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[Conte]La légende de l'épée sacrée, chapitre final

Par Perfectus le 28/12/2001 Ă  16:57:06 (#623389)

Chapitre 7, Le Flamboyant, l’épée sacrée d’Artherk

L’air se mit à trembler entre les arbres, une petite bulle lumineuse apparut entre deux chênes, elle grossit, s’allongea et s’étira, la lumière s’intensifia, les animaux fuyait cet étrange phénomène, puis la lumière baissa d’intensité et trois silhouettes floues sortirent de la bulle.
-On y est ? demanda Shan.
-Je pense que oui, répondit Héloïse.
-Mais je ne vois pas la maison de Lance Silversmith. Vous pensez que Grant aurait pu se tromper ? demanda Delilah, anxieuse.
-Je ne crois pas, nous n’avons qu’à avancer un peu. Nous ne sommes sûrement pas loin, répondit Shan en souriant.
-DÂ’accord, mais par oĂą ? demanda HĂ©loĂŻse.
-En face, on dirait quÂ’il y a moins dÂ’arbres, allons voir.
Les femmes se mirent en marche et arrivèrent à la lisière de la forêt. Au loin, elles aperçurent de la fumée et continuèrent leur chemin dans cette direction.
Elles arrivèrent bientôt en vue d’une petite bâtisse en pierre avec une construction en bois de petite taille sur sa droite. La fumée blanche s’élevait d’une haute cheminée perchée sur le toit de la maisonnette.
Les lieux semblaient déserts, aussi s’approchèrent t’elle en regardant autour d’elle.
Une barrière de bois entourait la maison, elle passèrent le portail et pénétrèrent dans ce qui semblait tenir lieu de cour.
Elles firent encore quelques pas et s’arrêtèrent près d’un puits en bois près duquel étaient posé une scie rouillée et un gros marteau.
-Je pense que cÂ’est lĂ , dit Shan.
-Il y a quelquÂ’un ? cria Delilah.
Seul le vent lui répondit, un corbeau passa dans le ciel et croassa comme s’il saluait les visiteuses et disparu.
-Je crois que personne nÂ’est venu ici depuis longtemps. La cour est vraiment dans un piteux Ă©tat, dit HĂ©loĂŻse en regardant les mauvaises herbes qui tapissaient la cour.
-Allons frapper Ă  la porte, on ne sait jamais, risqua Delilah.
Shan frappa à la porte, mais personne ne vint ouvrir. Elle poussa dessus et la porte s’ouvrit. Elles entrèrent dans la maison.
Une grande obscurité et une odeur de moisi régnaient dans l’unique pièce de la maison. Le sol était recouvert de poussière, un lit était coincé dans un angle, entre une grosse armoire et une cheminée, au milieu deux chaise entouraient une table en bois recouverte de reste d’un repas en train de pourrir.
-Beurk, cet endroit aurait bien besoin dÂ’un coup de balais, dit HĂ©loĂŻse.
Shan s’agenouilla près de la cheminée et approcha sa main des braises.
-Les braises sont encore chaudes, dit-elle en se relevant. QuelquÂ’un habite bien ici.
-Évidemment, sinon, d’où viendrait la fumée qu’on a vue en arrivant.
-Allons voir dans la remise, dit HĂ©loĂŻse.
-La remise ? demanda Delilah.
-La construction en bois à coté, on trouvera peut être quelque chose.
Elles ressortirent de la maison et se dirigèrent vers la remise qui n’en était pas une.
A l’intérieur, au contraire de la maison, tout était propre. Une forge en acier trônait au milieu de la pièce et juste à coté un gigantesque soufflet attisait les flammes d’une cheminée qui faisait toute la largeur de la pièce.
Des outils de forgeron étaient posés soigneusement sur un établi, et des armes de belle facture étaient accrochées au mur.
-Cette fois cÂ’est sur, nous sommes bien chez Lance Silversmith, le forgeron.
-C’est exact, dit une voix derrière elles. Je peux vous aider ?
Elle se retournèrent. Un homme se tenait dans l’encadrement de la porte. Il n’était pas très grand, avait les cheveux rejetés en arrière et portait un tablier de cuir par-dessus un pantalon de toile noire et une chemise jadis blanche.
-Vous ĂŞtes Lance Silversmith ? demanda Delilah timidement.
-Tout à fait. À qui ai-je l’honneur ?
-Je suis Delilah, fille du roi Théodore. Et nous sommes venues pour vous demander votre aide. Mais je dois d’abord vous demander une chose, êtes-vous un descendant d’Irwen Silversmith ?
-Oui, Irwen est un de mes lointains ancĂŞtres, pourquoi ?
-Je vais vous montrer quelque chose, je suis sûre que vous allez comprendre.
Delilah tendit le Flamboyant. Les yeux du forgeron pétillèrent à la vue de l’épée. Il se précipita vers la princesse et lui pris l’épée des mains et la regarda en la tournant dans tous les sens.
-Ce n’est pas possible ! s’écria t’il. Où avez-vous trouvé cette épée ? C’est bien le Flamboyant, n’est-ce pas ?
-Oui, c’est bien lui. Et c’est le dragon Grant qui me l’a remis. Je dois l’utiliser pour sauver mon père et repousser l’invasion des forces de l’Haruspice.
-LÂ’Haruspice ? VoilĂ  qui explique tout, dit-il. Mais pourquoi avez-vous besoin de moi ? Je ne comprends pas.
-L’épée a perdu sa puissance, Grant nous a dit que seul celui qui l’a forgée serait capable de la lui rendre. Et nous avons pensé que vous en seriez capable.
-C’est possible oui, mais malheureusement, il me faut des ingrédients très rares pour cela, mon ancêtre les avait consignés dans son journal, dit-il la mine sombre. Je ne vais pas pouvoir faire grand chose.
-Détrompez-vous, dit Delilah en souriant. L’évêque Crowbanner m’a confié ceci, il m’a dit qu’il avait rassemblé tout ce qu’il fallait pour forger l’épée, dit-elle en lui tendant le sac de l’évêque.
-C’est fantastique, je me mets au travail immédiatement. Allez vous reposer dans ma maison, j’en ai pour un bon moment.
Les femmes sortirent et marchèrent dans la cour.
-Vous croyez quÂ’il finira Ă  temps ? demanda Delilah.
-Il faut l’espérer. Espérons que les autres s’en sortiront en attendant…répondit Shan.

Marl volait comme le vent en direction de RavenÂ’s Dust. Le ciel Ă©tait brusquement devenu noir quand ils avaient atteint les cotes et les vents sÂ’Ă©taient fait plus violents.
BientĂ´t ils furent en vue de la capitale.
-Qu’est-ce que c’est que cette tâche noire non loin de SilverSky ? demanda Ours.
-Je crois bien que cette l’armée promise par Grant, répondit Crowbanner en souriant.
-Mais… Ils sont des milliers ! s’étonna Kerval. Tout le royaume s’est rassemblé !
-Ils n’ont probablement pas en envie de se laisser exterminer sans combattre, dit Merrick. Le cœur des gens recèle bien des mystères, et c’est dans l’adversité que l’on reconnaît leur vraie valeur.
-Plus vite, Marl !
Le dragon battit des ailes encore plus vite et piqua vers la foule rassemblée.
Il se posa sous les acclamations du peuple rassemblé qui avait reconnu son Maître d’Armes.
La foule scanda le nom de Kerval alors que le petit groupe descendait du dos de Marl qui reprit sa forme humaine sous les yeux éberlués des spectateurs.
Kerval leva les mains pour calmer tout le monde et s’adressa à son armée de fortune.
-Mes amis, mon cœur se réjouit de voir que le peuple de Goldmoon est bien décidé à se battre contre la menace qui pèse sur lui. Je ne connais pas la plupart d’entre vous, et je pense que l’art de la guerre ne vous pas familier à tous, mais, si vous avez du cœur et du courage, et avec l’aide des dieux, nous aurons peut-être une chance.
La foule leva ses armes en hurlant. L’armée était faite de soldats, mais la majorité était faite par des gens du peuple, artisans, paysans ou simples badauds. Ils avaient emmené des armes de fortunes : scies, marteaux, fourches ; certains avaient trouvé de véritables armes de guerre : épées, cimeterres, haches, fléaux, lances, gourdins, masses d’arme.
Kerval leva de nouveau les mains pour réclamer le silence, mais il dut attendre que le mot passe dans la foule.
-Nous allons essayer de nous organiser, cria t’il. Que tous ceux qui ont des connaissances de combat s’avancent et viennent se placer ici, près d’Ours, dit-il en montrant son imposant compagnon.
Les mages et personnes qui ont des connaissances dans les arcanes s’avancent et viennent se placer près de messires Merrick et Rednalhgih, ajouta t’il en pointant les deux magiciens.
Les personnes ayant des compétences de soins se joindront à l’évêque Crowbanner.
Enfin, s’il y a des archers, qu’ils se placent derrière moi.
Des gens sortirent de la foule et virent se placer dans le groupe correspondant à ses capacités.
Une fois que tous eurent trouvé leur place, Kerval s’adressa une nouvelle fois à eux.
-Bien, je vais vous demander la plus grande attention. Écoutez-moi, voilà ce que nous allons faire.
Il leur expliqua son plan, et ensuite, il s’avancèrent vers SilverSky.

Par Lilith_666 le 28/12/2001 Ă  16:59:46 (#623400)

Putain! Tu as écrit tout ça! Il est fou!:eek:

Par Perfectus le 28/12/2001 Ă  17:01:54 (#623422)

bah ca ne représente "que" 45 pages sous Word :p
c'est rien :)

Par Lilith_666 le 28/12/2001 Ă  17:05:39 (#623439)

Mouais, on voit ceux qui glande au boulot.:baille:

Par Menforu le 28/12/2001 Ă  18:29:29 (#623820)

Non on voit ceux qui au boulot savent s'occuper pour faire passer d'agréables moments de lectures passionnantes à leurs petits camarades....

Pas comme celles qui abandonnent lâchement des trivial poursuit... :ange:

Par Vint Thean le 28/12/2001 Ă  18:41:34 (#623889)

Et la suite alors elle est ou ? :ange:

RhĂ´lĂ lĂ  !!!

Par Lylas de Arnise le 28/12/2001 Ă  22:26:57 (#625034)

HĂ© ben keske t'as Ă©crit Perf !!!

Chu épatée là :)

Bon ben je sens que mon Maître va vous faire passer de sales moments ...
Pi surveillez bien ses armés de morts vivants vous me croiserez peut etre ... Je vous aiderai a me rejoindre :)

En ts cas ke du Bonheur :) :) :) :)

Par Perfectus le 29/12/2001 Ă  2:46:04 (#626334)

Merci Menforu

Voyez encore de quelles bassesses Lillith la démone au rabais est capable

Elle est gonflée de jalousie envers ma verve créatrice!

Elle est jalouse car elle est débordée de travail alors que je n'ai pas bossé aujourd'hui (qui a dit que ca changeait pas???)


Enfin, merci, la suite : Lundi :)

Par Nephtys Wells le 29/12/2001 Ă  13:32:22 (#628236)

*Part inventer la machine Ă  voyager dans le temps*

*Fais des réglages...*

Alors nous disons...Lundi... zut! il a pas dit vers quelle heure...

Bon je mets... 9 heure 00 ça drevrait aller...

BRRRAAAAOOOOUUUUMMMM.....CRRRRAAAAAAAAKKKK

Youpi!!!!!

Ca y est!!!!!!!!!!!!!!!!! Bon un petit café pour se réveiller... et attendons l'artiste...

Par Marl Tarmar le 29/12/2001 Ă  17:31:00 (#629257)

Seulement 45 pages ?!!!! c'est une honte ça ! :D

Vous allez vous y mettre a plein temps mon jeune Mossieur Perfectus !!! et donnez ce billet de retenue a vos parents :

"Le jeune Perfectus a en lui un talent insoupçonné qu'il ne se donne pas la peine de suffisament exploiter en se contentant d'une histoire de 45 pages.
Il sera donc retenu un samedi par mois pour de l'ecriture intensive et ses options lui seront supprimés avec, en remplacement de ces dernières, un cours d'écriture intensif chez Grhunt le Troll.
Vous remerciant de votre compréhension.
Veuillez accepter mes sincères salutations distinguées.

Marlounet."

Par Nephtys Wells le 30/12/2001 Ă  9:01:34 (#631609)

*Regarde sa montre*

9 h 05... toujours rien...:(

Bon un deuxième petit café alors... :D

Par HĂ©loĂŻse le 30/12/2001 Ă  16:46:57 (#633418)

Argh...*A raté plein d'épisodes*

Y a moyen d'avoir un lien, parce que je chercherai bien, mais...J'en ai pas envie :D

Par Aekol le Sombre le 30/12/2001 Ă  17:24:12 (#633640)

http://laurentbr.free.fr/

Tiens ma belle ;) voila le lien pour voir le belle Aekol combattre les impurs.

Ps: Je t'aimeuh Helo :D

Par HĂ©loĂŻse le 31/12/2001 Ă  0:56:39 (#636358)

Provient du message de Aekol le Sombre
Ps: Je t'aimeuh Helo :D


Miciiiiiiiiiiii mon Aek Ă  moua toute seule :amour:


PS: Moi aussi je t'aimeeeeeeuh :D :D

tadam!

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  11:57:24 (#638918)

Kerval chevauchait en tête, suivit par les archers et les cavaliers, les clercs fermaient la marche, prêts à soigner dès que le besoin s’en ferait sentir.
Bientôt, les murailles de la capitale apparurent, une fumée noire planait au-dessus de la ville.
Du haut des murailles, l’Haruspice observait ses créatures mettre la ville à feu et à sang. Il se retourna et vit l’armée s’approcher de la ville. Son visage se fendit d’un affreux rictus de haine. Il leva la main droite et la pointa vers Kerval, aussitôt les créatures de cauchemars envoyées par l’Haruspice sortirent de l’enceinte de la ville et se précipitèrent sur les combattants venus défendre leur ville, leur royaume, leur monde.
Kerval serra les dents, mais il fit signe Ă  ses hommes dÂ’attendre.
Les créatures se rapprochaient, elles n’étaient plus qu’à une dizaine de mètres d’eux, mais Kerval ne donnait toujours pas le signe d’attaquer.
Encore quelques mètres, Kerval leva le poing, il attendit encore. Les rugissements des monstres étaient assourdissants, ces créatures étaient les plus horribles qu’ils n’avaient jamais vu, certains guerriers prirent la fuite en les voyant.
Les guerriers lançaient des regards inquiets au Maître d’Armes, les créatures se rapprochaient et il ne donnait toujours pas l’ordre d’attaquer.
Puis, il cria :
- Archers ! Tirez ! !
Les archers mirent un genou à terre, bandèrent leurs arcs en un éclair. Les flèches volèrent et fauchèrent leurs ennemis en se fichant dans leurs corps sans vie.
- Tenez-vous prĂŞts les autres !
Les archers reculèrent pour préparer une nouvelle salve de flèches meurtrières et les guerriers avancèrent. Les monstres se jetèrent sur eux d’une façon totalement désordonnée.
Les coups volaient dans tous les sens, des cadavres sÂ’amassaient au sol dans les deux camps.
- Ils sont trop nombreux ! cria quelquÂ’un
- Tenez bon ! les encouragea Kerval qui se battait comme un diable et assenait des coups mortels à toutes les créatures qui croisaient son chemin.
Un monstre ailé pique sur Kerval et tomba au sol, une flèche planté entre les deux yeux. Le Maître d’Armes se retourna vers l’homme qui l’avait sauvé, lui fit un signe de tête et se replongea dans le combat.
L’armée des Hommes se battait du mieux qu’elle pouvait, mais de par son manque d’entraînement, elle fut bientôt débordée, l’armée de l’Haruspice avait pris le dessus.
À ce moment, les mages arrivèrent par le flanc gauche, jetant leurs sorts dévastateurs sur leurs ennemis et Ours et sa troupe arriva par le flanc droit ouvrant une brèche dans l’armée ennemie, faisant couler le sang parmi les monstres débordés par cet afflux d’adversaires inattendus.
Les clercs envoyèrent leurs sorts de guérison sur les blessés et les combattants repartirent au combat.
Kerval et quelques hommes se frayèrent un passage jusqu’à l’entrée de SilverSky où fils furent rejoint par Ours et Merrick, et ils pénétrèrent dans la capitale.
Ils se dirigèrent vers l’escalier menant au chemin de ronde pour l’ultime confrontation avec l’Haruspice.
Kerval s’arrêta en chemin et observa un triste spectacle : les corps des gardes royaux, démembrés et déchiquetés, étaient étalés en plein milieu de la rue.
Quelque chose bougea derrière eux, ils se retournèrent et évitèrent de justesse un arbre lancé sur eux.
Une créature horrible sortie de sa cachette, elle était énorme, sa peau était grise et elle avait des griffes acérées. Kerval reconnu le Chambellan Owen grâce au pendentif accroché autour du coup de la créature.
- Owen ! C’est toi qui a fait ca à mes gardes ! Tu vas payer ! Tu vas regretter d’avoir vendu ton âme à un démon.
- Kerval, pauvre petit fou ! Je n’ai jamais pu te supporter. Théodore a fait la plus grosse erreur de sa vie en te nommant Maître d’Armes. Rha, pourquoi donc a t-il fallut que ce soit toi ? Pourquoi Albéric est-il parti ? Lui au moins, il était corruptible.
- Ca suffit ! Cesse de blasphémer la mémoire de mon ami. En garde !
- Comme tu veux, tu vas rejoindre tes précieux petits gardes. J’espère seulement que je ne vous tuerai pas trop rapidement, comme ce fut le cas pour eux.
- Tais-toi ! Et bats-toi !

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diantre, on arrive bientĂ´t au bout :p
je vais presque finir dans les temps on dirait :)

Par Lickie Ilsn le 31/12/2001 Ă  12:02:27 (#638932)

haaaa il s'arrete juste sur le duel !!!!
ca serait impardonable si on avait pas la suite aujourd'hui ;)

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  12:08:22 (#638955)

ca arrive, ca arrive, si tout se passe bien, ca sera fini aujourd'hui... :D

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  14:07:28 (#639648)

Delilah faisait les cent pas dans la cour du forgeron. Le temps passait et Silversmith n’en finissait pas. Les coups de marteau résonnaient, une épaisse fumée blanche s’échappait de la cheminée.
- Combien de temps cela va t-il encore durer ? demanda tÂ’elle.
- Calme-toi, Delilah, la rassura Shan. Il fait aussi vite qu’il peut, sois-en sûre.
- Je sais bien ! Mais cette attente est insoutenable. Qui sait ce que nos amis sont en train dÂ’endurer en ce moment !
La porte de l’atelier s’ouvrit en claquant. Lance Silversmith sorti, l’épée à la main. Il s’avança vers la princesse et lui tendit l’épée.
- Tenez, jÂ’ai fait tout ce que jÂ’ai pu.
- Mais… son aspect n’a pas changé, dit-elle.
- Prenez-la en main, faites-moi confiance.
La princesse s’exécuta et le Flamboyant brilla de mille feux dès qu’il passa entre ses mains. Il brillait d’une lumière blanche, éclatante. Delilah sentait la puissance émaner de l’épée, sa force la rasséréna et lui redonna courage.
- Merci, Maître Forgeron. Grâce à vous, nous avons encore une chance, dit-elle avec un large sourire.
- Ne me remerciez pas, princesse. Je suis fier dÂ’avoir pu vous aider.
- Shan, HĂ©loĂŻse, donnez-moi la main. Nous y allons.
- Comment ca ? demanda HĂ©loĂŻse.
- Faites-moi confiance.
- Attendez ! dit le Forgeron. Avant que vous ne partiez, jÂ’aimerai vous offrir quelque chose.
Il repartit vers son atelier et en revint les bras chargés. Il offrit de nouvelles tuniques protectrices et des armes aux trois femmes.
- J’ai moi-même forgé ces armes et béni ces tuniques. Leur puissance est très grande, j’espère qu’elles vous serviront pour votre combat.
- Merci, dirent-elles en cÂśurs.
Elles revêtirent leurs nouveaux habits et ceignirent leurs armes, puis, comme demandé par Delilah, elles se prirent par la main et disparurent.

Dehors, sur le champ de bataille, les Humains se battaient avec l’énergie du désespoir. Ils combattaient des créatures mortes vivantes, et elles se relevaient quelques instants à peine après être tombées.
Les Humains perdaient espoir, mais ils continuaient de se battre. Ils savaient que la princesse devait arriver avec l’épée d’Artherk, alors ils continuaient à se battre, ils étaient bien décidés à faire payer cher leurs vies.
Les archers encochaient leurs flèches aussi vite qu’ils pouvaient, les mages lançaient leurs sorts les plus destructeurs, au risque de s’épuiser rapidement, les guerriers frappaient sans relâche, tranchant membres et têtes, donnant la mort à leurs adversaires.

Kerval se jeta sur Owen en brandissant sa hallebarde, suivit par Ours et les autres guerriers. Merrick s’était écarté, il avait aperçu une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien et s’était lancé à la poursuite de Drac, bien décidé à en finir cette fois-ci.
Le Maître d’Armes frappa Owen de toutes ses forces, mais la créature le fit voler en lui assenant un coup de ses griffes acérées. Kerval s’en sorti sain et sauf grâce à la qualité de l’armure offerte par Grant.
Les coups fusaient dans tous les sens, mais Owen les évitait tous. Il attrapa un des hommes qui s’était jeté sur lui et lui arracha les bras avant de lui trancher la tête avec ses griffes. Il rejeta le cadavre comme s’il ne s’agissait que d’une vulgaire branche.
Ours se jeta entre les jambes du monstre, se releva derrière lui et frappa dans le dos de la créature en lui plantant sa hache profondément dans le dos. Owen hurla de douleur et s’agita dans tous les sens en essayant d’arracher l’arme de son dos, Ours, toujours accroché à sa hache, s’agrippa aux vêtements en lambeaux d’Owen et se hissa jusqu’à sa tête.
Kerval profita de l’occasion et s’avança en brandissant sa hallebarde et frappa Owen en plein cœur.
La créature hurla et tomba à genoux, Ours attrapa la tête d’Owen et tenta de lui briser le cou mais il fut jeté au sol par d’un coup de main d’Owen et évita de justesse de se faire écraser.
Owen se releva, arracha la hache dÂ’Ours, la jeta par terre et fit face Ă  ses adversaires.

Merrick courrait dans les rues de SilverSky, Drac ne s’était pas aperçu qu’il était suivit, arrivée devant le temple il s’arrêta et se retourna et regarda Merrick droit dans les yeux. Il avait encore le visage tuméfié par les coups qu’il avait reçu lors de leur dernière confrontation.
- JÂ’aurai du mÂ’en douter. Tu nÂ’abandonnes pas facilement De Nurien.
- Jamais je ne te laisserai. Tu mourras de ma main, aujourd’hui, ici et maintenant. Je vengerai ma femme. Je l’aurai déjà fait si tu ne t’étais pas enfui lâchement la dernière fois.
- Je ne me suis pas enfui, j’ai été…appelé.
- Cesse de parler, je ne tÂ’Ă©coute pas.
Sans lui laisser le temps de réagir, Merrick pointa son bâton sur Drac, une boule de feu gigantesque sorti de son extrémité frappa l’Haruspicien de plein fouet.
Merrick leva ensuite son bâton en l’air et le rabattis, envoyant une pluie de feu sur Drac.
Il leva de nouveau son bâton et lança une tempête de glace sur son adversaire.
L’instant d’après, Drac n’était plus qu’un tas de cendre fumant.
Merrick fit demi-tour et retourna rejoindre ses compagnons.

Red était épuisé, il avait épuisé toute sa force mentale et les assauts des créatures de l’Haruspice ne cessaient pas.
Il regardait autour de lui et voyait ses compagnons dÂ’arme dans le mĂŞme Ă©tat dÂ’Ă©puisement que lui.
Crowbanner était tombé, un genou à terre, il était essoufflé, lui non plus n’avait presque plus de force.
Leurs ennemis étaient trop nombreux. Ils avaient présumé de leurs chances, et maintenant, ils allaient en payer le prix.
Red releva la tête, imité par tout le monde. Une grande lumière venait d’apparaître dans le ciel. Un rayon lumineux vint frapper le champ de bataille et trois silhouettes en sortirent.
Delilah s’avança en brandissant le Flamboyant. La lumière se répandit sur le champ de bataille, détruisant les créatures de l’Haruspice qui ne fuyaient pas devant elle.
Une à une, les monstres envoyés par l’Haruspice tombaient en poussières sur le sol, les combattants de l’armée humaine se sentaient revigorés par une force nouvelle.
Tout autour dÂ’eux, leurs ennemis tombaient sous la puissance divine dÂ’Artherk.
Delilah se tourna vers la ville et s’y dirigea sous le regard ébahit du peuple rassemblé.

Ours fut projeté lourdement contre un mur, il sentit un os de son bras craquer sous l’impact et fit une grimace de douleur.
Il releva la tête et regarda Owen. Il avait attrapé Kerval et le balançait dans tous les sens comme une poupée.
Le Maître d’Arme attrapa une petite hachette qu’il avait accrochée à sa ceinture et la planta dans le bras d’Owen qui le relâcha.
Kerval retomba au sol et roula au loin près d’Ours pour se mettre à l’abri. Il regarda autour de lui, ils n’étaient plus que deux contre Owen. Ils étaient désarmés.
Owen s’avança vers eux et ramassa leurs armes. Il leva les bras et s’apprêtait à les abattre sur ses deux derniers adversaires.
Une vive lumière aveugla Ours et Kerval. Ils plissèrent les paupières et regardèrent la source de lumière.
Ils aperçurent une silhouette féminine nimbée d’un halo blanc. Elle tenait dans sa main une épée de cristal dont la lumière émanait.
- CÂ’estÂ…Delilah, murmura Kerval, comme sÂ’il voulait se convaincre de ce quÂ’il voyait.
- Ca se passe comme dans les Ă©crits du roi Marten, ajouta Ours
Delilah s’approcha d’Owen qui commençait à se ratatiner sur lui-même. Sa peau flétrissait et tombait en lambeaux sur le sol. Ses muscles perdaient leur volume et bientôt Owen avait retrouvé sa corpulence passée, son corps était redevenu celui d’un humain, puis, sa peau prit feu et il se consuma en quelques secondes en hurlant.
Delilah s’avança vers Kerval et Ours, leur sourit et continua sa route vers l’escalier menant au chemin de ronde.
En haut des marches, lÂ’Haruspice la regardait arriver, le corps tremblant.
- Recule, envoyé d’Artherk ! Tu n’as pas à être ici ! Recule ! L’heure de la Prophétie est venue ! Tu n’as rien à faire ! Tu ne dois pas m’en empêcher !
Delilah montait les marches doucement, brandissant toujours le Flamboyant devant elle, comme un bouclier.
L’Haruspice recula en se cachant les yeux pour ne pas voir la lumière aveuglante qui émanait de l’épée.
Tous les regards étaient tournés vers les remparts. Tout le monde observait l’Haruspice et la princesse.
Delilah leva l’épée au ciel, un rayon de lumière s’abattit sur elle et s’étendit sur tout le royaume.
Les hommes fermèrent les yeux et, quand ils les rouvrirent, l’Haruspice avait disparu.
Delilah était toujours en haut des remparts, le Flamboyant levé devant elle, mais son éclat avait disparu.
La plaine devant SilverSky résonna des cris de joies de l’armée.
Tout le monde applaudissait et acclamait la princesse et courait vers la ville.
Les quelques personnes encore blessées furent vite relevées et guéries par les clercs, et tout le monde entra dans la ville en hurlant sa joie.

--------------------
c'est presque la fin, reste plus que l'Ă©pilogue, courage :p

Par HĂ©loĂŻse le 31/12/2001 Ă  14:38:21 (#639847)

*Remonte le post avant que le Perfectus nous fasse sa crise d'égocentrisme habituelle quand les réponses n'affluent pas dès qu'il a fini de poster* :D :D

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  14:40:42 (#639859)

hum...en parlant d'Ă©gocentrisme..

je me demande oĂą est mon Ego :D

Par L'Ego de Perfectus le 31/12/2001 Ă  14:49:16 (#639911)

Oh mais je suis lĂ  oh mon Beau moi :D

Je vois que j'ai bien travaillé et que je suis toujours aussi doué dans mes écrits :D

Par Menforu le 31/12/2001 Ă  14:50:44 (#639924)

Vanitas, vanitas..... :D

Encore Bravo !!

:ange:

Par L'Ego de Perfectus le 31/12/2001 Ă  14:52:51 (#639945)

Vanitas toi-mĂŞme, non mais ! :ange:

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  14:56:09 (#639971)

Rhaaaaa
y'a pas Ă  dire, je m'aime :)

Merci d'ĂŞtre revenu mon Ego :) Tu me manquais, et tu me manqueras quand je serais Ă  l'hopital :D

Par L'Ego de Perfectus le 31/12/2001 Ă  15:01:28 (#640006)

Tu me manqueras aussi, mais je viendrai régulièrement pour donner de mes nouvelles, car tu te doutes bien que le Forum d'Aphrael ne peut vivre sans toi, sans moi..Enfin, sans nous quoi :D

Par Vint Thean le 31/12/2001 Ă  15:07:48 (#640042)

Tu parle :D

La seul truc d'on on peu pas sa passer ces les histoirs, pas vous :D

*acclamations de la foule*

Par Gara le 31/12/2001 Ă  15:10:06 (#640060)

Trés bon perf, quel finish ;)

Et c'est fini

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  15:34:09 (#640200)

Épilogue

Delilah redescend lÂ’escalier sous les acclamations de la foule.
Elle rejoint Kerval et Crowbanner et ils se dirigent vers le château, suivit par Bron, Rednalhgih, Ours, Merrick, Shan et Héloïse.
Le chambellan Tomar les accueille en souriant et en les félicitant.
Dehors, la foule en liesse continue de crier sa joie.
Delilah marche dans les couloirs et se dirige vers la chambre de son père.
Elle ouvre la porte et entre dans la chambre.
Ses amis l’attendent à l’entrée.
Elle s’approche du lit où repose son père, toujours endormis.
Le Flamboyant recommence Ă  luire.
Delilah sourit, elle sait ce quÂ’elle doit faire.
Elle dépose l’épée entre les mains de son père.
L’épée brille encore plus, le corps de Théodore est entouré d’une lumière vive.
La lumière disparaît.
Dans la chambre tout le monde retient son souffle.
Delilah regarde son père, guettant un quelconque signe de vie.
La main de Théodore tremble, il ouvre les yeux.
Delilah fond tombe à genoux et prend les mains de son père dans les siennes, elle ne peut retenir ses larmes.
Kerval claque amicalement lÂ’Ă©paule de Bron, le dernier soldat quÂ’il lui reste Shan saute dans les bras de Merrick, Red attrape HĂ©loĂŻse et la sert dans ses bras, Marl saute au coup dÂ’Ours.
Crowbanner sort sur le balcon donnant dans la haute cour et s’adresse au peuple réunit en bas :
- Le Roi est vivant ! Le roi est guérit !
La foule hurle sa joie.

Partout dans le royaume, comme si elle attendait le réveil du roi, la nature revient à la vie, les fleurs sortent de leurs bourgeons, les feuilles repoussent sur les branches des arbres, les rivières asséchées se remplissent d’une eau pure et cristalline. Le soleil brille à nouveau sur le royaume de Goldmoon.

Par L'Ego de Perfectus le 31/12/2001 Ă  15:50:40 (#640293)

Ce que je suis bon, c'est pas croyable :D :D

Par Menforu le 31/12/2001 Ă  15:53:46 (#640320)

Rhââaaaa Déja!!!


BRAVO !!!



......... une autre... ?

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  16:08:35 (#640414)

heu...

la prochaine histoire sera dans 2 mois :)

Par Toine Lyian le 31/12/2001 Ă  16:35:43 (#640575)

Bon courage pour la suite :)

Toine

Par Aekol le Sombre le 31/12/2001 Ă  16:59:28 (#640771)

*Une ombre s'enfuit dans la plus profonde des montagnes*
Je reviendrai, je le promets et l'HARUSPICE VAINCRA

*une petit rire se fait entendre*

BRAVO PERF et bon courage pour l'hosto on pensera a toi :)

hey!

Par Perfectus le 31/12/2001 Ă  18:04:24 (#641314)

il va calmer l'haruspicien mort la???
oh! hey! hein? bon

Par *Rednalhgih* le 31/12/2001 Ă  18:46:50 (#641703)

Et voila, c'est la fin d'une histoire :(
Maintenant, c'est a mon tour de finri ce que j'ai commencé !
Rendez vous d'ici deux mois pour le jeu complet !
Ca devrait tomber en meme temps que le retour de perf ;)

Par Lylas de Arnise le 1/1/2002 Ă  10:02:14 (#643747)

Vi Aekol a raison ...
Je constate ke tes héros *crache* ont détruit les Créatures du Maître -dont moi,misère :p- mais pas mon Maître, béni soit il ...

Donc , Mouhahahahahahahaha !!!!

...

Bouh ben Perf tu vas manker a ce forum didon je trouve moi :(

*hésite* remarke si il reste ton ego ...

Bah chu toute triiiiiiiiiiisteuh !!!

*va pleurer dans un coin*

A bientĂ´t :)

Par Merrick le 2/1/2002 Ă  11:52:09 (#649907)

* Passe en coup de vent *

Eh bien voilà, l'histoire est finie. Comme toutes les bonnes histoires, on a du mal à les regarder s'éloigner. En tout cas, j'ai beaucoup aimé, et je ne cache pas ma fierté d'avoir été acteur dans cette fabuleuse série (hein que j'ai bien joué ? :D )

Sur ce, je vous souhaite à toutes et à tous une excellent année 2002.

Grosses bises aux filles, et soyons fous, léchouilles baveuses sur la joue gauche aux mecs.

Par Shan Shan le 2/1/2002 Ă  16:06:41 (#651026)

PFFFFffff...
Pourquoi tu me fais une lechouille Merrick?... Je te rappelle que je suis une fille... sisisisisi :D

tres belle histoire Perf, et je suis tres fiere aussi d'y avoir participe ou plutot d'y avoir ete integre... Juste un peu trop courte :D Forcemment on s'attache a ces petites betes...

C'est pas de toi que je parle Merrick :D ...

Par Merrick le 2/1/2002 Ă  16:25:07 (#651094)

Provient du message de Shan Shan

C'est pas de toi que je parle Merrick :D ...


Je sais :ange: ....

Par Shan Shan le 2/1/2002 Ă  16:31:01 (#651118)

Non tu ne sais rien tu as tout a apprendre...

Pas ma main!!! A prendre avec 2 p ... Pépé :D

Par Merrick le 2/1/2002 Ă  16:38:35 (#651160)

Provient du message de Shan Shan
Non tu ne sais rien tu as tout a apprendre...

Pas ma main!!! A prendre avec 2 p ... Pépé :D


Quoi ? Une main Ă  prendre ? :eek:

* regarde Shan *

Iléou le piège ???

Par Shan Shan le 2/1/2002 Ă  16:46:35 (#651211)

Justement y'a pas de piege... T'as pas bien lu :

Y'a rien a prendre, tout a laisser mais tout a apprendre avec 2 p Pépé :D Si tu prends autre chose que des cours ce sera ma hache ... Tu la connais ma hache? :ange:

Par Merrick le 2/1/2002 Ă  16:47:56 (#651218)

* regarde la hache *

Bon, eh bien, je te la laisse, hein ? Et d'ailleurs je vais te laisser aussi avant que tu ne décides de ne me la donner sans mon consentement.... :D

Par Shan Shan le 2/1/2002 Ă  17:03:31 (#651304)

Quoi????...
*Sens son sang bouillir*
Tu ne prendrais pas ma hache si je te la donnais alors que c'est ce que j'ai de plus cher?....

Ca depend remarque :D Je te comprends je te la donnerais jamais gentillement, ce sera le cadeau que je ferais a mon futur epoux... Et comme je n'aurais jamais d'epoux je garderais ma hache, logique non? :D Ce que je peux etre intelligente des fois :ange:

Par Vint Thean le 2/1/2002 Ă  17:06:31 (#651317)

Oué des Fois... :rolleyes: Hein mémé ? :D

Par Shan Shan le 2/1/2002 Ă  17:12:44 (#651352)

Oui j'ai une crise des fois...

Merrick : Non le Foie, Shan, on dit une crise de foie!

Je crise quand je veux et ou je veux, non mais!! :D ca aurait pu etre une crise de cerveau aussi bien ...

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