Consciences Post Onirique

Par Elistrae le 27/12/2001 à 17:29:28 (#618968)

Je me réveille, la sueur perle sur mon front … je ne comprend pas … quelques minutes auparavant je voyageais … j’était a Mortis …le Seigneur allez m’asservir … un rêve... Ce n’était qu’un rêve et je n’ai su le voir. J’ai failli être submergée par l’éther, par l’irréel.
Consciente d’être dans la vie matérielle et simple du Plan Primaire je me lève enfin … assise sur le bord de mon lit drapé de soie blanche, symboles de linceul.
Un rêve … je n’ai point trouver mon âme … celle qui manque a chacun … Shar n’était qu’un rêve.
Je suis maintenant debout , prés delà fenêtre ou on distingue maintenant un ciel pur et étoilé comme seul sait l’offrir l’hiver froid et implacable , contrastant avec cette sérénité devant mes yeux je sent le feu intrépide et vif léchait de sa chaleur mon dos.
Etranges opposés me dis je … éternellement opposés de fait mais semblables de beauté …

Je pose sur mes épaules un chaud manteau de fourrure et sort dans le froid quasi polaire qui tiens en maître la nature durant son étreinte hivernale.

Le vent blanchit ma peau déjà si blême. Je regarde mes mains ...

Etrange …

Elles si blêmes deviennent furtivement halées … comme si le noir profond s’était mêlé au blanc de l’albâtre.

J’avance sous le souffle intemporel qui très vite devient neige … j’avance encore et encore … ne sachant ou aller.

J’arrive alors devant la Chapelle de Havre clair, magnifique de part sa discrétion a l’inverse du temple exhaustif.

Un seul bijou dans cette chapelle , un vitrail si pur qu’il est miroir de vérité … , je regarde , j’y voit mon reflet … mais mon reflet altéré , la peau d’albâtre est maintenant brune et les yeux passent de l’ambre au gris et changent continuellement en concordance avec la peau.

J’ai un mouvement de recul… une voix m’arrête….

« N’ai pas peur Elistrae … Car nous sommes unies … »
« Shar … alors … »
« Ce n’était pas un rêve, toi et moi ne faisons plus qu’une »

Je soupire, j’ai un bref sentiment d’appréhension vite étouffé par la présence rassurante de ma moitié … j’ignore le froid …je sourit.

« Bientôt tout sera accompli ‘’sœur ‘’… »

Je ne dit rien … le temps est a la chaleur et a la réflexion …, pendant ce temps la neige entoure le sol de la petite ville.