Emnon (poème laborieux suite à défi idiot)

Par Jeck d\'Elvar le 8/1/2002 à 21:56:34 (#686593)

Après m'être un peu reposé j'ai retrouvé un petit bout d'inspiration pour au moins relever le défi lancé tantôt par mon amie Aerwin, consistant à écrire un poème ayant pour sujet les divintés chtoniennes des gobelins (après consultation d'un dictionnaire j'ai appris qu'il s'agissait de dieux souterrains tout simplement), et ce en suivant la forme des "Djinns" de Victor Hugo, pas si facile vu que c'est long et que cela comporte des vers de deux pieds. Voici donc le résultat, certes médiocre, mais la forme est tout de même extrêmement contraignante.

Gorben
Le fou
Assène
Ses coups
Au nom
D'Emnon
Dieu, son
Gourou.
Dieu de flammes
Souterrain,
A son âme
L'or, l'airain,
Doivent vie
Et l'envie
Des gobs vils
De lui tient.
Les gobelins
L'ont pris pour dieu
Leur camp est plein
Des objets pieux
Que sont épées
Lances, pieux et
Pics affutés
Chers à ses yeux
Les cavernes noires
Aux lugubres murs,
Temples à la gloire
De ce dieu impur,
Pullulent au nord,
Préparant un sort
De douleur, de mort
Aux humains parjures.
Dans les noires abysses,
Ce dieu, terriblement,
Plein de haine et malice
A ses fidèles ment
Et ses desseins secrets
Voient les gobs en leurs rêts
Aussi il se tient prêt
Au massacre imminent.
Loin, profondément sous terre,
Sa face noire brûlée
Rit des gobelins mystères
Et de leurs formes baclées.
Ses yeux jaunis voient le fond
Des âmes et leurs noirs démons,
Grand et terrible bouillon
Des péchés d'âme accablée.
Son corps bifide est partagé
Entre la haine et la souffrance:
Ou bien le mal à l'apogée
Ou bien la douleur et ses transes,
Douleurs et mal tous deux pointus,
Quand la main qui souffre s'est tue
C'est alors l'autre main qui tue,
L'esprit ne peut là surnager.
Les gobs confiants déchainent leurs armées
Au nom du dieu souverain du chaos
Et inconscients, par prodiges charmés,
Ils attaquent sans bien voir que là-haut
Maints gens de guerre attendent leur fureur.
La bataille rouge et pleine d'horreur,
Sauvagerie où il n'est plus d'honneur
Apporte mort à qui donne l'assaut.
Alors le sang répandu coule
Dans les entrailles de la terre,
La terre boit, les rocs se saoulent
De ce nectar rouge et amer.
Emnon dans son palais tout d'ombres,
Forge d'âmes et de maux sans nombre
Voit couler le liquide sombre
Et boit le tribut de la guerre.
Ses yeux flamboient ardemment,
Le sang des guerriers vaincus
Lui montre que vaillamment
Son pouvoir ils ont accru
Et que les hommes bornés,
Inconscients du pouvoir né
Sous terre se sont bornés
Aux gobelins seulement.
Grand pouvoir est de n'être
Ni d'esprit ni au coeur
D'humains ne voyant naître
Emnon pour leur malheur.
Nul ne sait qu'il attend
Depuis de nombreux ans
La venue du moment
Où règnera sa peur.
Dans les profondeurs,
Emnon furieux rit
De voir passer l'heure,
Venir les écrits,
Bientôt le damné
Vient se pavaner
Au mal incarné.
Et l'innocent crie.
Lutte finie
Les humains vont
Pleins de folie
En leurs maisons,
Croyant avoir
Marqué l'Histoire
D'une victoire
Sur les démons.
Emnon rit
Des défaites,
Chaque cri
Lui est fête.
Âmes grandes
Mortes en bande
Sont offrandes
A lui faites.
Emnon
Rageur
Démon
De peur
Les ans
Durant
Attend
Son heure.

Par Jeck d\'Elvar le 8/1/2002 à 22:00:39 (#686613)

Euh bizarrement tous les espaces que j'ai mis pour la mise en page n'apparaissent pas, c'est dommage mais je n'ai pas le courage de tout refaire. En principe chaque strophe (les strophes sont de 8 vers) le le poème se décale de 4 espaces vers la droite jusqu'à la strophe médiane après quoi c'est sur la gauche, je sais on comprend rien. Imaginez vous que cela fait comme un triangle tourné vers la droite, de toute façons je le remets bien dans quelque temps.
*Après un premier essai* Bon avec un caractère devant les espaces ça marche pas non plus grrrr

Par -Kara- le 8/1/2002 à 22:10:38 (#686656)

C'est amusant comme poême, ca change des lamentations habituelles, c'est original, J'aime bien :)

Mais par contre, je comprends pas pquoi tu voudrais que ca forme un triangle incliné vers la droite ?

Sinon Bravo :)

Par Jeck d\'Elvar le 8/1/2002 à 22:16:55 (#686686)

J'espère que ce deuxième essai, bien que le résultat soit laid, montre ce que je voulais dire. Lamentations habituelles? Ben je sais pas faire de poèmes joyeux, désolé mais c'est comme ça.

Par -Kara- le 8/1/2002 à 22:19:21 (#686698)

Erf, quand je disais ca, je parlais des autres poême, les poêmes d'amour, de pleurs, etc que font les autres ....
Je parlais pas du tien! :)

Par -Kara- le 8/1/2002 à 22:59:08 (#686960)

*utilise son sort de lévitation :)*

Héhé, faut pas que les gens passent a coté de ce poême! :D

Par - Sargamatas - le 8/1/2002 à 23:07:41 (#687018)

Joli poeme

(essaye de mettre (code) et (/code) autour de ton poeme pour que les espaces marchent :) )

Par Jeck d\'Elvar le 9/1/2002 à 8:14:52 (#687919)

Mais non... C'est là qu'il fallait le remonter! Merci pour l'astuce code.

On a vu pire Jack

Par Ellian le 9/1/2002 à 8:31:56 (#687938)

:p

rigolo les formes de poesie contraignante

Par Cynthea le 9/1/2002 à 8:38:34 (#687944)

:lit: :merci:

Par Jeck d\'Elvar le 9/1/2002 à 13:23:37 (#688846)

Je m'appelle Jeck !

Par Denriel-Melkhen le 9/1/2002 à 13:33:16 (#688893)

*se souvient du post Poeme : puisque l'on en redemande*

Quel dommage qu'il ne soit plus... parce que ce poème y aurait tout à fait sa place.

Mais peut-être serait-ce l'occasion de le faire revivre ?

Par Myrrha le 9/1/2002 à 13:36:17 (#688906)

J'aime beaucoup... :)

Par Jeck d\'Elvar le 9/1/2002 à 15:02:37 (#689413)

Le post "Poeme: puisqu'on en redemande"? Me souviens pas du tout de quoi ça parlait. De toute façons j'assure à mes poèmes une plus grande postérité en les publiant ici , sinon il y en aurait tellement à faire revivre...

j'aime bien

Par krapougnator le 9/1/2002 à 16:13:45 (#689725)

D'ailleurs, si vous recherchez quelqu'un pour faire publier vos oeuvres dans tout Arakas et pourquoi pas les exporter dans les contrées voisines, je peux tenter de faire quelque chose pour vous...

Par Conrad le 9/1/2002 à 20:51:34 (#691055)

*applaudit*
:ange: