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A une amie irl qui est morte... [poeme en son honneur]
Par Golgoth Lochly le 15/1/2002 à 22:35:04 (#723379)
Les yeux chamboulés, la pupille dilatée
Elle me regarde sans vraiment me voir
Sa main se tend vers moi comme un cri despoir
La froideur de sa peau me fait frissonner
Son corps tremblant me laisse au désespoir
Une vie seffondre, bascule dans le brouillard
Des gestes lents traduisent la douleur de son âme
Le soleil se couche dans son corps de femme
Pour oublier sa vie triste et douloureuse
Elle injecte dans ses veines la mort à petite dose
Une épine au doux parfum, un rien cajoleuse
Mélange de haine, envoûtant, la porte reste close
Elle ne peut plus lutter, dépendance totale
Je ne peux plus rien faire, issue fatale
Tous mes poèmes ne la feront pas revenir
Tous mes mots tombent, sur le sol se déchirent
Le silence lentement rempli son coeur
Le froid la recouvre de son manteau dor
Son souffle sabandonne dans lair du soir
Sa main reste figée à jamais dans le noir
Tout ceci pour quelques sachets dhéro...
Tout ceci pour un monde qui lui tourne le dos...
Golgotha Lochly
Voila... rien d'autre a dire...
Par Evelys le 15/1/2002 à 22:40:09 (#723410)
*partage la douleur en lisant ce terrible poeme*
Par Borzag Brown le 15/1/2002 à 23:01:47 (#723495)
Toutes mes condoléances et désolé pour toi, même si ces quelques mots ne changeront pas grand chose pour toi...:( :(
Par Ravendas le 15/1/2002 à 23:11:52 (#723541)
Par Kray le 15/1/2002 à 23:19:54 (#723599)
D'abandonner, sans haine ni regrès
Un monde qui si longtemps nous à couvé
Mais que l'on a jugé imparfais
Vaut-il la peine de se relacher?
De faire un geste et de tout casser
Fuir pour toujours cette société
Perdre sa vie à tout jamais
Vaut-il le déplacement jusqu'au fossé?
Où, sans voir le fond, l'on va se jeter
Et sans penser, on va s'écraser
La mémoire vide, le coeur aux regrès
Vaut-il le temps de se caresser?
Avant de partir, de s'enlacer
Encore une fois, là, s'aimer
Puis hop, relacher et tout oublier
Vaut-il le coup de vivre dans cette société?
De voir le haut, les bas, la haine, les gaités
De rire, de pleurer, de sourire, de bouder
Pour voir sa vie, enfin, s'écrouler?
Chaqun à sa réponse..
Un oui, et tu fonces..
Un non, et t'es tombé..
Vaut-il le coup de se relever..?
Sans compter les pieds.. C'est du freestyle.. Pour réagir.. Pour dire.. Mieux vaut ça que pleurer..
Le suicide est une chose que jamais je ne comprendrais..
[Message subliminal à Ravendas : Jéixe.. Chat.. Jéixe..]
Par ZarderF le 15/1/2002 à 23:33:56 (#723663)
Que dire de plus....
Toutes mes condoléances et désolé pour toi.....
Par Bleiz Tad Koal le 15/1/2002 à 23:34:36 (#723664)
Par Tascalus le 15/1/2002 à 23:35:51 (#723670)
Par Golgoth Lochly le 16/1/2002 à 0:50:57 (#723873)
Par Lamn Meliamne le 16/1/2002 à 1:03:23 (#723904)
Par Lelf le 16/1/2002 à 1:11:24 (#723926)
:sanglote:
Par Naos Etkhir le 16/1/2002 à 1:17:31 (#723941)
Par Garou Willer le 16/1/2002 à 1:19:41 (#723944)
je compatit sincerement.
condoleances.
je connait aussi, et c'est long pour s'en remettre
Par Aliciane le 16/1/2002 à 1:29:06 (#723963)
Par Spectre Utarius le 16/1/2002 à 1:51:09 (#723992)
Par Caolie le 16/1/2002 à 2:05:44 (#724006)
Par Magius-Quest le 16/1/2002 à 5:38:18 (#724204)
Toutes mes condoleances aussi...
Par Iann-nyo le 16/1/2002 à 14:25:48 (#725555)
C'est un belle homage qu'elle aurais etait fiere de lire...
Toute mes condoleance.
Par Rwino du Lac le 16/1/2002 à 14:53:33 (#725737)
bon courage, je crois que nous sommes tous avec toi !!!
on les entend trop ces messages
:sanglote:
Condoléances
Par Brianos le 16/1/2002 à 15:43:12 (#726068)
Autre chose qu'on ne répétera jamais assez: ne tombez jamais dans la facilité des paradis artificiels. Ils n'ont de paradis que le nom.
Par *Dolly Ezeil* le 16/1/2002 à 22:47:08 (#729137)
Par Moire le 17/1/2002 à 14:16:08 (#731443)
Il a déversé des torrents de larmes
Pour saluer le départ redouté
Dune si noble âme.
Il y a peu encore, le soleil
Accompagnait son sourire,
Rémission, triste réveil,
Mais la dernière chance na pu suffire
Le temps, comme son état,
Se sont vite dégradés ;
Annonçant le trépas,
Lorage a grondé
Ce soir, le ciel a pleuré.
La température et de lair et de son corps
Sest mise à chuter
Il faisait glacial, ce soir, dehors.
Maintenant, je lève les yeux
Le ciel chagrin est à présent serein.
On sest fait nos adieux
Je gage que le soleil sera au rendez-vous demain.
La vie, nous en vie,
La vie nous envie,
La vie continue
(poème dédié également)
Par Swax le 17/1/2002 à 14:25:16 (#731502)
Asile ?
Par caribou inconnu le 17/1/2002 à 14:33:25 (#731547)
Par Moire le 17/1/2002 à 14:37:21 (#731569)
(pour une fois que la communauté des joueurs peut se montrer utile à quelque chose, savoir soutenir moralement l'un ou l'autre des joueurs...)
Par Voyageur le 17/1/2002 à 18:33:25 (#732888)
Avez-vous un coeur ?
Par *Dolly Ezeil* le 17/1/2002 à 19:10:46 (#733141)
Pour libérer le poids d'un triste cur qui pleure en silence.
Il n'y a de remède plus doux que les vers,
Pour extérioriser toutes nos joies et nos souffrances.
Il n'y a de remède plus doux que les vers,
Que nous rédigeons par une larme pour se soigner.
Il n'y a de remède plus doux que les vers,
Que nous publions ensuite pour se faire épauler.
Il n'y a de remède plus doux que les vers,
Pour révéler un souvenir et en porter l'hommage.
Il n'y a de remède plus doux que les vers,
Pour affirmer que l'on existe à travers tous les ages.
Il n'y a de remède plus doux que les vers,
C'est pourquoi ton fou désir je partage au firmament.
Il n'y a de remède plus doux que les vers,
C'est pourquoi ma main vers toi amicalement je tend...
Le temps fut mon salut...
Par Daynos le 17/1/2002 à 20:06:52 (#733543)
Toutes mes condoléances.
Ils jouaient à la balle
Je l'entends qui bat doucement
Bopom Bopom
Ce n'est pas le mien
C'est le sien
Contre mon oreille il rythme le matin
Bopom Bopom
Elle se lève et prend son élan
Dehors des enfants jouent à la balle
Un jeu bruyant
Ils crient après la balle
Elle court et rebondit
Elle embrasse l'air de ses bras
Elle court et vole et crie
Elle ralentit et atterrit
Son cur aussi a ralentit
Il brasse de l'air et elle a froid
Bopom bo
Une balle passait par là
Bopom
Bo...
Daynos de Nory, 19 février 1998
Par caribou inconnu le 17/1/2002 à 20:41:25 (#733792)
Par LicorneDhormOCR le 17/1/2002 à 21:21:12 (#734020)
Dans le froid silence de cette nuit
La sentence glaciale est tombée
Couperet tranchant sans un bruit
tombant sur mon coeur déchiré
Mon enfant, ma vie, mon âme
A toi l'on m'arrache sans autre drame
Mon âme hurle, se tord, se convulse
Ultime effort d'un être qu'on abuse
La nuit noire est tombée, dans mon coeur, dans ma vie
Où trouver la force de survivre à une telle infâmie ?
Ineffable néant qui de ses bras m'enlace
Je me laisse glisser, faites que tout s'efface
Et, dans la mort si douce et accueillante,
Que meurent mes demains, de douleurs criantes.
Oh mort, tu m'appelles, tu m'attends
Vers toi mes pas se dirigent
Inexorablement
Mourir au chagrin, mourir à la douleur
Ne plus jamais sentir couler ces pleurs
La porte est là, à portée de ma main
Laissez-moi, je serais morte demain
Mais c'est sans compter sur l'amitié sublime
Qui d'une main ferme me retira de l'abîme
Qui d'un coeur fort épencha le mien
Et d'une main tendre me conduit au lendemain
Merci Amie qui a su de ton corps
Faire un rempart entre moi et la mort
Merci à toi, même si aujourd'hui
je ne connais pas la douceur de l'oubli
La douleur, toujours est dans mon âme
Chaque jour me reconstruit, fait de moi une femme
Plus rien ne sera jamais pareil
Mais je ne souhaite plus ce long sommeil
Merci mon Amie
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