă tous, ce qu'elle sait de la mort
Dame Deedo la sage, viole impunement
Les lois de la justice, les lois de Lunedor
Elle envoie balader, tribunal et jugement
Et jette le pouvoir, comme des pieces d'or
Dame Deedo la prude, fut capitaine un jour
Mais on la sermonna, pour son incompetence
Elle a vite compris comment faire sans detour
Une ville plus sure : tuer avec diligence
Dame Deedo la druide, elle qui garde la vie
Sait si bien proteger, qu'elle se fait politique
Et si Lugh contre elle emettait un avis
Aussi sec elle en f'rait, un tres joli portique
Messire Merteille Lirae
Le veneneux sylien, sous des airs innocents
Semble aimer plus que tout, repandre le chaos
On ne le voit sourire, dans son large manteau
Mais il en son coeur il rit de ces desagrements
Ces mots empoisonnés, de son air nonchalant
Il les laisse tomber, le plus ouvent de haut
Puis se regale ensuite, du fruit de ses travaux
Se repait de querelles, comme un cruel serpent
Il connait bien les hommes, sait attiser leurs coeurs
A souvent etudié, l'effet d'un bon mensonge
Placé au bon moment, il declenche un conflit
Merteille Lirae, sait jouer sur les peurs
Diviser ses semblables sous le masque du sage
Pour donner le pouvoir, à son ordre chéri
Par Pr Jozhef Kelso le 18/1/2002 Ă 15:57:21 (#738146)
Force m'est d'avouer, que je suis bien troublé
De voir ainsi confus, un ami qui m'est cher
Quand je fus exilé, chessé hors de ces terres
Vous mon seul defenseur, ne m'avez oublié.
Aujourd'hui je vous vois, de l'Etat rejetté
Abandonner vos aises, mon seul frere sincere.
Quand je suis revenu d'un exil ephemere
Vous m'avez reconnu, l'erudit oublié.
Bientot le jour viendra, ou sur l'ile maudite
Je vous retrouverai, vous mon ami savant
Votre maison est vide, pour un trop long instant.
Nous nous retrouverons, la rencontre est ecrite
Mais s'il faut attendre, je soigne mon langage
Pour etre digne devant Itharius le sage.
Par Pr Jozhef Kelso le 18/1/2002 Ă 16:04:39 (#738184)
Il fut un temps de pleurs, une nuit sans fin
Ou de cruels dieux, vous tenaient séparés
Deux coeurs intransigeants, l'un de l'autre assoiffés
Prets Ă tout sacrifier, pour d'heureux lendemains
Les larmes sont séchées, l'avenir est certain
Vos vertueuses flammes, enfin peuvent briller
D'un seul et meme eclat, devant l'autel dressé
Unis par le mariage, vous ne faites plus qu'un
La douce et belle mage, dans un radieux sourire
Regarde son aimée, le paladin glorieux
Sous les yeux attendris, d'un panthéon serein
De voir un pur amour, au plus haut point venir.
Restez liés comme ce jour, pour un futur joyeux
Que votre joie inonde, le monde des humains
La complainte du palfrenier
Par DeuxFleur Klael le 18/1/2002 Ă 17:59:30 (#738884)
et que sur ma joue, un chaste baiser tu déposes.
Que ne donnerai-je pour avoir le droit
de poser librement les yeux sur toi.
Mais je ne suis qu'un humble palfrenier
qui dort au fond de son grenier.
Celà ne m'empèchant pas d'avoir
le sentiment d'envie et de désespoir.
Les niveaux Ă©tant ce qu'ils sont,
et les gens ce que nous en savons;
Je ne puis mon coeur libérer
et vers toi le laisser gambader.
Chaque jour est pour moi une torture
Quand je te vois sortir en voiture.
Et sans pour autant pouvoir te parler
te voir ainsi t'Ă©chapper.
Par DeuxFleur Klael le 18/1/2002 Ă 18:06:01 (#738927)
Depuis ce jour où je l'ai croisé
je n'ai plus de contacts avec la réalité.
La revoir serait mon seul voeux
et ainsi ma perdre dans l'azur de ses yeux.
Depuis hiers j'Ă©prouve un immence vide.
Qui donc pourra combler ce tonneau des DanaĂŻdes ?
Mon coeur est prisonnier
et mon ame à ses pieds enchainnée.
Qui donc est cette belle inconnue
qui d'un regard m'a mis Ă nu ?
J'erre maintenant ivre;
loin d'elle je ne puis que survivre
Par DeuxFleur Klael le 18/1/2002 Ă 18:11:30 (#738964)
Je me languis de ta présence
et aussi importante que soit ma puissance,
je ne puis faire que tu sois lĂ
lĂ , au creu de mes bras.
Rien d'autre ne pourra combler
le vide ainsi créé.
Et mon coeur ici bas,
cesserai de battre sans toi.
Mais demain tu sera sous ce toit
et je pourrai te serrer tout contre moi.
Malheureusement je ne le ferai point;
car pour toi ... je ne signifie rien ...
Par Lucina le 18/1/2002 Ă 21:56:06 (#740366)
J’en suis sûre !
Cette lumière nous guidera...
JusquÂ’Ă la fin des temps.
Tel un sauveur...
Est lĂ pour sauver le monde,
Et sauver les gens qui vivent,
Dans ce monde magnifique...
Mais il me reste quelque chose...
Pour sauver le monde...
La force et la volonté des gens,
Qui sont en moi dans mon cÂśur
La dernière personne,
Qui peut lutter...
CÂ’est moi...
Même après ma mort...
Il y a toujours espoir de vivre et résurrection...
On se renaîtra un jour...
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Lucina Tinuvar
PS c'est pas du flood je les sépares pour Murmures comme ça elle aura facile
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 13:52:18 (#743083)
Je me sentais si seule dans la Nature...
Comme si j'Ă©tais perdue,
A tout jamais...
Tu tiens en mains
Le premier fragment de mon ĂŞtre...
Tu seras mon compagnon
Pour l'éternité à tout jamais !
Qui existe au monde...
C'est vrai...
Que c'est désagréable d'être seule,
Abandonnée par tous ses gens...
Je me sentais seule...
C'est toi,
Le premier qui a tenu,
Dans tes mains un fragment de mon ĂŞtre...
Moi aussi j'Ă©tais seule
Seule perdue dans un monde inconnu...
Que je ne pouvais pas retourner sur mes pas...
Je pensais que nous étions déstinés,
L'un Ă l'autre
Jusqu'au bout du monde...
Mais pour toi,
Ca n'a pas l'air d'ĂŞtre le cas...
Je ne me sentirais pas si impuissante...
Je suis venu te voir
Parce que tu as le cÂśur qui resplendit,
Comme un cristal...
Vis...
Et tu reviendras forcément ici...
Admirer la majesté de l'aube...
Et le sol est bien plus proche...
Que la terre douce...
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 13:57:20 (#743107)
Nous avons toutes
Et tous les gens
Dans ce monde magnifique
Une Ă©toile
Qui brille au fond
Du cÂśur.
Petites Ă©toiles,
Vous qui brillez
Et nous qui prions
Pour vous...
Ne vous Ă©teignez jamais
Et donnez-nous
Toujours de la force !
Pour vivre
Dans ce joli monde
Que nous aimons beaucoup...
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 13:59:50 (#743120)
Je me sens bizarre
Comme si mon cÂśur serrait...
Comme un nÂśud.
Qu'est ce qui se passe...
Qu'est ce qui m'arrive.
Regarde le ciel.
Ă” ciel bleu des nuages...
OĂą que tu sois...
Dis moi ce qui m'arrive !
Je t'implore !
Ă” jeune humaine
Tu vas découverte
Les sentiments en toi.
Qui est dans ton cÂśur.
Quel est ton destin
Tu trouveras l'homme
Que tu aimes le plus
Dans ton cÂśur...
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 14:02:45 (#743136)
Yue le Gardien de La Nuit,
Qui réveille la Nuit,
Des Ă©toiles dans le ciel...
Gardien de La Nuit
Sans Lumière
Du jour.
Son destin pur de Nuit
En jour qui protége...
La Nuit on fond
De lui...
Il ne perd jamais
L'espoir de Nuit
En son pouvoir...
Quel est son destin...
Il résiste
A tout son pouvoir...
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 14:04:50 (#743150)
Marche dans la Nature
Et regarde le ciel...
Le ciel bleu remplis,
Par des nuages blancs...
Vois une PĂ©tale de Rose
Tombé sur mes mains,
Par dessus des nuages.
Ă” jolie PĂ©tale de Rose.
Comme tu es aussi belle,
Par tous ces fleurs.
Que je regarde,
Dans la Nature.
Tu as une douceur
Si douce
Comme l'eau...
Je regarde encore une fois le ciel...
Plein de PĂ©tales Roses
Tombe par dessus des nuages.
Comme c'est magnifique
Les PĂ©tales de Roses
De différents couleurs...
Par tout dans la Nature.
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 14:07:25 (#743171)
Le monde bouge,
De tout les côtés,
Comme un tremblement terre...
Vois une jeune fille...
Au bout dÂ’un rocher,
Comme si elle voulait
Sacrifié sa vie...
Pour sauver le monde...
La fille se laisse tomber,
Du rocher...
Le monde ne tremble plus...
Elle ne bouge plus,
QuÂ’est-ce qui se passe...
Est-ce que c’est grâce...
A la fille qui a sauvé
Le monde...
Pleure tellement,
Pour cette jeune fille
Qui c’est sacrifié sa vie...
Vois une lumière
Une lumière,
Pas comme les autres lumières...
Vois la jeune fille avec des Ailes Blanche...
Qui descend du ciel,
Celle qui a sacrifié sa vie...
Elle est devenue un Être de Lumière...
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 14:09:51 (#743185)
Un cheval blanc
Avec des aile blanc brillante
Comme un cristal...
Pégase fait bougé ses ailes
Pour s'envoler
Dans ciel bleu magnifique.
Et trouvera un Dieu
Qui va le protége...
Comme tout les animaux
De la terre des Dieux...
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 14:12:27 (#743195)
Marche près du Lac
Regarde lÂ’eau brillante
Et vois mon reflète.
Et regarde le ciel,
Et vois une Ă©toile
Tomber sur mes mains...
Commence a pleuré.
Pourquoi je pleure.
CÂ’est ma tristesse.
Une larme tombe
Sur lÂ’Ă©toile,
Que je tiens
Dans ma main...
Elle se met a brille
Grâce a mes larmes.
De la tristesse...
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Lucina Tinuvar
Les spèciales Saisons
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 14:16:03 (#743212)
Le froid arrive
Les feuilles change,
De couleurs différentes...
Vert, orange, jaune, rouge, brun...
Le vent souffle
Les feuilles s'envole
Et tombe par terre...
L'arbre qui perdre
Tout son Ă©clate
De la Nature...
L'arbre qui perdre
Tous ses forces
Dans la Nature...
En tombant les feuilles
Qui disparaît,
Dans les vents soufflent
Dans le ciel froid
Ou le vent souffle.
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Lucina Tinuvar
Par Lucina le 19/1/2002 Ă 14:18:36 (#743226)
Le vent froid
S'approche Ă l'horizon,
Comme si la neige allait tomber
Dans la Nature...
Les arbres n'ont plus de feuilles
Sur les branches froides,
Ils perdent toutes leurs forces
De la Nature...
Les arbres sont tous gelés par le froid
Ils risquent de mourir
A cause du froid...
Vois un flocon de neige,
Comme une Ă©toile de la nuit.
Je sens que la neige va tomber...
Regarde le ciel rempli
Des nuages gris
Un mélange des Ténèbres...
Plein de flocons de neige
Tombent partout
Dans la Nature...
L'herbe froide
Est recouverte
Par la neige froide.
Les arbres froids
Attirent
La neige froude.
La neige
Commence Ă fondre
Par un soleil rempli de chaleur
Caché dans les nuages...
Voilà tout les poemes et pour les saisons les deux autres vont arrivé dans les saisons qui arrive.
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Lucina Tinuvar
la nuit est la
Par x'nedra le 20/1/2002 Ă 0:49:00 (#747243)
Dans les Ă©clats de feu
Et de lumière rougeoyante
Le soleil se résout
A se retirer
La nuit est lĂ
Avançant comme un félin
Sans bruits,
Elle recouvre les champs
Les campagnes et les villes
De son manteau bleu - noir
Parsème çà et lĂ
Ses diamants Ă©tincelants
La nuit est lĂ
Les lumières s’allument,
Les bruits sÂ’Ă©touffent,
Les oiseaux se taisent,
La nuit est lĂ
une nuit dans ma vie
Par x'nedra le 20/1/2002 Ă 0:49:46 (#747247)
Dont le souvenir
Caresse mes nuits
Et berce mes ennuis.
Une nuit dans ma vie
Dont le souvenir
MÂ’enivre de tendresse
Et mÂ’inonde dÂ’amour.
Une nuit dans ma vie
Dont le souvenir
NÂ’est que joie uniquement pour moi
Heureuse dans tes bras.
Une nuit dans ma vie
Dont le souvenir
Ensoleille mes jours
Et réchauffe mon coeur.
Une nuit dans ma vie
Dont le souvenir
Caresse mes nuits
Et berce mes ennuis.
amour naissant
Par x'nedra le 20/1/2002 Ă 0:50:45 (#747256)
Il admire ses yeux bleus et ses beaux cheveux blonds
Alors, il Ă©bauche un sourire Ă sa nouvelle amie
Ce geste reflète un trouble profond
Elle est émerveillée par ce jeune homme, troublant
Des cheveux bruns et des grands yeux noisettes
Elle répond à son sourire en rougissant
Elle a honte d'elle mĂŞme, c'est trop bĂŞte
Le sourire est le commencement
D'un amour débutant
Une main se tend
Vers celle, douce, d'un enfant
Leurs yeux sont animés de fièvre
Mais ils se parlent du bout des lèvres
De peur de briser la magie
De ce moment béni
Complicité, amour et tendresse
Voici le cortège qui les suivra maintenant
Douleur, jalousie, détresse
Et l'épée mortelle du temps
Mais ils n'ont pas peur de ses ennemis
Ni de leurs parents ni de leur faux amis
Car ils sont liés l'un à l'autre
Et chacun fait confiance Ă l'autre
Pour combattre le feu
Ils seront deux
Ils imaginent leur avenir
En s'abreuvant de sourires
En provoquant de l'autre le rire
Pour ressentir le frisson d'un doux plaisir
Puis, viendra, en son temps, le plaisir charnel
Les deux corps enlacés, le moment éternel
Comme l'oiseau, elle se sent pousser des ailes
Endormie, près de lui, il la trouve si belle
Ils s'aiment sans penser au lendemain
Ils ne se lâchent pas la main
Ils se couvent de doux regards
Ils oublient les autres, hagards
Ils s'embrassent tendrement
En profitant de chaque moment
Ils savourent chaque instant
Ils s'aiment tout simplement
Par DeuxFleur Klael le 21/1/2002 Ă 11:35:50 (#755638)
Les Ă©tendues d'eau sont maintenant solides,
ayant ainsi figé leurs rides.
Durant quelques mois, le temps ralentit,
sans pour autant que ne disparaisse la vie.
Tel le loir qui dans sa cache se terre,
dans cet abri qu'il s'est fait sous terre;
le règne animal fait de l'économie
et compte ses investissements en Ă©nergie.
Mais quand le moment se fera sentir,
voyez les de partout sortir.
Car la nature revendiquera ses droits,
nul ne se positionnant au dessus de ses lois.
Par DeuxFleur Klael le 21/1/2002 Ă 11:36:57 (#755644)
Je ferme les yeux
et me laisse porter
par ces doux dessins bleu
qui, Ă mon esprit, viennent frapper.
Ces flocons de diamant
tombent nonchalament
m'attirant désespérément.
Tel Icare déployant ses ailes
et s'élançant vers le soleil;
je m'en fus, hypnotisé, vers le Nord
faisant fi de la froideur de mon corps.
Merci pour cette lecture et bon vent Ă toi, oh voyageur
Par DeuxFleur Klael le 21/1/2002 Ă 11:40:46 (#755663)
Aujourd'hui encore je me suis levé.
Toute la nuit, un désir en moi a brulé.
Je ne puis encore l'effacer,
et vers toi je tourne mes pensées.
Et déjà je me sens las.
Que ne suis-je ici bas?
Je te sens si loin de moi!
De ton ĂŞtre je me suis Ă©pris.
Mais en moi ce feu je conscris.
Car ton coeur par un autre fut conquit
et que tu ne vois en moi qu'un ami ...
Par DeuxFleur Klael le 21/1/2002 Ă 11:48:27 (#755701)
Je ne suis qu'un poĂŞte errant
ayant trop tĂ´t perdu ses parents.
Dès lors, j'errais perdu en ce pays,
jusqu'Ă ce qu'une dame me recueilli.
Cette dame me pris sous son bras
et m'accueilli dans son orphelinat.
Ainsi, faute de parents,
je redecouvris les joies de dire "Maman".
Cette dame qui jamais ne vacille,
m'offrit d'entrer dans sa famille.
De joie mon coeur faillit Ă©clater,
en entendant cette phrase inespérée.
Du rire des enfants maintenant je m'ennivre,
en redécouvrant la joie de vivre.
Une place reste encore Ă prendre,
mais jamais je ne m'abaisserai Ă me vendre!
Oyez bonne gens cette histoire
et voyez cette dame qui m'a tiré du noir.
Car aussi sombre que soit votre position,
ne désespérez jamais de votre situation.
Les modos, tous des...
Par Hildegarde DERK le 21/1/2002 Ă 13:22:37 (#756227)
Ne prononcez plus un traître mot.
Les revoilĂ avec leurs pouvoirs,
QuÂ’ils ont, de nous faire broyer du noir.
Des noms effrayant, a faire trembler,
Terrible jugement dernier,
Que Fleur Fragile, Spectrus et Conrad
Peuvent poser sur nos camarades.
Mais quel est le sens de tout cela ?Â…
Préserver une ambiance sympa,
Eviter les attaques personnelles,
Les déraillements en vie réelle.
Si parfois nos idées diverges,
Sur des problèmes qui émergent,
Votre opinion lÂ’emporteraÂ…
…Mais pleine de « sagesse », elle sera !
Alors, que ferions nous sans eux ?
Sinon aux poudre, mettre le feu.
Aussi, je voudrai leur dire merci.
Les modos sont tousÂ…de bons amis !...
a ma soeur...
Par Hildegarde DERK le 21/1/2002 Ă 13:27:31 (#756264)
Et ce, toutes les nuits.
Te savoir loin de moi,
Et soudain, j’ai très froid.
Comme moi tu es née,
Le même jour de l’année.
Ensemble, on a grandit,
Partageant nos envies.
Notre enfance enchantée,
Nous a vraiment rapproché.
On Ă©tait toutes deux,
QuÂ’un mĂŞme reflet heureux.
Mais la vie est cruelle,
Toi, qui Ă©tait si belleÂ…
Tu m’as abandonnée,
Seule, dans ce monde affamé.
Jamais je te reverrai,
Et cela je le sais.
Au ciel, tu es parties,
Sans mÂ’avoir rien dit.
Hier, solidaires,
AujourdÂ’hui, solitaire
Demain, je te vengerai,
Puis je te retrouveraiÂ…..
:(
Conquista
Par Fleur Fragile le 22/1/2002 Ă 13:49:01 (#762233)
Une aventure humaine partant de Lunedor
Pour des terres lointaines au nom de Théodore
Dans de très grands voiliers contre vents et marées.
A bord de ces navires, des hommes ivres d'espoir
Recherchant la fortune et des espaces vierges
Naviguant sous la lune a la lueur des cierges
Emportant les désirs d'un roy dans son manoir.
Je les ai vu trouver un continent immense
Abritant en son cœur une cité céleste
Qui suscita la peur, un sentiment funeste
Chez ces aventuriers craignant une telle puissance.
Aux étoiles suspendue, cette cité les narguait
Semblant inaccessible a moins dÂ’avoir des ailes
Un voyage impossible au commun des mortels
Car de sauvages tribus en ces terres vivaient.
Multitudes belliqueuses dÂ’humanoĂŻdes hostiles
Demis-orques ombrageux, gardiens involontaires
D’une cité des cieux qui ne se soucie guère
De la vie miséreuse de ces êtres futiles.
Mais les vÂśux dÂ’un monarque ne souffrent contretemps
Ces terres doivent se soumettre pour la gloire de son dieu.
Le roy rédige une lettre et d’un geste impérieux,
Y appose sa marque pour un débarquement.
Lors, les galions armés n’ont cesse d’appareiller
VĂ©hiculant des armes, des mages et des guerriers
Nul ne verse une larme, Victoire est assurée !
Et de l’autre côté, l’armée est débarquée.
De fiers bataillons se lancent dans le combat
Mais point de primitifs pour une mort annoncée
Et point de cris plaintifs pour fuir leur avancée
Mais une grande légion, des armures, le trépas.
La déroute est amère pour ces hommes aguerris
Et cÂ’est la tĂŞte basse quÂ’ils reprennent leurs esquifs
Fuyant de guerre lasse et le teint maladif
Des batailles meurtrières en terrain non conquis.
Par Funeste Tinuvar le 23/1/2002 Ă 23:01:26 (#773146)
Comme un ouragan,
Comme un typhon,
Comme une religion,
Elle a allumé un feu ardent
En moi.
Je ne la connaissais pas
Puis elle est venue Ă moi.
Rien n'a changé.
Tout est décalé.
Ce soir ou je l'ai vue,
Je m'Ă©nervais contre le flip.
Personne ne m'avait prévenu
Qu'elle ne regardait pas le clip
Mais moi.
Oh je ne la connaissais pas
Puis elle est venue Ă moi.
Non rien n'a changé.
Tout est décalé.
On a parlé
Et dans ce bonheur
Elle s'est métamorphosée en serrurier,
A forcé mon coeur,
Et l'a pris
En moi,
Pour elle.
Oh non je ne la connaissais pas
Puis elle est venue en moi.
Non rien n'a changé.
Tout est décalé.
Oh non je ne te connaissais pas
Puis tu es venue en moi.
Tu as forcé mon coeur
Et libéré mon bonheur.
Bonheurs rieurs,
Baisers enflammés,
Amour toujours.
Tout est décalé.
Je t'écris, passionné.
Tu me réponds, angoissée.
Décalé.
Banni le malheur.
Restauré le bonheur.
Finis nos pleurs, nos douleurs solitaires.
Tout nous est commun.
Décalé.
Toi c'est moi,
Moi c'est toi.
Maintenant,
Tout le temps.
Décalé.
Tu ne me connaissais pas
Puis je suis venu en toi.
Dans cet océan de bonheur,
Acculée, tu m'as volé mon coeur
Et maintenant,
Tu as tout décalé.
Par Funeste Tinuvar le 23/1/2002 Ă 23:02:02 (#773147)
Encore une fois,
Je ne dors pas.
Quatrième fois,
Que je ne dors pas.
Je ne le peux.
Mon coeur a mal,
Brûlé par le feu,
Transpercé par le pal,
Ecartelé par le doute,
Sapé par les larmes,
Rongé par le regret,
Brisé par les flammes.
Il pleut en mon esprit.
L'amour fait mal.
Amis, Ă©coutez.
Ce ne sont pas des faits d'armes.
Ce sont des faits de larmes.
De très grands faits.
De très grands effets.
Oyez amis ces faits de larmes.
Apprenez comment
Meurt un coeur
Privé de chaleur.
La bûche consumée,
La flamme est tuée.
Ainsi vont les coeurs.
Ayez donc le coeur
D'Ă©couter les coeurs
Dans la peur
Qui se meurt
A toute heure
Sans heurt
Dans la douceur
Et la douleur.
La grande mort,
L'inévitable mort,
Prend ces coeurs
Par le mors.
Elle a les rĂŞnes.
Elle est la reine.
Guidés,
Dirigés
Par elle,
Les coeurs
Qui n'ont plus le coeur Ă rien,
Se promènent,
Bien peu amènes,
Dans des contrées cruelles,
Sans destin.
Oyez encore amis.
La complainte n'est pas finie.
Seul le début l'est.
Ainsi,
Les coeurs chevauchés par la reine
Doivent savoir dire stop
Au moment d'entrer dans l'arène,
L'arène de la mort,
La reine de la mort.
Les grands faits de larmes
Sont ceux qui savent cesser.
Les petits faits de larmes
Sont ceux qui s'Ă©ternisent,
Durent,
Durent,
Combattent dans l'arène
De la mort,
Devant la reine
De la mort
Et perdent.
Suicide inutile,
Puéril,
DĂ©bile,
Imbibé de bile.
Richard Coeur de Lion
Est encore vivant.
Il y a plein
De Coeurs de Lion.
Ce sont ces Coeurs
Qui, tels des Lions,
Combattent dans l'arène
De la mort,
Devant la reine
De la mort,
Et gagnent.
Ils dévorent
Non plus les chrétiens,
(Car les Lions changent comme les temps changent.)
Mais la mort.
Ces coeurs qui gagnent
Sortent de l'arène
De la mort
Qui disparaît
Avec la reine
De la mort.
Amis,
Ainsi finit
Mon grand fait de larmes.
Maintenant,
Je pense Ă une autre reine.
Ce n'est plus la mĂŞme.
Non, plus du tout.
Elle m'aime
D'amitié. C'est tout.
C'est tout?
Oui, c'est tout
Et c'est bien mieux ainsi non?
Son nom?
Il est gravé dans les nuits d'été,
Dans les
Nuits étoilées.
Par Funeste Tinuvar le 23/1/2002 Ă 23:02:41 (#773150)
Quand mes songes s'attardent sur toi,
Mon visage aux yeux clos s'illumine.
Mon coeur, je te le dédicace avec joie.
Tes lèvres me manquent. L'attente lamine.
L'attente est une bien cruelle compagne.
J'imagine que le soir, tu cries famine.
Tu souffres de ne pouvoir m'effleurer un instant.
Ton coeur, tu le transperces rien que pour moi.
Tu dis vouloir être sûre de ton choix.
L'amour ne va pas sans la douleur souvent.
Mon coeur est un esclave enchaîné. Il se mine.
Je déambule dans une vide campagne.
Bientôt j'espère, tu laisseras tes doutes derrière.
En attendant, je dois faire mes preuves.
Je me soumets amoureux Ă l'Ă©preuve.
Tu ne seras pas déçue de m'avoir élu en ton coeur.
Par Funeste Tinuvar le 23/1/2002 Ă 23:03:12 (#773153)
J'ai marché sur des routes ;
J'ai arpenté des chemins terreux.
Souvent, j'ai fait fausse route.
J'ai cherché la lueur lointaine des feux.
En vain.
J'ai parlé aux étoiles ; elles étaient aveugles.
Le voile de la nuit cachait des abîmes.
Souvent, je me suis trompé.
J'ai tenté de toucher les cimes.
En vain.
On m'appelle l'homme au cœur volé.
Je suis le quĂŞteur d'un amour lointain.
La nuit est mon amante solitaire.
On m'appelle l'homme au cœur volé.
Par Funeste Tinuvar le 23/1/2002 Ă 23:03:55 (#773158)
Depuis trop longtemps maintenant,
Je me rassasie du présent d'antan.
Mon coeur sait bien qu'il est mort,
Enterré dans le tréfond de la tombe.
Dans les contes de fées que l'on me lisait
Autrefois, alors que je n'Ă©tais qu'un enfant,
Princes et princesses s'en allaient, se mariaient.
Mais maintenant ? Qu'en est-il réellement ?
Ce soir, j'irai déposer une gerbe de chardon
Sur la sépulture de mes cruels souvenirs,
GĂ©niteurs de mes pires soupirs.
Pourtant, cette nuit, j'implorerai leur pardon.
Encore combien de temps devrais-je m'agenouiller
Et, tout en pleurant le passé, crier et prier
Afin que mes hantises daignent m'accorder leur pardon ?
Mon corps est rongé par le remord.
Par Funeste Tinuvar le 23/1/2002 Ă 23:04:28 (#773163)
Ce soleil, il brillait tant.
Qu'importe, nous n'avions pas le temps.
Mon cÂśur humide de bruine
Etait d'humeur chagrine.
Ton regard irradiait d'Ă©merveillement.
Qu'importe, j'Ă©tais comme absent.
La musique ouvrait un abîme
Dans lequel j'errais sans rime.
Tu es repartie dans le vent,
Emportant mon plus beau présent,
Un amour que la solitude décime,
Un rêve éventré sur une cime.
Par Funeste Tinuvar le 23/1/2002 Ă 23:05:02 (#773168)
Le soupçon d'amour qui fera exploser mon coeur,
DĂ©racinera mes ressentiments et mes haines,
Sera d'abord une légère brise puis un vent vengeur.
Si petit, il noiera mes blasphèmes, détruira mes peines.
Plus minuscule que le grain de sable râpeux et fin,
Plus discret que la feuille d'automne Ă©chouant sur l'eau,
Plus rare que l'homme de foi reniant son Dieu falot,
Il rêve sous un ciel paré d'un voile bleu fin.
Il s'appartient, ne peut s'acheter ou se vendre.
Il ne se présente pas au coeur de qui veut.
Sans doute même n'est-il qu'une légende pour les tendres
Qui attendent, jusqu'Ă ce que leurs coeurs deviennent vieux.
[Poesie] Naissance
Par Etherniel le 26/1/2002 Ă 13:49:29 (#790539)
Rondeur, douceur du ventre maternel
Tiédeur et calme dans ce cocon naturel
Puis vient le jour oĂą l'on ne peut tenir
Le jour où malgré tout on doit pourtant sortir
La Nature insistante fait frémir le corps
Bientot la femme, en transe, transpire et respire fort
Elle se crispe, se convulse, son corps est déchainé
Il devient un tortionnaire raffiné
Enfin, après l'épreuve, l'enfant est libéré
Il sort s'étouffe et crie pour montrer qu'il est né
Le sang maternel tache les draps blancs froissés
On nettoie le bambin déjà un peu calmé
La mère, heureuse, béate, mais souvent épuisée
Trouve quand même la force de tendre ses bras fatigués
Alors le père, heureux, fier, glorifié
Clame aux oreilles du Monde le nom du nouveau-né
Sheam Ankthiar.
Ce poème improvisé à l'occasion lui est dédié ainsi qu'à ses parents la douce Driinsilde et le courageux Marim qui, lors de l'accouchement, ont montré qu'ils avaient chacun la qualité de l'autre *sourit*
Estria
Par DeuxFleur Klael le 28/1/2002 Ă 7:42:19 (#805668)
est maintenant arrivée.
Sur une branche un oiseau se pose,
lui signifiant ainsi de se lever.
L'aube aux cheveux bouclés
est maintenant plus qu'entamée.
Mais elle ne bouge toujours pas,
Dieu, qu'elle dût être las.
Hier encore la bataille faisait rage
et tel les Ă©clairs dans une pluie d'orage,
cette femme illuminait de sa présence,
de sa hargne, de sa fougue et de sa puissance.
Nul en elle ne pouvait voir ce désespoir grandissant,
qui, depuis qu'une Ă©toile quitta son firmament,
la rongeait de l'intérieur.
La faisant muettement souffrir mille douleurs.
Dès lors, chaque soir elle attendait fourbue,
l'heure du sommeil, douce aux malheureux.
Mais sa plainte fut entendue,
et l'obscurité tomba sur ses yeux.
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