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Erreurs et Souvenirs
Par Poète Oublié le 6/1/2002 à 19:09:44 (#674700)
Des chants passés,
Récite moi ces vers doux et sans hargne
Qui sont mon coeur et mes questions enflammées:
J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur:
N'est-ce point assez d'aimer sa maitresse?
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,
C'est perdre en désirs le temps du bonheur?
Il m'a répondu: Ce n'est point assez,
Ce n'est point assez d'aimer sa maîtresse;
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
Nous rend doux et chers les plaisirs passés?
J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur:
N'est-ce point assez de tant de tristesse?
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,
C'est à chaque pas trouver la douleur?
Il m'a répondu: Ce n'est point assez,
Ce n'est point assez de tant de tristesse;
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
Nous rend doux et chers les chagrins passés?
Par Sesius de Nazga le 6/1/2002 à 19:14:22 (#674724)
Par Tamar Hysteris le 6/1/2002 à 19:19:23 (#674746)
Une gaieté triste d'Alfred de Musset ...
Encore un poeme oublie qui pourtant est magnifique
Par Luthien Tinuvar le 6/1/2002 à 19:19:57 (#674749)
Faites nous toujours rever grands poetes.
Par lothlanne OCN le 6/1/2002 à 19:23:54 (#674766)
quel talent bravo !
Par Poète Oublié le 6/1/2002 à 19:32:44 (#674816)
Ces lignes que je conte aux grés des chemins
Sont celles que je tire de ce grimoire marié
Aux esprits de poètes oubliés dont les mains
En déssinèrent les formes en fin couturiers.
Seul lorsque je prend plume pour y semer
Quelques vers en ce grimoire sont-ils miens.
Par Méduse le 6/1/2002 à 19:42:13 (#674852)
Par sahas le 6/1/2002 à 19:59:28 (#674922)
je vai finir par etre jaloux de votre verbe
je ne peux qu'aplaudir et comme dis le proverbe
a poete poete et demi vous avez la demi
qu'il me manque assurement je vous suis tout oui
Par Poète Oublié le 6/1/2002 à 20:12:11 (#675004)
De son livre, ses lèvres se détachent et murmurent
Ces sanglots d'amour et ces rimes amantes
Qui dans la passion d'un soir s'unissent
Sous les ramures des âmes crépitantes.
Lentement et sans mot, la silencieuse s'approche
Et observe les coeurs suspendus aux vers qui s'écoulent
Tandis que débutent le récit des proches
Qui lui est sans doute adressé:
La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
- C'était le premier jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Par Etherniel le 7/1/2002 à 0:42:30 (#676447)
J'ai du mal à croire que l'on puisse aimer
Un chagrin qu'un amour fou a implanté
Mais quand je revois ma rencontre avec la fée
Qui de mon coeur le secret a décrypté
Je me rends bien compte que la nostalgie a frappé
Et que cette douleur de ne pouvoir la toucher,
La sentir, la voir et encore moins l'écouter
Je l'aime je la chéris, je ne peux m'en passer
Car c'est tout ce que j'ai d'elle : un relent du passé.
Ma Perle, mon Amour
Mon si tendre péché
Tu me manques chaque jour
Mon Coeur est amputé!
Je t'aime, et mon Amour
En vain va s'enflammer
Car comme chaque jour
Je ne vois qu'un reflet...
une larme roule, lentement, sur une joue...
Par Janus Valefor le 7/1/2002 à 12:20:30 (#678142)
*fait son plus beau sourire édenté et disparait dans l'ombre*
[ehlp]
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