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Contrebande
Par Phoenix Ardent le 3/1/2002 à 12:44:57 (#655121)
L'index du chasseur, durçi comme de la vieille sacoche, descendit de cinq centimètres sur la page où s'alignaient les mots "costumes des morts, semences, vins, dagues de l'assassin", d'une grosse écriture ronde et presque trop lisible.
- Il vous restera un peu de place? Ca serait pour pas grand chose, une dizaine de caisses.
Le capitaine du navire réfléchit, puis hocha.
- C'est bien dit le baron, je serais là-bas de toute façon, je dois faire le voyage. Je m'occuperait de tout ca, l'embarquement et tout, ca ne me génera pas. On se revoit au diner?
L'officier de marine s'éloigna dans le soleil, rejetant crânement sa veste sur son épaule, rajustant sa visière sur ses brefs cheveux sains, chaloupant dans son pantalon salé. Pas de quoi faire un scalp... Phoenix le suivit du regard avant de retourner en forêt.
Le soir, après le diner, Phoenix avait regagné sa cahute dont il arpenta les deux pièces un moment. Il était amer, son esprit s'encombrait d'une tristesse agacée que démultipliait ce repas ridicule : Symetera qui piquait du nez dans les trippes farcies, le capitaine et son lexique étroit ; le baron, lui, s'était emmerdé.
Par Jim Asten le 3/1/2002 à 13:51:03 (#655476)
;)
Par Phoenix Ardent le 3/1/2002 à 14:39:18 (#655743)
Phoenix n'était pas pressé, Phoenix avait le temps de l'eternité. Sans doute terminera t'il un jour son existence dont rien ne laissait prévoir une trop proche issue, lorsqu'il l'aura décidé...
Il avait refermé le dossier, il regarda le mur en face de lui...
Comme d'habitude, phoenix est vêtu d'un manteau de l'archer. Il a chassé des bottes noires à talons bisautés, et il s'est ganté de cuir d'antilope braconné sur les terrais de Gadjio.
Il s'approche à pas vifs d'une vitrine protégeant des joyaux indistincts. D'un geste sec, il enlève un tiers des boutons de son blouson, en extrait un gros marteau maudit qu'il abat sur la devanture par son milieu, produisant une ardente explosion de matière vitreuse, joyeux tutti de cymbales ivres en fin de banquet corporatif, et de gros éclats triangulaires font avalanche sur le sol terreux; d'aucuns, prismatiques, décomposent fugacement la lumière du jour ; l'un d'eux, trop acéré, vient entailler la croute de cuir pourrit de la botte gauche.
En ouvrant à nouveau les yeux, une ombre se tenait face à lui.... que voulait elle ?
Par Phoenix Ardent le 3/1/2002 à 15:20:14 (#655981)
L'ombre peut etre n'importe qui, vous peut-être?
"le baron" est il le vrai baron ou bien le surnom d'un larron quelconque??
Vous etes les bienvenus pour faire évoluer tout ca koua :))
Par Phoenix Ardent le 3/1/2002 à 18:08:36 (#656596)
Alors les mains de l'ombre relevèrent une capuche, laissant apparaitre un visage de jeune femme. Elle n'était pas vraimment belle, mais avait un charme indescriptible. Des petits yeux en amende, une bouche fine et délicate, des joues roses qui semblaient d'une grande douceur.
"Vous êtes bien celui que l'on nomme Phoenix?" me fit elle
J'hochais la tête, vaguemment amusé. "Que me voulez vous?"
Je vis emerger une main blanche et délicate de sous ses manche, elle se dirigea vers un petit sac que je n'avais pas encore remarqué. La main en ressortit, d'un large mouvement circulaire elle jetta alors une étrange poudre au milieu de la pièce.
Il y eu alors un brouillard inexpliquable, la poudre virevoltait et semblait devenir opaque en même temps qu'elle emplissait l'espace. J'entendis un rire, tandis que des explosions se produisirent un peu partout dans le cabanon.
Diablerie ! je me jettais au travers de la fenêtre sous un déluge de feu... je me rétablissait sur la pelouse en portant la main à ma dague de sacrifice sanglant. D'un bon je me relevais, tous mes sens aux aguets. Des feux brillaient aux travers de mes yeux ardents.
Hahahaha !!! je riais à gorge déployée. Vouloir brûler le phoenix, quelle folie !! Je me dirigeais vers la cabane en feu. Ce qui me servait de coeur battait dans ma poitrine à une cadence trop violente à mon goût. Une montée d'adrénaline... je n'essayais même pas de la controler, il vaut mieux se laisser guider par ses instinct, la peur et la haine étaient mes alliés depuis toujours. Des mèches de cheveux obscurcissaient ma vision, j'avanca d'un pas décidé...
Par Phoenix Ardent le 3/1/2002 à 19:45:30 (#656983)
Badaboum bladabam aïe putain dpaillasson!
Jai vraiment pas dpeau en cmoment. Horreur! jai les os à vif comme un squelette merde alors jsuis ptêt mort. Moi qui voulait pas mfaire remarquer... jai pas pu mempêcher dmempetrer les panards dans cputain dpaillasson. Saletés dpieds perfides félons traîtres! avec eux ca y va les coups vaches, et dans ldos en plus, quand on sy attend lmoins.
Résultat jme suis gaufré par terre à quatpattes sur la moquette le pif dans la poussière et mon suspect ma glissé entre les mains, il sest jeté par la porte et prenant ses jambes à son cou, sest fait la malle et jdois rconnaître que ca doit pas être évident dcourrir la nuque entre les genoux.
*écrit du n'importe quoi qui sera lu par personne*
:maboule: :maboule:
Par Asmo d'Omarya le 4/1/2002 à 0:19:12 (#658164)
Par Gadjio le 4/1/2002 à 4:28:19 (#658800)
bientôt répondu :p
Par Shammana Delyn le 4/1/2002 à 4:39:42 (#658820)
Par Yganor Wallace le 4/1/2002 à 15:41:59 (#660890)
Par Phoenix Ardent le 4/1/2002 à 17:06:37 (#661328)
Par Torti d 0marya le 4/1/2002 à 17:36:07 (#661495)
Par Gadjio le 4/1/2002 à 18:03:12 (#661601)
Dans l'ombre sous la fenêtre, le Baron l'entendit soliloquer. "Que me voulez-vous ?" lançait Phoenix au mur. Ou plutôt à son imagination. Les effets hallucinogènes commençaient... La suite du spectacle ne se fit pas attendre. Des cris, des rires, un Phoenix qui débaroule par la fenêtre, furax. Son espion avait pris ses distances et ce fut une bonne initiative car Phoenix désirait ardemment vengeance. Trois grandes enjambées titubantes et il est de retour dans sa cabane tranquille. Badaboum bladabam aïe putain dpaillasson ! Le Baron se tient les côtes.
Non loin de là, une louve obervait la scène et l'observateur d'un oeil goguenard. Elle n'était pas méchante, que non, simplement très curieuse. La vie sauvage, nouvelle pour elle, était décidément pleine de choses bizarres. Le Baron se décida à quitter son poste pour intervenir, inconscient d'être lui aussi espionné. Il ne retint pas son rire devant le tableau d'un Phoenix rétalé sur le sol crasseux, les yeux emplis des folles visions inspirées par la drogue.
-Eheheh mon gaillard, t'as pas la forme ? ricanna-t-il. Ecoute un peu ! Maintenant que t'as bu ma petite potion, tu vas apprendre tout ce que j'te dis et tu le retiendras comme si c'était un rêve. A ton réveil, hop tu oublies tout comme s'il s'était rien passé. Alors voilà...
Et celui qui se faisait appeler "le Baron" par ses compères donna alors les consignes les plus extravagantes que l'on eût pu imaginer...
Par janelle le 4/1/2002 à 23:35:03 (#663272)
*crache au sol *
Par Kyriane Feals le 5/1/2002 à 0:14:19 (#663502)
Bien bien tout ça...
Par Phoenix Ardent le 5/1/2002 à 0:33:00 (#663593)
Bin ca alors, je me réveillais dans un état bizarre, pourquoi avais-je ces paroles philosophiques en tête?
Ouf
, je peux enfin respirer latmosphère diffuse de la nuit qui me laisse comme un goût de poussière détoile sur le palet. Regard panoramique sur le mur d'en face trône une magnifique statue de Voltaire avec cette plaque commémorative : « Don Ignacio de la Véga battit son empire à dos de mule. Mal lui en prit, car il fit une chute mortelle quand elle mourut dépuisement. Depuis on utilise des parchemins. » In : les contes de mes fesses, Voltaire, la pléiade.
Hum.... je fixait la plaque.... conte de mes fesses... conte.... baron.... baron de mes deux... mais oui, ca doit être un coup du baron tout ca !!!
Je sortais de la pièce en titubant
héhéhé
Par Phoenix Ardent le 6/1/2002 à 4:08:47 (#671213)
- Hôooooo !!!! Un énorme campement soffrait à ses yeux ébahis.
Il y avait là bien plus de monde quil nen avait jamais vu dans tous les bois réunis. Des individus de toutes sortes qui semblaient tous plus sympathiques les uns que les autres. Quel harmonie encore une fois! Tous ces hommes portaient les mêmes habits que le baron, et semblaient du même tonneau que lui. Phoenix était emmerveillé par une telle osmose. Il se retourna vers le Baron en souriant et celui-ci lui dit en rigolant : Ha ha ha, viens avec moi, nous allons dans la tente de
Etchalion le sage
. Ha ha ha, et tu verra ta vie ne serat bientôt plus que rencontres et amour
ha ha ha !!
Et Phoenix accompagna son ami en riant de bon cur. Pour son plus grand bonheur, tout les hommes des bois le regardaient avec un sourire en coin. Décidément, pensa t-il, tous se réjouissent autant que moi davoir de nouveaux amis. On pouvait même en voir certains saliver. Un bon repas nous attends surement, pensait-il en lui même.
Il arriva au milieu du campement devant une tente magnifique, la plus grande de toutes; surement celle de Etchalion le sage. Quelle chance quand même, le hasard fait parfois bien les choses finit-il par se dire en pénétrant dans la belle tente. "Bonjour dit son ami à la vue dun personnage carré, différent des autres car celui-ci ne portait pas de costume des bois, il ne portait dailleurs absolument rien. Phoenix compris alors pourquoi celui-ci était surnommé le sage, autant ses compagnons essayaient de ressembler le plus possible à la forêt, autant lui était au dessus de ça et vivait à létat naturel. Quelle preuve de sagesse et dhumilité et quelle leçon pour nous tous!
Par Phoenix Ardent le 6/1/2002 à 15:16:11 (#673551)
Par Phoenix Ardent le 7/1/2002 à 4:18:25 (#677137)
Un bruit de tonnerre rentetit et etchie sécroula, son bazooka en mille morceaux.
Ho ho ho, hi hi hi !! faisait maintenant notre bon Phoenix, quel numéro celui-là alors. Puis il se retourna, et vit le baron se tenant droit comme la justice. Les yeux dans le vide, il semblait happé par une force supérieur. Hé hé, décidement le numéro de cette troupe est bien huilé se disait Phoenix. Attendons de voir ce que celui-ci me réserve.
Sagenouillant respectueusement devant lui, le baron lui dit : "mon ami, votre bravoure dans cette bataille honore larmée que vous servez, de moi qui nen suis que baron de lighthaven veuillez acceptez mes pouvoirs et ma commandanture. Il avait les bras qui tremblaient, il sapprocha et lui agripa sur le torse toute une série de décorations colorés et metalliques. Puis il se releva et brandissant un chausse-pied il se mis a tourner en rond et à hurler" Pk, Pk, Pk !!. Comme ces gens sont sympathique et acceullant se disaient le phoenix qui ne comprenanait rien à ces incantations bizarres. Ca des rituels il en avait vu, et de toutes sortes lors de ses rencontres dans le bois, mais jamais daussi drôle que celui-là.
Par Phoenix Ardent le 7/1/2002 à 14:52:36 (#679060)
Chemin faisant, il était pensif ; Ses nouveaux amis ressemblaient certes aux lieux enchanteurs qui les entouraient, mais il leur manquait quelque chose : La prairie est indissociable des papillons et des verts paturages, le bois ne serait le même sans des petits lapins y gambadants, la forêt abrite antilopes, champignons, bois et chataignes, se disait en lui même Phoenix... Il lui vint alors une idée : « Ecoutez tous mes bons amis, connaissant votre sens théâtral et votre attrait pour la nature, voici ce que je vous propose : Laissons ces accoutrements tout de vert pour revêtir les habits eux-mêmes des habitants de ces lieux ! »
Quil en était fier de son idée notre phoe phoe ! En effet, comment faire meilleure impression non seulement aux hôtes quils ne manqueraient pas de rencontrer, mais aussi en hommage à la nature elle-même, quen se déguisant à leffigie des êtres qui peuplaient ces bois... Qui veut être lapin ? Toi ! Et là-bas, deviens carotte ! Vous, transformez-vous en un joli potager ! Ah ah, je sens que tu veux être bolet, soit !
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ca va ca dérape pas trop? :ange:
mouarf ca s'arrenge pas ...
Par Phoenix Ardent le 7/1/2002 à 18:28:18 (#680287)
Et les légume dévalèrent la pente en direction de leur ennemis, les renversant comme de quilles.
Surpris, les vil harus prirent leur jambes à leur cou, et je dois reconnaître que ca doit pas être évident de courrir la nuque entre les genoux. ;)
Ils laissèrent au sol leurs sacs de nourriture. Victoire ils ont droppé! s'exclama un déguisement de banane.
La nuit commençait à dévoiler ses charmes et diffusait son ombre. Les reflets de lumière orangée se mélaient à la pénombre qui étendait son emprise. La troupe sétait largement restaurée et les provisions étaient faites pour plusieurs jours. Les paupières se faisaient lourdes et Phoenix réfléchissait à un lieu où se reposer. On entendit alors au loin des bruits, telles des rumeurs qui se faisaient de plus en plus audibles. Phoenix envoya en reconnaissance caithounette, connu pour sa discrétion et son camouflage en nain de jardin *. Elle revint quelques minutes plus tard, passant en revue toutes les couleurs de larc-en-ciel ; elle paraissait manifestement agité et nous la comprenions avec difficulté. Que se passe t-il Caithounette ?
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*c bien elle qui est de race naine dans son BG?
Par Phoenix Ardent le 13/9/2002 à 2:26:53 (#2148314)
Par Darksoul Zenox le 13/9/2002 à 4:31:24 (#2148508)
Que c'est vieux ce post...TRES vieux :)
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