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Au coin du feu, le grand-père et sa petite fille...
Par Princess Secoia le 4/1/2002 Ă 20:38:26 (#662308)
Nahomy était une petite fille douce, mais très coquine. En effet dès que sa mère avait le dos tourné, elle ne pouvait s'empêcher de gambader curieuse à la découverte du monde d'Althea
Le coucher protocolaire de Nahomy restait un moment privilégié de la journée. La petite ne pensait plus qu'à boire les paroles de sa mère. Mais de manière plus prononcée que chez les autres enfants, Nahomy avait toujours du mal à s'endormir agitée par la journée passée et impatiente de la journée à venir.
Après le dîner, Secoia se mettait à chauffer l'eau du puit pour faire un brin de toilette à sa fille et lui disait d'une voix douce et aimante "Ma petite maintenant au lit". Aussitôt la petite exclamait joyeuse « Une histoire maman !! » Secoia se mettait à rire et demandait à l’enfant de dire bonne nuit à tout le monde. Puis Secoia la prenait toujours dans ses bras et la déposait dans son petit lit de bois. Là la petite se mettait à genoux aux pieds du lit et tentait maladroitement d’imiter sa maman dans la prière à Syl et à Artherk, pour ensuite sauter sur le lit impatiente d’entendre sa mère débuter un conte de fée. Les yeux emplis de naïveté et de curiosité, la petite écoutait attentivement Secoia.
Assise au chevet éclairé d'une petite torche, Secoia lui caressait toujours ses doux cheveux. Après des journées emplies d'émotions et de dangers, elle aimait ces doux moments de calme, et inventait de nombreuses histoires merveilleuses.
Lorsque Nahomy s'endormait, Secoia restait de longues heures à regarder son petit ange. Heureuse et fière, elle restait admirative. Puis avant de se relever, elle déposait en douceur un doux baiser sur le front de la petite en lui murmurant « je t’aime ». Elle relevait la couverture sur les petites épaules en prenant garde à bien protéger le cou de Nahomy du froid et éclairée de la torche ressortait sans bruit de la pièce pour aller rejoindre Hanck dans la salle à manger.
Par Hanck Olere OS le 4/1/2002 Ă 20:40:43 (#662328)
Voila bien une chose qui me manque maintenant que tout ce petit monde a grandi et vivent leur vie aupres de leur nouvelle famille respective.
Le temps est bien loin ou la maison etait pleine d'activité.
Je me souviens des soirs ou l'on revoyait le mĂŞme rituel se reproduire.
Ma petite fille revenait toujours avec le meme sourire de la chambre de la petite Nahomy. Elle etait fiere de sa fille, elle grandissait tout les jours un peu plus et pourtant elle restait toujours la meme Ă ses yeux.
Je restais toujours a l'ecart de leur petit céremonial les laissant entre mère et fille, un moment sacré dans leur journée. Je me mettais dans la salle à manger à finir la paperasserie de la journée que je ramenais à la maison, eclairait d'une simple lanterne laissant une lumière chaude dans la pièce.
Pourtant je pouvais entendre ce qui se disait dans la piece d'a coté, les même rire chaque soir, les même jeux, je pouvais même deviner dans certains silences les actions de chacunes.
La mère pres de sa fille la regardant dormir, restant de longues heures parfois à rever d'un avenir ou elles seraient toujours ensemble.
Malgres tout au bout d'un certain temps elle revenait dans la salle Ă manger, je la voyais radieuse chaque soir peu importe les evenements de la Journee.
Le peu de temps qu'elle venait de passer avec sa fille lui faisait oublier tout ces soucis comme par enchantement.
C'etait un reel plaisir pour moi aussi de les voir ensemble, toujours Ă rire ou a s'amuser. Cela me permettait de ne plus penser a rien, mais Ă juste profiter du moment present
Par Princess Secoia le 4/1/2002 Ă 20:41:35 (#662337)
Un sourire complice sÂ’inscrivait sur son visage et sans dire un mot elle laissait Hanck se replonger dans sa lecture.
En attendant qu’il achève ses paperasseries, elle débarrassait doucement la table en faisant attention de ne pas entrechoquer trop fort les assiettes de peur de le déranger dans sa longue méditation et de réveiller la petite
Elle soulevait doucement l’eau dans le sceau et la laissait se rependre dans la grande bassine. Elle se mettait alors en rêvassant à laver les couverts et la vaisselle. Tout en repensant à la longue et rude journée, elle se plaisait à imaginer que sa famille vivrait toujours heureuse. Elle goûtait ces sentiments d’espoir, bercée par les clapotis de l’eau sous ses fines mains.
Pendant ce temps, grand-père restait assis et plongeait une longue plume blanche dans l’encre noire qui se déposait sur les parchemins éclairés par la torche reposant sur son bureau . Secoia prenait alors un large morceau de toile sec et essuyait doucement la vaisselle, puis la rangeait dans les grands placards en bois.
Sans dire un mot, elle allumait à nouveau le feux de bois. En attendant le doux crépitement d’un feu ravivé. Elle sortait alors du grand placard une large théière qu’elle déposait doucement sur la table, accompagnée de deux tasses en bois sculptées, et une carafe. Scrupuleusement elle transvasait l’eau qui restait dans les deux récipients.
En mettant la théière sur la petite grille suspendue au dessus du feu, Secoia pensait que sans sa petite famille elle ne pourrait être, ne pourrait vivre…En attendant que l’eau de mette à bouillir, elle s’asseyait devant le feu sur une chaise en bois qu’elle retirait de la table à manger.
Elle restait là attentive, et regardait de temps à autre son grand-père qu’elle aimait en espérant qu’il soit fier d’elle tout comme elle l’était de lui. La plume continuait à glisser sur les parchemins et la cire rouge coulait doucement pour les refermer. Dans un léger soupir, elle faisait toujours à ce moment précis une prière à Syl et Artherk en leur demandant de protéger sa famille.
Puis doucement Secoia se relevait et allait dans la chambre voir si la petite n’avait point fait tomber la couverture et si son sommeil n’était pas agité par un démon. Elle déposait à nouveau un baiser sur son front et repartait silencieusement.
Elle se dirigeait ensuite vers le feu dans la salle à manger recueillir l’eau bouillante qu’elle déposait dans les deux tasses qui trônaient sur la table. Elle ouvrait alors une petite boite d’herbes qu’elle partait acheter régulièrement au cercle des druides.
Elle s’avançait alors vers le bureau et déposait délicatement ses mains sur les épaules de son grand-père en signe de présence. Il était grand temps pour lui de prendre un peu de repos et de boire avec elle la douce boisson chaude. Souriante, elle le laissait finir en remettant la chaise devant le feu prêt de la table à manger.
Par Hanck Olere OS le 4/1/2002 Ă 20:42:37 (#662345)
Comme a mon habitude, je regardais ma petite fillote, s'affairer a ses petites taches quotidiennes de la soiree.
Cela sera une bonne mère, et une bonne femme pour un homme qui saura l'aimer pour ce qu'elle est et represente.
Le feu crepitait a mes cotés, remplissant la pièce d'une douce chaleur, rechauffant mes vieux os.
Que le temps passe vite....
Je reprenais l'etude des differents documents sous mes yeux, une douce odeur de thé arrivait à mes narines. Je souriais interieurement.
Ma petite fille s'inquiete de ma santé et me fait comprendre qu'il est tant pour moi de ranger cette paperasserie et que je me detende un peu avec elle.
Elle n'a pas tord, ces journees me parraissent de plus en plus longue, toujours plus de choses a faire.
Ce thé ne me ferra que du bien. Sa presence a coté de moi est un grand reconfort.
Je me levais alors de la table Ă manger et me dirigeais vers le petit bureau de l'entree y deposer les dossiers que j'avais pris sous mon bras. Puis je revenais prenant au passage une chaise que j'amenais pret du feu.
Je sortais alors au dessus de la cheminee une vieille pipe qu'un vieil homme m'avait offert pour mes longues soirees m'avait il dit.
Puis je bourrais la pipe d'herbes et de tabac sous l'air reprobateur de ma petite fille.
Ce tabac te tuera me disait elle, avec un petite note d'inquietude dans la voix. Tu sais que ce n'est pas bon pour ta santé rencherissait elle.
Je me tournais alors vers elle, posant mon regard dans ses yeux, lui faisant comprendre que peu de plaisirs il me restait, et que celui-ci restait un des seuls que je me permettais.
Elle sentait alors qu'il etait inutile d'insister, que quoi qu'elle fasse ou quoiqu'elle dise, tetu comme j'etais elle n'aurait pas gain de cause.
L'entetement, un trait de caractere chez les Feals, transmis meme a la génération de Nahomy. A croire que meme au fil du temps celui-ci va en s'emplifiant.
Mais aucun ne le reconnaissait ouvertement et si ma petite fille n'insistait pas c'etait aussi plus par respect. Car si elle s'ecoutait, il y' a bien loongtemps que cette pipe aurait servi de combustible au feu.
Je souriais alors ouvertement, sous les yeux etonnées de ma petite fille.
Ce n'est ma petite Secoia, je pensais tout simplement mais mes pensees se sont trahies d'elle meme.
Elle replongeait alors son regard vers le feu comme hypnotisée par les flammes.
Parfois ces longs moments de silence passé l'un a coté de l'autre, en disaient plus que tout les longs discours que j'entendais chaque jour.
Malgres tout c'est aussi autour de ce feu que bien des decisions familiales furent prises.
Ah si cette cheminée pouvait parler elle en apprendrait des choses à bien des gens
Par Princess Secoia le 4/1/2002 Ă 20:43:12 (#662350)
Assise près de son grand-père, elle apreciait le silence et le calme de la pièce. La complicité qu’ils entretenaient était nourrie par un amour qu’ils ne se seraient dévoilés dans leur fierté et leur respect. Secoia restait dévouée à son grand-père dans les actes et spontanément chacun de ses gestes exprimaient la parfaite et infinie quintessence de ses émotions.
Grand-père fumait sa pipe en bois cela l’exaspérait, elle n’aimait point l’odeur dégagée. Et ne pouvait se résoudre à l’idée que son grand-père, si droit, se laisse tenter. Elle appelait en riant cette pipe « la pipe d’Ogrimar ». Secoia dans sa sagesse instinctive manquait de finesse d’esprit pour comprendre qu’on puisse se laisser porter par le désir d’une bouffée de ce qui pour elle était du « poison ». Mais elle restait silencieuse et n’aurait osé contredire le patriarche.
De temps en temps, elle posait son regard sur son grand-père à la mine fatiguée et paisible. Elle observait son visage illuminé par la lumière vacillante du feu. Elle pouvait presque lire sur son visage les pensées qui traversaient l’esprit de Hanck, oh oui elle le connaissait bien ….
Elle attendait qu’il dise le premier mot, qu’il lance le premier regard pour se concentrer sur ses aventures. Parfois, surprise dans ses pensées elle sursautait sur sa chaise lorsque la voix grave emplissait soudainement la petite salle à manger.
Elle pouvait enfin se détendre au coin du feu. Et elle se laissait aller en posant son visage sur l’épaule robuste de son grand-père, en savourant souriante sa présence. Le temps semblait figé dans cette petite maison qui n’aspirait qu’au repos et à la béatitude.
Quand Hanck prenait la parole, elle tentait au mieux de suivre toutes ses histoires mais n’osait lui poser des questions sauf quand des noms qui lui étaient familiers apparaissaient au fil des aventures. C’est ainsi qu’elle avait des nouvelles de bien des amis. Il arrivait aussi qu’elle contienne sa colère quand son grand-père parlait mal de personne qu’elle aimait, de certains de ses amis. Elle ne pouvait croire qu’ils avaient changés et doutait, malgré tout ce qu’elle pouvait éprouver, des paroles de son grand-père. Il lui arrivait mais cela était rare de lui tenir tête…Et la soirée se transformait tristement en dispute silencieuse…Mais cela restait de l’ordre de l’exceptionnel…
Hanck avait vite compris que certains noms ne devaient plus être prononcés dans la chaumière comme celui de Maverick., grand-ami d’enfance de Secoia. Il ne comprenait guère les sentiments qui l’animait et Secoia taisait bien des souvenirs.
Secoia connaissait ainsi l’existence de tous les mariages, toutes les naissances et tous les nouveaux guerriers et mages qui apparaissaient sur les terres. Elle prenait des nouvelles de la Princesse et de tout le royaume et planifiait ainsi en écoutant ses visites futures. Et la soirée se déroulait paisiblement…
Par Hanck Olere OS le 4/1/2002 Ă 20:44:19 (#662359)
Le Feu se consumait doucement, je posais alors ma pipe sur le rebord de l'accouddoir de la chaise, me levais pour prendre un peu de bois dans la reserve à coté de la cheminée, puis je ramenais a deux buches pour que le feu puisse tenir toute la nuit.
Les nuits etaient froides et de plus en plus longue, tout comme mes journées. Ma petite fille ne se lassaient jamais de m'ecouter parler de mes soucis du quotidien. Elle ecoutait sans mot dire, ne portant jamais avis sauf si je lui demandais.
Mais je savais que je ne devais pas aborder certains sujets en sa presence, non pas que je n'avais pas confiance en elle, mais elle avait des amis un peu partout meme dans certains groupuscules recherchés par notre Bon Roy.
Que pouvais je y faire? Si il y avait bien une personne dans ce royaume a qui je ne pourrais pas jamais imposé mes idées c'est bien elle.
Dès son plus jeune age, elle avait deja un caractere forgé que rien ne pouvait dévier de la voix ou elle avait décidé de se diriger.
Elle avait les meme coups de tete que moi et rien ni personne ne pouvait lui en faire demordre. Bien que je combatte certains de ces amis tout les jours, elle ne m'en ferra jamais le reproche mais je savais que cela ne lui plaisait pas.
Alors je preferais me taire, plutôt que de la voir fondre en larme ou meme se rebeller car face à elle je ne pouvais me resoudre a débattre d'un sujet qui aller amener une dispute sans fin, chacun campant sur ces positions. Je me mis à sourire, car si je devais me battre dans une joute verbale avec un membre de la famille, cela serait encore plus long qu'un conseil royal.
Je tirais une bonne bouffée sur ma pipe m'enfonçant un peu plus dans le fauteuil. Ces petits moments etaient devenus si rare que je les appreciais d'autand plus. Si ma petite fille venait à disparaitre avant moi je ne sais pas ce que je deviendrais, mais beaucoup de gens payeraient pour passer ma colère.
Je chassais alors mes mauvaises pensees, et je la regardais a nouveau. Elle deviendrait quelqu'un d'important dans ce royaume j'en etais persuadé. Elle n'avait pas ce coté calme qui manquait chez moi, et qui lui permettait de voir les choses avec un peu plus de recul.
Je me levais alors et me dirigeait vers la cheminée. Le feu repris un peu de vigueur lorsque je mis la buche dans l'âtre. Une fumée blanchatre s'echappa de la buche
Je pestais alors contre les druides qui nous l'avez ramené, encore du bois humide. Ma petite fille sursauta une nouvelle fois. Mes coups de colere sporadiques avaient le don avec le recul de m'amuser. Avec l'age ils avaient tendance a s'amplifier,bien que cela ne fasse pas rire tout le monde.
Je regardais ma petite fillote surprise une nouvelle fois, puis souriait en lui disant que ce n'etait pas bien grave.
Par Princess Secoia le 4/1/2002 Ă 20:45:20 (#662365)
Elle regardait son grand-père raviver le feu et restait béate face à cet homme que tout le monde redoutait et qui, à ses yeux, était si bon et tendre. Quand elle entendait en ville les personnes parler de lui, elle savait que leurs regards ne voyaient en lui que le Garde Royal, oubliant l'homme qu’il était. Les personnes faisaient une description de lui que Secoia ne pouvait comprendre …
Dès qu’il apparaissait au sortir du château, elle remarquait bien les chuchotements et le visage livide de certains. Souvent, alors qu’elle discutait paisiblement avec des amis. Elle voyait aussitôt les regards changer et ses amis incantaient et disparaissaient en trouvant une excuse subite à leur départ. Cette attitude la dépassait, elle qui ne pensait que du bien de ses amis, le respect qu’ils lui portaient ne lui permettait pas de douter d’eux.
Secoia en souffrait mais jamais elle n’aurait osé le dévoiler à son grand-père. Doté d’une grande sensibilité malgré sa naïveté, cette jeune-femme prenait garde de conserver tout cela pour elle en secret. Parfois les regards la dérangeaient, elle aurait voulu crier à tout Althea : « Regardez tous mon grand-père, pourquoi vous permettez vous de le juger ? Avez-vous déjà passé une soirée au coin du feu avec lui ? Non !! Alors cessez vos jérémiades et vos lamentations et ouvrez vos yeux et votre cœur…Ce n’est qu’un homme… ». Mais tout cela elle le taisait, elle était incapable de le crier. Secoia connaissait cet homme mieux que quiconque, l’image qu’elle avait de lui restait inconciliable avec le jugement populaire.
Le feu de la cheminée reprenaient de sa vie et Secoia se levait doucement pour sortir d’une male en bois une boîte en fer forgé. Elle sortait du fil et un morceau de tissu de soie et brodait paisiblement, absorbée par les récits de son grand-père. Hanck avait le don de rendre toutes ses histoires passionnantes. Parfois elle souriait en pensant qu’il aurait pu être un excellent barde. Elle tentait alors de retenir son rire en plongeant l’aiguille dans le tissu.
Puis de temps à autre les yeux fatigués, elle posait l’étoffe sur ses genoux et buvait une gorgée du thé devenu tiède. Et en proposait une nouvelle tasse à son grand-père.
Elle n’osait l’interrompre dans ses récits, même si parfois elle lui faisait signe de baisser la voix de peur de réveiller tout Althea. Hanck s’emportait, mimant les scènes, en faisant de grands gestes. Rien qu’à le regarder elle savait si il avait affronté un haruspicien ou un ogrimarien, un voleur ou un être maléfique. Secoia admirait sa mémoire, il se souvenait de tous les noms de tous les mots qui avaient été prononcés. Elle restait admirative et silencieuse, les yeux voguant du tissu de soie elfique, à son grand-père qui s’animait de toutes les émotions de la journée pour les refouler devant le feu crépitant.
Puis il se rasseyait tranquillement et confortablement et débutait là le grand cérémonial de questions concernant la petite Nahomy. En effet, grand-père passait toujours par Secoia pour avoir des nouvelles de la famille. Et cela avait toujours été ainsi. Il portait toujours un regard protecteur et se fiait à ce que lui disait sa petite-fille. Oh oui un grand-père aimant mais cela au travers des actes et non pas de la parole. Son aura alors resplendissait au coin du feu avec pour seul mot à la bouche « Comment va la petite ? ».
Par Hanck Olere OS le 4/1/2002 Ă 20:46:03 (#662370)
Je m'avancais vers l'âtre, prenait un tison et rallumé ma pipe, perdu que j'etais dans mes pensées.
La seconde tasse de thé chaude me fit du bien, le liquide chaud commença a couler dans mon corps et commença à me détendre en même temps que cela me rechauffait. Elle savait aussi bien prendre soin de moi que le faisait ma femme dans les premiers temps de notre mariage, à la différence que non seulement ma petite fille etait toujours à mes cotés mais elle restait toujours à l'ecoute de mes moindres problemes. Je pense que le jour ou elle trouvera l'homme qui saura la combler, cela serait le plus heureux des hommes tout comme moi je le suis en ce moment.
La famille grandit sans moi et je n'ai plus vraiment le temps de m'en occuper comme je me suis occupé de mes enfants au temps ou mes occupations n'etaient pas celle qu'elles sont en ce moment. La recrudescence de violence va m'obliger à prendre certaines mesures que je reprouve mais qui sont necessaire a la sécurité de tous. Mais en attendant Nahomy etait presente parmis nous et je comptais bien passer un peu plus de temps que je ne le fis avec mes autres petits enfants, du moins je l'esperais.
Je m'enquis alors de sa santé auprès de ma petite fille. Celle-ci me regarda avec un petit sourire malicieux comme elle sait si bien les faire. Comme du temps ou sa mère Vicky me regardais avec des grands yeux, lorsque la petite secoia se jettait dans mes bras pour me demander un jouet ou la permission de faire quelque chose alors que sa mere venait de lui dire non. Pourtant la petite secoia savait me prendre avec le meme regard qu'elle me faisait a l'instant, et qui ferraient fondre meme le plus ignoble des trolls de nos regions.
S'approchant à nouveau de l'âtre Secoia m'appris que la petite faisait des progres chaque jour dans l'art de manier les sphères magiques. Mais elle ne voulait pas la brusquer et voulait que les choses se fassent a leur rythme. De plus sa santé etait bonne et je n'avais pas a m'inquieter de ce coté là . C'etais sa petite merveille, et ca elle n'avait pas besoin de me le dire tant elle rayonnait en sa presence. Malgres tout la petite Nahomy n'en abusait pas et savait rester sage.
La maitrise du don de Syl n'est pas une chose aisée pour une enfant, tant de pouvoirs en un etre si faible et si fragile, peut conduire celle-ci sur la mauvaise voie. Mais je la savais en de bonnes mains. Secoia, en temps que Grande Pretresse ne pouvait, que lui enseignait les preceptes qui a fait que la famille Feals avait su rester dans le droit chemin en accord avec notre Deesse et notre Roy. Ses cantiques pour l'endormir en etait la preuve evidente si besoin été. Malgrè tout le tentation est grande, mais je pense que la petite Nahomy saura y resister.
Mon poste de Gardien du Sanctuaire de l'ordre puis de Capitaine de la Garde Royale m'avait ammené a rencontrer bien des personnes n'ayant pas su resister à cette tentation. Il est vrai que l'art sombre ammene une puissance bien evidente mais a mes yeux incontrolables et devastatrices pour la personne l'utilisant.
Mes pensées m'avaient emmené bien loin, si loin que j'en oubliais presque ce que me disait ma petite fille sur sa fille et de sa journée passée. Je tirais a nouveau une bouffée de ma pipe en regardant amusé ma petite fillote me conter les exploits de sa fille. Chaque jour passé avec sa fille etait toujours pour Secoia, un grand moment qu'elle se devait de partager avec moi, comme si je ne devais rien manquer de ce que sa fille vivait et pour ca je l'en remerciais interieurement, je n'avais pas besoin de le lui dire elle le savait...
Par Princess Secoia le 4/1/2002 Ă 20:48:27 (#662387)
A l’époque, Secoia avait prêté allégeance à Syl. L’ordre religieux l’avait recueillie en son sein très jeune. Secoia avait choisit la voie de la prêtrise et cela lui correspondait parfaitement. Elle était conseillée et guidée par son maître de magie « Soulkrusher ».
Syl se montra bienveillante à son égard et dans son apprentissage Secoia se voua à devenir thaumaturge de la Lumière et de Miracles. Guidée dans la voie de la sagesse, elle accordait beaucoup de temps à la méditation et au recueillement, mais elle faisait, toujours en sorte que la petite Nahomy ne se retrouve point seule. Les amies de Secoia comme « Scylla » sa meilleure amie, « Agone de Riva » et « Cymoril », ou encore sa petite sœur « Mélodie » l’aidaient du mieux qu’elles pouvaient. Dotées d’une gentillesse et d’une générosité sans pareilles, elles venaient récupérer la petite le matin et la gardaient dans leurs chaumières. Elles savaient bien qu’élever une petite fille était très rude à l’époque. Mais les amies de Secoia ne le lui faisaient pas peser et gâtaient Nahomy comme si elle était leurs propre petite fille. Dans son infinie dévotion à sa déesse, Secoia tentait de ne pas laisser la petite orpheline face aux dangers qu’elle encourait.
De nombreuses fois, ses protecteurs et amis « Soulkrusher », son maître de magie, et « Myrasol », son meilleur ami, la sermonnaient de ne point prendre trop de risques face à certains adversaires qui se révélaient être redoutables. Malgré les aventures périlleuses, Syl et Artherk semblaient toujours lui être favorables et la mettaient hors de danger face aux nombreuses invasions de rats et autres maladies telles que la Rougesarne qui sévissaient sur Althea. Les prières nocturnes semblaient être entendues…
L’ordre de Syl était une véritable famille. D’ailleurs beaucoup de membres de la famille Feals vénéraient la déesse, et étaient garant de sa protection et de son enseignement. Secoia avait toujours en tête les mots répètes au cours de son apprentissage par son maître de magie « Soulkrusher » : « Ma petite, tu devras devenir "sagesse" ». Soulkrusher était un grand-prêtre, son charisme et sa sagesse faisaient de lui un homme respecté et demandé. Il regardait Secoia grandir et de son infinie connaissance il formait Secoia, convaincu qu’un jour elle lui ferait honneur. Pourtant, Secoia ne se sentait pas toujours à la hauteur de ses attentes et se laissait surprendre par la panique. Elle vouait à Soulkrusher une admiration qui s'apparentait à un amour profond dû à leur dévouement à Syl. Dans ses quettes, Secoia se remettait souvent en question et lui demandait parfois conseil sans laisser transparaître ses angoisses.
Secoia goûtait au silence soudain de la pièce et esquissait un sourire tout en continuant sa brodure. Elle ne s'était pas rendue compte de ne donner suite à une phrase qu'elle avait prononcé. Elle repensait à ses moments de découragement profonds et replongeait dans le fil de ses pensées. Lorsqu'elle se sentait dépassée par les évenements, elle savait qu'elle pouvait se tourner vers «Myrasol ». Elle posait alors sa petite tête sur son épaule solide et laissait aller ses larmes. Personnes ne les a jamais surpris, mais il trouvait toujours les mots pour lui rendre le sourire. Elle le regardait alors avec reconnaissance, les yeux encore rouges. C'était son meilleur ami. Mais cette phrase, prononcée par le grand Thaumaturge, son maître, l’avait imprégnée à jamais. Soulkrusher lui portait une confiance qu’elle tentait d’honorer dans chacune de ses actions.
La vie était très rude à l’époque. Les mages enseignaient peu des magies fort élaborées. La magie, science qui enseignait l'application pratique des lois de la Nature, des plus simples au plus élevées, restait encore sous l’emprise d’une profonde ignorance. Et malheureusement elles n’étaient pas toujours tournée au profit du « Bien ». En effet, malgré l’interdiction faite aux hommes, par la déesse Syl et par le Roy, d’apprendre et d’user de la nécromancie, Secoia redoutait qu’en grandissant la petite Nahomy ne se tourne un jour vers des magies obscures. Cela la terrifiait, ainsi tentait elle, au travers de contes et d’histoires fantastiques, d’éduquer son enfant selon les préceptes Syliens et la différenciations entre le Bien et le Mal.
Assise au coin du feu, Secoia continuait à broder paisiblement en repensant à la journée passée. La vie quotidienne d’Althea était rythmée par le même cérémonial. Au lever du soleil, les guerriers partaient aiguiser leurs armes, en quête de plus puissantes. Ils priaient Brehan de les protéger et de bénir leurs lames étincelantes au rayon du soleil matinal. Leurs voix fortes et rauques se distinguaient dans les rues des villes agitées. Leurs rires joyeux faisaient sourire les passants encore rêveurs. Les archers se connaissaient tous et se regroupaient près des fontaines. C’est là , qu’après une courte prière à Selene, ils se donnaient les directives des actions à mener. Leur solidarité était remarquable et les groupes formés restaient unis face à toutes les épreuves. Ils étaient discrets mais redoutables. Les mages et les prêtres allaient se procurer des potions de mana chez les marchands locaux, après s’être recueillis dans les temples. Ils défilaient en silence, mais l’on pouvait distinguer des murmures de remerciements à Syl ou Artherk. Tout semblait si paisible comparé à l’effervescence que l’on pouvait trouver dans les rues. Il se dégageait des temples une aura bienfaisante qui guérissait et pensait toutes les blessures de l’âme . A l’entrée des lieux saints, les voix redevenaient audibles, et les salutations conviviales étaient à l’honneur. Secoia ne connaissait point les rituels matinaux des êtres maléfiques mais elle imaginait que Jarko devait être un lieu de recueil. Elle n’aimait point aller rôder dans les grottes seule et n’avait point la curiosité d’aller les surprendre.
Althea devait survivre. Mais la vie était très chère, la sueur perlait des fronts lorsque le moment de sortir les bourses s’imposait. Apporter quelques pièces d’or dans les chaumières était le but secret de toutes les familles, et lorsque des difficultés se faisaient sentir alors une connivence tacite s’instaurait et l’on voyait au tomber de la nuit les familles se rendre visite et apporter or et nourriture. Les habitants de Goldmoon s’entraidaient. Il faut dire qu’une simple robe coûtait la modique somme de 100 000 pièces d’or, véritable fortune pour les petites bourses.
Les banquiers le savait bien, et comptait scrupuleusement chaque sous qu’on venait leur déposer en prenant garde de ne point se faire voler. Se nourrir de chasse et de pêche était l’unique solution, car les marchands ne pouvaient baisser le prix des vivres et parfois ne pouvaient vendre que des pommes. Secoia se remémorait certaines scènes courantes, elle partait au temple de Light-Heaven se recueillir en espérant croiser d’ailleurs le père Marcus, elle voyait de temps à autre des personnes sortir de chez le marchand en rouspétant « Ce maudit marchand est un véritable voleur !! ». Elle soupirait en rêvant à des jours meilleurs et dès qu’elle le pouvait elle glissait discrètement quelques pièces d’or dans les bourses bien vides.
Ces rituels mettaient du baume au cœur et permettaient à tout un chacun de garder confiance. Confiance nécessaire pour affronter les aventures quotidiennes. Les villes s’organisaient telles des petites fourmilières. Il fallait se protéger de toutes les attaques extérieures. Pour accéder à certaines terres, se parer d’armes solides ou de magies puissantes était force de loi, et seule la solidarité de la communauté permettait de vaincre certaines invasions. Les terres qui bordaient les villes étaient envahies. Cela représentait une menace constante pour les petites villes d’Althea, telles que Light-Heaven. L’apparence monstrueuse et la puissance de certaines bêtes animaient les peurs et les cauchemars de Secoia qui tentait au mieux de se battre pour défendre sa petite Nahomy.
Quel n’était alors le délice du repos mérité. Retrouver son grand-père sain et sauf au coucher du soleil était un cadeau quotidien. Ces moments de complicités étaient privilégiés. Et Hanck et Secoia les goûtaient à leur juste valeur.
Le soir... au coin du feu
Par Kyriane Feals le 4/1/2002 Ă 20:55:37 (#662424)
Aujourd'hui encore je garde en mémoire ces doux moments près de l'âtre auprès duquel je m'endormais, la tête contre les genoux de ma mère.
Puissent-ils rester à jamais gravé en ma mémoire...
(J'adore... continuez. :))
Par Hanck Olere OS le 7/1/2002 Ă 22:45:08 (#681702)
Le Feu crépitait doucement sous nos yeux, j'ecoutais ma petite fille me racontait de vieux souvenirs, oublié de ma memoire defaillante. Pourtant il reste des événements marquants de ma vie qui ne s'effaceront jamais meme avec ma renaissance. Des images, des couleurs revenaient à ma memoire à l'evocation de certains grands noms prestigieux que me contait Sécoia. Et quand je m'appercois au travers des recits du chemin parcouru par la Famille je me rend compte que l'oeuvre que je pensais creer a été au dela de mes esperances. Une famille soudée, et unies qui malgrés tout ce qu'elle a pu subir, etait resté la même.
J'etais fier de tout mes enfants et petits enfants et petits petits enfants et j'en oublie.
Le fait de les compter me rappelait que je n'etais plus tout jeune. Et mes vieux os le soir me le rappelait bien. Je voyais bien que ma petite fille s'en inquietait parfois alors je me redressais de mon siège, et enchainait sur une autre histoire, pensant par là même lui faire oublier que son grand père n'etait plus le jeune homme qu'il avait été dans des temps maintenant si reculés que la notion de temps devient abstraite et ne compte plus.
Le Nom de Soulkrusher portait toujours à mes levres un sourire et bien des pensees revenaient alors à ma memoire. Soulkrusher....... Un modéle pour tout ceux qui avaient eu l'honneur de le cotoyer dans les adeptes puis dans l'Ordre de Syl. Ce Nom tout autand pour moi que pour ma petite fille, resonnait dans nos oreilles comme le signe d'une reférence toujours suivi. Cela avait ete un honneur pour moi de voir ma petite fille encadré par Soulkrusher. Elle ne pouvait rever mieux comme education spirituelle, moi j'etais encore beaucoup trop bourru et si peu agueris au maniement de la langue et de la pensee profonde que j'aurais fait un piètre mentor.
Mon rôle au sein de la guilde avait ete trouvé rapidement par ses membres. Les batailles auquelles je participais montré un grand devouement et une hargne a défendre ses convictions que cela frisé parfois temps le fanatisme, que Celindrae me confia le poste d'Inquisiteur, celui par qui la vengeance de la guilde montrait son bras armée.
Mes gestes pour decrire les batailles, maintes et maintes fois racontées, emerveillaient toujours ma petite fille tant et si bien qu'elle arretait son brodage pour boire ce que je lui decrivais, parfois j'enjolivais un peu pour me donner de la circinstance je le reconnais mais c'etais si bon que de la voir sourire de ces belles dents que je ne pouvais résister.
Ma vie etait rempli de bon moment et l'evocation de noms peut etre oubliés de certains mais pas de tous, ravivaient en moi une fougue dans mes recits que ma petite fille contenait à chaque fois par un regard, me faisant comprendre que je devais me raisonner quelques peu sous peine de voir arriver auprès de nous, la petite Nahomy, encore peu reveillée, tenant a la main encore un bout de sa couverture, et me regardant avec son petit air etonné, etonnée du bruit que je faisais, etonnée par un reveil si brutal que sa maman se levait prestement pour aller la recoucher et revenait alors dans la pièce me menacant ironiquement en secouant son index de ne plus parler si fort sous peine d'une fessée. Je la regardais alors avec mes gros yeux, essayant de lui faire plier son regard, et m'amusait à la voir se demandant si elle n'avait pas été un peu loin cette fois-ci. Puis je reprenais ma pipe d'un air nonchalant, tirant uneou deux bouffée au passage et poursuivait mes recits en baissant tout de meme le ton de ma voix.
Soulkrusher...........
Les images de mon rituel d'intronisation en temps que Thaumaturge du Feu, prenant ainsi sa place lors du DĂ©part de Celindrae, restait pour moi une profonde marque de respecter de cet homme. Un cercle, plusieurs pretendants, un choix a faire. Soulkrusher demandant aux candidats les uns apres les autres de s'avancer vers le milleu du cercle et de prouver leur position.
Moi avancant un peu timidement, impressionné par l'assemblée ainsi reuni et tentant tant bien que mal de faire passer mes idées.
Un resultat inespéré, lorsque je le vis s'approcher de moi et me remettre les insignes correspondant a ma fonction.
J'etais fier de ce que j'avais accomplis déjà a l'epoque, mais lorsque je me retourne un peu et que je vois ma fille suivre les même traces que son pere. Ahhhh Vicky, une battante elle aussi, toujours resté dans mon ombre à ecouter et à apprendre, inculquant mes valeurs à ses enfants. Et quand je vois maintenant ce que ma petite fille est devenu, je pense être le plus heureux des patriarches.
Je pris alors la main de ma petite fille, l'a ramenant pres de mon coeur et lui adressais alors baiser sur le front. Ce n'etait pas mon genre ce type de debordements d'affection, je les reservais à mes proches dans le secret de notre maison,de peur que mon image ne s'en retrouve affecté. Secoia se releva alors un peu surprise de ce geste, je lui liberais alors sa main et je l'invitais a poursuivre son recit.
Par Nahomy Feals le 7/1/2002 Ă 23:23:33 (#681894)
Par Celine Mithror le 8/1/2002 Ă 13:36:19 (#684000)
Par lana le 8/1/2002 Ă 14:15:04 (#684176)
Par Luminus le 8/1/2002 Ă 14:17:57 (#684187)
Par uncas le 8/1/2002 Ă 18:17:06 (#685354)
Par Utarius le 8/1/2002 Ă 22:47:05 (#686878)
Par Nahomy Feals le 9/1/2002 Ă 1:12:48 (#687497)
bisous !!!!
Par Princess Secoia le 9/1/2002 Ă 1:38:26 (#687543)
Plongée dans ses pensées, elle parlait à voix basse et laissa échapper un soupir paisible de ses lèvres, et murmura « Je suis heureuse ». D’un pas léger, elle se leva et reposa ses fils sur la table. Elle ouvrit le grand placard en douceur, de peur qu’il ne grince et ressortit sa petite boîte de couture. Elle était finement sculptée de fresques. Une des fresques représentait une femme seule les bras levés vers un arbre aux rayons de la lune. Secoia ne pouvait s’empêcher de la regarder quelques instants avant de tourner la petite clef dans la serrure de sa boîte secrète. Les vacillements du feu de bois éclairaient son visage concentré sur ses mouvements. Secoia soulevait les tissus quand des parchemins apparurent sous les étoffes. Elle glissa sa main sous les feuillets fragiles. Son visage s’éclaircit aussitôt laissant échapper un souffle de soulagement, elle s’exclama : « Le voilà ! ». Elle referma doucement la boîte et la laissa au bout de la table et retourna s’asseoir l’objet en main.
Elle serrait fort dans ses bras « son secret » en regardant le feu. Puis dans une inspiration elle dit : « Grand-père t’ais je déjà parlé de ceci ? ». Le patriarche posa sa pipe un peu surpris. Et elle continua en souriant légèrement : « Je t’ai caché cela ». Malgré ses responsabilités, Secoia aimait surprendre son grand-père par de petites choses telle une enfant. Elle se mit à rire amusée par la scène puis repris son discours : « Il y a bien longtemps de cela, je me suis rendue à Windwohl en quête de potions. Je suis restée longuement discuter avec le marchand que je n’avais vu depuis fort longtemps. Nous parlions d’Althea et de ses miracles. Alors que je lui avouais vouloir garder à jamais certains de mes souvenirs en mémoire, il me regarda pensif et il partit dans son arrière boutique et rapporta ceci ». Secoia écarta ses main laissant apparaître au regard curieux de son grand-père un livre. L’étoffe qui le recouvrait semblait être un tissage au fil d’or. La reliure était fine et étincelante. Secoia repris son récit : « Le marchand n‘en avait acheté qu’un seul à un voyageur égaré en quête de nourriture. Il me le tendit en souriant et me dit « Princess, la magie des souvenirs sera retranscrite à jamais ». Je suis restée un long moment à le regarder. Je n’avais jamais vu une telle finesse de travail. Aussitôt je m’enquerrais de lui demander le prix et à ma grande surprise il me répondit « Princess, un hommage à la magie de vos secrets ne peut être qu’offert. Par Iago ! Voyez vous-même déjà tout ce que vous m’achetez. » Il se mit alors à rire amusé par ma timidité subite et ajouta « Un jour, me ferez vous peut-être l’honneur de me lire les mots que vous y déposerez. ». J’étais encore sous l’émoi du précieux cadeau que je n’aurais pu m’offrir. Je le remerciais vivement avant de quitter l’échoppe. »
Secoia regarda son grand-père et ajouta « Ainsi grand-père, dans mes moments de solitude et de méditation, j’ai retranscrit dans le temps ce que j’ai vécu, tous mes souvenirs, toutes les personnes qui m’ont été chères, tous les miracles qu’Althea ». Elle fit mine d’ouvrir le petit recueil en posant le pouce sur le bord des pages et les laissa glisser sous ses doigts. Les feuilles glissaient dans un leger souffle. On pouvait alors entrapercevoir de manière floue l’encre bleutée régulière qui avait été déposée à la plume au fil des pages.
Le patriarche resta silencieux, amusé de voir que sa petite fille lui fasse des cachotteries, lui qui pensait tout savoir d’elle. Il la regarda en souriant et lui dit « Secoia tu me réserves toujours des surprises mais j’espère que tes mots me font honneur ! » Il ne put s’empêcher de rire, malgré l’air sérieux qu’il tentait de garder pour se donner de la contenance. Secoia le regarda et se mit à rire de bon cœur, quand elle reprit son souffle son expression du visage se changea en petit air coquin et elle le taquina en faisant mine de ne plus se souvenir du contenu.
Par Vicky Feals le 9/1/2002 Ă 7:37:02 (#687879)
Par cylia memnoch le 9/1/2002 Ă 13:35:22 (#688902)
(Rahh j ai pas le droit de lire des trucs comme ca... j suis qu une archere...
je comprends rien :p
Par Elsy le 9/1/2002 Ă 18:13:12 (#690276)
Par Gadjio le 11/1/2002 Ă 16:43:47 (#699600)
Sûrement autant par le style, de tous les deux, que par le contenu -c'était l'année dernière, et pourtant j'ai l'impression d'y lire toute ma jeunesse-, ces textes sont à la fois poussiéreux et rafraichissants, au point de les lire d'une traite et de s'étonner d'en voir la fin...
*observe la plume que Secoia a déposé devant Hanck*
Je crois que vous ne pouvez pas vous arrĂŞter lĂ ;)
(Gadjio) :lit:
Par Ubica le 11/1/2002 Ă 17:15:36 (#699768)
:lit:
On attands la suite! ;)
Par Yas Ehlan. le 12/1/2002 Ă 7:12:16 (#703358)
hi :o)
Par Milardor Feals le 20/2/2002 Ă 2:27:40 (#980992)
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