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Question de Bg
Par Panzerjo le 20/12/2001 à 22:37:53 (#592063)
Si j'ai bien compris , il existait des seraphins bien avant la destruction des Elfes et des Nains , mais eux meme ont ete detruit.
Alors ce que je me demande :
Etait ce les meme seraphins que l'ont connais de nos jours?
Je veux dire , etait ce des eglement des humains aile , comme nous , ou de veritable seraphins
Si ils etaient "comme nous" , pourquoi leur a t on donner ce pouvoi puisque l'Haruspice n'existait pas encore .
Aussi , pourquoi on ils ete detruit ?
Est ce l'Haruspice , les dragons ou les dieux qui leurs ont enlver leurs "pouvoirs" ....
Aussi , la seraphins de l'ile ethere est lle une seraphine datant de cette epoque?
Une autre chose , avaient il le colise ?
Par Korey dOrcanie le 20/12/2001 à 22:52:31 (#592135)
Par Alberich Arca le 21/12/2001 à 0:05:00 (#592391)
Par Resh le 21/12/2001 à 0:14:44 (#592429)
Sinon je sais que sur le site officiel, il y a beaucoup de roman sur les séraphin, notemant dans la news letter qui est parue juste avant la mise en place de la 1.21 vers décembre 2000.
Voilà, je vais ésseiller deme renseigner, mais là, mon bain annuel de brehanite m'attend, et je vais mettre 4H à enlever la crasse de ma peau :D
Vous ne me croyez pas? :doute:
Par Nof le 21/12/2001 à 0:46:34 (#592505)
(Ce texte reprends parties de précédents écrits de Darken et Elvéa, deux ex-animateurs dEzar. Nayant pu remettre la main sur ces uvres, je serais extrêmement reconnaissant a celui qui pourrait me les transmettre :o))
Extraits des études dAloyus Starbolt, mage royal, sur les séraphes.
Pour commencer par un point historique, les séraphes, bien que réapparu récemment sur Althéa, le premier ayant été recensé il y a maintenant prêt de 15 années, font parti de certaines légendes depuis la nuit des temps. Interrogé à ce sujet, le fameux dragon Darkfang semble une mine dinformations, même sil rechigne à en parler. Afin déviter lincident diplomatique, nous avons du nous refuser à laisser Lycaos linterroger à sa manière, et nous comptons sur les aventuriers, avec qui il semble avoir de meilleures relations, pour nous apporter de plus amples informations. Nous savons de même quune demi-séraphe vivrait toujours quelque part, mais nous navons pour le moment pu nous entretenir avec elle. Appuyant les informations données par ces deux êtres issus dun lointain passé, les statuettes mises récemment à jour par larchéologue Hans Stüngerman, figurant des humanoïdes ailés, datées dune époque pré-humaine, la thèse de séraphes ayant existé sur Althéa il y a des millénaires, puis ayant disparus pour des raisons encore inconnues, semble la plus probable à lheure actuelle. Nous ignorons tout sur ces séraphes, leurs similitudes et leurs différences avec nos contemporains.
Sur le plan sociologique, après une certaine phase de rejet de certains clergés et institutions, motivés par un grand nombre de raisons plus ou moins valables, et peut-être une part de xénophobie, la plus part des dites institutions leurs sont au moins partiellement ouverts, la qualité de certains séraphes les ayant qualifié comme quantité clairement non négligeable. Il demeure cependant toujours une séparation mentale entre les séraphes et le reste de la population dans lesprit dun grand nombre de personnes, certains allant même jusquà leur retirer le statut dêtres humains.
Lon ne pourrait étudier les séraphes sans étudier la transformation qui mène à ce stade, chose des plus primordiales, et peut être, des plus énigmatiques.
Les premiers séraphes sont apparus peu après la tombée du bouclier entourant lîle maudite de Stoneheim, et la redécouverte de cette terre et des secrets quelle renferme. Lon suppose donc quils saidèrent dinformations quils y rencontrèrent.
Il est à noter quapparemment, tous ne sont pas capables de devenir séraphes, bien que cet état soit renfermé, latent, dans tous les humains. Le séraphinat, aussi appelé par certains renaissance, est une épreuve pouvant se montrer terriblement éprouvante et douloureuse, et demande une certaine force mentale, physique, ainsi quune certaine maturité, pour être menée à bien. Les personnes apportant aide à cette renaissance ont ainsi déjà refusé leur appui a certains, jugés trop faibles, jusqu'à ce quils remplissent ces critères, tenus dans le flou. Les quelques séraphes, rendus fous, abrutis ou débiles par leur état, donnent un terrible avertissement sur la dangerosité de cet acte pour les personnes ny étant prêtes.
Le séraphinat en lui-même reste un changement étrange et encore mal compris, tout à la fois physique, physiologique, psychologique, mental, voir spirituel. Comme déjà dit, les conditions à ce changement, appelées par certains «lessence séraphe », semblent présentes dans tout humain, mais tous ne peuvent les développer, et la totalité semble incapable de le faire sans aide extérieur. Aide apportée par cet énigmatique personnage, mythique, que serait lOracle. Nous navons pu le rencontrer, mais les aventuriers les plus crédibles prétendants lavoir fait nous rapportent quil sappuierait, pour cette aide, sur les Dieux eux-mêmes, Artherk et Ogrimar en personne. Certains séraphes prétendent avoir atteint ce statut par dautres moyens, voir appuyés par dautres dieux, des esprits, voir par lHaruspice. La renaissance sans appuis extérieurs reste cependant la quête de certains, quête appuyée sur lintrospection et la méditation, tel ces Rédempteurs entendant prouver ainsi lindépendance de lHomme. Aucune de ces transformations na cependant été prouvée jusqu'à maintenant.
Le séraphinat voit lindividu faiblir, du moins momentanément : les muscles satrophient, lesprit se trouble. Les séraphe ont à reprendre leur entraînement depuis le début, ou presque, sils veulent retrouver, et le plus souvent dépasser, leur puissance dantan.
Certains individus semblent être aptes à reproduire une seconde fois ce processus, renforçant les traits et conséquences dun tel acte. Personne na, a lheure actuelle, pu produire un troisième séraphinat.
Dun point de vue biologique, il demeure important de souligner que les séraphes restent humains, malgré quelques différences. La plus visible est et reste leurs ailes, au plumage qui serait différemment teinté selon la méthode utilisée par leur soutient lors de leur renaissance. Ces ailes leur permettent, théoriquement du moins, de voler, mais en pratique, peu sont ceux qui y sont aptes, du moins sur la durée et la distance. Lutilisation de tels appendices, nouveaux et perturbant, demande un apprentissage, plus ou moins long, avant de savoir en user. La plus part des séraphes sen servent donc pour voleter, tels des poulets, sur de faibles distances, ou par bonds, ou tout simplement a but esthétique.
Leur nouveau corps en est une autre. Celui ci, exempt de toute cicatrice, blessure, ou amputation de lancien, est aussi généralement légèrement plus grand. Les autres signes physiques, tels que la couleur des yeux, les cheveux, sont généralement inchangés. Les courbes du corps sont en général affinées, les imperfections atténuées, embellissants les changés, même si certains esthètes déplorent une telle uniformisation des traits, et préfèrent donc les humains, aux corps plus imparfaits mais plus «naturels ».
Le séraphinat ne change en général lâge apparent des concernés, bien que quelques rajeunissement ou vieillissement plus ou moins prononcés aient été constatés. Les quelques tests effectués attribuent une espérance de vie naturelle de 900 années aux séraphes, ceux ci vieillissant apparemment 20 fois moins vite que la normale.
Des parents séraphes donnent naissance à un enfant normal, dépourvu de toute caractéristique séraphe, et aux traits proches de ceux de ses parents avant leur renaissance, si ceux ci avaient été modifiés lors de celle ci.
Dun point de vue mental, certains ont semble t il atteint une relative illumination lors de leur renaissance. Lon ignore si cet état de conscience supérieure est issu du choc, de laide spirituelle apportée, ou dune influence surhumaine, voir divine. De même, un mysticisme poussé, une ferveur religieuse développée ont été constaté chez certains suite à cette demeure. La majorité demeure cependant inchangée, si lon excepte les quelques tares, parfois rendu même incapables de parler, déjà signalées.
Mais la plus grande modification mentale reste leur déjà célèbre aura : mélange de pouvoirs mentaux, de magie, de magnétisme, voir dinfluence divine, son origine et son fonctionnement reste encore inconnu, les séraphes eux-mêmes ne pouvant la contrôler, ne pouvant que shabituer a ses effets aléatoires, qui restent cependant limités, quoique toujours impressionnants. En effet, malgré les fameuses attaques, soins, aide à la puissance et protections apportées, elle noffre aucun pouvoir, malgré que certains charlatans prétendent pouvoir sen servir pour lire les pensées, paralyser, ou autres bluffs grossiers.
Et enfin, et peut être la plus importante sur un plan potentiel, leur immunité totale à la folie magique imprégnant certains êtres. Lon ignore encore si cette immunité est magique, physique, psychologique, ou dorigine divine, et son fonctionnement est encore mal étudié, de part la dangerosité, autant au combat que par la contamination de grande envergure risquée.
Cette immunité leur permet de se rendre, et de combattre, dans des lieux fermés aux humains, pour le moment considérés au nombre de 4.
Le premier de ces lieux est lasile construit par le sieur Madrigan sur les terres dArakas. Madrigan, fut, à notre connaissance, le premier à partir combattre lénigmatique Seigneur Elfe, un être de légende qui serait enfermé dans les profondeurs de lîle maudite de Stoneheim. Lon ignore si lui et le groupe daventuriers dont il était à la tête lon rencontré, mais il fut le seul à en revenir. Il fut aussi le premier à découvrir lexistence de laura de folie, de sa contamination, et du danger quelle représente. Profitant des richesses amassées par ses aventures, il fit donc construire lasile qui porte son nom, y embaucha, parmi les mendiants et les déshérités un personnel afin quil apporte soin à ceux qui y seront enfermés, sy retira, et le fit clore à jamais. En effet, laura de folie corrompt lentement lesprit de tous ceux qui y sont confrontés, à lexception des séraphe, immunisés comme lon a pu le voir précédemment, avant de transformer lêtre en un fou sanguinaire, porteur lui aussi de cette aura. Toute personne contaminée représente donc un danger énorme pour lhumanité, et aucun etre sensé naccepterais de faire entrer quelquun dans un lieu contaminé. Toute personne suspecte est donc internée à vie dans cet asile, même si lon suppose que le personnel, ainsi que les pauvres hères qui y furent enfermés, ont depuis longtemps succombé à la terrible maladie.
Le second est lun des plus énigmatique, puisquil sagit de la mythique foret du non retour. Lon ignore encore par quel moyen y pénétrer, et où elle se trouve. A noter que le focus de laura de la folie nest pas en cette forêt un être, comme Madrigan vu précédemment, mais le lieu lui-même. Situé semble t il en un plan ou les lois physiques et mentales sont altérées, le simple fait dy pénétrer est potentiellement dangereux, puisque tout ce qui sy trouve, faune, flore, objets et pierres, se lient immédiatement à lâme du premier qui les touche, qui ne peut sen séparer quen les détruisant. Lon suppose donc que le lieu en lui même nest quune gigantesque et tentaculaire entité, dont on ignore encore tout, si ce nest quelle est extrêmement agressive. Les lois altérées, ainsi que le comportement qualifié de «sangsues de lâme » de tout ce qui sy trouve, suffisent à provoquer, et à propager, l aura de folie de ceux qui sy aventureraient.
Le troisième est constitué des vestiges de lantique colyséeum. Lon ignore encore quelle civilisation la construite, mais il est assurément daté de plusieurs millénaires, et les pierres qui le composent sont inconnues sur nos terres, ainsi que sur Stoneheim. Plusieurs équipes de mineurs cherchent actuellement la vaine dont elles sont extraites. Lon ignore encore le fonctionnement, et la cause de la propagation de laura inhérente à ce lieu, puisque les hommes qui lexploitent, à but inconnu, ont pour le moment fait obstruction à toute inspection. Lon sait tout du moins que son entretien est lune de leurs obsessions majeures. Les quelques tests effectués rapportent que ni les créatures en elles-mêmes, ni le lieu ne sont porteurs de laura, mais après la perte deux des employés suite à une contamination, son propriétaire a imposé des normes très strictes, isolant notamment la zone des combats. Le colyséeum est en perpétuelle rénovation et modification, entraînant de par-là de fréquentes fermetures. Les immenses fresques en décorant les murs nont encore pu être traduites, dévastées dans leur immense majorité par les combats y aillant lieu.
Enfin, la dernière répertoriée à ce jour serait la demeure, profondément enfuie sous lîle, du dernier Seigneur Elfe. Les légendes courant sur lui sont nombreuses, et lon lui attribue notamment une damnation éternelle, des trésors immenses, le pouvoir de lever les morts, et des secrets innommables, ainsi que dêtre le champion, lincarnation de certains démons, voir de lHaruspice. Personne na pu pour le moment mener dinvestigations poussées, et si certains prétendent avoir pénétrer en sa demeure, voir lavoir combattu, il reste néanmoins de la demeure de la légende. La seule chose certaine est que la chose qui sy terre, est le plus grand focus, voir la source, de laura de la folie répertoriée pour le moment. Le simple fait de la voir, de la toucher, de lentendre, de respirer son souffle, voir simplement de lapprocher, suffit semble t il pour contaminer instantanément et sans espoir de guérison tout être.
Comme déjà signalé, les séraphes se séparent physiquement en deux catégories, nommées séraphins et néphilims Le seul point commun entres les membres dun même groupe, et la seule différence entre membres de groupes opposés, est la couleur de leur plumage : les séraphins ont des ailes blanches et or, les néphilims noirs et sang. Tous répondent aux constatations faites plus haut, et aucune différence ne sy constate. Lexplication avancée pour le moment concernant cette différentiation physique repose sur lentité sur laquelle se serait appuyée la personne les ayant aidé à sérapher. Le blanc est attribué à Artherk, et le noir a Ogrimar. A noter que pour ceux prétendant sêtre appuyé sur dautre puissances, choses non prouvées, ne portent cependant pas de couleurs nouvelles, ce qui discrédite légèrement leurs paroles.
La croyance populaire place dans les séraphins des êtres bons, généreux, non violents, prônant la discussion et le respect dautrui, et dans les néphilims des êtres fourbes, vils, cruels, sadiques et sanguinaires, mais cela nest que rumeur, un grand nombre de séraphes ayant des comportements plus nuancés, voir contraires, a ces attributions abusives. Cependant, cette croyance, profondément ancrée, pousse certains à refuser dadresser la parole a ceux portant les couleurs contraires à leurs principes, voir à les persécuter . Il na été constaté officiellement aucun séraphe «déchu » pour comportement contraire à ces principes, bien que la rumeur nen nie pas lexistence
Enfin, aucune étude ne pourrait être complète sans compter deux humains, principaux vecteurs de la propagation du séraphinat. Tous deux situés sur Stoneheim, paladins et maîtres dun ordre de paladins.
Le premier est Sir Beltigan, Paladin dArtherk, le second Mordenthal, Paladin dOgrimar.
Tous deux reconnus par leurs fidèles pour leur foi, leur bravoure, leur dévouement et leur fanatisme, leurs ordres, et eux-mêmes, sont en antagonisme et en guerre larvée depuis toujours.
Profitant de larrivée massive daventuriers sur lîle depuis la tombée du bouclier, ils recrutent sans cesse pour leur cause, pressés semble t il par le temps, et nayant dautre choix.
En effet, ils semblent affolés par larrivée nouvelle dun terrible danger, représenté sur Althéa par un être terrifiant, nommé le Sombre. Lon ignore tout de cette créature, nayant pu les rencontrer pour linstant, même si certains nous reportent une fois encore le nom du Dernier Elfe, et quil est évident que la menace crainte provient plus de lentité cachée derrière cette créature.
A noter que depuis que tous deux poursuivent ce but commun, la lutte interne a été atténuée, mais non arrêtée : en effet, tout deux craignent que la faction opposée, vainquant lennemi commun, en profite pour gagner en puissance, et prendre lavantage.
Enfin, tous deux ont une politique de recrutement commune : demande dalliance à leur cause, et non allégeance, préférence de la quantité à la qualité, et imposition dépreuves physiques et mentales, recrutement récompensé par laide au séraphinat.
Ouvrage disponible à la bibliothèque royale, sur réservation et présentation dune autorisation contresignée par un noble du royaume.
Par Vampyr le 21/12/2001 à 1:48:17 (#592646)
zetes sur?
je croyais qu'il etait question de la premiere prophetie
sur baazul le bg à eté tournée de cette facon en tout cas (je parle des supplement de bg fait par les joueurs approuvé par tous bien sur :))
Par Lisath Terra le 21/12/2001 à 2:14:23 (#592693)
Parti depuis longtemps à la recherche de l'ancien peuple des Séraphins, je rentre enfin dans Goldmoon avec, peut-être, quelques éléments de réponse.
J'ai cheminé parmi des déserts alternants aux monts enneigés, rencontré des créatures étranges et une flore indescriptible. Au bout de quelques mois, alors que mon périple semblait ne plus vouloir se finir et que l'envie d'abandonner commençait a poindre, je m'arrêtai quelques jours dans l'abri sommaire qu'offrait une grotte.
Ayant repris un peu substance grâce aux fruits de ma chasse, je balançai ma sacoche magique sur mon dos et m'apprêtai à repartir quand soudain, mon regard croisa une fresque que jusqu'alors la fatigue avait du dérober à mes yeux.
Ragaillardi par l'espoir d'y voir un indice pour finir mon voyage, je m'en approchais et entrepris d'enlever la poussière qui la couvrait. Un être ailé apparut au milieu de cette fresque ! Interloqué devant cette image, je me mis en devoir d'ôter tout ce qui pouvait gêner sa lecture. Une brindille semblait jaillir de la tête du séraphin, je l'enlevai prestement. Le bruit lointain de fer et de chaînes en mouvement se fit entendre. Je regardai ce que j'avais ôté et m'aperçut que la brindille ressemblait plus a un loquet. Le mur ou était la fresque pivota. Je m'avançai dans la pénombre avec comme éclairage la dernière torche qui restait dans mon sac. Les ombres semblaient s'éloigner au fur à mesure que j'avançais, j'en déduit que je commençais a quitter le couloir de pierre pour déboucher dans quelque chose de plus grand.
Effectivement quelques minutes plus tard, la lumière du jour m'éblouit.Et elle apparut.
Une immense cité construite tout en hauteur, ou la base des bâtiments reposait sur d'énormes colonnes. La montagne encerclait cette cité comme un rempart, des murailles si hautes que nul humain n'aurait pu les franchir. Seuls des êtres ailés semblaient pouvoir habiter ici .
Je déployais mes ailes pour rejoindre le plus haut des bâtiments. Lorsque je dépassai la cime des colonnes, les premières habitations me furent visibles... Ruines est un terme qui conviendrait mieux, car c'est tout ce qu'il en restait. Les maisons étaient à bas et des gravats jonchaient les chemins qui reliaient les colonnes entre elles. On devinait qu'une terrible bataille avait eu lieu et qu'elle avait terrassé tous les habitants de cette glorieuse cité.
J'errai dans les ruines ne sachant ou aller, avais-je fais tout ce voyage pour revenir bredouille ? La lassitude commençait à m'envahir.
Tournant mes yeux vers le ciel comme pour implorer une aide, je vis plus haut, un bâtiment qui semblait en meilleur état.
Je grimpai les marches qui y menaient, empruntai quelques escaliers incrustés dans la façade rocheuse pour arriver devant l'entrée de la construction. Au dessus de la porte principale un écriteau se balançait au gré du vent : "Célestia". Etait ce la nom de cette cité ? Etais je devant ce qui conviendrait d'appeler l'office du bourgmestre?
Pour m'en assurer, je poussai la porte et fis quelques pas à l'intérieur.
Une hideuse créature apparut ! Elle invoqua un sort inconnu et des éclairs apparurent dans ses mains. Pensant que ma dernière heure était venue, je n'eus pas même le réflexe de me défendre. Mais les éclairs semblaient se figer devant moi, menaçant toute fuite ou toute progression. La créature me parla :
-"Trois fois trois êtres sont mes gardiens, prouve ton origine et tu connaîtras l'ancien, sinon l'inéluctable jugement sera tien".
Encore abasourdi par cette apparition et étonné de ne pas être déjà mort, j'eus grande peine à me concentrer. Heureusement la créature semblait patiente et je me mis à penser à sa phrase. Qu'est ce que le chiffre 9 pouvait représenter et comment prouver mon origine? Je partis en controverse, débattant avec moi-même, prenant soin de ne pas parler tout haut et faire que ma première phrase fut la dernière.
Puis je répondis:
-"Quatre sont les pères, quatre sont les enfants et un n'a pas de parents". Puis je posai une de mes plumes au sol.
*silence*
-"Ton origine est prouvée et mes gardiens tu connais. Entre ici chercher ton passé".
Créature et éclairs disparurent, j'étais libre d'explorer.
L'endroit ressemblait plus à une bibliothèque qu'à un office de bourgmestre. Les murs étaient couverts de fresques témoignant de la grandeur de cette civilisation. L'une d'elle semblait me rappeler quelque chose. Elle montrait le ciel et ses étoiles en indiquant avec une forte couleur bleutée une constellation qui s'alignait avec la lune.
Au bas de la fresque on voyait des êtres ailés qui entouraient une forme indistincte. L'Haruspice était très certainement la forme représentée, mais était elle là pour prévenir les séraphins, les détruirent ou leur laisser la vie ? Je ne trouvai rien attestant de façon certaine ce qui les avait détruits.
J'ai passé plusieurs jours dans cette bibliothèque, mais n'ayant rien pour me nourrir si ce n'est les réserves que j'avais amassées dans la grotte, je devais abréger ce séjour.
Je pris avec moi autant de livres et de gravures que je le pus. Mon voyage de retour s'amorçait, étant trop éloigné de mon sanctuaire, je devais encore beaucoup marcher.
Lors d'une longue traversée en bateau, j'eus tout loisir d'étudier les quelques reliques que j'avais emportées.
Un dessin ressortait du lot. Il montrait comment les Séraphins voyaient les divinités.
Ce que je ne m'explique pas c'est comment ils pouvaient louer Bréhan, fils d'Artherk et d'une humaine, alors que d'après Darkfang les séraphins avaient étés détruits bien avant les humains, les nains et les elfes.
Peut-être trouverai je ma réponse dans les ouvrages.
Effectivement je trouvai mon explication, dans ce qui semblait être un journal tenu par plusieurs Séraphins:
-"Nous les cinq justes avons pu fuir son jugement. Les dragons nous avaient prévenus que notre civilisation allait à la ruine, mais personne n'entendit leur mises en garde. Les Séraphins devinrent fats et orgueilleux, abusant des pouvoirs que nous avaient confiés les dieux pour lutter contre l'Haruspice. Lutter ou prendre conscience de notre vanité ? Ne nous ont ils pas confié tout ce pouvoir pour nous faire voir que justement il n'aboutissait à rien? Aujourd'hui encore je me le demande... Ironie ou sagesse, comment savoir ce que pense un Dieu... Aujourd'hui nous voila, 3 Séraphins et 2 Séraphines, anciens dignitaires des plus hauts clergés (Artherk, Ogrimar, Haruspice, esprits de la nature et sans dieux) dans ce qui fut la magnifique cité de Célestia. Nous devons penser à l'avenir maintenant et tenter de reconstruire et protéger cette cité".
*tourne la page*
-"Ce matin j'ai appris que l'haruspice avait jugé les elfes. Mille ans déjà se sont écoulés. Mes filles jumelles avaient choisies comme Déesses Syl et Sélène, elle seront très attristées d'apprendre la mort de ce peuple. Quoiqu'on chuchote qu'elle en aurait épargné un... Quoi de surprenant, elle nous a bien laissés aussi."
*tourne quelques pages*
-"La douleur m'envahit... Ma compagne est morte ce matin... Nous sommes trop vieux pour enfanter maintenant et cette nouvelle cité commence déjà à se délabrer. Trop de travail et trop d'effort. Les nains viennent de périr aussi, je l'annoncerais plus tard à mon fils qui s'était allié avec Iago, il pleure déjà sa mère
Trop de douleur... Pourrai je encore le supporter longtemps ?"
*tourne la page*
-"Ma fille va partir elle aussi... Glaenshenmilandira a décidé de rejoindre ceux qu'elle considère comme ses frères, les humains. Je me rappelle que déjà petite elle avait voulue de Bréhan comme Dieu... Tout se meurt ici. Ma femme et moi nous faisons vieux... Nous ne pouvons plus voler. Je préfère la voir partir plutôt que de rester dans ce désert de ruines et de cendres".
-"Glaenshenmilandira est partie hier... J'ai fermé le mur derrière elle et ait protégé l'accès de la cité avec ce qu'il restait de matériel ici. J'ai dis adieu à ma fille... Ma femme et moi sommes les derniers ici. Nous nous apprêtons a rejoindre nos ancêtres car nous n'avons plus de raison de vivre. Le dernier espoir repose en ma fille, elle est la dernière Séraphine, dernier témoin de notre existence".
Je fermai le journal. La douleur m'envahit aussi en pensant à ces êtres isolés qui avaient vu leurs proches s'éteindre au cours de milliers d'années.
Que penser de tout cela?
Mon esprit vagabonda... Puis j'éteignis la chandelle et m'endormis d'un lourd sommeil, en serrant dans ma main l'arbre généalogique des séraphins, harassé par ces toutes ces pensées.
Le bateau avait depuis longtemps dépassé le royaume d'Angélus. Je fis halte dans quelques îles perdues, dernier paradis sur terre ou les habitants semblaient jovials et visiblement épargnés par toutes guerres.
Je quittai péniblement cette terre d'accueil pour rejoindre l'île de StoneHeim grâce à mon sort de rappel.
J'avais fait tout ce chemin pour découvrir qui j'étais devenu, et la réponse était depuis toujours près de moi. Glaenshenmilandira était la clé, que ne l'avais je questionné avant... Bataillant contre skraugs, tarentules et momies, je finis par arriver à sa maison.
Elle semblait ne rien vouloir dire sur ses origines et sur sa ma condition de Séraphin. Pensant qu'elle se sentait peut-être coupable d'avoir fui ses parents et la vie qui l'attendait à Célestia, je lui tendis le journal que j'avais ramené.
Elle le lut entièrement et pleura longuement. Puis elle se résolut à tout me raconter, sentant que comme elle, je me sentais seul dans ma nouvelle existence :
-"Il y a des centaines d'années je suis venue m'installer ici. J'étais près des hommes tout en étant éloignée. Seuls les plus valeureux pouvaient arriver ici et je leur confiais différents cadeaux. Un jour le dernier elfe arriva prés de l'île de StoneHeim, sa puissance était grande et il menaçait l'espèce l'humaine d'une destruction totale. Le royaume de Goldmoon ne pouvait offrir aucune aide, la solution était ici et nous devions la trouver.
Un seul homme avait paru plus valeureux que les autres mais ses pouvoirs, même s'ils étaient grands, ne pouvaient vaincre la liche. Nous conjuguèrent nos savoirs pour l'enfermer sur une île prés d'ici. La liche emprisonnée, j'appris a mieux connaître cet homme, tu le connais sous le nom de l'Oracle. Nous devînmes amoureux l'un de l'autre et nous eûmes un fils, Bastien.
Mais nous avons craint pour son avenir. Si la liche s'enfuyait elle risquait de tuer tous les hommes et parmi eux, notre fils. Je ne pouvais admettre cela et résolus d'enseigner à l'Oracle tout ce que je savais sur les alliances avec les dieux.
Il te faut comprendre que nous ne sommes pas de la même essence, toi tu es né homme et tu as librement choisi de t'allier avec un dieu. Tu n'engendreras pas des Séraphins, mais des humains qui pourront eux aussi s'allier avec le dieu de leur choix.
Les Séraphins dont je suis la dernière représentante, naissaient Séraphins et exécutaient une deuxième renaissance pour conclure ce pacte. Ta deuxième renaissance est elle, la possibilité de retrouver tous les pouvoirs qui nous habitaient.
Je ne sais si les décisions que moi et l'Oracle avions pris précipitèrent cette île dans le chaos, mais une barrière entoura l'île afin de nous séparer du reste d'Althéa. Un ordre nous fus adressé, par qui je ne sais, mais nous devions être séparés. L'Oracle partit dans un plan et moi je fus condamnée à rester ici, loin de mon fils.
Les années se sont écoulées ainsi, jusqu'au jour où les habitant de Goldmoon levèrent le bouclier. Il faut croire que les Dieux en ont voulu ainsi. Nous avons donc du reprendre notre ancien rituel, nous alliant avec d'autres hommes pour que tu puisses retrouver les éléments que j'assemble.
L'Oracle possède mon savoir et intercède auprès des Dieux pour qu'ils puissent te faire renaître. Mais comme Mordenthal ou Beltigan te l'a dit, tu n'est pas leur jouet ni le notre.
Si ce rituel ne leur plaisait pas ou qu'ils ne reconnaissaient plus l'alliance que les premiers séraphins avaient contractés, tu n'existerais pas."
Des questions se précipitèrent dans ma tête, il m'en fallait savoir plus pour être en paix avec moi-même :
-"Mais depuis toujours je sers Syl, pourquoi n'est ce pas en son nom que je suis devenu Séraphin ?"
-"Artherk et Ogrimar ne sont que des mots. Derrière eux se cache l'aspiration au bien ou au mal. Chaque Dieu a sa face cachée que tu choisis de servir. Bréhan peut être un dieu du courage et de la force, mais la force n'est elle pas mauvaise quand il faut savoir régler un conflit par la paix ? Les mystères de Syl ne sont ils pas néfastes quand l'individu doit trouver une réponse à ses questions pour vivre ?"
-"Mais des êtres sont nés avec des ailes blanches alors qu'ils servent le mal ! Ils prétendent même avoir trompé les Dieux !"
-"J'ai bien répondu à ta question
"
-"?"
-"Je t'ai dit que la couleur témoignait de la voie qu'on suivait, pas de l'exacte essence de ton être. Les dieux ne te jugent pas, ils t'accordent les pleins pouvoirs pour te réaliser. Si tu choisis de passer par la voie d'Artherk alors que tu sers intérieurement Ogrimar, tu auras des ailes blanches certes, mais ton coeur sera noir lui."
-"Mais comment pouvons être certains de vraiment savoir à qui l'on parle ?"
-"Crois tu qu'un homme puisse changer le cours de sa vie ?"
-"Oui, certainement."
-"Et tu voudrais que les séraphins ne puissent la changer ? Rappelle toi ce que je viens de te dire, les Dieux t'accordent les pleins pouvoirs pour te réaliser. Si telle personne a cru bon de suivre la voie du mal pendant vingt ans puis change pour devenir la plus humble et la plus compatissante, doit elle être marquée à vie par une paire d'ailes qui ne témoigne que de son passé ?".
-"Non effectivement... *réfléchit* Veux tu dire que peu importe les ailes, les Dieux apportent aux hommes ce dont ils ont besoin pour s'épanouir ?"
-"Je vois que tu commences à comprendre."
-"Ainsi les hommes qui ne désirent pas être Séraphins sont ils déjà épanouis ?"
-"Je ne saurais le dire, mais certains parmi les Séraphins de mon espèce ne désiraient pas renaître une deuxième fois, peut-être avaient ils déjà trouvé ce qu'ils cherchaient."
-"Mais je croyais que mon but en tant que Séraphin était de détruire la liche, pas de m'accomplir !"
-"Tu inverses le problème, peut-être penses tu que pour t'accomplir tu dois détruire la liche".
-"Mais si nous le faisons pas, elle détruira les hommes!"
-"Ce qui détruira les hommes, c'est de penser qu'ils ne peuvent être détruits. Que tu restes humain ou Séraphin, ton pire ennemi restera toi-même."
-"Mais vous même avez partagé votre rituel pour que nous puissions la détruire. Pourquoi donc alors ?"
-"Je n'ai pas toutes les réponses, mais je sais que je devais le faire. Et si je n'avais pas eu ce droit à partager mon rituel, les Dieux m'en auraient empêché tout comme ils vous auraient empêché d'ôter le bouclier de StoneHeim. Ce qui doit être fait doit se faire. Peut-être les Dieux ont ils estimé qu'une partie d'entre vous devaient devenir Séraphins pour vous accomplir, atteindre un autre stade pour prendre conscience d'autre chose."
-"Un autre stade pour... Comprendre que nous somme vaniteux ?"
-"Peut-être... Ma mère me racontait souvent que les elfes étaient doués en magie. Syl leur avait donné une grande magie, tout comme Iago une grande fortune aux nains. Magie, fortune ou compassion, tout cela ne les a pas sauvés... Aucun ne vit le cadeau qu'une naissance représente car aucun ne pense que c'est un cadeau, les Dieux ont peut-être pensé qu'un 2ème don ouvrirait les yeux de certains.
Les cinq séraphins qui ont survécu au jugement de leur peuple étaient les plus hauts dignitaires de leurs clergés. Ils avaient tout pour eux, la gloire, la fortune... Mais veux tu savoir pourquoi ils furent épargnés ?"
-"Oui, bien sur !"
-"Les cinq répondirent à l'Haruspice qu'ils n'avaient rien, que leur plus grande richesse était celle de vivre..."
*pensif*
-" Faut il tout avoir pour comprendre qu'on a rien ?"
-"Cela dépend de chacun mon ami... Mais le soleil se couche déjà. Je vais devoir me reposer. Me laisserais tu le journal récupéré à Célestia ? J'aimerais continuer à le remplir".
Voila le récit de mon voyage ami, je ne sais si mes sens m'ont trompés, ou si j'ai pu mal interpréter ce que l'on m'a dit. Je ne suis certain que d'une chose dans tout cela, me voila plus serein.
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