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L'appel de la Dame ténèbres II : Le sang des braves
Par MortifeR le 12/1/2002 Ă 23:35:03 (#707923)
Et pourtant, quelle extase, lorsque les doutes sont lavés par le sang de son prochain ! Le monde cesse d’exister et disparaît derrière l’image obsédante de l’acier tranchant la chair.
L’albinos ne se sent entier qu’avec ce goût dans la bouche. Face à lui, la plaine, théâtre de la boucherie imminente. De part et d’autre, les armées ennemies s’approchent, cavalerie en tête. D’un côté, une avant-garde de l’ordre de la nouvelle aube brandit des bannières immaculées, clamant la gloire des sept généraux fanatiques les envoyant à la mort. De l’autre, un détachement de fanatiques d’Ogrimar s’avance en désordre, arborant des mutilations rituelles et levant bien haut les restes de leurs conquêtes passées.
Les dernières…
L’albinos se tient seul au milieu de la plaine enneigée. Un peu plus loin, le vieux nécromancien qui l’a suivi jusqu’ici, en quête des batailles d’antan. Sans nul doute, il aura ce pour quoi il est venu. C’est le seul passage vers le mausolée de la Dame ténèbres, et c’est là que les armées vont se rencontrer, d’ici quelques instants. Seuls contre deux armées… Les avant-gardes les ont remarqué, immobiles au milieu de la neige, et se préparent à les piétiner, pour ensuite s’entre-déchirer comme leurs dieux déments le leur commandent.
Mais soudain, les chevaux s’écroulent dans la neige, leurs cavaliers désarçonnés s’écrasent à terre sous le poids de leurs lourdes armures, dans un vacarme métallique. Des mains cadavériques surgissent de la neige pour saisir les jambes des chevaux et des fantassins, et ceux-ci se débattent avec horreur alors que les morts déchirent leurs chairs. Alors, l’albinos libèrent les spectres, jusque là maintenus en arrière, et les quatre se ruent en hurlant au milieu du champ de bataille, arrachant membres et têtes sur leurs passages. Le massacre a commencé...
L’armée des morts ne connaît ni la faim, ni le sommeil, aussi avaient-ils pu arriver bien plus tôt que leurs ennemis, en voyageant jour et nuit. Ils n’avaient plus eu qu’à attendre que la neige recouvre lentement les soldats putrides, et le piège était tendu…
En quelques instants, les deux régiments avaient réalisé qu’on les avait piégés, et qu’ils avaient chevauché vers des terres infestées de revenants, sans avoir pu déceler d’autres traces que celles des deux hommes qui les avaient attirés à leur mort. Mais il était trop tard…
Mortifer tire alors son épée, la saisissant à deux mains, et se jette dans la bataille, décrivant de larges cercles avec sa lame, traversant les rangs ennemis, tandis que le chaos s’insinue parmis les combattants, pris entre une légion de soldats deux fois nés, et une armée hostile.
Bientôt, les derniers soldats au service d’Ogrimar sont en déroute, et ceux qui peuvent s’enfuient en toute hâte, certains serrant dans leur main encore valide un moignon sanglant.
Encerclé par les morts, un petit contingent de soldats prêtre au service des sept subsiste. Ils ne se rendront pas, cela ne fait aucun doute. Mais alors que l’armée de l’albinos et du vieux nécromancien donne l’assaut final, Un guerrier sort du groupe de prêtres, et il arbore de superbes et grandes ailes d’une pureté trompeuse…
A son contact, les cadavres tombent en poussière. Il pourrait bien renverser l’issue de la bataille…
Traversant les troupes de l’albinos, il se dirige rapidement vers lui, le regard brûlant de haine, la main crispée sur l’énorme masse qu’il manie sans grâce.
Derrière lui, le reste de ses frères d’armes se fait massacrer, mais il n’y prête aucune attention : il sait qu’il va mourir, il veut juste emporter Mortifer avec lui…
Ce dernier a tout juste le temps de brandir son bouclier. Le premier coup le brise en deux, et jette lÂ’albinos Ă terre. Le second frappe la neige, tandis que Mortifer se remet promptement sur ses pieds.
L’ange se retourne vers lui, écumant de rage. Il lui assène un coup d’une violence surhumaine à la poitrine, et le plastron se fend sous la force appliquée.
L’albinos a le souffle coupé, mais une occasion unique se présente, puisque encore déséquilibré par la puissance qu’il a investie dans son dernier assaut, son ennemi s’effondre en avant, et son aile droite est dangereusement exposée. Mortifer n’hésite pas un instant, et coupe à travers les plumes et l’os. L’aile tombe à terre, au milieu des membres tranchés et de la boue sanguinolente formée par la neige et le sang.
Le prêtre s’écroule dans un hurlement de souffrance, laissant tomber sa masse au sol. Sa robe prend rapidement une teinte pourpre. Il crie de rage et de douleur, mais il sait que tout est fini. Il regarde alors une dernière fois l’albinos, et vomit des malédictions dans un flot de sang. Puis il regarde vers le ciel blanchâtre, une larme roulant lentement sur sa joue.
Ssahors reprend son souffle, respirant avec difficulté sous son armure enfoncée. Il pose les yeux sur son valeureux adversaire :
Tu t’es bien battu, ange de lumière. Puisse Brehan avoir pitié de ton âme et t’accueillir parmis les braves…
Puis, il lève sa lame au-dessus de la tête du prêtre, pour l’abattre une dernière fois.
Par Ireas le 12/1/2002 Ă 23:40:58 (#707974)
Par Gabriel Thylin le 13/1/2002 Ă 8:05:03 (#709291)
Par Hellish Lucinda le 13/1/2002 Ă 16:06:00 (#711209)
Par MortifeR le 13/1/2002 Ă 17:58:06 (#711766)
L'appel de la Dame Ténèbres I
Mais quand j'ai vu toutes les horribles fautes qu'y avait dedans, ça m'a fait peur, je crois que je devrais mieux relire mes posts des fois moi :D...
hum... vais commencer par celui-lĂ , tiens... :p
Par Yganor Wallace le 13/1/2002 Ă 18:34:00 (#711962)
*esoufflé* whaa ça c'est du texte
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